Marc GRACIANO
Aventure littéraire bizarre que de lire Marc GRACIANO. Découvert grâce à LIBÉRATION, "Jéhanne", son dernier livre nous emporte aux côtés de Jeanne d'Arc dans un style inimitable : une phrase jusque sur 70 pages comme un travelling littéraire sans dialogue, comme si l'écriture était au ras des personnages, des paysages, des sentiments et les suivait sans relâche. Des mots anciens désormais inusités, du subjonctif à longueur de phrases qui vous emportent dans un fleuve pas toujours tranquille et qu'on ne lâche plus si l'on accepte de se laisser emporter par cette langue rare de DOMRÉMY à CHINON.
Clément NOEL
Je lis que Clément NOEL, notre champion olympique de slalom, a appris à skier dans une station qui n'existe plus dans les Vosges au-dessus de VENTRON. Vincent VLES, dans une étude consacrée aux PYRÉNÉES et au titre en forme de synthèse invite à "Anticiper le changement climatique dans les stations de ski : la science, le déni, l'autorité". L'article est transposable au mot près au massif alpin. Il "examine les rapports entre la prospective effectuée par la recherche scientifique sur l'impact attendu du changement climatique sur les stations de sports d'hiver pyrénéennes, et l'adaptation transformationnelle qu'elles ont entreprise en conséquence. Les difficultés de la science à faire entendre ses préventions, l'inertie des stations de ski à envisager leur reconversion, leur résistance claire, leur refus à expérimenter des programmes de transition de l'économie des sports d'hiver révèlent une distanciation, un fixisme, une dépendance au sentier qui apparaissent comme autant de résistances de ces territoires de montagne au changement".
En vacances à BESSANS, je lis dans le journal de la communauté de communes de la HAUTE MAURIENNE VANOISE qu'elle lance une étude sur son enneigement en 2050. Et l'article prend soin de préciser que la situation de chaque commune sera étudiée spécifiquement.
Le nouveau régime climatique au pays de Clochemerle, comme si chaque station pouvait s'en sortir toute seule parce qu'elle aurait 10 centimètres de neige de plus que la voisine d'ici 30 ans. Pas mieux dans les ARAVIS.
Sobriété, écueil et boussole pour l'écologie
Bruno VILLALBA, professeur de science politique, donne au MONDE une interview sur le thème de la sobriété, vecteur de l'écologie dans un monde que nous n'arrivons pas à penser comme "un monde fini" où le stock de ressources n'est pas illimité. Nous avons eu la chance depuis 1945 de vivre dans une perspective de société sans limite, "hors sol", n'ayant pas à tenir compte des contingences matérielles des éco-systèmes. VILLALBA cite Jean-Baptiste SAY l'économiste emblématique français en 1803 : "les ressources naturelles sont inépuisables, car sans cela nous ne les obtiendrions pas gratuitement". SAY a l'excuse de ne pas avoir connu l'accélération de la consommation de la seconde moitié du 20° siècle. Mais tous ceux qui nous promettent ces jours-ci "que l'on va pouvoir apporter une solution technique et rebondir par l'innovation sans voir que l'on ne fait que déplacer le problème" n'ont pas l'excuse de ne pas connaître la crise climatique que nous vivons. Presque tous les candidat(e)s aux présidentielles sont sur cette ligne : chercher de nouveaux moyens pour le "toujours plus". Même si c'est intenable pour la planète et pour le genre humain. L'utilisation des difficultés de nos concitoyens qui sont en situation de "sobriété contrainte" pour s'opposer à une écologie "punitive" cache en réalité un refus de renoncer à "l'imaginaire d'une profusion du vivant" . VILLALBA a raison de rappeler que "la démocratie n'est pas seulement le régime politique qui donne des droits, c'est aussi celui qui organise la façon dont les citoyens s'imposent des normes communes". La campagne présidentielle aura raté le coche de ce débat démocratique. Avec la relance du nucléaire, une agriculture toujours aussi polluante, MACRON, ROUSSEL, PÉCRESSE et autres LE PEN et ZEMMOUR nous invitent à reporter à plus tard les choix que nous impose la finitude de la planète... "Foule sentimentale" chantait pourtant SOUCHON il y a trente ans. Trente ans perdus pour un changement de modèle que la planète peine à imposer à nos courtes vues. Alors, je voterai pour Yannick JADOT au premier tour de la présidentielle qui aura bien seul essayé de porter ce débat.
Le mensonge c'est comme une drogue...
Mentir c'est comme se droguer, on devient accro et on ne peut plus s'arrêter. Bel exemple dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ avec une interview de Monsieur SUPPLISSON qui n'est manifestement pas content que les anciens associés de la SCOP ALPINE ALUMINIUM se battent pour prouver qu'il a trompé le tribunal de commerce d'ANNECY. A mon propos, il affirme que je défends des "intérêts personnels", déclaration plaisante et antienne rebattue à l'égard d'un avocat engagé aux côtés de ses clients. J'ai connu cela pour le procès du tunnel du Mont Blanc ou celui de l'incinérateur de GILLY SUR ISÈRE. Plus grave, il accuse l'association "AUTOUR DES FORGES DE CRAN" en ces termes : "l'association vivait sur le dos de la SCOP, organisant des concerts sur des cuves de kérosène. Voilà pourquoi ils n'étaient pas contents de nous voir arriver. Mais j'ai mauvaise presse, eux sont les héros". Il s'agit bien entendu d'un mensonge éhonté.
L'association a été créée par Michel DUPOIRIEUX pour organiser la formation initiale et continue des salariés de la SCOP. J'ai pris la suite de Michel et Jean BOUTRY m'a succédé jusqu'à la liquidation judiciaire de la SCOP. L'association avait les objectifs statutaires d'organiser les formations spécifiques aux métiers de l'aluminium, de soutenir la SCOP et d'organiser les visites du site et toute une série d'animations (concerts, spectacles théâtraux, etc.) dont Yannis SAUTY, aujourd'hui maire délégué de CRAN GEVRIER, avait la charge en tant que salarié de l'association. Jamais bien entendu la SCOP n'a financé l'association. Au contraire, l'excédent dégagé par le dynamisme de l'association a permis de financer des travaux d'amélioration des conditions de travail des salariés dans l'usine en toute transparence avec les associés. Monsieur SUPPLISSON ment donc effrontément. Une fois de plus. Mais il n'y a pas de méthadone pour désintoxiquer les menteurs...
Dites "dixneuf", c'est moitié prix...
Pour contester le conflit d'intérêts entre l'équipe municipale et Frank SUPPLISSON, le fossoyeur d'ALPINE ALUMINIUM, cette dernière à délégué auprès du Dauphiné Libéré dans son édition du 17 mars... Monsieur Samuel DIX-NEUF. Lequel est le compagnon de la présidente de l'association LA RONDE qui a négocié le bail avec M. SUPPLISSON. Pareil aveu ne peut donc tromper personne. François ASTORG and Co n'ont rien à voir avec cette location qui est bien moitié moins cher que les prix du marché annécien selon les propos de Monsieur HARDY porte-parole de LA RONDE, mais c'est l'élu le plus concerné par cette location qui défend la position de la Ville !
A votre avis, comment se fait-il que M. SUPPLISSON fasse payer moitié prix aux amis du Maire d'ANNECY ? Il aurait été plus crédible que ce soit Yannis SAUTY, Pierre GEAY ou Nora SEGAUD-LABIDI qui s'étaient engagés avec moi dans le soutien de la SCOP ALPINE ALUMINIUM qui s'expriment. Mais ils ont dû refuser tellement cette affaire sent les petits arrangements entre amis.
Benjamin MARIAS, premier adjoint, aura été plus malin et il n'a rien dit non plus. Il faut dire que vu son statut de vice-maire et simultanément de membre de LA RONDE, il était particulièrement mal placé pour expliquer qu'il n'avait rien à voir avec Frank SUPPLISSON qui héberge ... sa propre compagne.
Cette équipe municipale rompt avec l'héritage de probité des élus annéciens, mais aussi avec l'éthique la plus élémentaire : un élu ne doit pas prêter le flanc au moindre soupçon. Dès lors qu'un privé accorde un rabais de 50% à une vice-présidente de l'agglomération, aux compagnes de deux élus, au frère du maire, qu'attend-il en échange ? poser la question c'est y répondre.
une ville sale
Il y avait quelque chose de changé dans ma vision de notre ville et je n'arrivais pas à le définir. il faut qu'un ami écolo m'envoie cette photo d'une poubelle qui déborde au bord du THIOU pour que je me rende compte que ce qui m'attirait l'oeil c'est que notre ville est maintenant SALE. Que les autocollants ne sont plus enlevés sur les poteaux d'éclairage, sur les boites aux lettres de LA POSTE, nulle part en fait. Que les poubelles semblent vidées quand c'est la bonne lune. Que les masques anti-COVID finissent dans le lac. Que les affichages sauvages sur les feux de signalisation ne sont pas enlevés rapidement.
Bref que ce qui faisait la réputation d'ANNECY s'effiloche comme le reste, subissant la gestion d'élus intello qui ressassent des discussions méthodologiques qui n'intéressent qu'eux-mêmes et se désintéressent du quotidien des annéciens.
Un coup de vent et le THIOU est sali. Mon correspondant, ancien d'EUROPE ÉCOLOGIE, me dit d'un air blagueur, "heureusement que le Thiou ne coule pas vers le lac"... Oui heureusement .
François, Cache ta joie !
Je reçois cette photo de l'inauguration à ANNECY des locaux de la Catho de LYON que produit Denis DUPERTHUY. François ASTORG au purgatoire au milieu de catholiques souriants, affichant une mine d'enterrement pour l'installation à ANNECY d'un établissement d'enseignement supérieur. Cette photo affligeante, illustre à elle seule, l'isolement du nouveau maire d'ANNECY dans un monde qui lui fait sentir qu'il n'est pas le bienvenu. Là où JLR cultivait la cohésion sociale et la rencontre avec tous les acteurs de la vie municipale, la nouvelle équipe cultive l'entre-soi des réseaux de copinage. Il faut dire que personne n'a oublié que François ASTORG et ses coéquipiers s'étaient opposés à la venue de l'UCLA à ANNECY. Si il avait un peu plus de suite dans les idées, il se serait abstenu de se déplacer pour éviter de tirer une tête de six pieds de long. Il faut dire que tous les autres participants ont dû le remercier de l'aide de la Ville décidée ... par JLR et sa majorité.
Et maintenant Mme PICCHEDA !
Mme PICCHEDA est 9° adjointe à ANNECY en charge de la santé, du bien vivre et du bien vieillir. J'ignore ce qu'elle "produit" en sa qualité d'élue. Mais je sais qu'elle aussi, comme tant de ses collègues, mélange les genres avec entrain. Ainsi sur LINKEDIN, elle se présente comme maire adjointe à la santé... pour faire la publicité de l'outil de lutte contre l'alcoolisme qu'elle a créé. Dès lors, vous êtes informé que si vous vous occupez de ces questions de santé publique, et que vous vouliez obtenir les faveurs de la maire-adjointe en charge de ces dossiers, vous pourriez avoir la bonne idée de commander l'outil qu'elle a créé. Et bien entendu, vous pourriez au détour de la conversation, par exemple si vous demandiez une subvention à la Ville d'ANNECY; vous pourriez, dis-je, évoquer cet outil remarquable baptisé "JUST DOSE" et découvrir avec stupéfaction que c'est votre interlocutrice qui l'a inventé. Vous pourriez alors vous étonner, mais néanmoins féliciter vivement la créatrice pour son travail; créatrice qui bien entendu oublierait immédiatement cet heureux hasard lorsqu'elle présenterait votre demande de subvention au conseil municipal.
C'est dans ce climat malsain que la nouvelle équipe municipale se fourvoie jour après jour, violant ses engagements pris avec l'association ANTICOR lors de la campagne électorale. Mme PICCHEDA après MM. TATU, ANDREYS, TOE... Les conflits d'intérêts sont tolérés sans aucune réaction du Maire. Comment s'étonner que dans ce climat délétère, les fonctionnaires municipaux cherchent à partir et pour ceux qui restent, se protègent de cette déchéance morale ?
Smartphone : reconditionnons !
Le bénéfice environnemental d'un smartphone reconditionné est de 77 à 91% supérieur à celui d'un équipement neuf. Raphaël GUASTAVI, responsable du service "produits et efficacité matière" de l'ADEME Une approche "cycle de vie" a été adoptée par l'ADEME qui permet de mesurer l'empreinte environnementale depuis l'extraction de matière jusqu'à la fin de vie des produits.
Le numérique représente 2,5% de l'empreinte carbone de la FRANCE, autant que le secteur des déchets. 60 à 90% de cet impact réside dans les appareils numériques que nous utilisons au quotidien. C'est donc là qu'il faut faire peser nos efforts. Pour un smartphone reconditionné on évite 82 kilos de matières premières et 23 kilos de gaz à effet de serre par rapport à un neuf. Alors si vous devez changer de smartphone ou de tablette, pensez à acheter du matériel reconditionné, la planète vous remerciera.
La CRIIRAD nous informe sur le risque nucléaire en UKRAINE
J'ai eu l'honneur d'assister la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité créée en 1986 après l'explosion de la centrale nucléaire de TCHERNOBYL et dont je suis adhérent. Depuis cette date, la CRIIRAD nous informe : voici le point sur la situation en UKRAINE.
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