SIVADES choisit VEOLIA
Voilà qui clôt le débat sur l'acheminement des déchets depuis CANNES.
Mais qui nous laisse avec les problèmes de surcapacité, non seulement à ANNECY, mais également à CHAMBERY.
Il est urgent de travailler sur les deux départements à une stratégie commune, avant de décider le moindre investissement de capacité de traitement, car les volumes de déchets vont encore diminuer et notre devoir d'élus est d'accélérer au maximum cette réduction de la production d'ordures ménagères.
Les transports à l'horizon 2030 pour l'agglo
Ces deux études complémentaires s'accompagneront d'une étude de programmation urbaine sur l'ensemble du territoire dont l'objectif est de donner par des schémas d'aménagement sommaires une vision d'ensemble du territoire dans les prochaines années; c'est à dire les sites urbains à enjeux et les sites économiques potentiels notamment.
Les féras du lac d'ANNECY
L’objectif de cette réunion du comité halieutique du lac d'ANNECY était d’envisager les évolutions de l’arrêté préfectoral réglementant la pêche sur le lac d’ANNECY.
L’explication donnée est celle du retard de croissance : les poissons ont la taille admise par la réglementation mais ils sont trop maigres et ne restent pas dans les mailles des filets. La baisse de la pêche aux corégones est avérée aussi pour les amateurs qui pêchent à la ligne.
Les raisons de cette moindre croissance peuvent être diverses et complémentaires. Le réchauffement climatique a un impact général sur la taille des poissons avec des modifications des habitudes alimentaires. Le zooplancton serait en baisse notamment ses plus grosses formes. L’absence de pluviométrie a diminué en 2009 les apports de nutriment par le ruissellement
Les cohortes sont peut-être nombreuses et il n’y a pas assez à manger pour tous.
En tout état de cause, c’est le principe de PRECAUTION qui doit s’appliquer : on ne réduit pas la maille des filets tant que l’on ne sait pas si cela va "taper dans le stock" de corégones et mettre en cause la survie de l’espèce à moyen terme.
Des interrogations demeurent en effet. Est-ce que les poissons se reproduisent à un certain âge ou à une certaine taille ? Est-ce que l’on est à un moment de baisse continue de la productivité du lac compte tenu de sa propreté et à laquelle nous devons nous adapter ? ANNECY a commencé plus tôt que les autres à ceinturer le lac et à diminuer les apports de polluants : ce qui arrive ici risque d’arriver demain ailleurs. Si on les pêche moins, cela ne va t’il pas entraîner une surpopulation et une poursuite de la diminution car les féras vont se concurrencer entre elles ?
Pour tenter d’y voir clair, la réunion d’un séminaire scientifique à l’automne 2010 au SILA a été retenue avec des pêches scientifiques au cours de l'année pour tenter de mieux comprendre ce qui est en train de se jouer sous l'eau pure du lac.
D'hiver...
Maintenant, il reste la vidéo qui garde tout en mémoire... et le manque manifeste de fair play de l'équipe de FRANCE qui a volé sa qualification. Le foot professionnel est un panier de crabes financier sans morale et sans loi. On donne cet exemple aux jeunes pour lesquels le foot est le dernier espoir d'ascenceur social et /ou le meilleur moyen de déchaîner la violence et le racisme dans des bagarres entre clubs où les joueurs cumulent les FERRARI et les commentaires débiles sur leurs matches, preuves d'une intelligence raréfiée "on a montré qu'on était soudé, mais le prochain match est d'un enjeu supérieur et si on a un bon mental, et l'envie, on va gagner parce qu'il est nécessaire de s'imposer dans un challenge difficile".
Du foot et le RSA, le nouvel opium du peuple.
En attendant, EDF et le nucléaire sont sur la sellette. Dès octobre, on a dû importer de l'électricité. Tout ce qu'ont dit les écologistes depuis des années se réalise sous nos yeux., en particulier avec le développement débile du chauffage électrique...Comme l'écrit MEDIAPART ( comment vous n'êtes pas encore abonné ?),
Pour la première fois depuis 1982, la France a été importatrice nette d'électricité en octobre. Bien que le froid n'ait pas été particulièrement sévère durant le mois, EDF a été dans l'incapacité de produire suffisamment pour satisfaire à la demande. Il a fallu importer 458 gigawattheures (GWH) d'électricité auprès des producteurs européens. En cause: la désorganisation du parc nucléaire français. Depuis la rentrée, les arrêts de centrales se sont accélérés. Il y a ceux qui sont programmés et les accidents comme Tricastin ou Flamanville. EDF a connu le nombre record de 19 centrales arrêtées sur un parc de 58 ces dernières semaines. Le groupe assure que la situation est en train de se normaliser. Il n'y aurait plus que 13 centrales arrêtées à ce jour, quand la norme est à cette saison entre trois et quatre.
Les tensions sont si grandes dans la gestion des réseaux électriques que RTE (Réseau de transport électrique) s'est senti dans l'obligation d'émettre un avertissement pour les mois à venir. A partir des déclarations prévisionnelles des producteurs en France – c'est-à-dire en premier lieu EDF qui fournit plus de 80% de l'électricité sur le territoire –, le gestionnaire de réseau estime que la France va être dans un état de dépendance inconnu jusqu'alors, par rapport aux autres pays européens. Le niveau d'importation estimé pourrait être, selon lui, de 4.000 MW entre novembre 2009 et janvier 2010.
Mais la situation risque de devenir critique si les températures baissent au-delà des normes saisonnières. La demande d'électricité en France est en effet devenue très sensible aux variations climatiques, en raison du développement au-delà du raisonnable du chauffage électrique: une baisse d'un degré se traduit par une demande supplémentaire de 2.100 MW (plus que deux tranches nucléaires). «Toute baisse supplémentaire de la disponibilité du parc de production français réduirait les marges prévisionnelles et augmenterait le risque de rupture d'approvisionnement en électricité en cas de vague de froid», prévient RTE. Au-delà de 9.000 MW d'électricité importée, le réseau atteint ses limites techniques, avertit le gestionnaire. En un mot, c'est la rupture, l'effondrement du réseau. RTE n'exclut pas, en cas de nécessité, de recourir à des mesures extrêmes comme des coupures. Il demande par avance à tous les consommateurs d'adopter des mesures d'économie afin de limiter la consommation.
Philippe MEIRIEU
Hommage à Jean Louis Molié
Beaucoup d'assistance ce matin pour la cérémonie civile d'hommage à Jean Louis Molié. Ses anciens collègues des services d'orientation, les élus verts de CRAN, l'association ECHANGES et TIERS MONDE.. Au nom des écologistes de l'agglo, j'ai lu un texte que je vous remercie de lire ci-dessous en mémoire de Jean-Louis .
Jean-Louis,
Contrairement à beaucoup d’entre nous, tu n’es pas venu à l’écologie politique par l’engagement associatif. Tu venais du parti communiste que tu avais quitté avec les anciens ministres Charles Fiterman et Marcel Rigout quand tu as constaté l’impossibilité de le rénover de l’intérieur. A partir de la critique intellectuelle du productivisme, tu es venu rejoindre les VERTS au moment de la candidature de Dominique Voynet à l'élection présidentielle de 1995. Puis dans l’engagement profond dans ce qui fut la gauche plurielle de 1997 à 2002.
Tu étais ainsi porteur d’une morale de l’engagement apprise au parti et pour y parvenir d’un attachement indéfectible à l’action collective. Tu ne déviais pas de ton cap : ton camp était celui de la gauche, ton engagement était celui de la fraternité avec les pays du SUD, mais aussi ici et maintenant avec tous nos concitoyens dont tu partageais les difficultés sociales. L’écologie n’était pas, pour toi, un luxe pour les pays riches mais l’exigence de la solidarité planétaire.
Pour autant, avoir des convictions et les assumer fermement ne passait chez toi ni par l’agressivité ni par la surenchère : tu disais posément, avec calme, ce que tu pensais, prenant soin d’être compris et cherchant le débat démocratique.
Tu étais au conseil d’agglomération et au SILA une voix écoutée. Chacun de nos collègues savait qu’il avait à faire à un homme désintéressé, qui cherchait à convaincre de la nécessité d’un monde plus soutenable pour nous et nos enfants.
Quand tu souriais,
on sentait, derrière le militant public, l’homme de bien, l’homme attentif aux autres, à sa famille, à ses proches.
Ainsi, quand tu partais en montagne, tu avais noté les randonnées des années précédentes pour ne pas les refaire avec les mêmes amis.
Tu n’oubliais jamais d’emmener un peu de sel dans une vieille boîte à film photographique, une bière et puis une boîte de sardines aussi. En souriant, tu les sortais au moment des tomates tirées du sac dans quelque coin du Briançonnais et nous savions que tu étais heureux. Et nous étions heureux avec toi.
Tu avais la gourmandise ténue d’un homme qui essayait de vivre sa vie au plus près de ses idées.
J’espère,
Mesdames et Messieurs,
Chère Anne Marie, Chère Claire et Cher Arnaud,
qu’en dressant ce portrait politique de Jean-Louis, nous lui avons rendu l’hommage qu’il méritait.
Les écologistes étaient fiers de le compter parmi eux. Cette fierté est celle des combats qu’il nous laisse à mener, sans lui mais avec sa mémoire vivante en chacun d’entre nous pour la solidarité et pour la fraternité sur notre planète.
Rebondir après l'échec de l'UNESCO
Rebondir après le rejet de la candidature au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Rappelons qu’historiquement le dossier de la candidature au patrimoine mondial a été initié par l’association Lac d’Annecy Environnement qui a su réunir plusieurs milliers de signatures sur ce projet de protection de la cluse du Lac. La lettre du Ministère ne laisse aucun espoir quant à la reprise du dossier dans la même catégorie de candidature au patrimoine mondial. Nous avons donc réfléchi au niveau du comité EUROPE ECOLOGIE pour que ce rejet ne soit pas un signal donné aux bétonneurs qu'ils vont pouvoir reprendre leur croisade.
Il faut en effet rebondir après une telle décision
La protection optimale du bassin versant se décline en plusieurs facettes. Sur le plan urbanistique, c’est le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) qui doit fixer les limites de l’urbanisation. En commençant par cerner les terrains qui sont indispensables à la poursuite de l’agriculture paysanne et ceux qui relèvent d’un intérêt majeur pour la biodiversité ; au lieu de les considérer comme "ce qui reste" quand on a défini ce qu’on voulait urbaniser.
Dans ce cadre, nous vous appelons à soutenir TERRES DE LAC, l’association qui se propose d’acheter des terres agricoles de la Cluse du Lac pour les soustraire à la pression d’urbanisation.
Plus d’informations sur :
http://terresdulac.over-blog.com/categorie-10988796.html
Dans le cadre du plan d’aménagement durable (PADD) du SCOT, une charte architecturale serait particulièrement utile pour éviter des maisons AXE & D partout autour du lac ou des permis de construire sans intégration dans les vieux bourgs.
Sur le plan de la biodiversité, la cluse du lac est déjà couverte par plusieurs réserves naturelles (le Bout du lac et le Roc de Chère), par des zones NATURA 2000, etc. Et le contrat de rivière « FIER et Lac » qui devrait voir le jour en 2010 couvrira le lac et permettra d’aborder la gestion de la masse d’eau de manière offensive vis à vis des polluants organiques persistants par exemple. On pourrait donc initier des démarches originales et de haute tenue environnementale. Nous en présentons deux qui s’appuient sur des expériences encore peu connues, mais qui vont dans le sens d’une dynamique de développement durable sur le bassin versant du lac.
Une réserve de biosphère
Une réserve de biosphère est une aire portant sur des écosystèmes terrestres et/ou côtiers/marins, qui vise à promouvoir des approches et des moyens pour réconcilier la conservation de la diversité biologique avec son utilisation durable. Ainsi, une répartition par zones et une gestion appropriée sont combinées avec l'utilisation des ressources naturelles au profit des communautés locales. Ceci inclut la recherche, la surveillance, l'éducation et la formation. Ces éléments sont des outils pour mettre en application l'Agenda 21, la Convention sur la Diversité Biologique, ainsi que d'autres accords internationaux. C’est une démarche patronnée par l’UNESCO comme l’inscription au patrimoine mondial.
http://portal.unesco.org/science/fr/ev.php-URL_ID=4801&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
link
Une telle réserve serait un projet sérieux et mobilisateur sur le « petit lac » entre DUINGT et TALLOIRES en passant par SAINT JORIOZ.
Une réserve de nuit étoilée.
Face à la pollution lumineuse, et après que SAINT JORIOZ et ANNECY se soient associées à la manifestation du « Jour de la Nuit », transformer la cluse du Lac en réserve de nuit étoilée est également un projet mobilisateur et permettant de combiner de multiples actions locales autour du lac tant de la part des municipalités, que des particuliers et des commerçants. L’idée est de réduire de manière significative les éclairages de nuit notamment en coupant complètement l’éclairage à partir de certaines heures ou de développer l’installation de matériels plus performants moins consommateurs d’énergie et plus discrets.
Ces deux projets sont de nature à nous permettre de rebondir collectivement pour que l’échec du dossier UNESCO ne soit pas un cadeau aux bétonneurs mais le signal que nous ne devons pas nous contenter de ce qui existe aujourd’hui. Il y a cinquante ans, les élus ont su se projeter dans l’avenir en reconquérant un lac pur. Nous devons être aussi ambitieux pour l’avenir du lac et de son bassin versant : s’attaquer aux polluants organiques persistants, protéger les paysages agricoles, devenir une référence pour l’efficacité énergétique et la biodiversité.
Tête de liste pour la HAUTE SAVOIE, un portrait robot
Philippe MEIRIEU, tête liste régionale
C'est un processus complexe puisque la galaxie EUROPE ECOLOGIE n'a pas de statuts et qu'il faut donc travailler sur la base du consensus. C'est le comité d'animation politique Rhône Alpes qui prendra la décision finale.
Pour cela, je propose de définir un portrait robot de "X", la tête de liste en HAUTE SAVOIE, qui sera le département de RHONE ALPES où les écologistes risquent de faire le meilleur score.
23 novembre 2009 :
J'ajoute qu'avec surprise j'apprends que d'aucun(e)s ont pensé que c'était un auto portrait ! Tel n'est pas le cas, je ne suis pas candidat aux régionales... J'ajoute donc cette mise au point...
Pour symboliser l'ouverture de la liste, X doit être issu du mouvement associatif environnemental. Il doit être crédible à partir de l'expérience d'une lutte menée sur le terrain pour la préservation de la qualité de la vie en HAUTE SAVOIE. X aurait déjà travaillé dans son action associative avec Dany COHN BENDIT, Dominique VOYNET ou Noël MAMERE serait un atout décisif. Il doit avoir suffisamment de charisme pour convaincre et d'expérience personnelle et professionnelle pour être crédible. X doit pouvoir exprimer clairement les idées écologistes et être à l'aise avec les médias. Il doit être capable de rassembler et de fédérer et avoir prouvé qu'il savait le faire dans ses activités associatives passées. Il doit avoir de l'humour, ne pas se prendre trop au sérieux mais vouloir réellement s'investir dans son mandat de conseiller régional. X doit vouloir s'implanter durablement sur le territoire où il sera élu. Il doit bien connaître les thématiques du réchauffement climatique et celle des transports qui est la compétence de référence du Conseil Régional dans notre département, avec les Lycées. Ce serait un "+" que sa profession soit elle-même être un signe de ralliement pour prendre en charge l'urgence climatique.
Pour tout vous dire j'ai ma petite idée, et une centaine de sympathisants d'EUROPE ECOLOGIE dans le département aussi...
Aux assises de l'écologie politique à LYON le 7 novembre, Michèle RIVASI, eurodéputée
et Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des VERTS
VERTS Région Savoie, un soutien aux élus écolo d'ANNECY et CHAMBERY
Suite à l’annonce de l’éventuel traitement des déchets de la région Cannoise
Les écologistes réclament un « plan durable », responsable et audacieux
du traitement des déchets ménagers en Région Savoie
Depuis plus d’une décennie, tant à Annecy qu’à Chambéry, les « Verts Région Savoie », leurs élus et les militants écologistes se sont battus contre la solution anti-écologique du « tout incinération » et l’augmentation constante et coûteuse des capacités d’incinération. Ils ont, sans cesse, tous seuls, défendu une gestion diversifiée incluant le développement du tri, du compostage, de la méthanisation, etc… accompagné d’une politique générale de réduction à la source,
Malheureusement, ils ont été peu écoutés… mais cela a quand même permis :
- l’annulation du plan d’origine et une réécriture, en 2004, du schéma départemental d’élimination des déchets ménagers en Haute-Savoie, incluant une certaine diversification et l’abandon du nouveau four à Marignier, (erreur matérielle sur ce point : les associations ont obtenu l'annulation du PDED de la HAUTE SAVOIE par le tribunal administratif et j'ai eu le plaisir de les assister pour ce faire. Il n'y a pas de nouveau PDED et l'abandon du 3° four à MARIGNIER a été annoncée par MM. SADDIER et MUDRY après l'annulation du PDED au cours d'une réunion des VERTS de CLUSES qui avaient invité l'ami Dany DIETMAN)
- une sensible limitation de l’augmentation de la capacité de traitement de l’usine de Chambéry.
- sans parler, bien sûr, de la fermeture de l’incinérateur d’Albertville, suite à la pollution par les dioxines, véritable scandale de santé publique.
Aujourd’hui, l’affaire de l’éventuelle incinération des déchets de la région Cannoise dans les usines d’Annecy et de Chambéry montre, incontestablement, que les écologistes avaient pleinement raison : ces 2 usines sont aujourd’hui en surcapacité de traitement… et ceci s’explique, pour l’essentiel, par l’esprit civique de nos concitoyens, qui se sont engagés résolument dans le tri des déchets, dès qu’on leur en a offert la possibilité…
Mais à l’évidence on peut aller beaucoup plus loin en s’engageant résolument dans le développement de toutes les solutions alternatives à l’incinération … et en s’engageant, en parallèle, dans une politique de réduction importante des capacités locales d’incinération.
Certes, l'accueil provisoire des déchets de la région Cannoise peut, à condition d’être strictement contrôlée et limitée dans le temps, apparaître comme la moins mauvaise solution pour diminuer l’impact financier, sur les familles, de ces surcapacités.
Mais l'accueil provisoire des déchets cannois doit surtout être considéré comme un sursis pour mener au plus vite, la réflexion et les études permettant d’adopter, pour l’ensemble des deux départements et une partie de l’Ain, un « plan durable » et audacieux de traitement des déchets ménagers.
La mise en œuvre de ce plan sera facilitée par les nouvelles dispositions visant à faciliter cette diversification, mises en place par la Région ces dernières années à l’initiative des Conseillers Régionaux Verts, et qui devront être renforcées à l’issue des prochaines élections régionales.
Henri DUPASSIEUX maire adjoint à CHAMBERY et
moi-même à ANNECY avons mené une action conjointe depuis de longues années en faveur d'une politique raisonnable des déchets, quelquefois dans la plus grande solitude. Il n'est donc pas
étonnant que nous ayons pris la même position favorable à la réponse à l'appel d'offre du SIVADES. Mais aujourd'hui nous commençons à être entendus et à CHAMBERY comme à ANNECY, l'accueil des
déchets cannois est une mesure temporaire qui doit permettre de faire un nouveau pas en faveur du recyclage et de la réduction des déchets à la source. Et de procéder à la fermeture de
l'incinérateur de PONTCHARRA pour CHAMBERY, et à la fermeture d'un des trois fours de CHAVANOD à ANNECY dans un délai de trois ans.