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thierry billet
Articles récents

ANNECY au top des villes où il fait bon vivre...

21 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Quelquefois je m'interroge sur la posture d'un certain nombre de politiques annéciens à dénigrer notre Ville. Le classement extrêmement rigoureux auquel a procédé l'association "villes et villages où il fait bon vivre" remet les pendules à l'heure en classant ANNECY en tête de sa strate de population sur la base de près de 200 critères. Une vision globale et extérieure qui a le mérite de l'objectivité statistique. Elle ne fera pas taire les critiques qui permettent de progresser et c'est tant mieux, mais elle réduira peut-être les ragots autour d'une ville "belle endormie" qu'il faudrait réveiller...

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Budget 2019 mobilité du GRAND ANNECY

17 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Confondant volontairement les dépenses d'investissement et de fonctionnement, n'importe quel chiffre circule en matière de dépenses de mobilité du GRAND ANNECY. Voici les dépenses réelles en 2019 selon les modes de transports et selon les budgets. Le budget général prend en charge les dépenses de voirie (les routes) et la politique cyclable. Le budget annexe "Transports urbains" correspond aux dépenses engagées pour la SPL SIBRA essentiellement. Le budget de fonctionnement concerne les dépenses courantes (subventions, personnel, études) et le budget d'investissement... les investissements.

En fonctionnement, 0,9 million d'euros au titre du budget général et 28,3 millions d'euros pour le budget Transports urbains, dont 24,4 millions pour la SIBRA; c'est un budget annuel récurrent lié à l'activité de la SIBRA...

En investissement, 3,6 millions d'euros au titre du budget général, dont 0,9 million pour les infrastructures et 1,5 million pour la politique cyclable. Et 7,6 millions d'euros pour le budget annexe, dont 5 millions d'acquisition de bus.

Au total, 29,2 millions d'euros pour la mobilité en fonctionnement et 11,2 millions d'euros en investissement.

Dans ce total, 0,9 million d'euros pour les voiries (communales et routes) sur les 40,4 millions d'euros dépensés pour la mobilité.

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AMNESTY INTERNATIONAL dénonce un usage disproportionné de la force

13 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Mort d’un livreur à Paris : un usage de la force disproportionné

Cédric Chouviat, un livreur, est mort à la suite d’une interpellation violente de la police lors d'un contrôle routier à Paris.

Le 3 janvier, Cédric Chouviat, livreur et père de famille de 42 ans est interpellé à l'angle du quai Branly et de l'avenue de Suffren, à Paris. Des images vidéo montrent qu’il a alors subi un plaquage ventral. Après avoir été maintenu au sol pendant plusieurs minutes, il fait un malaise cardiaque et succombe deux jours plus tard. Une autopsie du Parquet de Paris indique que son décès serait lié à une asphyxie avec une fracture du larynx.

Un usage de la force disproportionné

Depuis des années, nous alertons pourtant sur l'utilisation du plaquage ventral. Cette technique est dangereuse car elle présente un risque d’asphyxie et peut être, dans certains cas, mortelle.

Lire aussi : Quels sont les risques du plaquage ventral ?

Une pratique pouvant gravement blesser voire tuer quelqu’un ne peut être utilisée que pour protéger la vie d’autres personnes. Il est donc tout à fait disproportionné de recourir au plaquage ventral dans le cadre de l’interpellation d’un homme non-armée, dont rien n’indique qu’il représente un danger. L'usage de la force par la police n'est légal que s'il est strictement nécessaire et proportionné. Il doit n’intervenir qu’en dernier recours, de la manière la plus limitée possible, et en évaluant les risques liés à l’usage de la force par rapport aux avantages.

Les entraves à l’accès à la justice des victimes

Pour tous les cas d’allégations d’usage illégal de la force, il est essentiel que des enquêtes impartiales, indépendantes et exhaustives soient menées dans les meilleurs délais. L’expérience passée a malheureusement démontré qu’en France le manque d’impartialité et d’indépendance des enquêtes et l’extrême longueur des procédures renforcent l’impunité, accroissent la douleur des familles et contribuent à la répétition de l'utilisation disproportionnée de la force. Nos recommandations sur la création d’un mécanisme d’enquête indépendant pour ce type de faits n’ont hélas pas été suivies d’effet. Le droit de recourir à la force doit pourtant impérativement s’accompagner de mécanismes de responsabilité, et les familles des victimes doivent pouvoir accéder à la justice. L’impunité des forces de l’ordre n’encourage pas le respect du droit et la non-répétition des violations. La France a d’ailleurs été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l’homme sur ces questions.

Le décès de Cédric Chouviat est une tragédie. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches et soutenons leur appel à la justice.

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Géothermie moyenne profondeur, l'exemple genevois

12 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

La géothermie "moyenne profondeur" consiste à aller chercher de l'eau chaude autour de 1 500 mètres de profondeur pour alimenter un réseau de chaleur avec de l'énergie renouvelable sans impact carbone et en offrant toutes les garanties de sécurité d'approvisionnement aux usagers.

J'ai déjà parlé du projet conduit en collaboration avec le SYANE, le GRAND ANNECY et la Ville d'ANNECY ici :

Une visite sur le site genevois de prospection à LULLY où les Services industriels de GENÈVE réalisent un second forage d'étude confirme la pertinence de cette démarche. Même si, malgré la proximité géographique, la ressource est différente à ANNECY et à GENÈVE, et qu'il nous faut acquérir encore plus de connaissances sur notre sous-sol, la même préoccupation de transition énergétique anime nos collectivités territoriales. Voyez cette vidéo de sensibilisation...

 

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Incendies en Australie

11 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Le site universitaire THE CONVERSATION donne à penser sur tous les sujets et notamment sur l'environnement. Cet article sur les incendies en AUSTRALIE est un exemple de la qualité de ces publications académiques. A lire sur le même site l'analyse plus politique du comportement du premier ministre conservateur en comparaison de son homologue néo zélandaise...
Incendies en Australie : l’Europe n’est pas à l’abri de catastrophes similaires

7 janvier 2020, 20:34 CET

Auteurs
  1. Víctor Resco de Dios

    Profesor de Incendios Forestales y Cambio Global, Universitat de Lleida

  2. Matthias Boer

    Associate Professor, Hawkesbury Institute for the Environment, Western Sydney University

Pour la première fois, nous voyons se consumer depuis des mois la même région du globe. Les flammes consument le sud-est australien depuis octobre 2019, une catastrophe sans précédent qui pourrait bien frapper d'autres parties du monde.

Les forêts brûlent, il s'agit là d’un phénomène naturel et généralement positif. Les incendies existent depuis 400 millions d'années, tout comme les plantes. Et le cycle vital de nombreux végétaux et animaux dépend de ces feux. Ils deviennent toutefois problématiques lorsqu'ils surviennent en dehors du régime historique auquel les forêts se sont accoutumées.

En théorie, ce régime implique que, chaque année, 1% (au maximum) de la superficie d'une forêt puisse brûler. Mais dans l'État australien de Nouvelles-Galles du Sud, cette seule saison d'incendies a vu s'enflammer un portion bien supérieure : 4 millions d'hectares, soit l'équivalent de la taille de l'Aquitaine.

Les incendies de forêts d'eucalyptus, essence prédominante en Nouvelles-Galles du Sud, se propageaient historiquement pà la surface des bois – qui correspond au feuillage et à la strate arbustive – tandis que le sommet des arbres brûlait postérieurement. Il est ainsi inhabituel que les cimes des arbres s'embrasent lors d’incendies de haute intensité et sur des zones aussi étendues, comme c'est actuellement le cas cette année sur l’île-continent.

Le changement climatique en cause

Pourquoi ces incendies hors normes surviennent-ils aujourd'hui ? En Nouvelle-Galles du Sud, les forêts fournissent une biomasse combustible suffisante pour créer des feux de grande envergure. Ceux-ci sont néanmoins rares car la végétation n'est généralement pas assez sèche pour produire ces « méga-incendies ».

À mesure que s’intensifie le changement climatique, l'atmosphère devient par ailleurs de plus en plus instable. Cela favorise la création de pyrocumulonimbus, ces nuages de fumée qui peuvent donner lieu à de véritables tempêtes de feu, comme c'est le cas aujourd'hui en Australie.

Incendies et mauvaise planification urbaine

Ces incendies ont des conséquences sociales d'autant plus graves que le modèle urbain australien suit un plan horizontal (avec des maisons) et non vertical (avec des immeubles). À Sydney, 5 millions de personnes vivent sur 12 millions de kilomètres carrés, tandis qu'à Paris, 2,1 millions de personnes sont confinés sur 105,4 kilomètres carrés.

Cet étalement implique une urbanisation côtoyant bien souvent la forêt. Or ces interfaces urbano-forestières sont particulièrement vulnérables aux feux, constituant un risque considérable pour la population.

Vivre dans ces zones n'est pas dangereux en soi, à condition de prendre des mesures pour diminuer le risque incendie. Si ces mesures préventives peuvent différer la menace, elles ne l'élimineront jamais complètement.

Une catastrophe globale

Les feux de forêt affectent aussi sérieusement la santé, provoquant des morts néonatales et des problèmes cardio-respiratoires chez les adultes. Chaque année, 339 000 personnes décèdent en inhalant des fumées dérivées des incendies sur toute la planète. Il faut s'attendre à ce que les hospitalisations connaissent une forte progression dans des villes comme Canberra, la capitale australienne, en tête des classements des métropoles les plus polluées au monde.

Les effets des incendies sur l'économie sont tout aussi nocifs et se répercuteront sur la quasi totalité des secteurs de production. Pendant les feux, le transport est interrompu, la consommation décroît, affectant de nombreux domaines. Avec les incendies en cours, on s'attend à ce que Sydney perde jusqu'à 50 millions de dollars australiens par jour – soit 4% du PIB de la ville.

Les feux se concentrant sur la période estivale, ils affectent particulièrement le secteur touristique. L'aviation elle-même devra s'adapter au contexte, puisque les radars chargés d'alerter des tempêtes sont incapables de capter les nuages de fumée (pyrocumulonimbus) provoqués par ces méga-incendies.

Sur le plan écologique, les marsupiaux arboricoles sont les animaux les plus touchés. Des espèces emblématiques, comme les koalas ou les petaurus, ne peuvent en effet fuir les flammes. Nous ignorons aujourd'hui dans quelle mesure la végétation pourra récupérer une fois les incendies passés. En théorie, elle peut y parvenir rapidement, les plantes australiennes étant capables de repousser ou de se régénérer après le feu.

Mais la longue sécheresse qui a précédé les incendies pourrait avoir épuisé les réserves nécessaires à cette repousse. De la même manière, la régénération par semence pourrait se voir affectée, l'intensité des méga-incendies ayant éliminé les arbres mère – c'est-à-dire ceux qui survivent aux feux et fournissent des semences après le passage des flammes.

L'Europe pourrait connaître des scénarios semblables

Les paysages australiens et européens présentent indubitablement d'importantes différences, il est donc peu vraisemblable que nous expérimentions des incendies de cette ampleur et de cette durée dans un avenir proche. À mesure que la végétation s'assèche, toutefois, la probabilité de telles catastrophes dans des zones aujourd'hui préservées du feu augmentera. Des régions comme les Pyrénées ou le centre de l'Europe pourraient ainsi expérimenter de tels phénomènes dans quelques années ou décennies.

Les premiers méga-incendies accompagnés de pyrocumulus et de grandes tempêtes de feu sont arrivés en Europe en 2017, où des feux inhabituels ont dévoré les forêts portugaises. Si nous ne combattons pas le changement climatique dès maintenant à l'aide de mesures drastiques, nous devons nous attendre à vivre dans un futur proche des situations semblables à celles que connaissent les Australiens. Ne jouons donc pas avec le feu…

 

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Etat des lieux de nos glaciers

10 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Jean-Baptiste BOSSON est un des meilleurs spécialistes des glaciers. Il travaille notamment régulièrement pour ASTERS, le conservatoire des espaces naturels de HAUTE SAVOIE. Ses conférences sont toujours intéressantes : rendez vous le 30 janvier au CAUE à 18 heures 30.

Etat des lieux de nos glaciers

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Politique cycliste

9 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Une nouvelle commande de 300 vélos à assistance électrique a été lancée par le GRAND ANNECY en ce début 2020. D'ici quelques semaines ce seront presque 1 000 VAE qui auront ainsi été mis à disposition des habitants qui veulent tester le vélo électrique dans un premier temps pour un mois, 6 mois ou un an. A moins d'un euro par jour (et encore bien moins si vous prenez en même temps un abonnement annuel au bus), le prix est imbattable; bien plus intéressant qu'une aide à l'achat du vélo lui-même.

Les consignes à vélo sont maintenant actives à la gare, au parking CARNOT et au parking SAINTE CLAIRE sur abonnement.

Tandis que la Ville et l'agglomération ont voté l'octroi d'une prime mobilité pour tous leurs agents qui déclarent qu'ils rouleront au moins 100 jours par an pour venir au travail : 200 euros annuels pour encourager le changement de mode de déplacement domicile-travail.

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MELINDA, REJOIGNEZ LA COMMUNAUTÉ

6 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

MELINDA, c'est un projet européen pour démontrer les bienfaits d'une mobilité active. GRAND LYON & GRAND ANNECY sont les deux correspondants français de cette démarche collective de mobilité au service de sa santé. De mars à octobre 2020, vous participerez à cette démarche et bénéficierez d'un suivi médical sous la forme de deux visites gratuites et de conseils personnalisés.

Inscrivez vous par courriel à melinda@grandannecy.fr

MELINDA, REJOIGNEZ LA COMMUNAUTÉ

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Espérance de vie : le grand ralentissement

5 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Le débat sur la réforme des retraites apparaît à ce point technique et s'appuie sur de telles idées reçues qu'on a du mal à se faire une idée éclairée. Retour sur une des justifications du report de l'âge de la retraite : l'espérance de vie qui augmenterait; ce qui n'est plus le cas selon l'excellent "ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES"

Espérance de vie : le grand ralentissement
Guillaume Duval

« Tout le monde comprend bien que quand on vit plus longtemps il faut travailler plus longtemps. Certains sont en grève parce qu’ils ne comprennent pas tout », a déclaré le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, le 2 décembre dernier sur RTL. Les dernières réformes des retraites prévoient d’ailleurs un allongement des durées de cotisation nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein jusqu’en 2025, allongement basé sur les projections d’évolution de l’espérance de vie du scénario démographique central de l’Insee.

Or, ce que l’on constate depuis 2015 défie ce scénario : l’évolution effective de l’espérance de vie à 60 ans (en trait rouge épais sur le graphique) se situe très en dessous de ce scénario central, pour se rapprocher voire, dans le cas des femmes, passer sous le scénario bas de l’Insee. Autrement dit, l’espérance de vie à 60 ans a quasiment cessé de progresser.

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ET SI L’ORDINATEUR REMPLAÇAIT LE JUGE ?

3 Janvier 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

Alors que tout est fait depuis Nicolas SARKOZY pour éloigner géographiquement et physiquement le juge du justiciable avec un usage immodéré des outils numériques et la fermeture des juridictions de proximité au détriment des plus modestes; l'étape suivante sera de remplacer le juge par un logiciel. D'où l'intérêt de cette conférence de l'Université SAVOIE MONT-BLANC.

ET SI L’ORDINATEUR REMPLAÇAIT LE JUGE ?

Motarahe FATHISALOUT-BOLLON & Vincent RIVOLLIER

MAITRES DE CONFÉRENCES -Centre de Recherche en Droit Antoine Favre (CRDAF) -Faculté de droit de l’USMB

JEUDI 9 JANVIER 2020 | 18H | LA TURBINE SCIENCES

L’analyse  automatisée  des  décisions  de  justice,  les  barèmes et la standardisation de la justice conduisent de  nombreuses  entreprises  à  proposer  des  outils  de  « justice prédictive ». Ainsi par exemple, aux États-Unis, une  entreprise  prétend  calculer  le  risque  de  récidive,  en  vue  de  déterminer  la  peine  d’emprisonnement.  En  France,  une  entreprise  indique,  à  l’avance,  le  montant  d’une    indemnisation    espérée    en    cas    d’accident    corporel.   Ces   outils   ambitionnent   de   prévoir   le   résultat  d’un  procès  ;  ils  s’appuient  sur  un  calcul  de  probabilité  à  partir  des  décisions  de  justice  rendues  précédemment,  en  pariant  sur  le  fait  que  le  juge  aura  tendance à répéter ses propres décisions. Alors, si un algorithme peut prédire la solution du litige, pourquoi ne  pas  remplacer  le  juge  par  une  machine  ?  Après  une  analyse  sur  les  avancées  technologiques  en  la  matière,  on  s’interrogera  sur  leur  potentiel  mais  aussi  sur les risques et leurs limites. Une justice «robotisée» n’est-elle,   finalement   pas,   synonyme   d’une   justice   inhumaine ?

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