NE PAS FAIRE, ce n'est pas FAIRE
4 Décembre 2020 , Rédigé par Thierry BILLET
Que retenir des 6 premiers mois de la nouvelle équipe municipale ? M. ASTORG avait indiqué à la presse que le programme des 100 premiers jours était écrit et qu'on verrait ce qu'on verrait. On n'a rien vu. Trop absorbés par gérer les désaccords de cette équipe de bric et de broc, et à palabrer à en donner le tournis aux fonctionnaires municipaux déboussolés par ces armées mexicaines d'élus en contradiction permanente, 2 décisions ont seulement été prises : NE PAS FAIRE le parking de la préfecture et le tunnel sous le SEMNOZ.
Cela aura réjoui les opposants au Tunnel. Mais cela pose deux problèmes.
1/ pour des admirateurs de la concertation, prendre une décision radicale sans attendre l'issue des études complémentaires engagées suite au débat public de 2018 est une contradiction absolue. JLR avait proposé un référendum local une fois les compléments d"études achevés pour permettre la discussion démocratique. LARDET/ASTORG passent en force. J'imagine la colère des élus seynodiens fermement engagés pour le Tunnel ... et pour Mme LARDET !
2/ et quel est le plan B ? M. ASTORG lors d'un débat sur FR3 avait annoncé sans rire que le tramway vers SAINT JORIOZ était tracé au millimètre en montrant une carte à l'écran. Il mentait ; car comment faire passer de front à la PUYA un tramway, 2 voies de voiture, une piste cyclable bidirectionnelle et un cheminement piéton ? Alors que la "coronapiste" devant L’Hôtel de Ville a été abandonnée, comment faire une voie bus/vélo dédiée en site propre sans dévier les voitures avant qu'ils ne passent l'Hôtel de police ? Et comment les dévier sans le Tunnel ?
Quant au parking de la préfecture, comment renforcer la piétonisation du cœur de ville si on n'offre pas une alternative le soir aux voitures des habitants qui y vivent et qui partent travailler la journée et rentrent le soir chez eux en voiture ? Les parkings privés sont déjà à des prix inabordables : il faut une offre publique de parking pour les habitants de l'hyper centre en complément de la piétonisation de l'îlot de la rue du collège Chapuisien ou de la rue du président FAVRE. C'était notre vision des usages du parking de la Préfecture. En ne le faisant pas, la nouvelle municipalité empêche de facto un apaisement général de la circulation en ville.
Et oui, NE PAS FAIRE n'est pas une politique pour l'avenir si ce n'est pas accompagné par des solutions alternatives immédiates. A chaque fois, le Maire essaie d'endormir les annéciens en évoquant de vagues études ou des projets à venir qui seront évidemment débattus démocratiquement et décidés collectivement. Mais en réalité, il ne se passe RIEN de nouveau. NE PAS FAIRE, ce n'est pas FAIRE, c'est juste le plus petit commun dénominateur entre un maire "écolo" et une députée qui vote l'article 24 de la loi sur la sécurité globale. S'entendre sur des renoncements ne fait pas la politique d'avenir dont la Ville et le GRAND ANNECY ont besoin en 2021.
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