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thierry billet
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SEMNOZ : Un télésiège pour justifier des canons à neige ?

4 Mars 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Arès une saison sans neige suivie d'une semaine entière de pluie, je ne sais pas quelle est l'épaisseur de neige qui reste au SEMNOZ.

Mais cette affaire de télésiège (2 millions 300.000 euros, soit 15 millions de francs !) me tracasse.

J'ai déjà évoqué sur ce blog les arguments qui sont développés en faveur de cet équipement.

Mais la discussion de l'autre soir avec M. DELATTRE, maire de QUINTAL et vice président du SIPAS, syndicat de protection et d'aménagement du SEMNOZ, confirme qu'il n'y a pas d'eau sur le SEMNOZ en quantité suffisante pour alimenter des canons à neige; et que le SIPAS y est par principe opposé (mais alors pourquoi un essai aurait-il été tenté ces derniers temps ?).

J'entendais sur FRANCE INTER l'autre matin, un responsable national des remontées mécaniques nous expliquer que la saison avait pu être sauvée, malgré les trop faibles froidures, par les canons à neige. Son discours était clair : sans neige artificielle, pas de salut pour les stations de moyenne altitude.

Or le SEMNOZ est directement concerné par le réchauffement climatique compte tenu de sa faible altitude.

Si l'on ne peut effectivement pas y installer de canons à neige parce qu'il n'y a pas d'eau, alors il ne sert à rien de construire un télésiège sans assurance de neige. Ce serait jeter l'argent par les fenêtres. Et nous savons que nos élus UMP sont très attachés à ne pas aggraver les déficits publics et ne veulent surtout pas augmenter les impôts, c'est donc une hypothèse qui ne peut être retenue.

Sauf à ce que l'on ne construise le télésiège, pour ensuite constater que l'enneigement est insuffisant et justifier l'installation de canons pour rentabiliser l'investissement dans le télésiège ?

Comme au GRAND BORNAND où pour « rentabiliser » l'électricité nucléaire surabondante la nuit, on a construit le lac de retenue des MAROLY en haut des pistes en y montant l'eau, amènerait-on l'eau d'en bas au SEMNOZ pour alimenter les canons ?

Ne faut il pas, au contraire, prendre acte que le stade de neige de ski de piste du SEMNOZ est condamné par le réchauffement climatique, et centrer son développement durable sur le ski de fond, la raquette, la promenade et les alpages ?

Nos ainés ont refusé de créer une station de ski nouvelle au SEMNOZ malgré les pressions des promoteurs. C'est cette philosophie qu'il faut adapter à l'ére du réchauffement climatique : ne faut il pas y regarder à deux fois avant de dépenser inutilement 2,3 millions d'euros pour un dinosaure du XXI° siècle.

Les scientifiques de GRENOBLE peuvent sans aucun doute nous donner des éléments fiables sur les évolutions probables de l'enneigement au SEMNOZ, qui permettront de déterminer si cet investissement est faisable sans neige artificielle. Sinon, il faudra saisir les citoyens : voulez vous des canons à neige au SEMNOZ ou le respect du pastoralisme ? Ce pourrait être l'occasion d'une mise en route de liaisons en bus vers le SEMNOZ y compris l'hiver pour diminuer le nombre de voitures sur le

 

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1986, annus horribilis

4 Mars 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

J'avais trente ans en 1986. La gauche était au pouvoir depuis 5 ans. Et voilà que les législatives arrivent et la droite gagne.

Commence la cohabitation entre MITTERRAND et CHIRAC, que MITTERRAND conduira de main de maître, jusqu'à être réélu en 1988 pour un second septennat.

Je crois me souvenir que ce maintien au pouvoir m'avait choqué, sans que j'en mesure toutes les conséquences.

1986, c'est aussi l'explosion de la centrale nucléaire de TCHERNOBYL, et l'incurie des CARIGNON, MADELIN, BARZACH confiant les clés de la maison à l'inénarrable professeur Pellerin, qui ne dira jamais que le nuage radioactif s'est arrêté aux limites de l'hexagone...

C'est pour moi une année de plomb : elle a scellé le désamour des français pour la République, et la défiance permanente contre les pouvoirs.

La cohabitation a réduit la politique à un jeu bizantin abstrait entre un président de gauche et une majorité de droite, ou l'inverse, l'objectif étant d'arriver à la somme nulle en faisant peser le poids de l'inertie sur l'autre. Résultat : la droite et la gauche c'est pareil; votons LE PEN ou extrême gauche. Peut être aujourd'hui BAYROU, le républicain.

Tchernobyl c'est le mensonge d'Etat, c'est l'absence de toute transparence et le dénigrement de la réalité. Depuis vingt ans, à chaque fois qu'on leur ment, les français reparlent du nuage arrêté par miracle à la frontière. Les « bonnes » nouvelles de l'InVS sur les cancers autour des incinérateurs ne sont pas crues. Voir à la tribune un sous préfet triomphant, quelques experts qui repartiront demain et viennent délivrer la bonne parole, est effectivement un remède pour la confiance. Les gens n'y croient plus. La plupart du temps ils ont raison. L'usine d'incinération de GILLY SUR ISERE est exploité surtout depuis 1986, les cancérogènes s'expriment dans les 20 à 30 ans, soit surtout de 2006 à 2016. On s'attend donc à ce que l'on surveille la situation jusque 2016. Et bien non, 2002 suffira bien puisque la situation est sous contrôle. On compare un échantillon insuffisant de moitié de femmes allaitantes en 2006 avec les résultats des concentrations de 2002. En quatre ans, la production de dioxines s'est effondrée. On ment par omission, pour rassurer les populations, et ces mensonges alimentent les rumeurs.

TCHERNOBYL + cohabitation = fin de la politique

Ce scénario est à l'oeuvre depuis 1986 dans la thématique « sortez les sortants »; elle bénéficie en 2007 sans doute à François BAYROU, chevalier béarnais, féru de chevaux et de Jurançon; et c'est bien préférable à 2002 où il permit le scandale LE PEN, ou au NON au Traité constitutionnel européen.

Pourrons nous en sortir en 2007 ?

Certainement pas avec SARKOZY: il a montré avec les émeutes de 2005 ce qu'il était capable de faire.

Avec  ROYAL et sa volonté de débats, on a une chance de sortir de l'ornière et de refaire de la politique.

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"Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent..."

2 Mars 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

"Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent..." 

Depuis longtemps, je cherche l'auteur de cette phrase cynique et méprisante : j'ai enfin trouvé.

Felix ROME, dans la dernière livraison du recueil DALLOZ, stigmatise l'abandon de la promesse de CHIRACde mettre en place une "class action" à la française, c'est à dire la possibilité pour des victimes de se grouper pour faire face aux frais d'un procès dans les domaines de la consommation en particulier. Mais ce serait un énorme progrès en matière environnementale ou sociale. Le syndicat des avocats de France auquel j'appartiens, soutient cette perspective, sans sombrer dans les dérives du mercantilisme américain.

Vous savezque la loi qui devait en esquisser une ébauche a été retiré de l'examen au Parlement en ce début 2007.

L'auteur rappelle les voeux de CHIRAC en janvier 2005 « il faut donner aux consommateurs les moyens de faire respecter leurs droits. Aujourd'hui ils sont démunis parce que, pris séparément, aucun des préjudices dont ils sont victimes n'est suffisamment important pour couvrir les frais d'une action en justice. »

Promesse non tenue donc, comme le stigmatise QUE CHOISIR ? dans sa dernière livraison. Et l'éditorial du DALLOZ a pour titre « Action de groupe, tchao pantins ! »; un ton rarement employé par un revue aussi sérieuse.

Après avoir raconté les avanies de ce projet combattu par le MEDEF en particulier, Félix ROME conclue « Beaucoup de bruit pour rien » se plaindront les novices; « les promesse n'engagent que ceux qui les reçoivent » (J. Chirac, Le Monde, 22 février 1998), ajouteront les persifleurs. »

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François BAYROU, loi littoral et SARKOZY

2 Mars 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale




Monsieur François BAYROU vient à ANNECY le 8 mars à l'invitation de Bernard BOSSON et Jean Paul AMOUDRY, les deux parlementaires rescapés de l'UDF en HAUTE SAVOIE.


La seule question que les écologistes veulent lui poser est simple et claire :

"Bernard BOSSON s'est engagé fermement contre la modification par l'UMP de la loi littoral sur les grands lacs, et en particulier sur le lac d'ANNECY. Bernard BOSSON en a fait un combat "sacré" en mémoire de l'action de son père et du Docteur SERVETTAZ. Nous avons réussi, grâce à la mobilisation des associations de protection de la nature et de 18.000 citoyens, à faire reculer le gouvernement qui a suspendu l'application de la loi et du décret d'application. Mais il ne faut pas se tromper : si Nicolas SARKOZY est élu, la loi et son décret seront appliqués par l'UMP triomphante. Dans ces conditions, appellerez vous néanmoins à voter pour SARKOZY au second tour de la présidentielle si vous n'y accédez pas ?"

La réponse à cette question est déterminante quant à la sincérité de François BAYROU et de Bernard BOSSON dans leur combat affiché pour renouveler la vie politique : l'UDF retombera t-elle comme d'habitude dans le giron de la droite comme le pense Jean EXCOFFIER dans sa réaction à mon article "Une majorité UDF-PS-Verts", ou au contraire, affirmera t-elle (enfin !) son autonomie en prenant le risque d'une alliance avec la gauche ?

Si tel n'était pas le cas, Dany COHN BENDIT aurait une nouvelle fois raison : François BAYROU ne serait qu'un fusil à un coup.Et la loi littoral un simple prétexte électoral... Je ne veux pas le croire de la part de Bernard BOSSON.

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Yann Arthus Bertrand, les chevaux et VOYNET

1 Mars 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007


J'adore cette série de photos de chevaux de Yann Arthus Bertrand mises en scène avec soin et en même temps replacées dans leur contexte social ou naturel.

Comme Renaud, Yann Arthus Bertrand soutient la candidature de Dominique VOYNET.

Yann Arthus Bertrand, qui a beaucoup voyagé pour faire ses photos aériennes milite pour la compensation des gaz à effet de serre.

Vous pouvez trouver ses photos de chevaux sur
http://www.yannarthusbertrand.com/yann2/affichage_bestiaux.php

Et  vous trouverez son projet de compensation des GES en mutualisant des dons de "pollueurs" comme nous le sommes tous au Nord, qui aideront des habitants du Sud à ne pas produire de CO2 sur le site de l'ADEME, l'agence pour la maîtrise de l'énergie.

Mais il vaut encore mieux limiter au maximum ses émissions de GES en utilisant au maximum les transports collectifs et la marche à pied ou le vélo.


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« Singing in the rain » à la C2A

28 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

On rit heureusement (aussi) lorsque l'on est élu.

L'avant dernière fois, ce fut lors de la réunion de la communauté d'agglomération, jeudi dernier.

Bernard ACCOYER fait la liste des décisions du président Bernard BOSSON. La dernière concerne la désignation d'un avocat pour défendre la CAA contre la ville d'ANNECY LE VIEUX.

Jean Louis MOLIE, conseiller municipal vert de CRAN GEVRIER pose alors la question de savoir comment une affaire d'abri bus a pu conduire à une saisine du Tribunal administratif.

Première réponse de Bernard BOSSON : tout cela s'est fait d'un commun accord; il faut régler le problème des appels d'offres sur les abris bus puisqu'on ne sait pas si c'est de la compétence de l'agglo ou des communes. Mais depuis 25 ans, c'est la compétence des communes, mais comme cela ennuie ANNECY LE VIEUX et SEYNOD, alors on demande au Tribunal de dire le droit.

Cela pouvait en rester là.

Mais Bernard ACCOYER reprit la parole, puis Françoise CAMUSSO, puis Bernard BOSSON, puis l'une , puis l'autre... Personne ne voulant parler l'avant dernier.

D'où il ressortait que les deux communes périphériques avaient refusé de créer un groupement commun avec ANNECY pour les abri bus, et que maintenant l'annonceur refuse de ne prendre que les abri bus périphériques qui sont moins intéressants pour la publicité...

Ce que contestaient avec véhémence Bernard ACCOYER et Françoise CAMUSSO... Le tout dura vingt bonnes minutes, plus que le débat d'orientation budgétaire.

Même sur les abri bus, les ponts sont rompus entre l'UDF et l'UMP; et ce fut vraiment un moment hilarant de voir nos grands élus se chamailler de la sorte.

J'imaginais, en ce soir pluvieux, Françoise CAMUSSO et Bernard ACCOYER chantant « Singing in the rain » dans une rue de SEYNOD, laissant partir un bus qui les éclaboussait, emportant Bernard BOSSON, au sec, vers les abris bus annéciens.

La politique, c'est presque une comédie musicale, quand on se donne la peine de rêver un peu.



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Et Si Dominique VOYNET n'avait pas ses 500 parrainages ?

27 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

Dominique VOYNET n'a pas encore ses 500 parrainages pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle.

En Haute Savoie, en 2002, aucun élu autre que Vert n'avait parrainé Noël MAMERE.

Dans un département où les VERTS représentent plus de 12% de l'électorat sur un vote à la proportionnelle, il ne se trouve pas d'élu pour parrainer la candidate écologiste. Et l'on ne parle que de parrainage, nullement de soutien politique !

Là où en quelques coups de fils une dizaine de maires étaient prêts à parrainer Nicolas HULOT, il n'y en a plus pour parrainer Dominique VOYNET. Que cherchaient ils en parrainant l'un : de la pub à bon compte sur leur engagement verbal pour l'environnement ? Que redoutent ils en parrainant Dominique VOYNET : être classés à gauche ? Ne plus recevoir les financements du conseil général ?

Sur la trentaine de maires que j'ai contactés, seulement deux m'ont répondu. L'un parrainait Mme LEPAGE, l'autre ne voulait pas s'engager au nom de toute sa liste. Les autres n'ont même pas accusé réception. Et le conseiller général socialiste que j'ai aidé d'une manière déterminante à être élu avec Patrick CAILLET, notre excellent candidat dans ce canton, avait déjà parrainé une autre candidate... alors que les parrainages officiels commencent seulement ces jours-ci.

Alors on en viendrait presque à souhaiter que Dominique VOYNET n'ait pas ses 500 parrainages... Que l'on se rende compte à quel point, dans la démocratie française, le roi est nu; et les engagements pour le développement durable des promesses qui n'engagent que ceux qui ont signé le pacte écologique...

Mais alors quelles seraient les voix d'appui du second tour pour Ségolène ROYAL ? Aller quémander les voix de François BAYROU ?

En verrouillant le système du parrainage comme il le fait, le Parti socialiste va peut être réussir à empêcher que Dominique VOYNET ne soit candidate, car elle refusera les pressions qu'elle subit du PS pour être plus conciliante sur l'existence d'un groupe parlementaire vert.

Il faut dire que le PS a tellement lâché aux groupuscules de CHEVENEMENT et des radicaux de gauche que les candidat(e)s socialistes ont dû la trouver mauvaise : laisser autant de circonscriptions à ceux qui les ont fait chuter en avril 2002 a dû leur faire mal.

Mais le PS se complique, ce faisant, singulièrement la tâche pour le second tour.

Dans un département comme la HAUTE SAVOIE, le vote écologiste est aussi un vote de transition pour des électeurs centristes et de droite vers la gauche.

En se privant de cet électorat pour le second tour de la présidentielle qui se jouera peut être à 1%, le PS renforce le vote BAYROU au premier tour sans se donner l'assurance d'un report de voix efficace autour d'un projet commun de responsabilité environnementale.

Le Parti socialiste a les clés de la candidature de Dominique VOYNET. Peut être arriverons nous aux 500 parrainages sans son appui tacite, et ce sera bien.

Mais peut être n'y arriverons nous pas sans son appui explicite, et alors ...

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Renaud vote VOYNET

26 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Ecoutez la vidéo du concert de RENAUD en soutien à Ingrid BETENCOURT,


enlevée par les FARC depuis 5 ans alors qu'elle était en campagne pour les élections présidentielles pour les VERTS colombiens.

Concert au cours duquel Renaud a confirmé qu'il voterait pour Dominique au premier tour de la présidentielle.

http://blog.voynet2007.fr/

ou

http://www.dailymotion.com/video/x1affw_renaud-betancourt-voynet-de-concert
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Une Économie politique verte, ça existe ?

26 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Nous vivons dans un monde où il semble évident qu'il faut un euro « fort » pour lutter contre le chômage, pas d'inflation, des services publics qui ne coûtent pas cher, un salaire minimum « compétitif », des prélèvements sociaux de plus en plus bas, etc.

Heureusement quelques économistes sortent de cette vulgate pseudo scientifique pour donner un éclairage dissonant et préconisent le retour au cher vieux KEYNES qui disait « à long terme, nous sommes tous morts » et plaidait pour améliorer ici et maintenant le sort de la majorité des citoyens par des politiques pragmatiques encadrant le marché dans le sens du bien commun.

C'est le cas de Bernard MARIS, par ailleurs chroniqueur économique de CHARLIE HEBDO et sur FRANCE INTER où on l'oppose régulièrement à la voix de la Bourse, Jean Marc SYLVESTRE, est l'un d'eux et ses « Anti manuels d'économie » en deux tomes : les « fourmis », suivies des « cigales », sont un pur bonheur; même si je crains qu'ils ne soient pas très accessibles par leur style et par la connaissance préalable des présupposés théoriques qu'il se contente de critiquer de belle manière.

Pour avoir subi pendant des années en faculté d'économie à AMIENS, les tenants du « capitalisme monopoliste d'état » et le bréviaire économique communiste des années 70 que nous devions écouter religieusement et recopier à la virgule, j'ai compris que la science économique était une blague : l'économie politique c'est de l'idéologie cristallisée... Et Bernard MARIS met les pieds dans le plat de la meilleure manière.

Par exemple, quand il énonce que l'absence d'inflation sert d'abord à reconstituer une classe de rentiers que l'on flatte en diminuant les droits sur la transmission, au lieu de favoriser le travail, on ne peut que souscrire à ce constat iconoclaste.

Beaucoup plus accessible « l'économie verte » de Pascal CANFIN est un modèle de pédagogie, partant des exemples courants de la vie quotidienne pour expliquer ce que serait une économie écologique dans la période actuelle : la fermeture de l'usine d'à côté, , les OGM, l'économie solidaire, les modèles agricoles, tout y passe, avec le souci du concret et de l'explication. Un livre à mettre entre toutes les mains et que devraient connaître tous les écolos pour pouvoir répondre aux questions de base d'une économie au service de l'homme.











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Former pour ne pas exclure !

25 Février 2007 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Elections 2007

La prestation télévisuelle de Ségolène ROYAL sur TF1 aura été un moment important de la campagne.

En répétant à de multiples reprises le mot « formation professionnelle », Ségolène ROYAL a insisté sur le fait que le seul moyen d'assurer la compétitivité de notre économie n'était pas le « dumping social » que veut l'UMP; mais au contraire la capacité de nos entreprises à développer des produits à grande valeur ajoutée, grâce à des salariés mieux formés, donc plus compétents.

Pour cela, il faut un service public fort de l'éducation et de la recherche, et donc il faut des investissements publics, et donc il faut des impôts... pour que la solidarité nationale puisse fonctionner et maintenir le lien social entre les générations, les origines différentes, les malades et les bien portants...

Ou alors c'est la jungle, le plus fort qui gagne beaucoup d'argent et se paie avec cet argent des domestiques payés une misère...

Former pour ne pas exclure, telle pourrait être la devise de la prochaine majorité présidentielle...

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