Le SYANE s'engage à devenir producteur d'énergie renouvelable
Réuni le jeudi 8 décembre dernier, le Comité du SYANE a tenu son débat d’orientations budgétaires pour 2017. Tout en maintenant un haut niveau d’investissements sur les réseaux d’électricité et d’éclairage public, le SYANE affirme sa politique en faveur de la transition énergétique. Parmi les orientations nouvelles : la production d’énergies renouvelables et l’engagement dans les démarches TEPOS (Territoires à Energie Positive).
Dans le domaine de l’aménagement numérique, la construction du réseau public très haut débit en fibre optique va s’accélérer en 2017. L’objectif ? Couvrir 140 000 logements à fin 2019, dont 55 000 dès fin 2017. L’ouverture commerciale du réseau, démarrée en 2016 pour les professionnels, s’étendra progressivement aux particuliers, à partir du 2nd semestre 2017.
Enfin, le SYANE affirmera, en 2017, son engagement en faveur de la mobilité électrique, en poursuivant le déploiement des 120 premières bornes du réseau public pour la recharge des véhicules électriques et hybrides. 4 premières bornes ont été mises en service ce vendredi 9 décembre à Chamonix.
Télécharger le communiqué de presse du débat d’orientations budgétaires : http://www.syane.fr/actus-1/2016/debat-d-orientations-budgetaires-un-budget-2017-en-faveur-de-la-transition-energetique
En savoir plus sur la mise en service des 4 premières bornes de charge du réseau public du SYANE pour la recharge de véhicules électriques : http://www.syane.fr/actus-1/2016/mobilite-electrique-mise-en-service-des-1eres-bornes-de-charge-du-syane
Tous chez ENERCOOP
Chez AIR, notre mission est d'aider les entreprises et les territoires (outdoor, montagne, tourisme) à innover de manière responsable. Nous sommes convaincus que le "développement durable" est en pleine (r)évolution, grâce entre autres à des solutions énergétiques telles qu’Enercoop. Jusqu'en 2014, AIR était installée dans une pépinière d'entreprises et nous n'avions donc pas la main sur le choix de notre fournisseur d'électricité. Quand nous avons déménagés dans nos propres bureaux, il nous a alors semblé évident de souscrire un contrat chez Enercoop afin de nous approvisionner en énergies renouvelables et d’être en accord avec nos valeurs. Nous avons la vision d'un monde où nous ne sommes pas seulement consommateurs mais "consomm’acteurs". Nous partageons nos locaux avec 3 autres entreprises et nos "colocs" ont été convaincu par cette proposition. Aussi, notre métier est de provoquer et d’accompagner le changement chez nos clients, que nous conseillons de passer aux énergies renouvelables. Nous voulons donner envie aux gens de faire de belles choses, et de les faire ensemble.
AIR Agence Innovation Responsable - (74)
Les sénateurs veulent (encore) modifier la loi LITTORAL
Alors que l'équilibre trouve en 1986 a fait ses preuves, la droite senatori essaie une nouvelle fois de modifier la loi LITTORAL. LE MONDE s'en inquiète dans l'édition datée d'aujourdhui.
Les parlementaires tentent de remodeler la loi littoral
La majorité de droite est favorable à la " création de zones d'activités économiques " sur les côtes aujourd'hui protégées
Au sujet de l'avenir du littoral français, les parlementaires nagent en pleine contradiction. D'un côté, des députés s'efforcent de prendre en compte l'érosion côtière en marche - un irrésistible phénomène qui, par endroits, efface huit mètres de côte sableuse par an, avale les dunes, sape les falaises et va fatalement obliger certaines implantations à reculer. De l'autre, certains saisissent l'occasion pour tenter de rogner la loi littoral, qui limite les constructions nouvelles dans les communes côtières.
Mardi 31 janvier, l'Assemblée nationale doit examiner en deuxième lecture la proposition de loi sur " l'adaptation des territoires littoraux au changement climatique ", initialement déposée par les députés socialistes Chantal Berthelot (Guyane), Pascale Got (Gironde) et Bruno Le Roux, qui a depuis rejoint le gouvernement. Ce texte, technique, " ni de droite ni de gauche ", comme le rappelle Mme Got, veut fournir des outils juridiques aux élus locaux démunis face à l'effritement de leur rivage, qui menace le bâti en front de mer. Il propose - mais n'impose pas - de créer notamment des baux particuliers pour des durées données. Il ouvre aussi la voie à une indemnisation des occupants de bâtiments condamnés par les assauts de la houle et la montée du niveau de l'océan.
" Dent creuse "
Adoptée en 1986 à l'unanimité, la loi littoral vise essentiellement à protéger du mitage urbain et du bétonnage massif qui a sévi chez certains voisins européens les paysages et les écosystèmes des bords de mer et des grands lacs. Si elle concentre les attaques de certains élus, c'est qu'elle ne se contente pas de défendre rigoureusement une bande large de cent mètres le long du rivage : elle réglemente aussi les zones attenantes.
Ainsi, jusqu'à présent, il n'est pas permis de construire n'importe où sur la lande ou au-dessus d'une calanque hors d'une zone déjà urbanisée ou d'un hameau. Jusqu'à deux kilomètres environ à l'intérieur des terres, il est aussi interdit de combler une " dent creuse " - c'est-à-dire l'interstice compris entre des constructions déjà existantes, maisons ou bâtisses agricoles.
En première lecture, le 11 janvier, la majorité sénatoriale s'est appliquée à enfoncer des coins dans cette loi appréciée des Français. Ses membres y ont introduit suffisamment de dérogations pour vider de leur substance ces dispositions qui empêchent de densifier les côtes. Foin des défis posés par l'érosion, réduits à quelques brefs échanges : les parlementaires ont finalement adopté un amendement ouvrant généreusement les vannes à " la création de zones d'activités économiques " nouvelles, sans garde-fou.
Le sénateur Jérôme Bignon (LR) avait alors prévenu ses " collègues " qu'il se " désolidarisait " de cette initiative. En tant qu'ancien président de l'Agence des aires marines protégées, il ne pouvait pas contribuer à ouvrir la boîte de Pandore.
La réaction ne s'est pas fait attendre. Une pétition intitulée " Ne touchez pas à la loi littoral ! " a enregistré presque 150 000 signatures en quelques jours. Son auteur, Jean-Laurent Félizia (EELV), un jardinier paysagiste conseiller municipal du Lavandou (Var), n'a pas eu de mal à convaincre d'y joindre leurs noms Yann Arthus-Bertrand, Isabelle Autissier, Allain Bougrain-Dubourg, Nicolas Hulot, Corinne Lepage, quelques parlementaires européens et présidents d'associations de défense de l'environnement.
" Je ne suis pas surpris que des élus s'en prennent à la loi littoral, ce n'est pas la première fois, note M. Félizia. Mais là, c'est quand même un comble, alors que l'on cherche justement à établir un cordon sanitaire face à l'érosion ! Ils jouent aux apprentis sorciers face au changement climatique. "
La Fédération des parcs naturels régionaux a elle aussi envoyé un message à l'Assemblée nationale, lui demandant de revenir sur les modifications apportées par le Sénat, car celles-ci donnent " la possibilité de davantage urbaniser le littoral, fragilisant ainsi les équilibres écologiques, socio-économiques et paysagers de ces espaces sous pression ".
Alors que le temps presse pour les côtes les plus vulnérables, Pascale Got a opté pour la recherche de consensus. " Je veux bien faire une avancée sur les constructions en discontinuité pour les activités agricoles, forestières ou ostréicoles afin de faciliter l'installation de jeunes exploitants ; voyons aussi si on peut s'entendre sur la définition de «dents creuses», concède la députée de Gironde. Mais rien de plus. "
" Briser un tabou "
Les députés seront-ils sensibles à ces concessions et aux appels du public ? Lors de la réunion de la commission du développement durable, le 25 janvier, certains à droite ont repris à leur compte les arguments de leurs homologues du Sénat, qui " ont su briser un tabou en revenant sur les contraintes de la loi littoral ", selon Guillaume Chevrollier (LR, Mayenne).
" Il y a une application obsolète " d'un texte vieux de trente ans, sujet à interprétation de la part des juges et qui aurait besoin " non pas d'une remise en cause mais d'une adaptation ", a défendu en substance Jean-Marie Sermier (LR, Jura). Ce dernier a demandé par la même occasion de revisiter la toute récente loi montagne, adoptée en décembre 2016.
La fin de la législature approchant, si les parlementaires se mettent d'accord lors du nouvel examen du texte par le Sénat, prévu le 13 février, la proposition de loi sera adoptée. Dans le cas contraire, Mme Got met en garde les élus tentés par un blocage : " Ils prennent la responsabilité de pénaliser les maires qui attendent des réponses et les propriétaires qui sont en train de perdre leurs biens. "
Martine Valo
Contre la pollution, Roule & Co a la solution !
L'actuel niveau de pollution inquiétant n'aura échappé à personne.
Pour contribuer à améliorer la qualité de l'air , Roule & Co lance une nouvelle opération et équipe gratuitement toute la famille pour passer au vélo :
- un vélo en parfait état de fonctionnement pour chaque membre de la famille.
- 1 an d'entretien sur ces vélos.
- 5h de vélo-école pour chacun, pour apprendre à rouler sereinement et en toute sécurité.
En contrepartie et pour prouver votre engagement, vous nous donnez la voiture dont vous vous servez au quotidien, quel que soit son carburant et son âge.
Celle-ci sera désossée, recyclée et finira peut-être en vélo ... !
Et comme Roule & Co agit sur le fond et pas uniquement durant les épisodes de pollution médiatisés, cette opération aura cours sur toute l'année 2017.
Soyez acteur de l'avenir de votre lieu de vie, Roule & Co vous y aide !
L'Isernon ouvre le bal de la rénovation thermique
Lundi 5 décembre, Jean-Luc Rigaut, maire d’Annecy ,et Thierry Billet, maire-adjoint chargé de l’environnement, étaient aux côtés des copropriétaires de l’Isernon pour la réception des travaux de rénovation énergétique.
Cet immeuble de 52 logements situé chemin de la Croix-Rouge est en effet le premier à avoir bénéficié du dispositif « J’écorénove ma copro », une initiative innovante mise en place par la Ville d’Annecy pour agir sur la consommation d’énergies fossiles.
NATURA 2000, marais de l'enfer
Réunion du Comité de pilotage "NATURA 2000" du marais de l'enfer à SAINT JORIOZ que je préside pour faire le point annuel des problèmes rencontrés et des actions engagées dans le marais financés par des fonds européens au titre de la directive "HABITAT" de l'Union européenne.
Ces réunions associent autour du SILA qui anime l'action territoriale sur ce secteur et d'ASTERS qui assure la gestion du site, les associations de défense de l'environnement, les pêcheurs, les chasseurs, le conservatoire du littoral, les propriétaires fonciers, l'agriculteur qui cultive une partie du terrain concerné, etc.
Ce secteur est devenu un lieu de repli du gros gibier (cerfs, sangliers,...) lorsque la chasse commence; ce qui pose des problèmes de sécurité sur la route toute proche. Si le nombre d'accidents est plus faible que dans le secteur de DOUSSARD, il devient préoccupant et les efforts des chasseurs sont insuffisants pour réduire la présence des sangliers.
Les aménagements piétons réalisés par le conservatoire du littoral sur la digue à Caillès demandent à être entretenus et mieux compris par certains usagers : le vélo est bienvenu sur la voie verte, mais pas sur le cheminement.
L'ensemble des questions soulevées sur la baignade ou sur la superposition de mesures d'origine différente sera étudié au cours de l'année 2017 avec la rédaction d'un plan de gestion global du marais de l'enfer qui sera ensuite partagé par tous les services en charge de la protection du marais. Il sera co-construit avec toutes les parties prenantes de l'exploitation et de la protection du marais. Un bel exemple de collaboration territoriale sur un espace qui est l'un des rares espaces ouverts entre le SEMNOZ et le lac, véritable coupure verte qu'il convient de faire vivre pour mieux la protéger.