Voici un superbe film d'animation intitulé "sans lendemain" sur la question de la croissance que me signale Pierre POLES...
Publié le 22 Avril 2014 par Thierry BILLET
Voici un superbe film d'animation intitulé "sans lendemain" sur la question de la croissance que me signale Pierre POLES...
Publié le 19 Avril 2014 par Thierry BILLET
Partir trois semaines pour une longue marche à pied en montagne, voilà qui va vous priver de ce blog. Merci aux lecteurs fidèles, aux messages sympathiques entendus lors des réunions et des rencontres sur l'intérêt que vous y trouvez. Près de 250.000 visites depuis sa création et quelques milliers d'articles le plus souvent quotidiens. En attendant, abonnez vous au blog du club climat pour avoir toutes les informations sur les initiatives en matière de développement soutenable à ANNECY et découvrir le travail des acteurs du Club
A bientôt.
Publié le 18 Avril 2014 par Thierry BILLET
Dans "Le pouvoir de la pédale" le journaliste Olivier Razemon s'en prend aux clichés qui freinent les déplacements à vélo. Sport du dimanche, outil dangereux, "talisman écologique" pour bourgeois rêveur, l'image du vélo serait sérieusement entachée par ces clichés.
"Le vélo c'est pour les bobos", "le vélo c'est dangereux", "le vélo c'est un loisir pas un mode de transport"… Ce type d'idées reçues empêcheraient l'essor du vélo comme mode de déplacement. C'est du moins le point de vue défendu par Olivier Razemon, journaliste et cycliste invétéré dans "Le pouvoir de la pédale" paru fin mars (1).
Après une courte histoire de cette "machine à courir", née au début du 19e siècle, le journaliste fait le récit de l'expansion contrastée du vélo à travers le monde. Il revient notamment sur le succès de la bicyclette en Europe, particulièrement retentissant dans les pays nordiques. Il bat ensuite en brèche les sept "fausses images du vélo" : le vélo serait ainsi la voiture du pauvre, un sport du dimanche, un simple passe-temps, un talisman écologique, une lubie de bobo, un objet ridicule, une source de danger. Idées fausses mais tenaces, selon l'auteur de cet essai de 192 pages qui pourrait se lire posé sur un guidon.
Avec son écriture "poil à gratter", le journaliste qui se déplace dans Paris avec son Starnord, un vélo de course des années 70, ou en vélo en libre-service quand il est en province, liste aussi les bénéfices du vélo : "un moyen de transport rapide, fiable, bon marché, sain, peu consommateur d'espace, économe en énergie et non polluant". "Pour les distances comprises entre 500 mètres et 10 kilomètres, il constitue souvent le mode de déplacement le plus efficace, le plus bénéfique pour l'économie locale et aussi le plus agréable". Une histoire d'amour entre l'auteur et sa bicyclette.
De quoi faire réfléchir certaines grandes améliorations qui misent prioritairement sur des modes lourds comme le tramway, estime-t-il. "Dans de nombreux cas, pour un prix bien inférieur, on peut obtenir des résultats équivalents (avec le vélo)." Une piste cyclable serait 50 fois moins chère qu'un métro lourd et 25 fois moins chère qu'un tramway, à débit identique.
Journaliste indépendant, Olivier Razemon travaille pour Le Monde et le magazine Géomètre. Il est aussi l'auteur du blog "L'interconnexion n'est plus assurée".
Christophe Guillemin, in la lettre "MOBICITES"
(1) ed. Rue de l’Échiquier, 192 pages, 15€
Publié le 17 Avril 2014 par Thierry BILLET
Le succès remporté encore ce jeudi par les "paniers fraicheur" sur le parvis de la gare, celui du concours de cuisine à partir de produits du même maraîcher demeurant à POISY, les sollicitations de la Ville pour la démarche des "incroyables comestibles", ces jardins où l'on produit pour d'autres riverains qui peuvent se servir dans le jardin ouvert sur le voisinage; bien entendu le succès des jardins potagers en ville que nous avons mis en place l'année dernière, montrent une demande sociale claire sur la consommation de produits locaux, si possible en circuit court.
Il y a un marché car les "locavores", ceux qui veulent consommer local, sont en nombre et font entendre leur voix. Et c'est tant mieux. Tout ce qui peut réduire la distance entre le lieu de production et le lieu de consommation est bon pour la planète. Regarder sur un étal des cerises du CHILI, des pommes de CHINE me glace. Alors la Ville doit encore renforcer son engagement pour offrir la possibilité de jardiner, même en "hors sol" pour découvrir ou réapprendre le plaisir de faire pousser ses propres légumes. Ce sera un axe stratégique de ce mandat municipal.
Publié le 16 Avril 2014 par Thierry BILLET
A l’attention de Madame la Ministre de l’Ecologie, Ségolène ROYAL 246, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS
Objet : Aux côtés de nombreuses associations, 24 530 citoyens demandent l’arrêt de l’abattage « à l’aveugle » des bouquetins dans le massif du Bargy en Haute-Savoie.
Le 9 avril 2014
Madame la Ministre de l’Ecologie,
Après avoir été éradiqué du territoire français au XIXème siècle, le Bouquetin des Alpes a pu être réintroduit dans quelques massifs. Aujourd’hui, sa population est estimée, en France, à seulement 9000 individus. Encore fragile, ce paisible animal, à la stature majestueuse, est devenu l’emblème des Alpes.
Sur le plan européen, la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel protège le Bouquetin des Alpes. Sur le plan national, l’arrêté ministériel du 23 avril 2007 interdit l’abattage du Bouquetin des Alpes sur tout le territoire métropolitain et en tout temps. Malgré ces protections, l’arrêté préfectoral n°2013274-0001, signé le 1er octobre 2013 par le Préfet de la Haute-Savoie, ordonne l’abattage des bouquetins de cinq ans et plus dans le massif du Bargy. Valable un an, cet ordre d’abattage est consécutif à la découverte, en avril 2012, d’une souche de Brucella, bactérie responsable de la brucellose, dans le lait d’une vache. Pour comprendre l’origine de la maladie, des investigations ont été conduites, et ont permis de détecter la brucellose chez un certain nombre de bouquetins du Bargy.
Le 4 septembre 2013, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) a publié un avis sur le sujet. Dans ce rapport, les experts considèrent qu’initialement, l’infection est issue de l’élevage, et que les bouquetins ont assuré un relais silencieux entre le dernier foyer domestique de brucellose du secteur, datant de 1999, et le foyer de 2012. L’ANSES affirme que « le risque de transmission de la brucellose des bouquetins aux cheptels domestiques reste minime ». La contamination d’un cheptel domestique par des bouquetins « qui s’est produite en une unique circonstance sur 12 ans de cohabitation animaux domestiques – faune sauvage [...] correspondrait plutôt à un évènement de type accidentel et exceptionnel. » Ainsi, en automne 2012, l’absence d’infection chez les 211 troupeaux éventuellement exposés a été démontrée. Par ailleurs, des suivis GPS indiquent que, de nature sédentaire, les bouquetins du Bargy ne se déplacent pas vers les massifs voisins. Les experts évoquent plusieurs solutions alternatives à l’abattage massif, choix risqué à plus d’un titre, dont la vaccination, l’abattage ciblé sur les animaux séropositifs ou encore l’application de mesures de surveillance (« les contacts rapprochés entre bouquetins et ruminants domestiques sont rares »).
En septembre 2013, l’ANSES concluait que son « analyse ne permet[tait] pas de confirmer la nécessité de mettre en œuvre dans l’urgence les actions d’abattage envisagées », et « insist[ait] sur l’importance d’un temps scientifique avant la mise en œuvre de mesures de gestion ». La population des bouquetins du Bargy est encore peu connue, et les statistiques sérologiques disponibles sont très approximatives. C’est donc dans « un paysage de connaissances très incomplet » que la décision a été prise de tuer tous les individus de cinq ans et plus.
S’appuyant sur le rapport de l’ANSES, reflet d’une expertise scientifique indépendante et pluraliste, la commission faune du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) a rendu son avis le 11 septembre 2013. Elle « considère que si l’éradication du foyer de brucellose chez le bouquetin des Alpes dans le massif du Bargy s’avère indispensable, elle n’a nullement besoin d’être réalisée dans l’urgence. » Elle prend en compte « le fait que le risque de contamination tant pour l’Homme que pour les animaux domestiques [...] est extrêmement faible ». Demandé par le Préfet de Haute- Savoie, « l’abattage total et immédiat de la totalité des animaux appartenant à cette espèce sur le massif n’a pas été retenu (3 voix pour, 17 contre et 1 abstention) au profit d’un abattage partiel. » Concernant l’abattage partiel, la solution retenue par le CNPN est l’abattage, sur une durée de trois ans, des seuls animaux séropositifs.
Contrairement à la préconisation du CNPN, l’abattage ayant actuellement lieu dans le massif du Bargy ne vise pas les seuls bouquetins séropositifs (effectif estimé à 35% sur un échantillon de 54 animaux), mais les individus de cinq ans et plus (effectif estimé à 70%). En l’état actuel des connaissances, il existe donc, pour le CNPN, une solution plus
satisfaisante à la mesure ordonnée ; ce qui remet en cause, d’après l’article L. 411-2-4° du Code de l’Environnement, les dérogations accordées aux interdictions encadrant le statut de protection du Bouquetin des Alpes qui ne peuvent être délivrées que s’ « il n’existe pas d’autre solution satisfaisante ». La solution préconisée par le CNPN est d’autant plus pertinente qu’un nouveau test permettant une détection rapide sur le terrain est sur le point d’être utilisable.
Depuis octobre 2013, au moins 230 bouquetins ont été tués. Parmi les animaux abattus, beaucoup ne sont pas malades, et l’arrêté en vigueur ordonne la poursuite des tirs « à l’aveugle » jusqu’en octobre 2014, ce à quoi nous nous opposons énergiquement. Dans son avis du 21 janvier, « le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel de Rhône-Alpes regrette très vivement que l’avis du CNPN, étayé scientifiquement, n’ait pas été suivi par les autorités compétentes » et « déplore que des mesures radicales aient été appliquées dans l’urgence, et qu’aucune analyse n’ait été pratiquée sur les animaux abattus. » Le vice-président de la commission faune du CNPN affirme qu’« ordre a été donné de la préfecture de ne pas effectuer de prélèvements à but scientifique sur les cadavres, obérant ainsi lourdement les études en cours ». A cet égard, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA) ont exprimé leur « incompréhension » et leur « stupéfaction » devant ce qu’il convient de considérer comme une grave omission.
Compte tenu du statut national et européen de protection du Bouquetin des Alpes, et considérant la remise en cause, par les experts, de la pertinence de la situation d’urgence, nous sommes aujourd’hui 24 530 à vous demander « l’arrêt de l’abattage systématique des bouquetins du Bargy de plus de cinq ans », et l’abrogation de l’arrêté préfectoral n°2013274-0001 qui en découle. Nous sommes aujourd’hui 24 530 à exprimer notre « désaccord avec toute décision ultérieure d’abattage de bouquetins dont le statut sérologique est soit inconnu soit négatif à la brucellose ». Nous sommes aujourd’hui 24 530 à exprimer notre « attachement à la conservation du statut de protection des bouquetins, espèce interdite de chasse ». Désormais placés entre vos mains, nos espoirs sont soutenus par de nombreuses associations.
Nous avons l’honneur, Madame la Ministre de l’Ecologie, de solliciter de votre haute bienveillance une audience, et de vous prier d’agréer l’expression de notre très haute considération.
Pour les citoyens et les associations soutenant cette lettre,
Matthieu STELVIO, initiateur de la pétition « Stop à l’abattage des bouquetins du Bargy »
Publié le 15 Avril 2014 par Thierry BILLET
Période toujours stimulante que le début d'un mandat dans un cadre volontairement encore plus transversal que le fonctionnement du mandat précédent et une volonté forte de travailler en mode "projet" alors que les perspectives financières des collectivités territoriales s'avèrent gravement affectées par la restriction du budget de l'Etat.
Nous sommes à la veille de telles réductions de la dotation globale de fonctionnement de la part de l'Etat que les communes en difficulté financière aujourd'hui vont prendre de plein fouet le retrait de l'Etat et pour certaines, en plus, les effets de la péréquation horizontale entre les communes les plus riches et les plus pauvres.
Tout en sachant que les statistiques sur ces sujets sont sujettes à caution puisque la qualité et l'étendue du service rendu à la population est à géométrie variables.
Ainsi le fait qu'une ville comme ANNECY n'ait rien sous-traité au privé dans ses attributions sociales, scolaires, etc. n'est pas pris en considération dans les analyses purement financières de l'Etat.
C'est donc un mandat placé sous le signe de la réduction des moyens municipaux et communautaires qui s'annonce. Plus de sobriété donc, plus de sélectivité dans les investissements par conséquent. Je plaiderai pour que l'on maintienne un niveau d'investissement élevé dans les domaines qui permettent de réduire nos dépenses de fonctionnement comme les économies d'énergie.
Publié le 14 Avril 2014 par Thierry BILLET
Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti la nécessité de prendre un stylo pour surligner des passages d'un bouquin. C'est ce que j'ai fait avec le livre de Gilles LIPOVETSKY, "le bonheur paradoxal, essai sur la société d'hyperconsommation". Il faut dire que je ne connaissais pas cet auteur, prof de philo à GRENOBLE. Le bouquin était sur la table de presse au Festival de l'économie, la quatrième de couverture m'a interpelé. Et voilà que je découvre une pensée fort utile pour caractériser la société française, celle que l'auteur qualifie d'hyperconsommation, qui n'est pas de consommer plus, mais l'apparition d'un consommateur intelligent, "flexible", contradictoire entre son envie de marques mais aussi d'authenticité, d'immédiateté et de réflexion stratégique, informé et infidèle. Loin des stéréotypes de classe totalement oubliés au XXI° siècle, le français n'est pas pour autant sans valeurs.
"Point de disparition catastrophique des valeurs mais l'essor de morales en conflit, la démultiplication des systèmes de valeur, la diversité des conceptions du bien qu'il faut interpréter comme un approfondissement de l'autonomie de la sphère morale, le signe d'une société dans laquelles les valeurs et leurs traductions sociales sont émancipées de l'autorité de l'Eglise et de la tradition. (...) Non pas "mort des valeurs" mais effondrement des règles morales hétéronomes et corrélativement individualisation du rapport à la sphère éthique. La société hyperindividualiste ne se réduit pas au culte obsessionnel des plaisirs provés, elle est aussi celle où il revient à l'individu de se déterminer sur ce qu'il doit faire en inventant les règles de sa propre conduite. Consensus autour des valeurs humanistes démocratiques, essor de la réflexivité éthique : la culture (actuelle) ne peut être assimiliée à un état de barbarie nihiliste."
LIPOVETSKY montre bien l'ensemble des contradictions qui traversent notre société et chaque individu, et la manière dont l'offre économique s'adapte à cette évolution. Mais aussi combien l'offre politique fondée sur les affrontements historiques droite/gauche des siècles passés n'a plus de sens concret aujourd'hui pour des citoyens qui raisonnent dans le monde d'aujourd'hui, celui des objets connectés à internet, de l'immédiateté informationnelle, et de la connaissance qu'ils peuvent avoir de la convergence des politiques menées par les droites et les gauches européennes en matière économique ou migratoire.
Reste la morale et les choix qui clivent la société sur la diversité et l'égalité, la fin de vie,etc. Toutes choses sur lesquelles un clivage droite/gauche aurait encore du sens si François HOLLANDE n'avait pas décidé de clore le débat sociétal en FRANCE avec le mariage pour tous. Dommage alors que la société est prête à ce que la loi évolue par exemple sur la dignité dans le choix de mourir, sur le statut des beaux parent dans le cadre de divorces devenus banalisés, etc.
Publié le 12 Avril 2014 par Thierry BILLET
Je m'étais élevé contre le fait que les VERTS ne votent pas le Schéma régional Climat Air Energie (SRCAE) mettant en minorité le Parti socialiste avec l'appui du groupe UMP trop content de jouer ce mauvais tour à l'exécutif.
http://www.thierry-billet.org/search/srcae/
Les VERTS viennent d'annoncer que cette fois ils le voteront le 17 avril 2014.
Je vous invite à tenter de chercher ce qui a changé entre la version n°1 présentée par le Vice président VERT à la Région et que ni lui, ni son groupe n'avaient voté et la version qui sera votée le 17 avril... Pitoyable quand on se dit écologiste.
Publié le 11 Avril 2014 par Thierry BILLET
J'étais persuadé que les VERTS ne quitteraient pas le gouvernement. Je me suis trompé. Les ministres ont piégé les groupes parlementaires en prenant une position de rupture qui n'est évidemment pas le fruit du hasard.
Bien entendu, il y a la personnalité de Manuel VALLS, superbe retournement du sort pour celui qui avait été largement battu à la primaire socialiste et se retrouve Premier ministre alors que le peuple de gauche n'avait pas voté pour lui et que HOLLANDE s'était fait désigner sur une ligne politique nettement démarquée de celle du Tony BLAIR français. Et puis ses déclarations de français de fraîche date en rajoutant sur les roms et l'immigration rappellent celles du Hongrois d'origine, propension des nouveaux arrivés à se draper dans les plis les plus nationalistes pour montrer leur parfaite intégration...
Mais il y a surtout les élections municipales.
D'une part, la perte de nombreuses villes moyennes par le PS met au chômage technique de nombreux élus écolos dont c'était devenu le métier par le jeu des cumuls de mandats et qui sont donc furieux contre HOLLANDE de les avoir ainsi plantés alors qu'ils ont le sentiment d'avoir bien travaillé. Ces cadres intermédiaires du parti composé aujourd'hui comme les radicaux de gauche essentiellement d'élus voulaient sanctionner HOLLANDE et DUFLOT sait qu'elle ne tient le parti que grâce à leur soutien.
D'autre part, le succès de GRENOBLE leur a fait penser qu'il y a désormais un espace politique entre le PS et le Front de Gauche pour LES VERTS aux européennes. Mme DUFLOT pense que les VERTS peuvent récupérer une partie de l'électorat socialiste qui se défie de HOLLANDE mais ne supporte pas la caricature ambulante de MELENCHON. C'est un pari, et les députés et sénateurs qui se voyaient déjà ministres préféraient le maintien à la sortie : ils sont en place et devenir ministre est excitant. Mais Mme DUFLOT a gagné sur ce coup.
Désappointement et colère des élus verts locaux, espace politique qui se libérerait, voilà les deux raisons du départ du gouvernement puisque sur le fond, les propositions de VALLS étaient tout ce que les VERTS réclamaient depuis des lustres. Il leur a fait un pont d'or qu'ils ont refusé.
Les avancées concrètes sur l'écologie n'intéressent pas Mme DUFLOT; elle joue des coups politiques pour tenir le parti qu'elle a besoin de contrôler d'ici sa candidature aux Présidentielles de 2017. La transition énergétique attendra bien jusque là, non ?
Publié le 9 Avril 2014 par Thierry BILLET
ANNECY aura l'honneur de recevoir mi novembre le congrès international de la Commission internationale pour la protection des alpes (CIPRA), dirigée aujourd'hui par une ancienne élève de l'IER de POISY, Claire SIMON. Prenez le temps de mieux connaître cette ONG qui oeuvre inlassablement pour la protection des ALPES.
Chers amies et amis des Alpes
A la CIPRA, nous revenons toujours sur la même question: de quoi avons-nous vraiment besoin pour bien vivre dans les Alpes ? Nous nous sommes lancés à la recherche de réponses. Vous en trouverez quelques-unes dans le rapport annuel 2013 disponible en ligne sur www.cipra.org/rapports-annuel. Le rapport annuel imprimé est disponible gratuitement auprès de CIPRA International, Tel. +423 237 53 53, international@cipra.org.
Voilà des années que la CIPRA met tous ses talents au service du développement soutenable dans les Alpes : information, interprétation, mise en réseau et influence politique. Votre collaboration, votre soutien financier ou conceptuel et votre aide pour diffuser nos résultats nous permettent de mener à bien notre travail d’information et de mise en œuvre et nous espérons pouvoir continuer à travailler ainsi à l’avenir. Nous aimerions vous en remercier du fond du cœur.
A partir d’avril 2014, la CIPRA transmet informations et perspectives sur un site qui a fait peau neuve. Outre l’accès rapide aux événements d’actualité, www.cipra.org permet, grâce à un filtre, l’accès à de nombreuses informations utiles sur des thèmes alpins généraux et spécifiques. Les contenus sont tous fondés scientifiquement et gratuits.
Cordialement,
Claire Simon, directrice CIPRA International