Louise Michel
Drôle de film que ce "Louise Michel" qui passe cette semaine aux
NEMOURS.
Un patron voyou ferme son usine sans crier gare. Les ouvrières mettent leurs indemnités de licenciement en commun pour payer un tueur à gages invraisemblable et dérisoire. Le film raconte toute la quête du duo de paumés incarnés par Yolande MOREAU (superbe SERAPHINE, peut être mon meilleur film 2008 !) et un acteur belge inconnu, pour retrouver le "vrai" patron, c'est à dire l'actionnaire, et pas simplement le directeur du site.
Tourné en PICARDIE, les images de l'usine de tri de vieux vêtements m'ont replongé dans mon enfance puis dans mon passé d'inspecteur du travail avec quelques plans des anciennes usines textiles dans lesquelles les ouvrières "mangeaient du pion", ces poussières de jute émises par les machines de tissage; mais aussi des images des "cités", ces petites maisons adossées les unes aux autres où logeaient les familles ouvrières à la sortie de l'usine.
Une ambiance terrible où le burlesque n'est pas arrivé à me sortir d'un sentiment de désespoir.
Un patron voyou ferme son usine sans crier gare. Les ouvrières mettent leurs indemnités de licenciement en commun pour payer un tueur à gages invraisemblable et dérisoire. Le film raconte toute la quête du duo de paumés incarnés par Yolande MOREAU (superbe SERAPHINE, peut être mon meilleur film 2008 !) et un acteur belge inconnu, pour retrouver le "vrai" patron, c'est à dire l'actionnaire, et pas simplement le directeur du site.
Tourné en PICARDIE, les images de l'usine de tri de vieux vêtements m'ont replongé dans mon enfance puis dans mon passé d'inspecteur du travail avec quelques plans des anciennes usines textiles dans lesquelles les ouvrières "mangeaient du pion", ces poussières de jute émises par les machines de tissage; mais aussi des images des "cités", ces petites maisons adossées les unes aux autres où logeaient les familles ouvrières à la sortie de l'usine.
Une ambiance terrible où le burlesque n'est pas arrivé à me sortir d'un sentiment de désespoir.
Pierre HERISSON, la solitude
Disposant d'une procuration d'un membre titulaire de la C2A, Pierre HERISSON a pu voter au conseil communautaire
de ce jeudi.
Il en a profité pour voter CONTRE le budget, se retrouvant désespérément SEUL pour ce faire. Il a expliqué sa décision de manière fort confuse pour des raisons liées à la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères) et à la nécessaire mise en concurrence de la SIBRA.
Je lui ai fait remarquer qu'il était hors sujet, tout comme lundi dernier sur le budget de la Ville.
A l'agglo, il y a des budgets séparés sur les ordures ménagères et les transports et nous étions là sur le budget général sur lequel il ne s'est pas exprimé. Comprenne qui pourra !
Mais il est exact que pour boucler son budget, la C2A va devoir faire mieux avec des recettes identiques : c'est un exercice de sobriété utile pour arrêter des projets trop coûteux ou nocifs et c'est un moyen d'affirmer des priorités claires en faveur de la réduction de notre empreinte écologique collective.
Je me suis inscrit ainsi en faux contre l'interview de Bernard ACCOYER qui stigmatise le coût de l'équipe de direction de la C2A, comme si c'était le salaire de 5 fonctionnaires territoriaux qui était responsable de la dégradation des finances de toutes les collectivités territoriales en FRANCE !
Ou qui propose de liquider le budget culturel en prenant l'argument des travaux de rénovation de BONLIEU SCENE NATIONALE.
Tout au contraire, il faut dépenser moins et dépenser mieux en assurant le même service au public et en travaillant de manière plus pertinente sur le plan environnemental.
C'est parfaitement possible par exemple dans mon domaine de compétences avec la gestion des déchets : supprimer le ramassage des encombrants, revoir les tournées trop fréquentes, développer la collecte sélective dans les manifestations de la Ville, mettre en place la redevance pour les DIB (déchets industriels banaux), etc. On ne diminue pas le service rendu, mais on l'adapte en développant en plus une démarche écoresponsable en diminuant les déchets.
Jean Luc RIGAUT a confirmé avoir missionné Gille FRANçOIS, maire d'ARGONAY, pour mener le travail de cohérence transversale de l'agglo sur l'excellence environnementale, comme le souhaitait la commission ENVIRONNEMENT.
Bien seul donc, Pierre HERISSON, puisqu'aucune voix de l'UMP ne l'a suivi dans son opposition.
Il en a profité pour voter CONTRE le budget, se retrouvant désespérément SEUL pour ce faire. Il a expliqué sa décision de manière fort confuse pour des raisons liées à la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères) et à la nécessaire mise en concurrence de la SIBRA.
Je lui ai fait remarquer qu'il était hors sujet, tout comme lundi dernier sur le budget de la Ville.
A l'agglo, il y a des budgets séparés sur les ordures ménagères et les transports et nous étions là sur le budget général sur lequel il ne s'est pas exprimé. Comprenne qui pourra !
Mais il est exact que pour boucler son budget, la C2A va devoir faire mieux avec des recettes identiques : c'est un exercice de sobriété utile pour arrêter des projets trop coûteux ou nocifs et c'est un moyen d'affirmer des priorités claires en faveur de la réduction de notre empreinte écologique collective.
Je me suis inscrit ainsi en faux contre l'interview de Bernard ACCOYER qui stigmatise le coût de l'équipe de direction de la C2A, comme si c'était le salaire de 5 fonctionnaires territoriaux qui était responsable de la dégradation des finances de toutes les collectivités territoriales en FRANCE !
Ou qui propose de liquider le budget culturel en prenant l'argument des travaux de rénovation de BONLIEU SCENE NATIONALE.
Tout au contraire, il faut dépenser moins et dépenser mieux en assurant le même service au public et en travaillant de manière plus pertinente sur le plan environnemental.
C'est parfaitement possible par exemple dans mon domaine de compétences avec la gestion des déchets : supprimer le ramassage des encombrants, revoir les tournées trop fréquentes, développer la collecte sélective dans les manifestations de la Ville, mettre en place la redevance pour les DIB (déchets industriels banaux), etc. On ne diminue pas le service rendu, mais on l'adapte en développant en plus une démarche écoresponsable en diminuant les déchets.
Jean Luc RIGAUT a confirmé avoir missionné Gille FRANçOIS, maire d'ARGONAY, pour mener le travail de cohérence transversale de l'agglo sur l'excellence environnementale, comme le souhaitait la commission ENVIRONNEMENT.
Bien seul donc, Pierre HERISSON, puisqu'aucune voix de l'UMP ne l'a suivi dans son opposition.
EUROPE ECOLOGIE : le comité local est lancé !
Grâce à Jean Paul BESSET qui nous a fait le plaisir
de venir ce vendredi 12 décembre pour nous expliquer la stratégie de EUROPE ECOLOGIE, le comité local est maintenant sur les rails.
Jean Paul BESSET, ancien rédacteur en chef du MONDE, est devenu à la suite de son livre "comment ne plus être progressiste sans devenir réactionnaire ?"
un proche collaborateur de Nicolas HULOT et l'un des piliers du Grenelle de l'environnement.
Le semi échec du GRENELLE et la question de l'urgence écologique l'ont conduit avec d'autres responsables associatifs à se lancer dans une démarche de construction d'une liste aux élections européennes car c'est là que les chose se décident vraiment sur la question du CLiMAT.
Le 7 juin 2009, nous pourrons donc voter pour une liste unitaire de tous les écologistes dans laquelle les VERTS auront toute leur place, mais qui sera bien autre chose qu'une liste des VERTS, en ce qu'elle s'adresse à toute la société, sans aucun a priori idéologique, autour d'un programme ambitieux répondant aux enjeux de l'urgence écologique de ce début du XXI° siècle : l'eau, l'air, les ressources alimentaires mondiales, et l'énergie.
Répondant à des questions d'adhérents verts ancrés dans un schéma classique gauche/droite, Jean Paul BESSET devait insister sur la caducité de ce schéma au regard de la crise climatique : la question n'est plus celle de la répartition de la richesse dans une société en croissance matérielle continue, mais celle de l'exercice d'une solidarité mondiale et intergénérationnelle dans un monde fini.
Qu'avons nous à voir avec le projet d'une gauche ou d'une extrême gauche pronucléaires et attachées à une démarche productiviste ? Derrière un paravent environnemental bien mince, c'est vers le même modèle de développement fordiste que la majeure partie de la gauche veut nous emmener aujourd'hui... en relançant l'automobile et la consommation par exemple, ou détaxant le gazoil.
Au moment où l'on inaugure l'autoroute A 41 au grand bonheur de Bernard ACCOYER, je ne cesse de penser que ce sont MM. JOSPIN & GAYSSOT qui ont prolongé la Déclaration d'utilité publique...contre l'avis de Dominique VOYNET qui a refusé de signer le décret en 2000. Je ne les ai jamais entendus depuis regretter cette décision...
Même si l'arrogance économique et le refus de toute solidarité sont inacceptables, c'est à une révolution culturelle que nous devons travailler : celle de la sobriété volontaire ; vivre simplement pour que tous puissent simplement vivre.
Ce sera le projet d'EUROPE ECOLOGIE : s'adresser à tous sans a priori pour convaincre que le paradygme écologiste est le seul viable au XXI° siècle.
Signez vite le soutien au rassemblement. C'est ici link
Jean Paul BESSET, ancien rédacteur en chef du MONDE, est devenu à la suite de son livre "comment ne plus être progressiste sans devenir réactionnaire ?"
un proche collaborateur de Nicolas HULOT et l'un des piliers du Grenelle de l'environnement.
Le semi échec du GRENELLE et la question de l'urgence écologique l'ont conduit avec d'autres responsables associatifs à se lancer dans une démarche de construction d'une liste aux élections européennes car c'est là que les chose se décident vraiment sur la question du CLiMAT.
Le 7 juin 2009, nous pourrons donc voter pour une liste unitaire de tous les écologistes dans laquelle les VERTS auront toute leur place, mais qui sera bien autre chose qu'une liste des VERTS, en ce qu'elle s'adresse à toute la société, sans aucun a priori idéologique, autour d'un programme ambitieux répondant aux enjeux de l'urgence écologique de ce début du XXI° siècle : l'eau, l'air, les ressources alimentaires mondiales, et l'énergie.
Répondant à des questions d'adhérents verts ancrés dans un schéma classique gauche/droite, Jean Paul BESSET devait insister sur la caducité de ce schéma au regard de la crise climatique : la question n'est plus celle de la répartition de la richesse dans une société en croissance matérielle continue, mais celle de l'exercice d'une solidarité mondiale et intergénérationnelle dans un monde fini.
Qu'avons nous à voir avec le projet d'une gauche ou d'une extrême gauche pronucléaires et attachées à une démarche productiviste ? Derrière un paravent environnemental bien mince, c'est vers le même modèle de développement fordiste que la majeure partie de la gauche veut nous emmener aujourd'hui... en relançant l'automobile et la consommation par exemple, ou détaxant le gazoil.
Au moment où l'on inaugure l'autoroute A 41 au grand bonheur de Bernard ACCOYER, je ne cesse de penser que ce sont MM. JOSPIN & GAYSSOT qui ont prolongé la Déclaration d'utilité publique...contre l'avis de Dominique VOYNET qui a refusé de signer le décret en 2000. Je ne les ai jamais entendus depuis regretter cette décision...
Même si l'arrogance économique et le refus de toute solidarité sont inacceptables, c'est à une révolution culturelle que nous devons travailler : celle de la sobriété volontaire ; vivre simplement pour que tous puissent simplement vivre.
Ce sera le projet d'EUROPE ECOLOGIE : s'adresser à tous sans a priori pour convaincre que le paradygme écologiste est le seul viable au XXI° siècle.
Signez vite le soutien au rassemblement. C'est ici link
Conseil municipal : marathon de cinq heures
Pierre HERISSON avait annoncé dans le quotidien de lundi que l'UMP ne voterait pas
le budget... et l'UMP n'a pas voté le budget. Par contre, on n'a pas bien compris pourquoi...
Prenant la parole pour son groupe, il a parlé de la commission environnement & travaux, pour regretter qu'on n'y parle que de "nichoirs à oiseaux" et d'abeilles "à 30.000 euros"...
Mais sur le budget proprement dit, rien...
Cela m'a permis de présenter la philosophie de mon action au sein de la majorité municipale : non pas obtenir des crédits supplémentaires pour les actions environnementales, mais dépenser moins en dépensant mieux, c'est à dire en jouant un rôle transversal dans les politiques municipales, avec le soutien des autres maires adjoints.
L'exemple du travail avec la Ligue de protection des oiseaux sur la thématique de la biodiversité en ville est symptomatique : le service des espaces verts travaille sur la réduction des produits phytosanitaires depuis plusieurs années. Ce travail aboutit à une gestion différenciée des espaces verts de la Ville de manière à réduire encore notre empreinte écologique. Et, pour accompagner ce mouvement, nous constuisons avec la LPO un programme d'inventaire de l'avifaune urbaine afin de disposer de préconisations pour favoriser la biodiversité. Parallèlement, nous travaillons avec le rucher école de POISY à installer des ruchers en ville en plantant des espèces méllifères.
Nous construisons donc petit à petit une stratégie d'écologie urbaine qui s'accompagne d'une démarche vers les scolaires pour leur faire découvrir que la ville est un espace où la vie sauvage existe encore, et qu'elle doit être protégée et favorisée.
Pour le reste, le Conseil devait voter la modification de notre plan local d'urbanisme pour permettre de rentrer dans le vif du sujet quant à l'éco quartier VALLIN FIER.
On eut droit à un exercice de style ampoulé de M. JULES sur la mosquée, mais sans jamais en citer le nom, signe que les vieux démons sont toujours là.
Le nouveau permis de construire de cette mosquée a été délivré le 11 décembre 2008 sur la base de l'ancienne rédaction du PLU telle qu'elle a été interprétée par le Tribunal administratif, c'est à dire avec la suppression de la coupole qui la surmontait. Marie-Noelle PROVENT eut beau répéter que le TA avait interprété la rédaction du PLU à rebours du souhait des élus unanimes et de sa mise en pratique par les services. Et que le seul ajout au PLU est un dessin qui permet de figurer les règles de recul d'un bâtiment par rapport à un autre, sans changer une ligne de la rédaction; Rien n'y fit : L'UMP voulait remercier son groupe de supporters du quartier...
Chaque groupe de l'opposition souhaitant intervenir - ce qui est parfaitement normal et souhaitable - sur beaucoup de points de l'ordre du jour, le Conseil a duré cinq heures...
Sur l'éco quartier VALLIN FIER, j'ai réaffirmé avec vigueur le choix municipal d'une seule voiture par appartement de manière à modifier drastiquement notre approche de la place du transport individuel, car Denis DUPERTHUY souhaitait que l'on envisage d'ores et déjà une place pour la seconde voiture... Sur ce dossier, un comité de pilotage est maintenant en place et la Ville va présenter sa candidature à un appel à projet du Ministère de l'Ecologie sur les éco quartiers; celui de VALLIN FIER devant se structurer autour d'une trame verte intérieure et le transfert de l'Ecole des FINS.
Prenant la parole pour son groupe, il a parlé de la commission environnement & travaux, pour regretter qu'on n'y parle que de "nichoirs à oiseaux" et d'abeilles "à 30.000 euros"...
Mais sur le budget proprement dit, rien...
Cela m'a permis de présenter la philosophie de mon action au sein de la majorité municipale : non pas obtenir des crédits supplémentaires pour les actions environnementales, mais dépenser moins en dépensant mieux, c'est à dire en jouant un rôle transversal dans les politiques municipales, avec le soutien des autres maires adjoints.
L'exemple du travail avec la Ligue de protection des oiseaux sur la thématique de la biodiversité en ville est symptomatique : le service des espaces verts travaille sur la réduction des produits phytosanitaires depuis plusieurs années. Ce travail aboutit à une gestion différenciée des espaces verts de la Ville de manière à réduire encore notre empreinte écologique. Et, pour accompagner ce mouvement, nous constuisons avec la LPO un programme d'inventaire de l'avifaune urbaine afin de disposer de préconisations pour favoriser la biodiversité. Parallèlement, nous travaillons avec le rucher école de POISY à installer des ruchers en ville en plantant des espèces méllifères.
Nous construisons donc petit à petit une stratégie d'écologie urbaine qui s'accompagne d'une démarche vers les scolaires pour leur faire découvrir que la ville est un espace où la vie sauvage existe encore, et qu'elle doit être protégée et favorisée.
Pour le reste, le Conseil devait voter la modification de notre plan local d'urbanisme pour permettre de rentrer dans le vif du sujet quant à l'éco quartier VALLIN FIER.
On eut droit à un exercice de style ampoulé de M. JULES sur la mosquée, mais sans jamais en citer le nom, signe que les vieux démons sont toujours là.
Le nouveau permis de construire de cette mosquée a été délivré le 11 décembre 2008 sur la base de l'ancienne rédaction du PLU telle qu'elle a été interprétée par le Tribunal administratif, c'est à dire avec la suppression de la coupole qui la surmontait. Marie-Noelle PROVENT eut beau répéter que le TA avait interprété la rédaction du PLU à rebours du souhait des élus unanimes et de sa mise en pratique par les services. Et que le seul ajout au PLU est un dessin qui permet de figurer les règles de recul d'un bâtiment par rapport à un autre, sans changer une ligne de la rédaction; Rien n'y fit : L'UMP voulait remercier son groupe de supporters du quartier...
Chaque groupe de l'opposition souhaitant intervenir - ce qui est parfaitement normal et souhaitable - sur beaucoup de points de l'ordre du jour, le Conseil a duré cinq heures...
Sur l'éco quartier VALLIN FIER, j'ai réaffirmé avec vigueur le choix municipal d'une seule voiture par appartement de manière à modifier drastiquement notre approche de la place du transport individuel, car Denis DUPERTHUY souhaitait que l'on envisage d'ores et déjà une place pour la seconde voiture... Sur ce dossier, un comité de pilotage est maintenant en place et la Ville va présenter sa candidature à un appel à projet du Ministère de l'Ecologie sur les éco quartiers; celui de VALLIN FIER devant se structurer autour d'une trame verte intérieure et le transfert de l'Ecole des FINS.
Conférence Lac : une nouvelle gouvernance
La première réunion du collège des usagers et des associations de la Conférence Lac
et prospective a eu lieu le 8 décembre.
Le SILA (Syndicat du lac d'ANNECY) a décidé d'organiser la gouvernance du Lac dans le respect des prérogatives de chacun puisque le lac appartient au domaine public fluvial et donc à l'Etat, et que les collectivités locales disposent de pouvois propres, notamment de pouvoirs de police, qui ne sont pas transférés au SILA.
C'est ainsi que le SILA a décidé de créer trois collèges qui vont travailler de concert pour construire une démarche cohérente et durable de gestion du lac.
Un collège regroupe les élus et l'Etat, un collège regroupe les usagers et associations, un collège scientifique vient en appui des deux premiers pour apporter l'expertise scientifique qui nous manque pour prendre les décisions utiles à temps.
Exemples :
Une assemblée représentative de tous les usages du Lac dans une dimension très forte d'expression des attentes et des points de vue de chacun pour préciser les points d'accord et de désaccord et pour déterminer une méthode de travail pour avancer.
Par exemple sur la mise en place de pompes au GPL pour l'alimentation des bateaux, pour la protection des hauts fonds des Grands Blancs, pour le positionnement des bouées, ou encore pour la pratique du kite surf et sur les stages d'incidents de vols pour les parapentistes.
Loin d'une vision édulcorée ou idyllique des relations entre ces différents acteurs, c'est dans la confrontation respectueuse des points de vue que nous pensons que nous allons trouver les solutions pour une gestion du Lac à la hauteur de nos ambitions et des choix visionnaires de nos aînés.
Le SILA est bien conscient d'avoir fait naître un espoir important avec cette démarche : un questionnaire a été remis à chaque participant. Ils seront dépouillés pour déterminer les priorités de notre travail commun en 2009.
Le questionnaire est téléchargeable sur le site du SILA : www.sila.fr
Répondez y !
PS : Les commentaires sont autorisés sur ce blog, mais il semble que la fonctionnalité ne soit pas active... J'en suis désolé, mais ne sais pas régler ce problème pratique.
Le SILA (Syndicat du lac d'ANNECY) a décidé d'organiser la gouvernance du Lac dans le respect des prérogatives de chacun puisque le lac appartient au domaine public fluvial et donc à l'Etat, et que les collectivités locales disposent de pouvois propres, notamment de pouvoirs de police, qui ne sont pas transférés au SILA.
C'est ainsi que le SILA a décidé de créer trois collèges qui vont travailler de concert pour construire une démarche cohérente et durable de gestion du lac.
Un collège regroupe les élus et l'Etat, un collège regroupe les usagers et associations, un collège scientifique vient en appui des deux premiers pour apporter l'expertise scientifique qui nous manque pour prendre les décisions utiles à temps.
Exemples :
- les PCB et les HAP qui se trouvent dans les sédiments du Lac sont ils historiques ou y a t-il encore une pollution actuelle, autre que la pollution atmosphérique ?
- quelles sont les évolutions de l'écosystème dues au réchauffement climatique ?
Une assemblée représentative de tous les usages du Lac dans une dimension très forte d'expression des attentes et des points de vue de chacun pour préciser les points d'accord et de désaccord et pour déterminer une méthode de travail pour avancer.
Par exemple sur la mise en place de pompes au GPL pour l'alimentation des bateaux, pour la protection des hauts fonds des Grands Blancs, pour le positionnement des bouées, ou encore pour la pratique du kite surf et sur les stages d'incidents de vols pour les parapentistes.
Loin d'une vision édulcorée ou idyllique des relations entre ces différents acteurs, c'est dans la confrontation respectueuse des points de vue que nous pensons que nous allons trouver les solutions pour une gestion du Lac à la hauteur de nos ambitions et des choix visionnaires de nos aînés.
Le SILA est bien conscient d'avoir fait naître un espoir important avec cette démarche : un questionnaire a été remis à chaque participant. Ils seront dépouillés pour déterminer les priorités de notre travail commun en 2009.
Le questionnaire est téléchargeable sur le site du SILA : www.sila.fr
Répondez y !
PS : Les commentaires sont autorisés sur ce blog, mais il semble que la fonctionnalité ne soit pas active... J'en suis désolé, mais ne sais pas régler ce problème pratique.
SIBRA : une fréquentation en hausse continue
Les chiffres de fréquentation des bus de la SIBRA sont toujours en
hausse.
Entre les mois d'octobre 2007 et d'octobre 2008, la fréquentation mensuelle a augmenté de 12%.
Le succés de la desserte en bus de l'hôpital avec les lignes 3 & 6 est particulièrement appréciée.
Sur une année pleine, l'augmentation sera de 4,6% avec une hausse de 21% des abonnements liberté annuels et de 8% des carnets de 10 tickets.
Les recettes devraient augmenter de 7,2% entre 2007 et 2008, avec un budget à fin 2008 de l'ordre de 4,550 millions d'euros.
Ces chiffres sont encourageants et illustrent que nos concitoyens sont
prêts à modifier leurs habitudes de déplacement dans le sens du développement durable.Entre les mois d'octobre 2007 et d'octobre 2008, la fréquentation mensuelle a augmenté de 12%.
Le succés de la desserte en bus de l'hôpital avec les lignes 3 & 6 est particulièrement appréciée.
Sur une année pleine, l'augmentation sera de 4,6% avec une hausse de 21% des abonnements liberté annuels et de 8% des carnets de 10 tickets.
Les recettes devraient augmenter de 7,2% entre 2007 et 2008, avec un budget à fin 2008 de l'ordre de 4,550 millions d'euros.
Mais nous savons bien que de nouveaux progrés nécessitent de s'attaquer à la réduction des places de parking gratuits en Ville, et à la diminution générale et programmée des capacités de stationnement.
Navettes lacustres : l'enterrement
L'idée d'assurer le transport collectif de passagers dans la cluse du Lac par des navettes lacustres a été portée notamment par Pierre HERISSON qui avait obtenu du Conseil général qu'il mène une enquête de faisabilité.
J'avais fait valoir mes réserves sur cette hypothèse, notamment à cause des parkings relais qu'il faudrait installer au bord du lac pour que les habitants puissent garer leurs voitures avant de prendre le bateau.
Le Conseil général a rendu public l'étude qu'il avait conduite et qui conclue qu'avec un déficit annuel de 300.000 € et des durées de trajet assez longs qui interdisent la cabotage entre les débarcadères du bord du lac, ce projet ne sera pas retenu par le CG 74.
Cette décision de ne pas faire renforce l'urgence de faire : réaliser enfin des transports collectifs en site propre sur la RD 1508.
Aménagements cyclables de la rive EST du Lac
La question des aménagements cyclables sur la rive EST du Lac est un serpent de
mer qui vient de trouver une première concrétisation avec l'arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique cette réalisation. Ces aménagements n'auront rien à voir avec la voie verte de la
rive OUEST du Lac : il s'agit d'améliorer l'insertion des vélos dans la circulation routière du tour du Lac, en sachant que cette petite route est devenue une voie de desserte routière d'ANNECY
du fait de l'encombrement de la RD 1508.
Le coût de ce projet estimé à 9 millions d'euros en 1999 est maintenant de l'ordre de 23 millions d'euros.
Cette somme pharaonique pour un projet qui n'est pas une voie verte, mais seulement des aménagements ponctuels sans alternative à la montée de la côte de TALLOIRES dans le flux des voitures et avec des encorbellements sur le lac sur 90 mètres au total, a suscité des réactions négatives nombreuses des associations de protection de l'environnement par exemple à TALLOIRES où des solutions alternatives n'ont pas été prises en compte ou à VEYRIER et MENTHON SAINT BERNARD où le tracé suit la route départementale au lieu de se rapprocher du bord de lac..
Un recours a été déposé entre les mains du Préfet.
Mais la question du coût rend infinançable dans un terme réaliste une telle infrastructure alors que des priorités en matière de transport sur la cluse du Lac nécessitent de mobiliser tous les investissements possibles : c'est la mise en oeuvre de transports collectifs en site propre sur la RD 1508 qui est la seule priorité.
En ces temps de réductions budgétaires drastiques, il faut se recentrer sur les priorités : le vélo pour les touristes doit passer après la réduction des émissions de gaz à effet de serre par les habitants de FAVERGES et SAINT JORIOZ qui viennent à ANNECY.
Le coût de ce projet estimé à 9 millions d'euros en 1999 est maintenant de l'ordre de 23 millions d'euros.
Cette somme pharaonique pour un projet qui n'est pas une voie verte, mais seulement des aménagements ponctuels sans alternative à la montée de la côte de TALLOIRES dans le flux des voitures et avec des encorbellements sur le lac sur 90 mètres au total, a suscité des réactions négatives nombreuses des associations de protection de l'environnement par exemple à TALLOIRES où des solutions alternatives n'ont pas été prises en compte ou à VEYRIER et MENTHON SAINT BERNARD où le tracé suit la route départementale au lieu de se rapprocher du bord de lac..
Un recours a été déposé entre les mains du Préfet.
Mais la question du coût rend infinançable dans un terme réaliste une telle infrastructure alors que des priorités en matière de transport sur la cluse du Lac nécessitent de mobiliser tous les investissements possibles : c'est la mise en oeuvre de transports collectifs en site propre sur la RD 1508 qui est la seule priorité.
En ces temps de réductions budgétaires drastiques, il faut se recentrer sur les priorités : le vélo pour les touristes doit passer après la réduction des émissions de gaz à effet de serre par les habitants de FAVERGES et SAINT JORIOZ qui viennent à ANNECY.
200 lombricomposteurs en expérimentation
La commission ENVIRONNEMENT de l'agglo vient de décider de lancer une
expérimentation de lombricompostage sur deux cent foyers de l'agglomération habitant en immeubles.
Il s'agit, à partir des déchets verts produits dans nos cuisines, de fabriquer en quelques semaines un compost d'excellente qualité, grâce à des vers un peu plus petits que des lombrics, et dans un composteur qui peut se placer dans l'appartement, sur le balcon, etc.
L'objectif est clair : réduire la production de déchets à la source en transformant sur le lieu d'habitation la "fraction fermentescible des ordures ménagères" qui représente de l'ordre de 30 à 40 % des nos déchets.
En plus, c'est une activité ludique qui place le vivant dans le milieu urbain, et cela d'une manière très active et à la portée de chacun.
Les seules contraintes sont de ne pas y mettre des agrumes, et de veiller à ce que le composteur n'ait pas trop chaud ou trop froid.
Une action concrète et immédiate pour limiter notre empreinte écologique.
Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire pour figurer dans les expérimentateurs à partir de janvier 2009 au 04 50 33 02 12, au service gestion des déchets de l'agglo.
Pour plus d'information sur le lombricompostage :
link
http://www.verslaterre.fr/
Il s'agit, à partir des déchets verts produits dans nos cuisines, de fabriquer en quelques semaines un compost d'excellente qualité, grâce à des vers un peu plus petits que des lombrics, et dans un composteur qui peut se placer dans l'appartement, sur le balcon, etc.
L'objectif est clair : réduire la production de déchets à la source en transformant sur le lieu d'habitation la "fraction fermentescible des ordures ménagères" qui représente de l'ordre de 30 à 40 % des nos déchets.
En plus, c'est une activité ludique qui place le vivant dans le milieu urbain, et cela d'une manière très active et à la portée de chacun.
Les seules contraintes sont de ne pas y mettre des agrumes, et de veiller à ce que le composteur n'ait pas trop chaud ou trop froid.
Une action concrète et immédiate pour limiter notre empreinte écologique.
Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire pour figurer dans les expérimentateurs à partir de janvier 2009 au 04 50 33 02 12, au service gestion des déchets de l'agglo.
Pour plus d'information sur le lombricompostage :
link
http://www.verslaterre.fr/