Sympathisants du loup, une action concrète de la FRAPNA
Chers sympathisants du Loup,
Plus que jamais, les quelques loups survivants de notre région ont besoin de vous !
Les récentes évolutions légales annoncées par le Plan National Loup 2013-2017 dégradent encore le niveau de protection du loup.
Leur nombre maximum pouvant être tué chaque année a doublé, et pourra encore être élevé régulièrement suivant l’augmentation des population de loups. C’est pourquoi une action locale de terrain a toute son importance, et constitue l’un des rares leviers d’action qui nous restent.
Les autorisations préfectorales de tirs de défense contre le loup octroyées aux éleveurs vont se multiplier dans toutes les Alpes.
Le préalable requis à ces autorisations est la mise en place de moyens de protection sur les lieux connaissant des attaques de troupeaux par de grands prédateurs.
Or, cette condition n’est souvent pas ou partiellement pas respectée.
C’est pourquoi la FRAPNA Haute-Savoie en collaboration avec ANIMAL CROSS ont commencé à protocoler le niveau de protection des ovins/caprins depuis l'été 2011, en relevant systématiquement les caractéristiques suivantes :
- Présence de filets électrifiés
- Hauteur effective des filets
- Niveau d’électrification
- Présence de berger
- Présence de patous
- Ainsi que la localisation et taille du troupeau.
Les objectifs sont multiples :
- Montrer qu’il y a corrélation entre un bon niveau de protection et un faible nombre d’attaques/victimes durant la saison,
- Contester les autorisations de tirs de défense lorsque la protection est insuffisante,
- Proposer le cas échéant notre aide pour mettre en place des parcs.
Pour ce faire, notre réseau d’observateurs doit s’agrandir, de façon à couvrir tout le territoire Glières/Aravis/Tournette et ailleurs.
La couverture doit être spatiale et temporelle, car les troupeaux se déplacent, et ce qui est vrai une semaine ne l’est pas nécessairement la suivante.
> Nous avons besoin de vous ! <
Randonneur habituel ou occasionnel, simplement muni d’un appareil photo, d’un bâton gradué (référence de hauteur),
vous pouvez efficacement et discrètement contribuer à nos objectifs.
Nous vous proposons 2 sessions de formation le vendredi 21 juin à 17h et 19h (durée 1h30 environ chacune) à la suite de laquelle vous pourrez nous envoyer vos observations qui seront synthétisées et utilisées en Comité départemental Loup.
> Nombre limité : inscriptions auprès de isabelle.bermond@frapna.org ou au 04 50 67 16 16
Merci d'avance pour votre implication
Fabien PERRIOLLAT, président de la FRAPNA Haute-Savoie
Des rires ? Insupportable !
Voici le texte d'une pétition reçue en mairie ces jours-ci à propos des jardins partagés.
"Un jardin se travaille "à la fraîche", tôt le matin, tard le soir, peut-être le dimanche matin où toyt le monde est libre, donc susceptible de se retrouver et, tout en bêchant, binant ou sarclant, de parler, rire, crier sa joie devant sa belle récolte, tout cela au détriment de la qualité de vie des voisins les plus proches, (...)".
Vous avez bien lu. Faire une pétition parce que l'on risque d'entendre des rires...Le bonheur des uns insupportable à leurs voisins !
C'est terrible et désespérant de l'humanité.
Sobriété heureuse et transition citoyenne
L’annonce de la création du Collectif pour une Transition Citoyenne a été le moment fort de la réunion initiée sous l'appellation "Festival de la transition" à CLUNY ce week-end. Dans l'absence totale de médias nationaux, les centaines de personnes présentes adhérents des AMAP, de TERRES DE LIENS, souscripteurs d'ENERCOOP ou d'ENERGIES PARTAGEES ont mis en commun leurs actions concrètes en faveur d'un changement complet de civilisation, sous la présidence d'honneur de Pierre RABBIH. Un moment agréable de rencontre de gens qui font leur changement personnel et collectif, et non plus de gens qui parlent pour ne plus rien dire. J'aime de plus en plus le terme de "sobriété heureuse" opposé à celui d'ébriété consumériste qui s'est emparée du monde.
- PARTAGEONS UNE TRANSITION JOYEUSE !
Réinventer nos façons de produire, d’échanger, d’habiter, de nous déplacer, d’éduquer nos enfants.
Des structures opérationnelles ancrées dans nos territoires, des placements financiers pour l’économie réelle et utiles au bien commun. Des entreprises économiquement viables, socialement responsables et écologiquement soutenables. Une agriculture vivrière, locale, économe en eau, sans pétrole ni intrants chimiques. Une vie sobre en énergie et enthousiasmante. Une utopie ou la réalité ?
Face à la crise systémique, des centaines de milliers de citoyens ont déjà choisi et œuvrent chaque jour à une profonde transition sociale, écologique et économique de la société.
11 mouvements citoyens moteurs dans de nombreux domaines d’activité (agriculture, éducation, énergie, finance, économie, bien-être social, insertion, démocratie, accompagnement du changement…) ont décidé de se regrouper autour du « Collectif pour une Transition Citoyenne ».
Ces mouvements citoyens d’économie sociale et solidaire témoignent à travers leurs expertises et leurs expériences de la construction d’une société nourrie par des valeurs de solidarité, de coopération, de respect des humains et des écosystèmes.
Rassemblés autour d’une déclaration commune dévoilée le 25 mai 2013 en point d’orgue du Festival de la Transition (du 24 au 26 mai 2013 à Cluny), les membres du Collectif pour une Transition Citoyenne lancent un appel à amplifier ce mouvement citoyen. Ils invitent celles et ceux qui partagent leurs convictions et veulent provoquer un sursaut, pour passer de plusieurs centaines de milliers de personnes impliquées à des millions.
Le collectif est porté par :
Attac, le Mouvement inter-régional des AMAP, le réseau Biocoop (premier distributeur bio en France), le réseau Cocagne (jardins maraichers biologiques à vocation d’insertion sociale et professionnelle), le mouvement Colibris, la Cfé (coopérative de finance éthique), Enercoop (fournisseur d’électricité verte), Énergie Partagée (projets citoyens d’énergie renouvelables et de maîtrise de l’énergie), la Société Financière de la Nef (épargne et crédit bancaires éthiques), la foncière Terre de Liens (financement solidaire pour permettre l’installation de paysans et le développement d’une agriculture biologique), le Plan ESSE (Économie Sociale, Solidaire et Écologique), Villes et Territoires en transition (le réseau français du mouvement mondial Transition Network).
Son ambition :
Permettre à de plus en plus de citoyens de se relier à cette énergie de la transition
Passer de plusieurs centaines de milliers de personnes impliquées à des millions
Dès maintenant, je peux m’engager concrètement dans la transition citoyenne et :
- Changer de banque et placer mon épargne à la Nef
- Prendre des actions de la Foncière Terre de Liens, ou du fonds citoyen Énergie Partagée,
- Me fournir en fruits et légumes dans l’AMAP de mon quartier/village, auprès d’un jardin de Cocagne, ou lancer près de chez moi une telle initiative,
- Changer de fournisseur d’électricité et m’abonner à Enercoop,
- Faire mes courses dans un magasin bio spécialisé comme ceux de l’enseigne Biocoop,
- Devenir coopérateur et diffuser le magazine « Demain en mains », partenaire de l’Age de Faire, pour la réalisation du plan ESSE,
- M’engager dans un groupe local d’Attac, suivre des publications,
- Faire de ma rue, de mon quartier, de mon hameau un Territoire en Transition, participer à la (R)évolution des Colibris : intégrer une coopérative d’habitants, participer à une recyclerie, à une crèche parentale, un atelier de vélo solidaire, installer un composte dans mon quartier, utiliser une monnaie alternative, etc.
Vous pouvez télécharger la déclaration de création du Collectif ici.
Témoignage de la commune de TRAMAYES
Encore une intéressante initiative pour mettre en oeuvre la transition énergétique.
Eaux pluviales, les traiter avant le Lac
Pierre BRUYERE a présenté le 3 mai au Bureau de l'agglo les réflexions du SILA sur la nécessité de traiter les eaux
pluviales avant leur rejet au lac. La compétence "eaux pluviales" est aujourd'hui détenue par les communes. Un traitement des eaux pluviales avant de les rejeter au lac où elles entraînent les
hydrocarbures des parkings, les différents toxiques draînés dans les champs comme les pesticides agricoles, est une nécessité si l'on veut anticiper sur les risques sanitaires et de pollution de
l'eau du siècle en cours. L'alerte grave au PCB il y a quelques années aurait dû sensibiliser tout le monde. Mais, passée l'émotion et la médiatisation (on se souvient de la lettre d'ACCOYER au
Préfet lui demandant de faire nettoyer le lac...), tout s'oublie.
La présentation du SILA dans la perspective "lac 2030", a donné lieu à une fin de non recevoir, semble t'il unanime si l'on en croit le compte-rendu du bureau de l'agglo. La seule raison invoquée est que cela nécessiterait de lever un nouvel impôt (prévu par la loi mais non appliqué) et que ce n'est pas le moment d'augmenter les taxes. Toujours la même antienne libérale qui sert de réponse à tout faire dès qu'un projet innovant est présenté. Ce qu'on appelle de la vision stratégique !
Alors que les retombées économiques de la pureté du lac sont incalculables, le Bureau de l'agglo évacue la question de se maintenir au plus haut niveau d'exigence et d'anticiper sur les évolutions réglementaires qui ne manqueront pas d'advenir quand les scandales sanitaires de l'utilisation des pesticides à outrance ou des hydrocarbures, associés à l'imperméabilisation des sols nous éclateront à la figure demain ou après-demain.
Cela prend un quart de page dans le compte-rendu du bureau.
Moins que le stade de foot ou que les tarifs de la piscine; et bien entendu que le Centre des congrès ... Alors que
l'édition du 16 mai 2013 du Dauphiné à la page d'AIX LES BAINS nous apprend que le coût de fonctionnement de leur centre est de 300.000 euros et qu'ils ont perçu 100.000 euros de recettes. Les
200.000 euros manquants sont versés par une subvention municipale qui est "habillée" par des gratuités accordées aux associations aixoises. Mais ça ce n'est pas de l'impôt qui le finance...
Pas assez de sous pour le lac, trop pour les congressistes qui viennent l'admirer. Paradoxe d'une réflexion de court terme.
Réunion du Conseil local de développement
Le Conseil local de développement qui regroupe les acteurs de la société civile intéressés par le travail collectif dans le cadre du Contrat de développement durable du bassin annécien piloté par la Région Rhône-Alpes a pris l'initiative d'organiser plusieurs réunions thématiques sur le thème de la transition énergétique. La seconde avait lieu ce mardi sur le thème de la rénovation thermique des bâtiments.
Ces soirées sont destinées à tous les élus des 47 communes comprises dans le CDDRA pour les informer sur ces
questions. Ils avaient reçu des invitations individuelles, des courriels, etc. La première conférence a été un bide pour ce qui concerne la participation des élus. La seconde,ce lundi, est du
même tonneau. Quelques élus d'ANNECY, quelques élus de CRAN, trois conseillères régionales, peut-être quelques élus que je ne connaissais pas... Bref, heureusment qu'il y avait des fonctionnaires
et des citoyens pour remplir la salle.
C'est décourageant de voir que les élus sont moins intéressés par la transition énergétique que les citoyens qu'ils sont sensés représenter et qui avaient rempli la salle lors de la présentation
du Scénario NEGAWATT dans le cadre de la présentation de notre Plan climat.
Pourtant le débat a été de grande qualité et les présentations diverses et constructives. On me dire qu'il y a tellement de réunions, tellement de sollicitations. C'est vrai. Mais cet absentéisme massif traduit un manque de sensibilité à ces questions décisives.
D'ailleurs, il fait bien froid ce printemps, c'est donc que le réchauffement climatique est douteux... Défense
de rire.
29 mai : pour le droit de vote des étrangers !
POUR TOUS LES RESIDENTS ETRANGERS
Le Baiser qui tue de Bernard ACCOYER
Comment appeler autrement la prise de position publique de Bernard ACCOYER en faveur d'un soutien aux municipales à Jean-Luc RIGAUT (JLR) et d'un désavoeu de la liste que souhaite conduire (vraiment ?) Lionel TARDY, sinon que c'est un véritable baiser qui tue...
En effet, il permet à Bernard ACCOYER de faire passer JLR pour son affidé, l'homme qu'il soutient aux municipales en sous-entendant lourdement que son soutien est le renvoi d'ascenceur de son appui à la construction du Centre des congrès à ALBIGNY en échange de la rénovation de BONLIEU.
Et simultanément, ACCOYER permet donc à Lionel TARDY de se présenter comme le candidat indépendant du cacique d'ANNECY LE VIEUX, l'autorisant à revendiquer son autonomie au service des annéciens et à rappeler que lui préférait la solution du ténement BALEYDIER ou le parking de la Préfecture pour le Centre des congrès, histoire d'aller pêcher quelques voix bossonistes furieuses contre le choix d'ALBIGNY...
Et de clamer que ce n'est pas lui, TARDY, qui irait chercher ses ordres à ANNECY LE VIEUX. Il suffit de lire son blog de campagne municipale pour voir combien Lionel TARDY se délecte - avec raison - de l'incident... ACCOYER lui sert sur un plateau un gage d'indépendance ancilevien en sachant bien que les annéciens refusent que les décisions concernant leur ville soient prises ou aient l'air d'être prises à ANNECY LE VIEUX. C'est ce qui avait "tué" la candidature HERISSON en 2008 : le pressentiment des annéciens qu'il était la marionnette d'ACCOYER comme il l'avait été dans le dossier de la modification de la loi Littoral.
TARDY n'aura pas à se justifier sur ce terrain-là. Il pourra se présenter comme le candidat d'ANNECY en
conflit avec le député-maire d'ANNECY LE VIEUX. C'est bien joué de la part de l'UMP !
C'est donc bien un baiser qui cherche à tuer.
Car Bernard ACCOYER vise plusieurs nouveaux perchoirs, dont sans doute la Présidence de l'agglo. En
soutenant JLR aux municipales, il sème le doute sur un accord sur un partage des rôles entre lui et JLR dans le cadre du prochain scrutin au Conseil d'agglomération. C'est encore une fois très
habile.
BANGLADESH : plus jamais ça !
|
|
|
Le préjudice écologique dans le code civil
Le Sénat unanime pour inscrire le préjudice écologique dans le Code civil
Publié par LOCALTIF.info le vendredi 17 mai 2013
Le 16 mai, les sénateurs ont adopté à l'unanimité une proposition de loi visant à inscrire le principe de la réparation du préjudice écologique dans le Code civil.
Pour les gens de loi, c'est une micro-révolution. Suite à un arrêt historique de la Cour de cassation, qui a consacré en septembre dernier la notion de préjudice écologique, et ce dans la continuité du procès de l'Erika, les sénateurs ont adopté le 16 mai à l'unanimité une proposition de loi qui vise à inscrire la notion de dommage causé à l'environnement dans le Code civil. Pourquoi dans le Code civil ? "Parce que c'était le chaînon manquant. Après le procès Erika, nous ne pouvions pas prendre le prétexte que les juges avaient fait leur travail pour s'arrêter là. Nos deux plus Hautes Juridictions, la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel, ont consacré le préjudice écologique. Il fallait que le législateur ouvre ensuite le Code civil, qui est le lieu juridique de la réparation et de la responsabilité", a indiqué Bruno Retailleau, sénateur (ratt. UMP) de la Vendée et auteur de cette proposition de loi. Il suggère d'y insérer un titre spécifique qui a le mérite d'être simple et consacre le fait que "toute personne qui cause par sa faute un dommage à l'environnement est tenue de le réparer". "On savait jusque-là juger du dommage causé à autrui, désormais on le saura aussi pour celui causé à la nature", explique Alain Anziani, sénateur de la Gironde et rapporteur du texte.
L'idée est de fournir aux juges des fondements plus clairs et intelligibles. Pour Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, c'est là "une petite révolution puisque, jusqu'ici, le dommage, pour être réparable, devait être direct, certain, personnel". Elle ajoute : "On ne vient pas de nulle part : en 1995, la loi Barnier a permis aux associations d'exercer les droits reconnus à la partie civile ; en 2008, M. Retailleau a fait adopter un amendement élargissant ce droit aux collectivités territoriales. Ce texte s'inscrit dans cette logique ; il protège des biens non appropriables et prévient des dommages". Attendu comme une source de sécurité juridique, il aidera à gérer dans les prétoires un contentieux croissant. "Car il n'y a pas que l'Erika, les dommages quotidiens vont croissant, de la pollution d'une rivière au dépôt local de déchets. L'absence de fondements incontestables rendait jusqu'à maintenant les décisions à géométrie variable selon les tribunaux. Cette inscription dans le Code civil a aussi valeur de rattrapage par rapport à d'autres pays plus avancés que nous dans ce domaine", observe Laurent Neyet, professeur de droit à l'université d'Artois. Des questions restent néanmoins en suspens. "Les conditions d'évaluation de la nature et du montant du préjudice écologique devront ainsi être définis de sorte à ne pas anéantir le principe", estime dans un communiqué le député de la Meuse Bertrand Pancher. Il reste aussi à dresser une typologie précise des préjudices écologiques concernés. Pour Bruno Retailleau, "le Sénat a ouvert une voie, le texte peut être complété". Et il devrait l'être car, en parallèle, un groupe de travail planche depuis le mois dernier, sous la houlette du ministère de la Justice, sur cette même insertion du préjudice écologique dans le Code civil. Cette proposition de loi devrait donc alimenter les travaux de ce groupe et le rapport qu'elle compte remettre pour le 15 septembre, en vue d'un projet de loi défendu cette fois-ci par le gouvernement et dont la date n'est pas encore fixée.
Morgan Boëdec / Victoires éditions