Bernard BOSSON votera ROYAL en 2007 !
Bernard BOSSON votera Ségolène ROYAL au 2° tour de la présidentielle !
Les petits couacs de la campagne de Mme ROYAL font émigrer quelques transfuges socialistes vers François BAYROU, nous explique LIBERATION ce lundi 29 janvier. Ce qui fait fuir dans l'autre sens des parlementaires UDF à l'UMP pour sauver leurs fauteuils aux prochaines législatives... Car BAYROU devra dire, le soir du premier tour, qui sera pour lui la meilleure présidente pour la FRANCE, (ou le meilleur...). Mais qui croira à la sincérité du bonhomme, si il appelait à voter SARKOSY après l'avoir dépeint tout au long de la campagne sous les traits d'un BERLUSCONI gaulois ? Personne n'y croira et il n'est pas exclu que BAYROU franchisse le Rubicon si le score de Mme ROYAL au premier tour lui permet de gagner au second tour contre SARKOSY avec les voix des centristes... sous condition de sauver tous les parlementaires sortants de l'UDF...
Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une pure fiction.
Peut on imaginer que Bernard BOSSON vote SARKOSY contre ROYAL; ce qui aurait pour effet de voir appliquée sans délai la modification de la loi littoral sur le lac d'ANNECY que le même Bernard BOSSON a voué aux gémonies ? Même si il le faisait, qui le croirait sincère alors qu'il a voté la motion de censure des socialistes et que ses relations avec Bernard ACCOYER et Pierre HERISSON sont devenues exécrables et vengeresses ?
On sait que Bernard BOSSON prépare des candidats UDF dans toutes les circonscriptions en HAUTE SAVOIE contre les sortants UMP, comme Nathalie DUTREIGE, maire d'ALEX, contre ACCOYER...
Alors Bernard BOSSON candidat commun de l'UDF et du PS aux prochaines législatives « en route pour une VI° République », voilà un scénario politique dont nous reparlerons sans doute dans les semaines qui viennent.
J'attends d'ailleurs un démenti formel de la part de Bernard BOSSON avant d'engager des frais pour ma campagne législative : il ne faudrait pas que les VERTS dépensent de l'argent pour critiquer leur futur allié.
Comme le dit par boutade Pierre HERISSON : "On va bientôt avoir Bernard BILLET et Thierry BOSSON"... Preuve que ce rapprochement implicitement en cours entre les centristes et la gauche démocratique est pour la droite réactionnaire et sécuritaire que représente SARKOSY une véritable crainte.
Incinération, un consensus contre de nouvelles usines
Reprenant au bond l'intervention liminaire de Pierre HERISSON au SILA du 29 janvier 2007 sur la nécessaire coopération entre les usines d'incinération de CHAVANOD, de CHAMBERY et du canton de GENEVE, j'ai proposé que le SILA soit saisi à la prochaine réunion de son comité syndical d'une délibération officielle en ce sens.
Pierre HERISSON y a immédiatement répondu de manière positive.
Il s'agira là, au-delà d'un vote unanime du SILA sur la question épineuse de l'incinération, d'un élément capital dans la gestion des déchets au plan de la HAUTE SAVOIE.
Depuis deux ans, les associations ont fait part au Préfet et au Conseil général qui a repris la compétence déchets depuis le 1er janvier 2006, leur opposition au plan départemental d'élimination des déchets de la HAUTE SAVOIE.
Le recours est disponible à l'adresse des AMIS DE LA TERRE :
http://www.amisdelaterre.org/Demande-d-annulation-du-PDED.html
La décision de Pierre HERISSON est une bonne nouvelle dans ce contexte après l'annonce de l'abandon du second incinérateur de MARIGNIER par M. MUDRY, conseiller général et de l'abandon de l'incinérateur de Boues de stations d'épuration à ARENTHON.
En réalité, Pierre HERISSON fait le constat que l'usine de CHAVANOD est, du fait des efforts [ pourtant encore trop timides] en faveur du tri sélectif, en surcapacité.
Cette surcapacité permet aujourd'hui de brûler les déchets de GILLY SUR ISERE fermée depuis la catastrophe et de CHAMBERY en rénovation lourde. J'étais intervenu au SILA pour soutenir l'incinération des déchets de GILLY à CHAVANOD au nom d'une solidarité de territoire. Cette solidarité et cette interconnexion des usines d'incinération dans un sillon de 100 kilomètres est apparu avec le temps, et comme je le préconisais de longue date en critiquant le PDED exclusivement haut savoyard rédigé par la Préfecture, une évidence.
C'est cette évidence que la délibération du comité syndical du SILA adressée aux deux conseils généraux et au canton de GENEVE fera apparaître du débat démocratique qui est né au sein du SILA sur la question de l'incinération,et qui a permis de voter à l'unanimité l'investissement d'un contrôle continu des émissions de dioxines par l'usine de CHAVANOD.
Il s'agissait là d'une demande récurrente des élus VERTS du SILA, inquiets que nous étions de la pertinence des contrôles bisannuels des émissions sans caractère inopiné.
Nous allons donc d'ici 2008 disposer d'un enregistrement en continu des dioxines émises par CHAVANOD. Le SILA sera alors à l'avant-garde de la mise en conformité aux exigences les plus sérieuses de l'Union européenne.
Une bonne matinée donc, surtout quand l'appui complémentaire nous vient de là où on ne l'attend pas, c'est à dire de Bernard ACCOYER qui veut que l'usine de déchets verts à construire sur le Champ de l'Ale, à proximité de l'incinérateur, soit couplée à un digesteur en vue d'une méthanisation des effluents. Et nous qui criions dans l'indifférence depuis 2 ans qu'il fallait méthaniser les déchets verts et la fraction fermentescible des ordures ménagères, nous avons cru que le Père Noël revenait un mois plus tard pour remplir nos sabots d'élus verts de toutes les bonnes idées que nous ne manquons pas de tenter de « vendre » à nos collègues, trop souvent dans le désert...
Mais ce matin, sur les déchets, nous avons fait un carton plein : interconnexion et méthanisation.
Heureusement, pour que cette réunion ne sombre pas dans l'unanimisme, Jean Louis Molié et moi-même avons voté contre le Budget des activités nautiques pour marquer, encore et toujours, notre opposition à la construction d'un chantier naval pour la maison CECCON à SEVRIER.
A 41 (2) : une atteinte considérable à l'environnement
En résumé, cela veut dire qu'il faut réduire drastiquement le trafic routier.
Dans ce contexte, ouvrir une nouvelle autoroute, c'est susciter un trafic automobile supplémentaire transfrontalier de poids lourds au moment où la Confédération veut transférer les marchandises sur le rail et fait déjà payer aux poids lourds une redevance à l'essieu applicable y compris aux camions qui roulent vide.
Quant aux salariés transfrontaliers, GENEVE réduit régulièrement ses places de parking et souhaite investir dans les liaisons ferrées comme le CEVA vers ANNEMASSE. il fallait une liaison ferrée rapide entre ANNECY et GENEVE pour les frontaliers dans leurs déplacements domicile/travail; il ne fallait pas une autoroute.
Mais bien entendu, l'atteinte la plus visible sera visuelle et environnementale.
Qui n'a pas vu les chamois se promener dans la prairie au bord du Pont de la Caille n'a rien vu...
Dans le cas de l'A 41, on sait que l'étude hydrogéologique réalisée pour l'alimentation en eau potable du district de CRUSEILLES concluait qu'il fallait impérativement protéger la ressource en eau du captage de la DOUAI situé sous le Pont de la Caille et qu'il ne fallait sous aucun prétexte entailler le massif karstique au lieu dit du NOIRET, à l'entrée de CRUSEILLES, là où BOUYGUES construit une tranchée couverte non couverte... Cette recommandation pressante a été foulée aux pieds. En cas de pollution, le captage sera sacrifié... C'est pour pallier cette pollution que l'on amis à contribution les contribuables de SAINT JULIEN EN GENEVOIS dans un premier temps, puis maintenant de l'agglomération d' ANNECY pour payer le réseau de secours qui permettra de dépanner CRUSEILLES depuis le Lac d'ANNECY...
Au moment où la ressource en eau est menacée, y compris en HAUTE SAVOIE, sacrifier un captage historique d'eau potable est il admissible ? Et bien pour les thuriféraires du tout routier, rien ne doit empêcher le passage d'un camion de plus!
Quant à l'impact paysager, il a été volontairement sous estimé; comme le montre la comédie de l'information de la commission des sites sur la tranchée du NOIRET dont la profondeur passe de 10 mètres à 25 mètres, sans aucune consultation de la commission...
C'est fou comme une autoroute devient jolie avec les images de synthèse manipulées par des bureaux d'étude...
Mais les millions de mètres cubes que l'on retrouvera pour partie dans les zones humides après des négociations de gré à gré avec certains agriculteurs ?
Mais les ouvrages hydrauliques dimensionnés en deçà de la crue centennale pour limiter les coûts de l'ouvrage au bénéfice de BOUYGUES et de l'AREA ?
Mais les atteintes au paysage ?
Mais l'encerclement du massif du SALEVE entre les deux branches de l'A 41 : où se faufilera la faune entre ces deux infrastructures ?
L'A 41 est une infrastructure du siècle dernier, fondée sur le pétrole abondant et bon marché, avant la crise climatique.
La construire aujourd'hui est la preuve d'une irresponsabilité environnementale caractérisée.
PS :
Pour une information plus complète, vous pouvez prendre connaissance du mémoire des associations devant la juridiction administrative à l'adresse des AMIS de la TERRE en HAUTE SAVOIE
www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/A41_requete_en_refere_suspension.pdf
Non au tourne à gauche de la rue SOMMEILLER !
L'idée force du plan de circulation d'ANNECY était lumineuse et les VERTS y ont souscrit dès que Bernard BOSSON l'avait présenté : interdire la traversée d'ANNECY d'EST en OUEST en créant un verrou au niveau de la rue SOMMEILLER et de la rue du Président FAVRE.
Plus aucune voiture ne devait traverser ANNECY par le centre ville.
Poussé par je ne sais quel lobby, Bernard BOSSON a partiellement cédé à une traversée d'OUEST en EST qui permet en réalité par la rue SOMMEILLER,la rue du Président FAVRE, la rue de la PAIX et la rue REVON de recommencer à traverser ANNECY par le centre ville.
Je suis intervenu sur ce point à de multiples reprises au Conseil municipal et nous avons obtenu des réponses de circonstances : « après l'ouverture de la voie des haras », « après un comptage du nombre de voitures », « après le bilan des travaux rue Jean Jacques ROUSSEAU », etc.
Nous avons inauguré avec la CFDT de la SIBRA le premier « transport en commun en site propre pas propre » immédiatement après cette réouverture qui pénalise la vitesse de croisière des bus de la SIBRA obligés de faire face à des véhicules qui coupent, sans se soucier des bus, le site propre de la rue SOMMEILLER.
Mais la situation n'a pas évolué : on fait se croiser à cette intersection des deux rues :
-
la piste cyclable dans les deux sens qui emprunte le passage piétons pour traverser la rue SOMMEILLER,
-
des voitures venant de la rue SOMMEILLER dans les deux sens,
-
des piétons venant de quatre directions différentes
-
et le transport en commun en sites propres dans le sens OUEST > EST...
Il n'est pas étonnant qu'un tel drame soit arrivé car un piéton, notamment âgé ne peut regarder dans son dos pour voir arriver des véhicules venant de la Gare.
Il faut revenir au projet initial et rendre le coeur de ville aux transports publics, aux vélos et aux piétons : ce drame doit faire avancer enfin ce dossier.
Le centre ville doit être le lieu des modes doux et collectifs de transports.
A 41, les raisons de mon opposition (1)
Le premier volet est celui de la démocratie : une enquête publique en 1994 peut elle permettre de construire une autoroute en 2006 après deux prolongations décidées exclusivement dans les cabinets parisiens. N'est-ce pas MM. JOSPIN & GAYSSOT, malgré le refus de Dominique VOYNET ?
Le second est celui de l'environnement tant sur le plan local : pollution du captage de la DOUAI que national et international : encore des tonnes de CO² pour aggraver les gaz à effet de serre...
Le troisième c'est le déménagement du territoire... Dans une région transfrontalière où GENEVE est en position économique de domination, quels sont les équilibres à trouver pour ne pas continuer d'exclure nos concitoyens qui ne sont pas fortunés ? La bulle financière qui rend la vie impossible aux familles dans l'agglomération annécienne n'en sera qu'accrue : l'autoroute ne servira t-elle pas d'abord à faciliter l'installation de citoyens suisses à ANNECY ?
Chapeau, Monsieur HULOT !
Il reste aux VERTS en général et à Dominique VOYNET en particulier à représenter politiquement l'ensemble des sympathisants qui ont répondu à l'appel de Nicolas HULOT.
La tâche est difficile.
Certains continuent de croire que l'on peut y arriver sans faire de politique.
Espèrent ils vraiment changer les politiques publiques sans un groupe parlementaire VERT à l'assemblée nationale ?
D'autres refusent de choisir le camp de la gauche par rapport à celui de la droite.
Pensent ils vraiment que SARKOSY- qui est l'ami de BUSH- mettra en oeuvre et renforcera les objectifs de réduction des gaz à effet de serre ?
Certains continuent de ne voir les VERTS qu'en tristes radoteurs de congrès.
Connaissent ils le travail de terrain exceptionnel des élus VERTS partout où ils sont élus, au parlement européen, à l'assemblée nationale et au sénat, dans les conseils régionaux ou municipaux ?
D'autres enfin pensent qu'il faut voter UTILE au premier tour de la présidentielle en ne voulant pas revivre de nouveau 21 avril 2002.
C'est CHEVENEMENT qui a fait perdre JOSPIN en 2002. Et le PS a cette fois acheté très cher le fait qu'il ne se présente pas en lui accordant un nombre de députés que son poids électoral ne justifiait pas. Faut il faire passer l'écologie politique à la trappe au nom du vote utile en 2007 alors que le score de Dominique VOYNET sera le repère du PS pour prendre à bras le corps la question environnementale ?
Je ne le crois pas.
Les VERTS apportent au débat présidentiel une thématique qui sera déterminante compte tenu de l'accélération du réchauffement climatique.
Si Dominique VOYNET fait 3 %, les 500.000 signatures du pacte écologique ne pèseront rien. Cette arithmétique politique peut choquer, mais elle est la réalité qu'entendent les responsables politiques à travers le monde : L'écologie, ça pèse combien de voix ?
SEMNOZ, non au suréquipement !
J'avais déjà protesté contre le goudronnage du parking d'accueil du SEMNOZ qui me semblait à ce point disgracieux l'été et écologiquement criticable l'hiver et à la fonte des neiges par les effets de ruissellement et d'imperméabilisation des sols.
Mais voilà que le Syndicat d'aménagement, le SIPAS annonce un projet de construction d'un second télésiège sur le versant des Bauges, d'un chalet nordique sur le grand plateau et l' aménagement d'un circuit panoramique et sportif. " Nous voulons offrir au plus grand nombre la possibilité de venir se promener sur la calotte sommitale du Semnoz, tout en respectant la faune et les alpages" promet le maire de QUINTAL.
On a du mal à ne pas tomber sur le derrière en lisant ces lignes dans le quotidien local. Tous les organismes officiels disent les massifs en dessous de 1500 mètres condamnés pour le ski de piste. Toute la réflexion devrait s'organiser vers une recherche d'activités alternatives plus douces, bien intégrées dans le milieu naturel, sans équipement ravageur...
Et le SIPAS sort de sa musette l'exact projet que l'on ne veut plus voir construire pour le XXI° siècle.
Enterrez vite ce projet au fond d'un trou à marmottes en évitant de la réveiller avant la fin de l'hiver.
Il vous sera pardonné cette soudaine poussée éruptive d'urbanisation des années 70...Mais n'y revenez pas, ou alors la population va se mobiliser pour protéger le SEMNOZ comme elle l'a fait pour la loi LITTORAL.
Ce qui est inquiétant c'est que les aménageurs n'ont toujours pas intégré les notions de base du réchauffement climatique, de la désertion des alpes par les touristes en été, de la nécessité d'une offre de tourisme familiale pour des portes monnaies moyens et des familles de trois enfants...
Si l'on sait que la présidente du SIPAS, Mme CAMUSSO maire de SEYNOD, est l'actuelle suppléante aux législatives de Bernard BOSSON qui avait le soutien de l'UMP en 2002; mais qu'elle sera la candidate de l'UMP contre BOSSON en juin 2007, voilà un nouvel axe d'affrontement entre l'UDF, les VERTS et le PS contre l'UMP après la loi littoral, la cale sèche, l'extension de la carrière CECCON à ANNECY LE VIEUX, etc.
Celui qui arrivera à faire fonctionner le canon à neige par les températures de ces jours recevra un abonnement d'un an à la lecture du Pacte écologique de Nicolas HULOT
Loi littoral et Préfecture de la HAUTE SAVOIE : le mépris pour toute réponse
Un préfet qui ne répond pas, malgré l'intense mobilisation citoyenne et l'émotion soulevée par son « trait » de novembre 2005, et le simple devoir du représentant de l'Etat de faire semblant de ne pas faire preuve de partialité dans son rôle.
Les associations annoncent donc qu'elles viendront déposer les dites pétitions le jeudi 11 janvier à 11 heures et demandent audience.
Alain MOYSAN, Khaled DEHGANE et les autres responsables associatifs ne seront pourtant pas reçus.
Jamais une action citoyenne n'avait réuni autant de signatures à ANNECY.
Jamais la population ne s'était autant émue d'une initiative voulue par MM. ACCOYER et HERISSON.
Jamais la mauvaise foi de ces derniers n'avait atteint un tel cynisme.
Mais Monsieur le Préfet a plus important à faire que de recevoir l'expression directe des citoyens et de faire preuve de civilité avec les représentants de la société civile.
Il attend de savoir si Monsieur SARKOSY sera Président de la République pour pouvoir relancer l'application du décret « gelé » par la mobilisation des annéciens.
Jean Luc RIGAUT débute mal son mandat
Autant j'avais salué la démission de Bernard BOSSON comme une décision politique courageuse, autant le débauchage en cours de mandat d'un élu d'une liste concurrente est une faute et une erreur.
Une faute, car, au lieu, par exemple, de féminiser l'exécutif municipal en promouvant l'une des conseillères municipales de l'UDF qui ont travaillé sérieusement depuis 6 ans, Jean Luc RIGAUT offre un siège d'adjoint à un élu qui jusqu'à ces tous derniers temps s'est solidarisé de M. TANGUY sur un axe politique qui est globalement celui de M. DE VILLIERS.
Une erreur, car si nous sentions que le ralliement était en vue et savions que M. ROSAIN rejoindrait une liste UDF et que M. TANGUY ira sur la liste de Pierre HERISSON, je condamne ce genre de rafistolage en cours de mandat, alors qu'aucun débat politique n'a eu lieu sur le fond et que M. ROSAIN a été élu par des gens qui souhaitaient faire chuter Bernard BOSSON, projet politique qu'il partageait... M. ROSAIN n'est pas un enfant de choeur qui se serait trompé de catéchisme.
Ce ralliement est en premier lieu, une trahison, et en second lieu, la récompense d'une trahison.
Jean Luc RIGAUT commence mal son mandat.
Autoroute et éoliennes
Gilles DE ROBIEN, maire d'AMIENS, a obtenu que l'on quadrille cet espace d'autoroutes entre PARIS, AMIENS, ABBEVILLE, BOULOGNE SUR MER,... au nom de la lutte pour l'emploi. Le « Courrier Picard » n'en finit pourtant pas d'égréner les emplois industriels qui continuent d'être supprimés ou délocalisés. Cela aura essentiellement permis aux anglais de faire grimper les prix de l'immobilier. Et je fais quelques kilomètres sur une autoroute déserte... Ce ne sont pas aujourd'hui les infrastructures de transport qui sont les vecteurs de l'emploi; mais bien les compétences du personnel. Il faut lire Anton BRENDER sur ce sujet essentiel. Pourtant, on continue partout en FRANCE dans le « Tout routier », malgré les creuses déclarations sur le développement durable. Je reviendrai sur cette question autoroutière à propos de l'autoroute A 41 entre ANNECY et GENEVE.
Élément d'espoir néanmoins avec ces éoliennes élégantes à la sortie d'ABBEVILLE ou dans le VIMEU : mais nous pourrions faire tellement mieux, tellement plus vite en ce domaine... Dire que certains s'y opposent alors que la beauté des lignes très haute tension sur des centaines de kilomètres défigurent les paysages... Et que l'on ne sait que faire des déchets radioactifs, sans compter l'accident toujours possible, récemment encore évité de peu en SUEDE dans une centrale réputée « hyper sûre »...