Pour Jean Jack QUEYRANNE
Parce que je désapprouve fermement les déclarations extrêmistes de Monsieur Laurent WAUQUIEZ au long de la campagne des régionales, contraires aux valeurs humanistes qui m'animent, fondées sur la tolérance et la solidarité,
Parce qu'il se pose ainsi en digne héritier de Charles MILLON qui fit alliance avec le F HAINE pour gagner la Région,
Parce que la ville d'ANNECY a toujours été soutenue dans ses projets par la Région RHONE ALPES présidée par Jean Jack QUEYRANNE au-delà des querelles partisanes, montrant ainsi sa volonté de concertation et son sens de l'intérêt général en faveur du développement durable de notre territoire,
Je ne souhaite pas que ce dialogue constructif avec la Région s'arrête ni que celle-ci devienne le lieu de postures extrêmes, dangereuses pour la cohésion sociale et le bien vivre ensemble,
Je voterai et j'appelle à voter pour lors des élections régionales les 6 & 13 décembre 2015.
Réunion publique, salle des eaux et forêts à ANNECY, 115 bld du Fier, le jeudi 3 décembre à 18 heures en présence de Jean Jack QUEYRANNE.
Marcher pour le climat et bio d'ici
Aujourd'hui nous aurions dû marcher pour le climat. Je comprends que pour éviter des mouvements de panique dangereux dans la manifestation et pour ne pas accabler de travail les forces de sécurité, elle ait été interdite. Pour autant, rester les bras ballants aujourd'hui, alors que tous les indicateurs climatiques sont au rouge, est d'une tristesse absolue. Alors il faut faire quelque chose de concret, par exemple aider "la bio d'ici".
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Nous ne céderons pas !
Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.
Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.
C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.
Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.
Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.
Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.
Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.
Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.
Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.
Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.
Premiers signataires :
AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP - section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires
Des algues sur la façade
Parce que le pire n'est jamais sûr, des projets comme ceux-là donnent espoir.
Notre Région refuse les excès, rejette les extrêmes.
Après ces jours de deuil national que nous avons partagés avec émotion, vous êtes appelés à voter pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains.
La folie meurtrière qui a endeuillé notre pays, change forcément l’état d’esprit de ce premier rendez-vous démocratique. Nous l’abordons dans le souci de la sécurité intérieure, de la cohésion nationale et de l’indispensable solidarité citoyenne pour faire face à la barbarie.
Il est essentiel de maintenir ce scrutin. Nos agresseurs veulent détruire ce qui fait la grandeur de la France et ce qui en fait le socle depuis la Révolution : la démocratie. Voter, qui en est un des plus beaux symboles, prend ici le sens de notre résistance à la terreur. Voter, c’est leur dire que nous sommes libres, libres d’aller et venir, libres de boire un verre à la terrasse de cafés, libres d’assister à une rencontre sportive, libres d’aimer la musique.
J’aborde ces jours, certes avec le coeur lourd, mais avec la volonté de ne rien céder aux fanatismes, parce que je crois en notre modèle de société, acquis si chèrement et que je veux défendre.
L’heure n’est pas aux polémiques politiciennes. Le dialogue et la confrontation d’idées demeurent bien sûr d’actualité. Mais toute exploitation de la situation pour introduire des idées contraires à l’esprit de la République n’a pas sa place aujourd’hui. Notre pays est en état de guerre. Le Président de la République et le Gouvernement font preuve d’une détermination et d’une dignité sans faille. Notre devoir est de faire corps avec les autorités qui nous représentent et qui nous protègent.
Pour répondre au calendrier officiel, nos documents ont été imprimés avant les attentats du 13 novembre. Ils déclinent nos engagements pour améliorer la vie quotidienne et pour faire réussir notre nouvelle grande Région. Ils témoignent de notre sincérité à relever les défis de la vie dans une société apaisée.
Si vous nous accordez votre confiance, je mettrai à votre service toute l’expérience que j’ai acquise au fil des années grâce aux responsabilités que j’ai exercées.
Je serai avec vous à temps plein, fermement engagé à défendre nos valeurs républicaines. Notre Région refuse les excès, rejette les extrêmes. Elle a toujours su relever de grands défis. Notre capacité à résister dépend de la vitalité de nos institutions, de l’exemplarité de ses élus, de leur sens de la mesure et de leur sang-froid.
Je serai fidèle à l’humanisme social qui imprègne notre Région et à la laïcité qui nous permet de vivre ensemble. Avec votre confiance je vous propose de bâtir cette grande Région Auvergne-Rhône-Alpes qui sera notre bien commun.
Jean-Jack QUEYRANNE
Les mots pour leur dire
Longue période de silence sur ce blog pour me donner le temps d'encaisser la survenance concrète de l'impensable, de la barbarie. Et encore ce soir, l'interrogation sur l'utilité d'écrire sur des méfaits qu'on ne peut pas comprendre : comment des petits délinquants ont ils dérivé sous couvert d'islam dans la violence la plus délirante ? Et pourtant écrire est une aide; publier, un moyen de participer à la réflexion commune.
D'abord, pour partager le deuil des familles des victimes et bien modestement leur témoigner de la sympathie, simplement de l'amitié à tous ces inconnus devenus des victimes de l'absurdité. Les mots pour leur dire qu'ils sont nos frères et nos soeurs.
dénoncer l'attitude méprisable des leaders de l'UMP (merci Alain JUPPE de votre attitude digne) englués dans leurs calculs politiciens à essayer de rattraper le F HAINE sur son terrain. A commencer par l'effroyable Laurent WAUQUIEZ : il faut tout faire pour le virer de notre région RHONE ALPES AUVERGNE. Les mots pour leur dire qu'ils me dégoûtent.
Enfin, pour se dire que ce que nous vivons est ce que vivent au centuple les réfugiés de tous les pays frappés par les mêmes criminels en SYRIE, en IRAK, et partout ailleurs sur la planète. Notre solidarité ne peut être sélective : elle est nécessairement d'emblée planétaire. Les mots dans toutes les langues du monde pour dire mon amitié à tous ceux, sans exception, qui subissent la violence des armes des terroristes des religions ou des états.
Potentiel hydroélectrique sur l'eau potable
Réunion passionnante de la commission environnement du SYANE autour du positionnement du Syndicat dans le champ de la transition énergétique, par exemple sur l'étude engagée sur le potentiel hydroélectrique des réseaux d'eau potable dans l'ensemble du département soit 930 captages d'eau étudiés, une centaine sélectionnés car potentiellement très attractifs et des études approfondies sur une trentaine de sites. Le rendu final aura lieu en mars 2016.
Un des exemples de réalisation possible est le turbinage des eaux de filtration de l'usine d'eau potable de la PUYA qui sont renvoyées vers le lac depuis l'usine et donc à la suite d'une chute d'eau de plusieurs dizaines de mètres.
Mais ce n'est qu'un exemple car les débats ont porté sur la question du taux de "rentabilité" des équipements de production d'énergie renouvelable. En clair, on ne demande pas aux équipements publics d'être amortis dans un délai de temps. Sinon on ne ferait rien. Mais alors pourquoi considérer que l'investissement dans un champ photovoltaïque ne pourrait se réaliser que si il est "rentable" dans un délai rapproché ? Pour quelle raison, faudrait il justifier d'un temps de retour court alors qu'on ne le demande pas à une usine d'incinération, et encore moins à un rond point ? Est il moins stratégique d'investir dans des énergies propres produites localement dans la perspective de la raréfaction des ressources fossiles d'ici 50 ans et du coût du réchauffement climatique que de continuer de dépenser dans des projets d'infrastructures ? Devenir acteurs de la transition énergétique veut dire devenir stratège sur des investissements de long terme qui façonnent l'avenir du territoire, en dehors de choix de rentabilité financière même si il faut évidemment privilégier les équipements solaires ou hydrauliques les plus pertinents pour illustrer cette politique et permettre d'obtenir des économies d'échelle significatifs.
J'ai personnellement insisté sur la nécessité d'épauler les projets de financement citoyen des énergies renouvelables dont la responsabilité doit se situer dans la société civile, mais pour lesquels les collectivités territoriales doivent développer des mesures d'incitation, de publicité et de crédibilité comme un moyen de pallier les difficultés de financement public, mais aussi comme projet de territoire autour de la fierté d'employer l'épargne locale dans des projets fédérateurs et de développement durable.
Un ressource halieutique en forme
Les statistiques de l'année 2014 pour la pêche dans le lac d'ANNECY confirment une bonne tenue des prises 448 kilos de truites, 2108 kilos d'ombles et 21241 kilos de corégones (féras)... Il fallait remonter à 2004 pour avoir un aussi bon résultat pour les féras. Les truites sont dans un étiage faible par rapport à la longue période mais en stabilité depuis 2011. Et les ombles chevaliers sont en ligne avec les résultats obtenus depuis 7 ans , loin d'années exceptionnelles comme 1998 où on en avait capturé 8584 kilos... Pour 2015, les estimations sont conformes à cette dynamique et les pêcheurs amateurs satisfaits de leurs prises.
L'essentiel est que les mesures prises pour gérer la ressource halieutique en plafonnant les prises pour assurer une durabilité de la pêche sur le lac portent leurs fruits dans le plus grand consensus entre les pêcheurs professionnels et amateurs.
Ce consensus est notamment le fruit du travail de la commission "associations" de la Conférence lac dont le succès ne se dément pas depuis plusieurs années maintenant.