GRENELLE de l'environnement : les VERTS proposent
Le Grenelle de l'environnement devra marquer le début d'un mouvement pour réorienter les politiques publiques, pour garantir la priorité de la protection de la planète sur le gaspillage illimité, pour préférer la responsabilité à l'aveuglement.
Ni dupes ni soumis, les Verts savent les embûches sur lesquelles pourrait se fracasser le Grenelle. Grands discours, petites décisions ?
Les Verts proposent d'urgence :
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Mise en place d'une taxe poids lourds et réorientation des budgets routiers pour financer un programme pluriannuel d'investissement pour le fret
ferroviaire et fluvial.
- Réduction de 10 km/h des vitesses autorisées sur route.
- Adoption d'un plan national d'isolation des logements anciens avec l'objectif d'une consommation maximale de 80 kWh/m2/an et, pour le bâti neuf, conditionnement des permis de construire à une consommation maximale d'énergie de 50 kWh/m2/an.
- Adoption d'un "Plan climat" territorial.
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Interdiction des cultures OGM de plein champ et hors des milieux confinés, moratoire sur les agrocarburants.
- Interdiction, d'ici 2009, de toutes les substances cancérigènes, mutagènes et repro-toxiques (CMR).
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Application de règles beaucoup plus strictes de conditionnalité environnementale pour réorienter les aides publiques agricoles.
- Instauration d'un bonus-malus budgétaire et fiscal.
- Renforcement de l'actuel Secrétariat d'État en ministère de plein exercice pour la protection de la nature.
- Responsabilisation des producteurs à l'élimination totale d'un produit (déchet) en fin de vie.
- Réforme des procédures de débat public et d'enquêtes publiques, adoption d'une loi de protection de l'expertise et de l'alerte sur les choix techniques et scientifiques, et réforme des procédures et des contrats de délégation de service public.
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Instauration d'un taux de TVA réduit sur les produits propres et plus élevé sur les produits nocifs pour l'environnement.
- Obligation, pour l'État et les collectivités, d'évaluer l'impact de toutes leurs décisions sur l'environnement.
Les bonnes oeuvres en liquide de l'UIMM
Selon les enquêteurs de Bercy, Denis Gautier-Sauvagnac, président de l'Union des industries et
métiers de la métallurgie (UIMM), aurait retiré, dans des conditions jugées suspectes, 5,6 millions d'euros en liquide des caisses de cette importante structure patronale entre 2000 et
2007.
Tracfin avait été alerté de ces retraits par un cadre de la BNP, intrigué de voir ce responsable du Medef, une assistante ou un de ses
collaborateurs, venir retirer d'importantes sommes en liquide, pouvant atteindre 150.000 à 200.000 euros, du compte de l'UIMM.
Interrogé alors par la banque sur ces retraits, M. Gautier-Sauvagnac aurait expliqué que ces fonds étaient consacrés aux oeuvres
sociales de la métallurgie et plus particulièrement aux retraités ou malades du secteur, selon le
Figaro.
Placé désormais sous la surveillance de Tracfin, le compte de l'UIMM a continué à être ponctionné par des retraits en liquide jusqu'au début 2007.
Sans commentaire...
Mais pourquoi ces pauvres n'avaient ils pas de compte en banque ?
Des mots (trop) forts pour exister...
C'est KOUCHNER qui parle de la guerre avec l'IRAN comme d'une possibilité.
C'est FILLON qui proclame la FRANCE en faillite.
Dans les deux cas, cela ne sert qu'à faire parler de soi. Mais cela révèle une posture politique d'une gravité réelle.
D'abord l'IRAN, comment peut on vendre une centrale nucléaire à la LYBIE et refuser que l'IRAN possède une centrale civile ? Alors que du nucléaire civil, on peut migrer vers le militaire sans problème, comme le rappelait il y a peu le Groupement des scientifiques d'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN). Comment dés lors envisager une guerre avec l'IRAN aussi peu fréquentable que la LIBYE, et vendre une centrale nucléaire à cette dernière ? Seulement l'envisager... alors que SARKOZY va à l'ONU pour proposer des centrales nucléaires à qui en voudra...
Ensuite la faillite, car bien entendu M. FILLON n'a jamais participé à un gouvernement depuis 20 ans et a découvert que la FRANCE vivait à crédit depuis qu'il est premier ministre. Dramatiser pour que les médias parlent de vous au moins une journée, une petite journée s'il vous plaît. Et puis préparer les français à un plan de rigueur bien sélectif, dur aux plus modestes, généreux aux plus riches. Et commençons par les régimes spéciaux de retraite, en passant sous silence les parlementaires, et en s'attachant aux cheminots. Si eux perdent leurs avantages spécifiques, ce sera autant de fragilité acquise par tous les autres salariés. En effet, ce bastion de droits plus favorables obtenus par le statut de la SNCF, la participation des cheminots à la Résistance, et le pacte républicain d'aprés guerre, était par le passé un objectif à atteindre pour les autres ouvriers. Il y avait la SNCF et RENAULT comme avant gardes des droits des travailleurs : ceux que les autres obtiendraient un jour ou l'autre.
On n'était pas jaloux qu'ils aient plus.
On était fier de ce qu'ils avaient obtenu et qui serait un jour pour tous, comme la 4° semaine de congés payés...
La victoire culturelle de la droite en FRANCE a été de faire passer ces avant gardes ouvrières pour des privilégiés et des nantis. Il lui a fallu pour cela 30 ans, grosso modo depuis l'arrivée au pouvoir de GISCARD en 1974; mais elle y est parvenue.
Aligner vers le bas le statut des salariés, tel est l'objectif poursuivi. Et il n'a jamais été aussi prêt d'être atteint grâce à la division et à la jalousie.
Compte de campagne
Pour le reste, le compte est validé.
Cette dépense correspond à l'achat du livre de Dany DIETMAN "déchets ménagers, le jardin des impostures" ...et non au paiement de ma taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
Je vais répondre à la commission car le lien entre la campagne législative d'un écologiste et la question des déchets est évidente, car cet achat eut lieu à l'occasion de la réunion publique de Dany DIETMAN à laquelle assistait d'ailleurs M. TARDY, député de la circonscription depuis... Et mon compte sera intégralement validé, comme il l'avait été en 2002 et à chacune des élections auxquelles je me suis présenté.
Les VERTS ont beaucoup de défauts, mais sur le plan de la probité, nous sommes exemplaires.
C'est grâce aux VERTS que le procès des marchés truqués de la Région Ile de France a pu "sortir" car ils ont été les seuls à refuser de tremper dans ces magouilles. C'est un Vert, Raymond AVRILLIER, qui a sorti le dossier de la privatisation de l'ea à GRENOBLE qui a fait chuter CARIGNON, et encore un Vert, Etienne TETE, qui a sorti le dossier de l'appartement de Charle MILLON financé par le Conseil Régional de RHONE ALPES.
JOSPIN & ALZHEIMER, BAYROU & la Faillite
puis un texte déroulant annonçant qu'ALZHEIMER frappe de plus en plus jeune, et en particulier Lionel J qui a oublié qu'il avait perdu les deux élections présidentielles de 1995 et 2002 avant de critiquer Ségolène...qui fait des procés à PARIS MATCH parce qu'ils l'ont montrée en maillot de bain... avant de faire la une du même magazine sur ses peines de coeur avec François. Elle a dû oublier son procès...
Oui, décidément, ALZEIMER gagne partout au PS.
Heureusement, il y a BAYROU qui apparaît comme le seul opposant sérieux à SARKOZY, je me délecte de ses propos sur la faillite de la FRANCE, version FILLON.
"C'est un aveu estomaquant et révélateur. Nous savons depuis longtemps quelle est la situation réelle des finances du pays, qui constitue en effet une très grave menace pour la France", a déclaré à l'AFP M. Bayrou, en rappelant qu'il en avait fait un "sujet majeur de la campagne" présidentielle.
Le gouvernement "a décidé, en contradiction absolue avec le bon sens, de creuser le déficit en dépensant 15 milliards d'euros par an pendant la législature au profit de ceux qui avaient déjà beaucoup" dans le cadre du paquet fiscal voté à l'été, a-t-il dit. "Ce trou de quelque 70 milliards supplémentaires, il va falloir le combler et, naturellement, on ne pourra le combler qu'en demandant des sacrifices à ceux qui avaient peu", a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Ca va provoquer évidemment à terme des réactions parce que c'est une injustice. Je maintiens que la règle d'or pour faire des réformes, c'est qu'elles soient justes et indiscutables".
Les propos du Premier ministre sont aussi "d'une certaine manière une terrible autocritique", a affirmé M. Bayrou. "Tout ceci prélude à des décisions qui seront lourdes de conséquences. Au lieu d'avoir fait une politique sérieuse tout de suite, on a fait une politique laxiste et injuste. Ca fait plaisir quelques jours, quelques semaines et puis après, la réalité rattrape la fiction", a-t-il poursuivi.
Grands déballages...
Voilà que Bernard ACCOYER, dans le FAUCIGNY de cette semaine, raconte comment se serait passée une entrevue avec Jean-Luc RIGAUT dans l'unique but de le ridiculiser.
Voilà que lors du conseil municipal du 3 septembre, Mme SAVIGNAC et M. TANGUY racontent publiquement le contenu de leur conversation téléphonique avec le même Jean-Luc RIGAUT.
Voilà que dans son blog, Jean EXCOFFIER rapporte une discussion informelle au sein du groupe municipal de la Gauche plurielle sur un ton déplacé et un titre inutilement accrocheur.
La campagne présidentielle a permis cela : plus de limite entre vie politique et vie personnelle, plus de respect d'aucune discrétion ni d'aucune déontologie; la politique comme une empoignade sans régle où tous les coups sont permis, et les médias appelés à la rescousse de la plus belle tricherie dont ils feront leur choux gras.
Grenelle de l'environnement en Haute Savoie?
La Préfecture cherche des gens pour animer les ateliers : la manifestation concernerait une moitié de la Région RHONE ALPES et l'autre moitié irait à SAINT ETIENNE.
Là où il aurait fallu un comité de pilotage avec la participation des associations de protection de la nature, travaillant en amont sur des thématiques transversales communes, l'Etat travaille dans son coin.
Aucune association de protection de la nature n'a, à ma connaissance, été contactée pour préparer la manifestation.
Et quels bénévoles pourront passer un jour de semaine, à perdre leur journée de travail, pour discuter dans un cadre semi régional mal défini alors que le GRENELLE national est rempli de tensions entre les associations et le pouvoir qui jouera sans aucun doute la seule carte de l'esbrouffe... après avoir déjà refusé le débat sur l'OGM ou le Nucléaire...
Se donner une image sans prendre la moindre décision crédible.
Cela me fait furieusement penser à cette réunion sur l'alimentation électrique de l'agglomération annécienne pilotée par le préfet BREUIL qui y assura être prêt à interdire les permis de construire faisant appel au "tout électrique" en station...pour n'en rien faire par la suite... Ou à cette réunion après la catastrophe de AZF au cours de laquelle on évoqua les risques posés par le dépôt pétrolier de VOVRAY pour que le plan de sécurité validé par la suite soit moins contraignant que l'ancien.
"Parler", disaient ils.
Le cancer, première cause de mortalité
Plus de 509.000 personnes sont décédées en France métropolitaine en 2004 dont 30% du
cancer, devenu la cause de décès la plus fréquente devant les maladies cardiovasculaires et les accidents, selon une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire
(BEH).
Avec 147.323 décès, les maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, attaques cérébrales...) représentent 29% du total des décès, arrivant au deuxième rang derrière les cancers (152.708
décès), selon le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC-Inserm).
Avec près de 90.700 décès (dont 21.398 de cancers poumon-bronches-trachée), le cancer est responsable de 34% des quelque 263.000 décès masculins enregistrés. Pour les femmes, le cancer (62.020
décès) représente un quart des causes de mortalité, les maladies cardiovasculaires arrivant en tête avec quelque 78.000 décès (32% des décès féminins).
Alors que l'on nous a promis depuis des lustres,à coups de dépenses de plus en plus coûteuses, de régler par les médicaments et l'hospitalisation, le problème du cancer, celui-ci est devenu la
première cause de mortalité en FRANCE...
Ce constat d'échec devrait faire réfléchir, après les livres du professeur BELPOMME, cancérologue de réputation internationale, qui ne cesse d'alerter sur l'inutilité d'une politique
exclusivement thérapeutique, quand il faudrait s'attaquer enfin aux causes de cette épidémie de cancers : la dégradation de l'environnement, l'utilisation massive de pesticides, les conditions
de travail déplorables en matière de prévention du risque chimique...
Au lieu de cela, on ne parle que de "cancéropoles", de traitements miracles, d'innovations techniques... qui creusent le déficit de la sécurité sociale sans rien régler sur le plan
épidémiologique.
BELPOMME nous dit clairement que la guerre contre le cancer est perdue si l'on ne cherche pas d'abord à le prévenir, au lieu de se contenter de le soigner. Il faut changer de point de vue, de
paradigme, et prendre en compte l'environnement pour expliquer la situation de crise sanitaire que nous vivons...
A ce propos,je m'aperçois que je ne vous ai pas encore parlé de l'excellent livre de André CICOLLELA sur "les épidémies
modernes", paru à LA DECOUVERTE. Je vous en recommande vivement la lecture : André y montre comment les "affections longue durée" grèvent le budget de la Sécurité sociale, sans
aucune mesure sérieuse pour les prévenir et donc sauver à terme la Sécu...
LA QUESTION HUMAINE...
Le héros est psychologue dans un grand groupe, ardent artisan de la motivation de l'encadrement de celui-ci par des méthodes "modernes" de management alliant rave parties, paris stupides sur la prise de risques, etc. A la suite d'une demande d'enquête interne, il découvre le parallèle entre ce qu'on lui demande de faire, et le crétinisme nazi : faire bien son travail sans se préoccuper du but final poursuivi. Juste le plaisir du travail bien fait. Le film dérange. On peut regretter certaines longueurs, et en même temps se dire qu'elles sont nécessaires pour créer le malaise qui marque la prise de conscience de Mathieu AMALRIC sur son propre rôle dans la machine industrielle.
Cette thématique n'est pas nouvelle.
La mise en parallèle de la SHOAH avec les méthodes modernes de gestion des hommes se retrouve d'une manière plus intellectualisée, dans "SOUFFRANCE EN FRANCE" de Christophe DEJOURS qui vraiment est "le" livre à lire sur ce qu'on appelle banalement le harcèlement moral. La thèse est simple : pour que le harcèlement puisse avoir lieu, il faut que les collègues de travail "laissent faire", qu'ils acceptent en silence de laisser la victime devenir victime, qu'ils lui refusent la solidarité qui permettrait de mettre fin au calvaire. Qu'ils adoptent, en raccourci, la même attitude que les honnêtes allemands qui ont laissé les juifs se faire assassiner, puis les communistes, puis les socialistes, sans oublier les homosexuels ou les gitans.
Cette thèse de la "banalité du mal" qui a fait scandale dans les années 1960 quand Hannah ARENDT, relatant le procès du nazi EICHMANN en ISRAEL,a considéré qu'il n'était qu'un exécutant comme les autres de la SHOAH. Mais que c'était cette banalité même qui permettait aux nazis de commettre leurs méfaits.
Faisons nous autre chose aujourd'hui quand on envisage des tests ADN pour filtrer les enfants d'étrangers ?
Prenez le temps de (re)lire la citation qui figure en entête de ce blog, nos lâchetés laissent faire le pire.
Pendant ce temps, JOSPIN règle ses comptes avec Ségolène ROYAL, pitoyables politiciens...
Références idéologiques...
S'adressant au "peuple de gauche", il demande :
"Pour chacune des idées suivantes, dites moi si vous vous en sentez proche"
Cela donne :
Ecologistes : 87 %
Socialistes : 79 %
Laïques : 75 %
Et, cette phrase de Jacques MARTIN dans "L'autre journal" en 1992 :
"Je suis un homme de télévision, je la fais, et je sais que le meilleur moyen d'éteindre la lecture, de tuer toute curiosité, d'abandonner ses projets de voyage ou de refuser de sortir le soir, c'est d'allumer cette saloperie"