DE VILLEPIN et le pouvoir de dire NON
Dominique de VILLEPIN publie sur le site LE GRAND CONTINENT "le pouvoir de dire NON", une analyse au long cours de la situation géopolitique particulièrement fouillée et aux accents clairement écologiques. Il faut prendre le temps de lire en entier ce texte qui pourfend : "le trumpisme n'est pas la maladie du monde, il en est le symptôme".
Autrement dit, c'est l'incapacité des élites à affronter la crise climatique et la crise de la mondialisation qui est en cause.
"Ce trumpisme est davantage qu’un homme : c’est une structure affective, une économie morale fondée sur la domination. La nature, la femme, l’étranger, tout doit y rester à sa place. Les frontières doivent redevenir claires et les hiérarchies naturelles. L’énergie fossile est célébrée comme instrument de conquête, le pétrole foré comme totem de virilité économique. Et si le monde devient plus instable, alors l’empire devient mobile, réactif, adapté. Il ne suit aucun projet, mais épouse chaque opportunité. Il avance dans le brouillard, certain que sa force le guidera.Ce modèle, qui mêle extractivisme, capitalisme hybride, et néo-impérialisme économique, repose sur un rapport au monde purement utilitaire : tout ce qui est périphérique doit rapporter au centre. Les matières premières doivent nourrir la prospérité nationale. Le commerce international doit servir à abolir, ou au moins réduire, l’impôt intérieur. Le dollar doit être un instrument de captation mondiale, un privilège sans contrepartie. L’horizon, c’est une économie mondiale siphonnée au profit d’un seul peuple, d’un seul État, d’un seul homme".
DE VILLEPIN comme rempart aux dérives xénophobes des RETAILLEAU & WAUQUIEZ, qui l'aurait cru il y a 20 ans ?
Prométhée est épuisé. Voilà ce que nous devons reconnaître sans détour, avec la gravité qui s’impose. Notre monde, ivre de puissance, vacille désormais au bord de ses propres limites. Le sol se dérobe sous nos pas et l’horizon s’assombrit. Ma thèse est simple : les transformations politiques actuelles et à venir du monde s’enracinent dans un phénomène unique, l’épuisement du modèle de développement de la modernité, fondé sur l’exploitation intensive des ressources naturelles, sur l’intensification continue des échanges mondiaux, sur l’expansion de la sphère marchande dans nos vies, sur la centralité de la puissance militaire pour garantir l’ordre, et sur l’illusion de rivaliser avec les dieux. Cinq épuisements qui n’en font qu’un.
L’épuisement des ressources planétaires n’est plus un spectre lointain, mais une réalité concrète, pesante, palpable. Il ne s’agit plus de prophéties alarmistes, mais d’un présent qui chancelle, d’un avenir qui se rétracte. À mesure que montent les eaux et que s’effondrent les écosystèmes, c’est notre modèle de développement qui se révèle pour ce qu’il est : insoutenable, insatiable, inadapté.
Nous franchissons, les uns après les autres, les seuils du réchauffement comme on franchit des lignes rouges dans un conflit que l’on ne maîtrise plus. Celui des 1,5 degrés celsius, longtemps présenté comme une limite à ne pas dépasser, est désormais en passe de l’être, emporté par une croissance toujours plus vorace, par une consommation mondiale devenue aveugle à ses propres ravages. Le budget carbone pour s’y maintenir se réduit à peau de chagrin, moins de sept ans d’émissions, et déjà les promesses des États s’étiolent dans l’ombre des renoncements. Les Accords de Paris ne sont plus que des serments oubliés ou trahis. Et voilà que l’on accepte l’idée d’un dépassement temporaire, comme si l’on pouvait jouer avec la chimie de l’atmosphère et la mécanique du vivant aussi aisément que l’on jongle avec des chiffres sur un tableau d’experts.
Mais ce dépassement est un mirage. On nous parle de compensations, de plantations d’arbres, de technologies de capture du carbone, alors même que les fraudes prolifèrent, que les dispositifs expérimentaux restent balbutiants, que les forêts brûlent plus vite qu’on ne les plante. Le climatoscepticisme a cédé la place au climato-défaitisme, ce mal rampant qui sape les volontés, mine les engagements, désarme les peuples. Il se glisse partout, dans les discours, dans les urnes, dans les foyers. Il se fait fatalisme, résignation, cynisme.
C’est un renoncement mondial qui nous menace, un effondrement de la diplomatie climatique, ce frêle édifice de promesses et de responsabilités partagées. Alors que les conférences se succèdent, l’alerte lancée par Jacques Chirac résonne comme un écho tragique : « notre maison brûle, et nous regardons ailleurs ». Plus encore, ce défaitisme est une fracture. Il divise le Nord global et le Sud global, incapables de s’accorder sur une justice climatique, sur un partage équitable du fardeau. Et lorsque la responsabilité collective devient un fardeau individuel, les égoïsmes prolifèrent. Chacun accuse, jalouse, se replie. Ce n’est plus une solidarité du vivant, mais une concurrence des survivances.
Ce que nous touchons du doigt, c’est la rareté du monde, l’étroitesse de notre planète. La compétition revient en force, féroce, pour les ressources minérales. Une nouvelle géopolitique des matières premières s’installe, brutale et instable. Le nickel indonésien, le coltan congolais, le cuivre chilien : autant de nouveaux Eldorado autour desquels s’aiguisent les appétits, se cristallisent les tensions. L’île de Sulawesi, le Kivu, les plateaux andins deviennent les nouveaux carrefours du monde, non plus pour l’échange, mais pour la conquête. Les trois quarts de la transformation du lithium se concentrent en Chine. Et pendant ce temps, nous poursuivons encore les mirages fossiles de la précédente révolution industrielle. Le pétrole, le gaz naturel, ces vieux dieux du progrès, continuent de régner, repoussant toujours plus loin les limites de l’extractible, même au prix de l’irréversible. L’Arctique est saigné, l’Orénoque est fracturé, et tout cela en hâtant un « pic pétrolier » qui crée de nouveaux chocs sans que le monde ait réussi à se désintoxiquer.
Végétalisation...
C'est une photo publiée par la Ville à propos du magnifique projet de végétalisation de la place François de Menthon et de la rue de la Paix qui vaut son pesant d'incohérence. Les élus sont au milieu du goudron bien noir de la rue.
Pour peut-être un million d'euros une dizaine d'arbres de taille moyenne sur la place et un seul rue de la paix qui ne fourniront jamais d'ombre, il faudrait croire que cela va créer un îlot de fraicheur urbain ? Cette sinistre plaisanterie sur ce qui va devenir une piste de course cycliste avec un revêtement à l'albédo déplorable aura coûté bien trop cher pour le bénéfice climatique que l'on pouvait attendre d'une telle opération.
L'important pour les LARDORG est de faire croire qu'il se passe vraiment quelque chose de positif pour l'écologie. Mais les faits sont têtus et leur bilan environnemental sera particulièrement médiocre quand il s'agira de mettre en avant leurs propres réalisations et non les "coups partis" que nous avions menés ( Ceux qui sèment, Fermaculture, etc.) et ceux que nous avions lancés (boucle d'eau de la piscine, j'écorénove, etc.).
Il fallait sans aucun doute boucler enfin des travaux avant 2026 après 5 années de disette de projets. Mais la gabegie n'est pas loin.
Des scientifiques pourtant se creusent la tête pour faire avancer les connaissances et fournir des données écologiques et financières bien utiles (ici ou là).
Pendant ce temps, la Mairie prend toute l'eau que le ciel veut bien lui déverser sur la tête et le chantier n'avance pas d'un poil depuis que la couverture du toit est retirée. Symbole d'une municipalité qui écope de toutes parts pour cacher son incurie.
Le speed dating de Mme LARDET a échoué
Cherchant son "prince Ch'ARMAND", Mme LARDET essayait de convaincre Antoine ARMAND de la prendre sur sa liste aux municipales de 2026 pour empêcher JL Rigaut de prendre sa revanche sur les LARDORG. Sa proposition au député était simple "Moi à l'agglo, toi à la Ville".
Antoine ARMAND vient officiellement de rejeter sa proposition en affirmant que la mésalliance des LARDORG - dont elle fut par ambition personnelle la principale artisane en 2020 - est à l'origine de la situation municipale désastreuse que nous connaissons six ans après.
La défiance à l'égard des LARDORG est telle qu'Antoine ARMAND ne pouvait prendre le risque de s'associer avec cette figure désormais déconsidérée du paysage politique local. Les annéciens et les agents communautaires ont marre du management brutal de Mme LARDET au GRAND ANNECY, de ses déclarations incohérentes avec ses actes, de son jeu du "Je t'aime, moi non plus" avec François ASTORG comme ce jour d'élection où elle le prit par le cou en me montrant du doigt pour ensuite le déglinguer violemment sur les réseaux sociaux.
Mme LARDET est désormais bien seule, le juste prix à payer pour le bilan municipal et communautaire des LARDORG, cette mésalliance qu'elle a suscitée et qui n'aura semé que le chaos dans le service public aux annéciens, le découragement des équipes, la dégradation de leurs conditions de vie et de travail.
Sept groupes de travail
Il faut revenir sur la restitution des groupes de travail POUR ANNECY 2026 jeudi dernier à la salle des eaux et forêts. D'abord parce que la participation de l'ordre de 190 personnes m'a surpris... En 2020, en pleine campagne municipale, il n'y avait que les colistiers dans les réunions; effet COVID mais aussi trop grande certitude que l'issue du scrutin était écrite. Ensuite, par la qualité des propositions émises sur les 4 thématiques : cadre de vie & environnement, sécurité & tranquillité publique, grands évènements, mobilité. J'ai bien écrit "propositions" parce qu'on ne gagne pas une élection municipale en se contentant de critiquer le passé. Certaines mesures prises par les LARDORG ne seront pas remises en cause, ne serait-ce que parce que revenir dessus coûterait trop cher et qu'il faudra engager tant de nouveaux chantiers. Le travail n'est pas achevé bien entendu. Dire qu'il faut mettre le piéton au coeur de la politique de mobilité municipale nécessite d'affiner encore le travail. Affirmer le principe "dites le nous une fois" dans les signalements des incivilités ou des dégradations à réparer passe t'il par une permanence téléphonique des élus en astreinte ou par un numéro vert ?
Sept groupes de travail prennent le relais pour étendre le champ de l'élaboration du programme municipal d'ici l'automne 2025.
Pour participer à ce travail préparatoire et recevoir les informations pour s'inscrire dans un groupe de travail selon vos compétences et vos préoccupations, un seul courriel : pourannecy2026@gmail.com. On ne vous demandera pas pour qui vous votez aux élections nationales, la liste sera ouverte à tou(te)s ceux que l'état de la Ville et de l'agglomération que nous laissent les LARDORG inquiètent sans référence aux partis politiques nationaux. Venez avec vos idées pour ANNECY, c'est le seul critère qui vaille.
Solaire du lac, présentation à FILLIERES
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Les LARDORG et les données nominatives
Une des avancées permises par la construction européenne a été l'adoption d'un règlement général de protection des données (RGPD) pour protéger les libertés publiques et notamment encadrer l'utilisation des moyens informatiques et les traitements nominatifs informatisés déjà bien lancée par la loi de 1978. Les LARDORG ne respectent pas le RGPD lorsqu'ils demandent par exemple aux annéciens de s'inscrire nominativement aux réunions publiques de la Ville. J'ai saisi la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) à ce sujet. C'est ici. L'enquête de la CNIL est toujours en cours m'a fait savoir la commission..
Pour une réunion du 4 mars, la Ville a récidivé et j'ai saisi le référent RGPD de la Ville. Je viens d'avoir une réponse.
D'abord, pour sourire (?), la personne qui me répond pour justifier le recours à ce traitement de données nominatives... ne donne pas son nom. Symbolique sans aucun doute : donnez moi votre nom mai je ne vous donne pas le mien. Le parallélisme des formes n'est pas respecté. Mais il est vrai que les LARDORG n'ont pas à être fiers de cette pratique.
Et sur le fond, la personne qui me répond m'indique qu'il s'agit de pouvoir assurer la sécurité et d'avoir une salle assez grande... Pincez vous puisque lorsque vous vous inscrivez, la salle est déjà indiquée sur l'invitation et elle ne sera pas modifiée... Et la sécurité est liée à la taille de la salle déjà retenue selon la réglementation des établissements recevant du public quel que soit le nombre de participants.
La personne me donne ensuite à relire une tartine d'informations complémentaires que la Ville publierait ; vous savez ces lignes qu'on ne lit jamais en tous petits caractères... Alors qu'elle aurait dû tout simplement reconnaître que ce traitement informatisé est illégal car injustifié.
Cerise sur le gateau, les LARDORG m'indiquent que ce fichier informatique est réservé aux agents de la Ville sans préciser qui sont ces "agents". Les élus sont-ils inclus dedans ? J'en ai demandé la confirmation, car les LARDORG pourraient par ce biais compléter leur fichier de contacts ou envoyer à ce public ciblé des informations centrées sur ses préoccupations. J'attends la réponse des LARDORG sur ce point.
En 2020, ils n'ont pas hésité à utiliser les moyens municipaux pour se faire élire. Ils utilisent les moyens municipaux d'ores et déjà pour leur campagne électorale 2026 (Cf. L'inénarrable DIXNEUF photographié en tenue de videur de discothèque dans le centre municipal de supervision de vidéosurveillance sur la page Facebook de REVEILLONS ANNECY et pas sur celui de la Ville).
Les LARDORG et la moule quagga
Grâce aux associations et en particulier l'alerte de LAC D'ANNECY ENVIRONNEMENT, le SILA a pris en compte l'invasion du lac par l'espèce invasive que représente la moule QUAGGA. Cette moule qui prolifère menace l'écosystème lacustre. Elle démontre la nécessité de nettoyer les bateaux venant de l'extérieur lors des mises à l'eau. C'était le sens d'un panneau d'information dont l'efficacité est uniquement liée à la bonne volonté des plaisanciers. Encore fallait-il que ce panneau soit en place !
Voilà ci-dessous l'état de l'affichage. Là où il est, personne ne le verra. Les LARDOG s'en moquent...comme du reste.
Mais pour de prétendus écologistes, et pour Mme GREBER qui m'a succédé à la vice présidente LAC du SILA, c'est la preuve d'un désintérêt au quotidien pour un sujet majeur à ANNECY.
Ils parlent d'écologie et ils surenchérissent sur les objectifs à long terme. Mais l'action quotidienne, le suivi quotidien, voilà qui n'est pas à leur dimension. Baratiner sur "l'écologie populaire", ok ! Surveiller des panneaux d'affichage et envisager des solutions plus pérennes pour empêcher les espèces invasives dans le lac, très peu pour eux...
LARDET : un petit arrêté pour alléger son porte-monnaie ?
C'est un arrêté qui devait passer inaperçu, un de ceux qui semblent anodins et que le contrôle de légalité de la Préfecture n'a pas le temps d'étudier. Mais cet arrêté de Mme LARDET du 28 mars 2025 ARR-2025-03 est intéressant et mérite un recours. Il vise à confier à Mme GUICHARD le soin de "suppléer la présidente pour agir en justice dans le cadre des procédures administratives et/ou judiciaires engagées par trois agents du Grand ANNECY à son encontre".
D'où il ressort que Mme LARDET n'est pas tirée d'affaire dans le dossier pénal qui l'oppose aux agents du GRAND ANNECY au sujet des accusations portant sur son management toxique et son attitude à l'égard du personnel. Sinon pour quelle raison aurait-elle pris cet arrêté ? On peut en déduire que le Juge d'instruction qui a été saisi n'a pas refusé d'instruire la plainte des agents. Une information judiciaire est très certainement lancée pour que Mme LARDET veuille prendre un avocat en relation avec ce dossier.
Plutôt que de paraphaser, voici mon recours gracieux contre cet arrêté.
Par un arrêté en date du 28 mars 2025, vous complétez l’arrêté ARR-2024-08 du 1er mars 2024 en considérant « la nécessité de compléter ledit arrêté ».
Vous n’expliquez en rien de quelle nécessité il s’agit, de sorte que votre décision qui engage les finances du GRAND ANNECY et déroge au code général des collectivités territoriales n’est pas motivé.
C’est un premier motif de retrait.
L’objet de l’arrêté porte sur votre déport au bénéfice de Mme GUICHARD « chargée de suppléer la Présidente pour agir en justice dans le cadre des procédures administratives et/ou judiciaires engagées par trois agents du GRAND ANNECY à son encontre ».
J’observe que les poursuites pénales engagées par trois agents concernent, selon la presse qui s’en est faite l’écho, vos agissements personnels détachables de votre mandat de présidente du GRAND ANNECY. Ces plaintes pénales ne concernent en rien la collectivité territoriale et votre arrêté est illégale en ce qu’il transfère à la collectivité la charge de la défense de vos intérêts personnels mis en cause du fait du harcèlement moral qui vous est reproché.
Cet arrêté vous permettrait de faire prendre en charge par le GRAND ANNECY la défense de vos intérêts personnels.
C’est un deuxième motif de retrait.
Un cabinet d’avocat est mandaté par l’article 3 de votre arrêté « pour assurer la défense des intérêt du GRAND ANNECY ».
En référence au développement précédent, il est inenvisageable que ce cabinet puisse intervenir dans le cadre d’un financement de la collectivité pour vous défendre personnellement des griefs qui vous sont adressés.
Vous devez prendre en charge financièrement la défense de vos intérêts dès lors que ce sont vos actes personnels et votre attitude managériale qui sont à l’origine des plaintes pénales dont vous devez répondre.
C’est un troisième motif de retrait.
D’autant que sauf erreur de ma part, une telle décision relève du conseil communautaire, et en tout état de cause, devrait donner lieu à une consultation entre différents cabinets.
Enfin, s’agissant des procédures administratives dont vous seriez l’objet, elles ne sont pas détaillées dans votre arrêté, ce qui équivaut à vous donner un blanc-seing pour faire régler par le GRAND ANNECY n’importe quel contentieux que vous estimez nécessaire de défendre sans en référer au conseil communautaire et sans publier de mandat explicite justifiant de l’objet de ce contentieux.
La protection fonctionnelle que vous vous octroyez de manière insidieuse par cet arrêté en évitant d’en informer le conseil communautaire n’est pas motivée et ne fixe aucun délai de mise en œuvre.
Le GRAND ANNECY dispose des services d’un cabinet d’avocats choisi dans le cadre d’un abonnement ; et votre arrêté n’est nullement justifié à ce titre.
C’est un quatrième motif de retrait.
Je vous demande par conséquent de retirer cet arrêté .
Réunion publique POUR ANNECY 2026
Les 4 groupes de travail que la dernière réunion des sympathisants de la liste municipale POUR ANNECY 2026 présenteront leurs contributions ce 9 avril. Je vous invite à y participer. Pour avoir participé aux travaux de la commission "cadre de vie & environnement", je pense qu'elles vous intéresseront.
Il s'agit pour le moment d'un simple point d'étape, mais il permet déjà de préciser la philosophie de la liste à venir autour de la qualité du service public aux annéciens et de la proximité avec les habitants pour valoriser le patrimoine annécien dans le cadre du nouveau régime climatique que nous subissons.
Record battu pour le nombre de prisonniers en FRANCE
Avec plus de 82 000 prisonniers, la FRANCE bat année après année son record de personnes enfermées malgré le "laxisme" des juges que dénonce l'extrême-droite depuis des lustres. Laxisme inexistant si l'on regarde le nombre croissant de prisonniers; mais l'important n'est pas la vérité, l'important c'est le buzz et d'entretenir une petite musique de "bon sens". Des juges laxistes qui condamnent sans désemparer donc.
Mais aussi des juges "politisés" lorsqu'ils appliquent une loi SAPIN votée par l'assemblée nationale et qui rend automatique l'exécution provisoire nonobstant appel de l'inéligibilité pour les personnes condamnées pour détournement de fonds publics. C'est la Loi et les juges l'appliquent; point à la ligne. La Voix du Nord rappelle :
Sur Public Sénat, le 5 avril 2013, la présidente du FN, interrogée à propos de l’affaire Cahuzac – l’ancien ministre socialiste condamné pour fraude fiscale – s’était montrée sans concession face au manque de probité de la classe politique. « Quand allons-nous mettre en place l’inéligibilité à vie pour tous ceux qui ont été condamnés pour des faits commis à l’occasion de leur mandat ? », demandait-elle.
Pour LE PEN, comme pour SARKOZY, les poursuites pénales et les condamnations automatiques à des peines planchers, c'est pour les autres. Eux ne devraient pas être inquiétés. Eux sont au-dessus du lot, ils sont dans un autre monde où ils ne s'occupent jamais de l'intendance. Comment faire rentrer des sous dans la caisse du parti ou comment financer sa campagne électorale, c'est mesquin : ils ne s'en occupent jamais. Même quand les faits leur sont mis sous le nez au cours d'un procès public, ils nient. Ces gens-là sont sur une autre planète que les autres Français. C'est Frank SUPPLISSON à l'audience ALPINE qui rabâche que son seul souci c'est l'industrie, alors qu'il a licencié tout le personnel et ferraillé toutes les machines... Cette caste d'apprentis intouchables ne supporte pas une magistrature indépendante. Les soutiens de Marine LE PEN depuis quelques jours viennent de ceux, en FRANCE (y compris MELENCHON de plus en plus sinistre) et l'étranger (Hongrie, USA, Israël, Turquie...) qui veulent une magistrature à la solde du pouvoir politique pour ne plus avoir de limites dans leurs décisions. Le débat fabriqué sur la "république des juges" n'a que cette perspective : faire admettre aux gogos qu'il faut assujettir la Justice au seul pouvoir politique. C'est évidemment contraire à la Constitution et au principe de la séparation des pouvoirs; mais ce serait tellement pratique quand on fait partie de la caste de devenir vraiment intouchables.