Retour de deux jours de voyage d'études à FREIBURG pour mieux comprendre les
mécanismes politiques qui ont permis à cette ville de devenir la ville européenne de référence en matière de politique énergétique.
Les habitants se sont mobilisés de longue date contre le nucléaire et en particulier la centrale française de FESSENHEIM.
Ne se contentant pas de dénoncer, ils ont tenté de construire une alternative locale et de prouver qu'il était possible de se passer du nucléaire en devenant autonomes sur le plan
énergétique.
A partir de cela, des initiatives multiformes ont vu le jour, portées par le mouvement écologiste allemand, pour renforcer l'efficacité énergétique et développer le solaire et les énergies
renouvelables.
Vingt ans après, la vélo station de 1.001 places ou les murs des immeubles tapissés de panneaux solaires photovoltaïques sont des exemples frappants de cette concrétisation d'une volonté
politique forte.
Les quartiers nouveaux de VAUBAN et de RIESELFELD sont une illustration concrète d'une ville apaisée, où les enfants sont rois et les voitures reléguées à des parkings en silos à l'extérieur du
quartier.
Ce sont des choix comme ceux-là que nous devons mettre en
oeuvre maintenant à ANNECY car le choix d'une telle démarche est incontournable si l'on veut réduire nos émissions de gaz à effet de serre par 4 d'ici 2050 comme nous y engage la loi
française.
Un lieu concret d'application sera l'éco quartier Vallin Fier, mais ce souci de la sobriété énergétique doit irriguer toute la politique municipale.