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thierry billet

Eaux pluviales, les traiter avant le Lac

25 Mai 2013 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Pierre BRUYERE a présenté le 3 mai au Bureau de l'agglo les réflexions du SILA sur la nécessité de traiter les eaux pluviales avant leur rejet au lac. La compétence "eaux pluviales" est aujourd'hui détenue par les communes. Un traitement des eaux pluviales avant de les rejeter au lac où elles entraînent les hydrocarbures des parkings, les différents toxiques draînés dans les champs comme les pesticides agricoles, est une nécessité si l'on veut anticiper sur les risques sanitaires et de pollution de l'eau du siècle en cours. L'alerte grave au PCB il y a quelques années aurait dû sensibiliser tout le monde. Mais, passée l'émotion et la médiatisation (on se souvient de la lettre d'ACCOYER au Préfet lui demandant de faire nettoyer le lac...), tout s'oublie.

La présentation du SILA dans la perspective "lac 2030", a donné lieu à une fin de non recevoir, semble t'il unanime si l'on en croit le compte-rendu du bureau de l'agglo. La seule raison invoquée est que cela nécessiterait de lever un nouvel impôt (prévu par la loi mais non appliqué) et que ce n'est pas le moment d'augmenter les taxes. Toujours la même antienne libérale qui sert de réponse à tout faire dès qu'un projet innovant est présenté. Ce qu'on appelle de la vision stratégique !

Alors que les retombées économiques de la pureté du lac sont incalculables, le Bureau de l'agglo évacue la question de se maintenir au plus haut niveau d'exigence et d'anticiper sur les évolutions réglementaires qui ne manqueront pas d'advenir quand les scandales sanitaires de l'utilisation des pesticides à outrance ou des hydrocarbures, associés à l'imperméabilisation des sols nous éclateront à la figure demain ou après-demain.

Cela prend un quart de page dans le compte-rendu du bureau.

Moins que le stade de foot ou que les tarifs de la piscine; et bien entendu que le Centre des congrès ... Alors que l'édition du 16 mai 2013 du Dauphiné à la page d'AIX LES BAINS nous apprend que le coût de fonctionnement de leur centre est de 300.000 euros et qu'ils ont perçu 100.000 euros de recettes. Les 200.000 euros manquants sont versés par une subvention municipale qui est "habillée" par des gratuités accordées aux associations aixoises.  Mais ça ce n'est pas de l'impôt qui le finance... Pas assez de sous pour le lac, trop pour les congressistes qui viennent l'admirer. Paradoxe d'une réflexion de court terme.

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