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thierry billet

La piscine boit la tasse...

31 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Les LARDOG auront donc réussi à couler la piscine des MARQUISATS. N'ayant pas eu le courage d'en informer le conseil municipal lundi dernier, c'est par Facebook que les LARDORG ont officialisé leur incurie en annonçant qu'ils abandonnaient le projet. Autrement dit, on repart à zéro à deux ans des municipales et alors que le dossier était fin prêt en mars 2020. Il suffisait de lancer les appels d'offre avec des taux d'intérêts négatifs et avant toute inflation. Mais les LARDORG ont mis leurs patouilles dessus et voilà ce qu'il nous en coûte.

En décembre 2020, j'avais intitulé un article "ne pas faire, ce n'est pas faire" . J'y parlais du parking de la préfecture et du tunnel du Semnoz. A l'époque, l'invraisemblance de l'abandon de la piscine aurait paru extra terrestre. Mais non ils l'ont fait ! Et dans une ville de 120 000 habitants reconnue jusque 2020 pour sa gestion exemplaire des finances publiques... Et alors qu'ils font le Haras dont l'utilité sociale est bien moindre pour les annéciens.

Choisir la Halle gourmande plutôt que la piscine (si il fallait vraiment choisir) est un choix ahurissant par exemple pour les enfants qui n'apprendront pas à nager pendant encore plusieurs années. A qui les LARDORG voulaient-ils faire plaisir ? Y a t'il encore un conflit d'intérêts à trouver dans le choix de cette option ? Nous le découvrirons en 2026 lorsque les dossiers municipaux seront ouverts.

Avec des amis comme les LARDORG, l'écologie n'a plus besoin d'ennemis. 

Depuis hier, c'est un tollé parfaitement justifié en ville et sur les réseaux sociaux. Les LARDORG sont étrillés par les annéciens. Quel crève coeur qu'une telle aberration soit associée par les annéciens à l'écologie ! Je n'ai pas milité depuis tant d'années pour que ces incapables donnent de l'écologie une image aussi dégradée. Malheureusement c'est ce qui se produit. Ces écolo-égoïstes sont devenus aussi négatifs pour l'image de l'écologie que la FNSEA et le F-Haine.

 

P... 2 ans !

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La lardetite, maladie du mensonge

29 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Si la lardetose est la maladie professionnelle des victimes de Mme LARDET, la lardetite est la maladie dont souffre Mme LARDET : celle du mensonge public. En voici un exemple concret avec le refus de la protection fonctionnelle demandée par les victimes de la lardetose.

L'engagement solennel de Mme LARDET 

Mme LARDET avait annoncé publiquement en conseil communautaire le 28 septembre 2023 qu'elle accorderait la protection fonctionnelle à tous les agents qui la demanderaient.

Voici ses propos : « à chaque fois que j’ai connaissance d’une demande de protection fonctionnelle, on l’autorise systématiquement donc là dessus il n’y a pas de sujet ».

Pour mémoire la protection fonctionnelle des élus et des fonctionnaires a pour objectif d'assurer leur défense lorsqu'ils sont mis en cause dans l'exercice de leurs fonctions en dehors de toute faute personnelle. Par exemple, si Mme LARDET est poursuivie pénalement pour harcèlement moral, elle ne pourra pas demander la protection fonctionnelle pour une faute qui est "détachable" de son mandat. Mais si un fonctionnaire ou un élu subit un outrage ou est victime d'une plainte d'un administré dans le cadre de l'exercice normal de ses fonctions, la protection fonctionnelle lui permettra de s'assurer le concours d'un avocat et la prise en charge de ses honoraires. C'est donc un droit qui protège les élus et les agents dans l'exercice de leurs fonctions.

Mme LARDET s'était engagée mais elle n'a pas tenu parole.

Deux des plaignants en matière de harcèlement moral qui ont saisi le Parquet d'ANNECY ont déposé via leur conseil une demande de protection fonctionnelle mi février 2024. Ils attendent toujours une réponse.

Comme le délai de réponse est de deux mois en matière administrative, , ils sont donc en face d'un refus dit "implicite"depuis mi avril 2024. Ce qui a l'avantage pour Mme LARDET de ne pas avoir à motiver son refus.

C'est la réponse honteuse de toute administration qui ne veut pas accorder un droit à un citoyen mais qui n'a pas d'argument pour le faire. Le refus implicite est le médiocre moyen juridique utilisé pour ne pas motiver une décision qui refuse un droit. Elle est néanmoins bel et bien un refus et elle oblige donc sa victime à saisir le Tribunal administratif si il veut obtenir son dû, l'exposant alors à des délais de plusieurs années avant d'obtenir gain de cause.

Lardetose et Lardetite sont en réalité les deux faces de la même personne.

Prenez donc les mesures de salubrité personnelle que nécessitent ces pathologies : ne croyez jamais sur parole ce que déclare publiquement Mme LARDET. Il y a fort à parier qu'elle pense le contraire de ce qu'elle affirme ... et réciproquement.

 

 

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28 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

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Nouvelle Calédonie

28 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Lionel JOSPIN publie dans LE MONDE une tribune sur la NOUVELLE CALÉDONIE dont la sagesse mérite d'être soulignée. L'impatience, le manque d'expérience et l'arrogance de nos jeunes gouvernants ont rendu la violence possible là où il fallait du temps, le respect des équilibres et des positions des uns et des autres pour envisager l'avenir. N'est pas Michel ROCARD qui veut. 

Les violences qui endeuillent aujourd’hui la Nouvelle-Calédonie sont une tragédie accablante. Pour tous ceux qui vivent sur ce territoire, bien sûr, mais aussi pour les Français attachés à cette terre lointaine, avec sa diversité de cultures, et qui veulent pour elle un avenir pacifique et prospère.

Rétablir là-bas la sécurité des personnes et des biens est une nécessité. Il est de l’intérêt de tous de veiller à l’approvisionnement en nourriture, de garantir l’accès aux soins, d’assurer la libre circulation des personnes, de restaurer les services publics et de faire repartir l’économie. Rien ne peut justifier les meurtres, les pillages et la destruction de biens collectifs ou privés et de lieux de production.

Pour sortir du mieux possible de l’actuelle épreuve, il faut impérativement renouer avec le désir de concorde et la recherche de consensus qui ont guidé les forces politiques néo-calédoniennes quand elles étaient assurées de l’impartialité de l’Etat. Cette manière d’agir a permis à la paix civile de prévaloir sur ce « caillou » fertile tandis que s’engageait un indispensable et original processus de décolonisation au sein de la République.

Laissons le passé nous éclairer. En 1988, des communautés s’affrontent en Nouvelle-Calédonie depuis quatre ans, au bord de la guerre civile, jusqu’au paroxysme du drame d’Ouvéa, le 5 mai [l’assaut militaire lancé contre une grotte où des indépendantistes retiennent des otages fait alors vingt-cinq morts]. Le calme revient quand, le 26 juin, des accords sont signés à Matignon par Jacques Lafleur, Jean-Marie Tjibaou et Michel Rocard, trois personnalités courageuses et novatrices.

Apaiser les esprits

Leurs objectifs ont été de garantir une paix durable fondée sur la reconnaissance mutuelle, le dialogue, le rééquilibrage entre les communautés et les régions, le développement et la formation. Un référendum devait permettre, au bout de dix ans, de choisir entre le maintien dans la République et l’indépendance. Le peuple français a solennellement approuvé ces accords le 6 novembre 1988. Ministre d’Etat dans le gouvernement Rocard, j’ai travaillé au rééquilibrage dans le champ crucial de l’éducation. Sur le terrain, j’ai découvert la Nouvelle-Calédonie et je l’ai aimée.

Mais dix ans, c’était court pour apaiser les esprits et réaliser les objectifs ambitieux fixés, et la décision fut prise, avec l’approbation de tous, de rechercher au terme de la période un nouvel accord évitant de raviver les divisions par un choix binaire.

Devenu premier ministre en 1997, j’ai eu l’honneur de signer à Nouméa, le 5 mai 1998, un nouvel accord, avec Jacques Lafleur, Roch Wamytan et Paul Néaoutyine. Celui-ci prolongeait et approfondissait les accords de Matignon. L’autonomie était poursuivie grâce à un large transfert de compétences. Une citoyenneté de Nouvelle-Calédonie était instituée au sein de la nationalité française. Dans un préambule à l’accord, un récit partagé du passé visait à mieux fonder l’avenir. Le traumatisme de la colonisation pour les Kanak était reconnu, et l’apport des populations immigrées affirmé. La légitimité de toutes les communautés de Nouvelle-Calédonie « à y vivre et à continuer de contribuer à son développement » était proclamée. Il s’agissait de constituer, au-delà des divisions, « une communauté affirmant son destin commun ». Parallèlement, mon gouvernement apportait des réponses positives, tant économiques que politiques, aux demandes des milieux économiques et des nouvelles autorités provinciales sur l’importante question du nickel. La paix régnait sur le territoire, et l’habitude d’y gouverner ensemble s’installait.

Michel Rocard et moi-même avions appartenu à la génération engagée dans les luttes anticoloniales et nous avions connu des indépendances. Quand a surgi le conflit néo-calédonien, militants devenus gouvernants, nous comprenions la pensée des acteurs du conflit. Et nous n’entendions pas laisser la France tomber à nouveau dans le piège d’un conflit colonial.

Quant à la méthode, nous avons été constamment guidés par la conscience de la complexité de la situation sur place et des risques du retour de la violence. C’est pourquoi nous avons écouté les meilleurs connaisseurs de la réalité néo-calédonienne, nous avons choisi des interlocuteurs variés, et nous avons associé au processus institutionnel en cours les représentants et les forces du territoire en les assurant de l’impartialité de l’Etat.

Un glissement s’est opéré

Après 2002, j’ai eu le plaisir de constater que la Nouvelle-Calédonie restait une préoccupation et un motif d’intérêt pour les gouvernants français, de droite et de gauche. L’état d’esprit qui nous avait animés a été pour l’essentiel préservé.

Et puis, un glissement s’est opéré. En Nouvelle-Calédonie, l’impact du Covid-19, la crise du nickel et les frustrations d’une partie oubliée de la jeunesse ont assombri le climat. Les divisions se sont durcies chez les indépendantistes comme chez les non-indépendantistes. Or, c’est le moment où l’exécutif français s’est écarté de la méthode consensuelle qui jusque-là prévalait. Négligeant le facteur temps, il s’est montré impatient.

En 2021, les responsables kanak ont demandé que la tenue du troisième référendum sur l’indépendance soit repoussée de quelques mois. Ils souhaitaient que leur communauté, durement touchée par l’épidémie de Covid-19, fasse son deuil dignement. Considérée, à tort, comme un prétexte, cette requête a été rejetée. Cette réaction a blessé, et le scrutin a été boycotté par une grande partie des Kanak, ce qui a affecté sa légitimité.

En 2022, une élue non indépendantiste radicale a été nommée au gouvernement sans avoir à renoncer à la présidence de sa province. Cela a été perçu comme le signe d’une préférence et un manquement à l’impartialité de l’Etat, un principe cardinal pour le traitement de la question néo-calédonienne.

En 2024, enfin, une majorité incluant l’extrême droite vient de voter au Parlement une réforme élargissant le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Elle n’est pas consensuelle, puisque les indépendantistes, qui n’étaient pas hostiles à tout élargissement, demandaient que cette réforme soit incluse dans un accord global. Et comme le président de la République a indiqué qu’il était prêt à convoquer rapidement le Congrès pour approuver cette réforme, la démarche a été assimilée à un passage en force. Alors se sont produits les troubles qui ont mis en péril la paix civile régnant depuis trente-cinq ans en Nouvelle-Calédonie.

Le président de la République s’est rendu à Nouméa le 23 mai. Il est bon qu’il y soit allé, puisqu’il a pu rencontrer sur place des élus de tous bords. Il a demandé à ceux-ci de contribuer à la levée des barrages et au retour au calme. Il a aussi appelé à la reprise du dialogue politique. Excluant un « passage en force », il a fait sien l’objectif d’un « accord global », comme le demandaient les indépendantistes. Une mission de médiation et de travail composée de trois hauts fonctionnaires est restée sur place. Cela sera utile.

Pour un nouveau contrat social

Toutefois, le président est resté ambigu sur des questions essentielles : l’élargissement du corps électoral pour les élections provinciales ; le sort de la réforme votée dans les deux Chambres ; la convocation ou non du Congrès. Comme du côté des non-indépendantistes, les plus rigides soutiennent l’idée que la position du président n’a pas changé, des clarifications rapides de sa part sont nécessaires. Le chef de l’Etat devrait aussi s’interdire la tentation de l’ultimatum.

Si le retour au calme est à l’évidence urgent, des gestes politiques forts sont nécessaires pour le garantir. Il faut renouer avec la méthode consensuelle. La suspension du projet de loi de révision constitutionnelle et donc le report de la convocation du Congrès sont nécessaires pour parvenir à s’entendre sur un accord global. Les choix prochains des autorités de notre pays seront cruciaux si l’on veut sortir par le haut de la crise actuelle.

En pensant aux temps qui viennent, je souhaite m’adresser aux trois acteurs historiques qui, avec les accords de Matignon et de Nouméa, ont ouvert un chemin nouveau pour la Nouvelle-Calédonie.

Le peuple kanak est la force motrice qui a arraché sa terre au statu quo colonial. Deux référendums non contestés ne lui ayant pas ouvert la porte de l’indépendance, il réaffirme son aspiration à la souveraineté. Il ne l’obtiendra pas par la violence et le chaos, car le territoire, alors abîmé et meurtri, deviendrait une proie. La Nouvelle-Calédonie est un pays pluriethnique où plusieurs communautés sont destinées à vivre ensemble.

Les autres communautés ont contribué activement au développement de la Nouvelle-Calédonie. L’accord de Nouméa a salué leur apport. Nombreux sont ceux qui se sentent profondément attachés à la terre qu’ils ont rejointe, parfois depuis longtemps. Qu’ils ne cèdent pas, même en période de tension, à l’illusion qu’ils pourraient trouver leur salut dans un retour à la logique du conflit colonial. La France, distante de 17 000 kilomètres, n’entrera pas à leur côté dans un engrenage répressif, au risque de son honneur. Les personnes venues d’Europe, d’Asie ou d’Océanie doivent être des partisans de l’évolution.

Les Français mesurent la complexité de la question néo-calédonienne et le doigté qu’exige sa résolution. Ils ont accompagné leurs responsables, qui ont avancé à pas mesurés depuis trente ans. Ils refuseraient que leur nation s’expose à un nouveau drame colonial. Ils comprennent que leur pays soit encore aujourd’hui garant de la paix civile et du redressement économique. Mais ils savent que la France ne jouera durablement un rôle dans le Pacifique que si les pays de la zone constatent qu’elle est acceptée par tous en Nouvelle-Calédonie.

L’accord à construire demain doit permettre de fonder un nouveau contrat social entre les communautés qui vivent sur une même terre. Il pourrait aussi ouvrir le chemin d’une évolution des relations de la Nouvelle-Calédonie avec la France conduisant le moment venu à une émancipation plus complète.

Lionel Jospin a été premier ministre de juin 1997 à mai 2002. A ce titre, il a signé l’accord de Nouméa du 5 mai 1998

Lionel Jospin (Ancien premier ministre)

 

 

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Justice pour l'environnement

25 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

C'est dans le NOUVEL OBS que l'ancien Procureur Général de la Cour de Cassation François MOLINS et Camille ETIENNE pour ne donner que ces deux noms lancent un appel "JUSTICE pour l'ENVIRONNEMENT" qui reprend mon propre constat tiré de l'expérience du Barreau : "droit de l'environnement, droit de l'impossible".

La situation empire d'ailleurs de jour en jour avec la suppression de voies de recours comme pour les mégabassines qui ne bénéficieront plus d'une possibilité d'appel devant les juridictions administratives pour accélérer la réalisation de ces équipements inadaptés au nouveau régime climatique. Que ne ferait-on pas pour l'agro-business ? 

Même chose déjà pour les contentieux de l'urbanisme autour du lac qui ne bénéficieront plus d'une appréciation par la cour administrative d'appel de LYON. Il faudra aller devant le Conseil d'Etat avec un formalisme encore plus contraignant pour les associations environnementales.

On a le sentiment que plus la crise écologique saute aux yeux de tous, plus les pouvoirs rivalisent d'ingéniosité pour empêcher une régulation de leurs dérives par la voie judiciaire. Priver les citoyens de l'accès au Juge, voilà le mantra des régimes qui veulent restreindre le champ démocratique.

Nous sommes confrontés depuis de longues années à une dégradation continue en matière environnementale; et les récents renoncements européens sur la politique agricole et environnementale ne feront qu'aggraver les choses. Tragique situation où le constat scientifique d'une dégradation des conditions d'habitabilité de la planète est sacrifié y compris par des pouvoirs démocratiquement élus. 

 

 

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LARDORG, le baiser qui tue

19 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Un ami m'envoie la copie d'écran d'une réaction outrée de Mme LARDET contestant le nouveau plan de circulation du centre ville. Une fois encore, on peut se demander pour quelle raison ASTORG accepte cette prise de position publique d'une élue membre de sa majorité.

Alors que le maire écolo de LYON vient de démettre son adjointe à la culture pour une affaire mineure et que celui de GRENOBLE a démis une partie de son propre groupe de ses fonctions, la tolérance de RÉVEILLONS ANNECY vis à vis de Mme LARDET est a priori incompréhensible.

Bien sûr, il y a la question de l'argent, celle des indemnités croisées entre la Ville et l'agglomération et la crainte des LARDORG de tuer la poule aux oeufs d'or si ils se retirent mutuellement leurs délégations. Nombre d'élus de RÉVEILLONS ANNECY n'ont jamais gagné autant d'argent que depuis 2020 et ils sont prêts à tout supporter pour ne pas arrêter de percevoir leur pitance avant 2026. N'est pas Pierre GEAY ou Christan PETIT qui veut.

Mais il y a une autre explication plus politique : celle du baiser qui tue. En effet, en ne retirant pas sa délégation de maire-adjointe à Mme LARDET, ASTORG l'entraîne inévitablement dans sa chute en 2026. Les simagrées de Mme LARDET contre certaines décisions apparaissent ainsi pitoyables car elles manquent de toute crédibilité. Comme disait CHEVÈNEMENT, un ministre ça obéit ou ça démissionne. En ne démissionnant pas, Mme LARDET prouve qu'elle se satisfait du mode de fonctionnement et des décisions des LARDORG.  

Dès lors, l'annonce précoce de sa candidature en 2026 est inaudible pour représenter une alternative à ses alliés écolo-égoïstes. C'est d'ailleurs pour éviter ce baiser qui tue qu'elle a annoncé aussi intempestivement sa candidature dans deux ans, un moyen pense t'elle d'essayer ainsi de se sortir du guêpier dans lequel elle se noie au quotidien.

En politique, on ne peut pas être à la fois dedans et dehors. 

LARDORG, le baiser qui tue
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Alexandra DAVID NÉEL

9 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Il y a exactement 100 ans, en 1924, Alexandra DAVID NÉEL, au terme d'un voyage de plusieurs mois et déguisée en pèlerine tibétaine venant de CHINE, entrait à LHASSA. La première femme étrangère à entrer illégalement dans la ville du Dalaï Lama était un personnage hors norme. D'abord chanteuse lyrique, marié à un ingénieur français qui lui permit de s'assurer d'une aide logistique indispensable pour ses aventures en ASIE à la découverte du bouddhisme "réel", Alexandra DAVID NÉEL savait suffisamment bien le tibétain pour deviser avec les grands lamas d'Inde ou du Népal et se fondre dans la population locale qui la considérait comme une érudite à laquelle on demandait une bénédiction. Morte à 101 ans en 1969 à DIGNE où se visite sa maison, sa correspondance avec son mari (1) révèle sa ténacité invraisemblable et l'incroyable personnalité de cette maitresse femme dans une période extrêmement troublée en CHINE. Affirmant un féminisme déterminé critiquant le sort fait aux femmes au début du 20° siècle, elle exprime sa volonté farouche d'autonomie et de conduire sa vie selon les préceptes de désintéressement et de mépris pour les contingences matérielles.  Le courrier mettait trois mois pour cheminer mais l'argent que lui envoyait Philippe finissait par arriver dans les coins les plus reculés d'INDE et de CHINE. Ayant construit un ermitage pour elle et ses quelques serviteurs, la voici qui y passe l'hiver nourrie de bien maigres provisions, elle qui était devenue végétarienne en même temps que bouddhiste. Ses notes sur la religion  "Bohn" qui précéda le bouddhisme dans l'Himalaya me rappellent la découverte d'un des derniers villages népalais où elle est encore vivace, près de KAGBENI, et les sculptures en beurre de yack coloré qu'elle dépeint. Symbole de l'impermanence, ces "sculptures" temporaires sont abandonnées aux animaux une fois la fête finie. Au plus près de la renonciation naît la béatitude, rappelle Alexandra DAVID NÉEL à son lointain mari, et selon les préceptes boudhistes elle plaide par l'exemple, s'exposant à une vie de méditation et de voyages incroyablement dangereux. Cette dame trop méconnue, à l'écriture épistolaire d'une richesse remarquable, a voulu, face à des universitaires masculins qui n'avaient jamais mis les pieds sur place dans de telles conditions, ramener des matériaux de première main du terrain, aussi périlleux soit-il. Sa correspondance truffée d'anecdotes plus étonnantes les unes que les autres donne à voir et à comprendre le métissage entre les traditions animistes et les cultes hindouistes et bouddhiste que l'on retrouve encore aujourd'hui dans les villages himalayens. 

Alexandra DAVIDE NÉEL demeure un siècle plus tard une personne inspirante pour qui cherche à donner un sens à sa vie. 

(1) disponible à la bibliothèque municipale

Alexandra DAVID NÉEL
Alexandra DAVID NÉEL
Alexandra DAVID NÉEL
Alexandra DAVID NÉEL
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Une ZFE bidon pour le Grand ANNECY

8 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Fidèles à leur stratégie de greenwashing les LARDORG ont donc fait voter une zone de faible émission qui interdit quelques centaines de véhicules de collection à circuler dans l'agglomération au 1er janvier 2025 mais sans aucun moyen mis en place pour contrôler cette interdiction. C'est à dire que cette mesure homéopathique n'aura aucun effet concret.

Et les autres véhicules, selon des échéances reculées jusqu'en 2030 pour les véhicules de crit'air 3, seront interdits sans aucun impact sur la qualité de l'air puisque les véhicules de classe 4 et 5 constituent un pourcentage marginal des voitures en circulation dans un territoire riche où les voitures sont renouvelées rapidement. Et d'ici 2030, sauf catastrophe récurrente, les LARDORG ne seront plus là pour compter es crit'air 3. Leurs promesses n'engagent donc en réalité personne. Je repense à RÉVEILLONS ANNECY qui soutenait la proposition de GREENPEACE en 2020 sur l'interdiction des moteurs diesel dès 2025. Et ces benêts de militants associatifs qui y crurent comme du bon pain. 

Voilà comment un tour de passe passe s'est joué devant nous pour la qualité de l'air; loin des objectifs affichés dans le plan climat air énergie territorial que j'avais préparé en 2019. 

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Et maintenant le directeur de cabinet...

7 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Bien entendu cela n'a rien à voir avec l'état de délabrement des services du Grand ANNECY et jour après jour du rapprochement du terme du mandat des LARDORG, mais le dircab de Mme LARDET s'en va. Il était parfaitement en phase avec sa présidente et il a trouvé un poste d'un intérêt supérieur; et bien entendu son départ n'a rien à voir avec les turbulences autour de la présidence décriée de toutes parts de Mme LARDET. Pour autant son attachement à la Présidente et son souhait de servir le territoire du Grand ANNECY ne l'ont pas retenu de quitter le navire. On sourit bien entendu dans les couloirs de l'avenue des Iles tant le double langage lardetien est devenu proverbial. Il est parti et il sera remplacé. Le paquebot s'enfonce et les LARDORG le regardent couler en s'accrochant à leurs indemnités pour faire taire leurs consciences.

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A 69, le pire est donc sûr...

1 Mai 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

Stéphane Foucart, dans sa chronique du MONDE datée du 28 avril, revient sur l'aveuglement continu de l'Etat - mais aussi de la Présidente de la Région Occitanie - sur le dossier de l'A 69.

Tout y est  récapitulé : le massacre environnemental dûment évalué, le gain minime de temps pour un coût exorbitant pour l'usager (1), l'intervention du groupe privé Pierre FABRE pour financer des soutiens au projet (2), Un président de la commission d'enquête parlementaire dont l'épouse est cadre dirigeante  de Pierre FABRE sans que le "déontologie" de l'assemblée n'y trouve à redire (3), des aides publiques volontairement sous dimensionnées,... Tout ceci est documenté de manière détaillée par la presse, mais le projet continue. La machine est folle, mais rien ne semble devoir l'arrêter.

La République exemplaire n'est pas encore pour aujourd'hui. 

(1) Pour l'A 41 entre ANNECY et GENÈVE, la recherche de la compensation offerte à l'opérateur n'a jamais été élucidée. Pour autant, sa réalisation ultra coûteuse sans garantie de retour sur investissement n'a certainement pas été décidée par les actionnaires sans contrepartie lors de la privatisation des autoroutes.

(2) TEFAL était donc à bonne école en finançant les déplacements de ses salariés pour obtenir de continuer à utiliser des polluants éternels.

(3) J'avais personnellement "testé" la déontologue de l'assemblée nationale sur l'utilisation de la ZOE électrique achetée par Mme LARDET sur ses fonds de députée pendant la campagne électorale municipale. Sa réponse était révélatrice disant en substance : je ferai peut-être une enquête mais vous ne serez pas destinataire des résultats. On comprend bien pourquoi ANTICOR gêne les pouvoirs et leurs contre pouvoirs de pacotille. 

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