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thierry billet

Le FIL, une solution d'avenir pour les transports collectifs

30 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

L'association AGE 21 a réalisé un film d'illustration sur son projet de liaison par câble entre ANNECY et LA BALME DE SILLINGY.

Voici leur production :

 

 

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Imagespassages, vernissage vendredi

29 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Dans le cadre de l'appel à projet que la Ville a lancé auprès des associations annéciennes en vue de soutenir des projets s'inscrivant dans le cadre de "Ville des Alpes 2012" autour des thèmes de l'eau et du climat, IMPAGESPASSAGES nous a proposé de présenter le travail de Jun Nguyen-Hatsushiba : une vidéo étonnante de conducteurs de pousse-pousse peinant sour l'effort car ils se déplacent sous l'eau.

 

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Cette vidéo évoque bien entendu le réchauffement climatique et l'invasion de la Terre par l'eau qui menace toutes les zones inondables du globe. 

Le vernissage a lieu ce vendredi 29 juin à 17 heures 15 au Palais de l'Isle où l'installation sera visible jusqu'au 30 septembre...

Plus d'information sur le vidéaste et le film :

http://espace-holbein.over-blog.org/article-4114556.html

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Lac d'Annecy, de l'indifférence à la sauvegarde

28 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

 

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C'est à un voyage dans le temps que la Ville vous invite avec l'exposition inaugurée hier soir sur le thème "le lac d'ANNECY, de l'indifférence à la sauvegarde" dans le hall de la Mairie.

En plusieurs panneaux et dispositifs vidéos, c'est l'histoire de la relation des annéciens avec leur lac qui est détaillée de manière documentée et agréable.

On découvrira que les annéciens ont d'abord tourné le dos à leur lac et que ce n'est que les débuts du tourisme qui ont donné à cette relation une tournure plus sympathique et, enfin, une volonté partagée de sauvegarde...

Le travail, toujours remarquable, du service des archives municipales, s'inscrit dans le cadre des manifestations de la "Ville des alpes 2012" qui avait notamment pour thème "l'eau"...

L'exposition est visible du lundi au vendredi de 8 heures 30 à 18 heures 30 et le samedi de 9 heures à 12 heures (sauf en juillet et août).

Bonne visite !

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Boucle d'eau sur le lac, l'étude est votée par le Conseil

27 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Le conseil municipal a voté à l'unanimité la mise à l'étude de faisabilité d'une "boucle d'eau" sur le lac de manière à utiliser l'eau du lac en vue de la climatisation de bâtiments à ANNECY. Cet échange de calories entre l'eau et l'air permettrait de supprimer des tours de refroidissement, de diminuer notre consommation énergétique et de développer notre recours à une énergie totalement renouvelable.

Le conseil municipal a soutenu cette idée qui me tient beaucoup à coeur à l'unanimité, estimant qu'il s'agissait d'une nouvelle utilisation pertinente du lac.

Bien entendu, l'étude déterminera les conditions optimales de cette utilisation qui rejettera au lac autant d'eau que l'on en sortira, sans risque de pollution puisqu'il n'y aura aucun contact entre l'eau et aucun polluant.Comme dans une pompe à chaleur, l'eau circule dans un circuit isolé qui n'est pas en contact avec le milieu ambiant et sert uniquement de fluide caloporteur.

La stratification en température de l'eau du lac permet de gérer le léger réchauffement lié au transfert de calories entre l'eau plus froide et l'air plus chaud...

Un appel d'offres a été lancé pour une estimation de coût de l'ordre de 25.000 euros.

J'espère un rendu d'ici la fin 2012.

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LECCO, Ville des Alpes 2013

24 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Court séjour à LECCO pour un séminaire de travail de l'association "Ville des Alpes"  sur les bords du lac de COME, qui sera la "Ville des Alpes 2013".

Une nouvelle expérience de confrontation des points de vue et des expériences des autres villes de l'arc alpin qui, à chaque fois, me conforte dans l'intérêt de sortir d'un point de vue franco-français, d'où l'on regarde les autres pays européens du haut de notre morgue nationale...

Les journaux italiens, comme les journaux espagnols la semaine dernière sur le chemin de Saint-Jacques ne parlent que des taux d'intérêts et des problèmes économiques. Jamais des problèmes environnementaux, relégués au fin fonds des préoccupations de la presse et des politiques.

Pourtant, les faits sont têtus et la crise écologique est là.

Mais elle interroge le moyen terme et pas l'urgence de la facture à payer ce matin.

La vraie lacune de l'écologie politique est d'être incapable d'inscrire cette préoccupation dans les solutions économiques pour aujourd'hui.

Ce n'est pas la reprise des forages au large de la GUYANE qui donne de l'espoir de ce point de vue là. J'ai lu sur la liste de discussion du courant de COHN BENDIT que Mme BATHO et M. AYRAULT auraient signé une pétition demandant un moratoire sur ces forages... Mme BRICQ vient d'être remerciée pour ne pas avoir compris que les pétitions que l'on signe dans l'opposition ne sont pas destinées à être mises en oeuvre quand on est majoritaire... Mauvais départ pour le gouvernement si ces signatures étaient avérées...

 

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Cohn Bendit dans Libé, pas un mot à changer !

23 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

 

«L’image d’Europe Ecologie est devenue détestable»
21 juin 2012 à 19:16 (Mis à jour: 22 juin 2012 à 10:31)
Daniel Cohn-Bendit, lors du Grand Journal sur Canal+ le 16 mars 2011.
Daniel Cohn-Bendit, lors du Grand Journal sur Canal+ le 16 mars 2011. (Photo Miguel Médina. AFP)

Interview Daniel Cohn-Bendit déplore «l’arrivisme» des leaders verts.

Par MATTHIEU ECOIFFIER, JONATHAN BOUCHET-PETERSEN

Grâce à leur alliance avec le PS, jamais les écologistes n’ont été aussi forts dans les institutions. Mais au sein de la société comme dans leur mouvement, c’est la baisse de régime. A la veille d’un conseil fédéral où Cécile Duflot quittera la direction du parti, Daniel Cohn-Bendit met en cause les dérives d’Europe Ecologie-les Verts qu’il a cofondé.

Dix-sept députés, deux groupes parlementaires, deux ministres : c’était inespéré pour EE-LV après une présidentielle loupée…

Ce bilan historique est la conséquence logique de nos succès aux élections européennes en 2009 et régionales en 2010. Et, plus largement, de la création d’Europe Ecologie-les Verts. Le PS a compris que l’écologie politique est ancrée dans une partie de la société et que pour remporter une victoire contre la droite, il avait besoin de nous.

Après les résultats des législatives, vous avez pointé le risque pour EE-LV de devenir le PRV, le parti radical vert. Que vouliez-vous dire ?

Le paradoxe, c’est qu’on existe à l’Assemblée, au Sénat et au gouvernement, mais plus dans la société. Nos succès institutionnels ne sont pas accompagnés, bien au contraire, d’une dynamique citoyenne. Notre image est devenue détestable. Nous avons échoué là où on voulait redonner espoir : en faisant de la politique autrement. Aujourd’hui, nous incarnons souvent l’insoutenable légèreté de l’arrivisme.

A quoi pensez-vous ?

Quand on voit par exemple, dans un documentaire, Cécile Duflot brandir son stylo en jurant qu’elle ne signera jamais un accord avec le PS sans la sortie du nucléaire. Et qu’évidemment on le signe quand même, car c’est un bon accord, cela est dévastateur. Le plus détestable a été la course aux maroquins ministériels, y compris chez mes propres amis. Nous donnons des leçons de morale politique à tout le monde et, en même temps, nous nous accommodons parfaitement du fonctionnement hiérarchique, autoritaire et clanique de la politique traditionnelle. Tout cela fait qu’en un an, nous avons perdu plus de la moitié de nos militants.

Quelle est votre part de responsabilité dans cette baisse de régime ?

Je suis un des coupables. Quand j’ai déclaré que l’important, pour EE-LV, était d’avoir un groupe à l’Assemblée et au Sénat, et pas de concourir à la présidentielle, je n’ai pas eu l’énergie et la lucidité de proposer une candidature, ou la mienne, pour participer à la primaire de la gauche qui aurait été, du coup, socialiste, radicale et écologiste. Cela aurait rendu notre alliance avec le PS plus cohérente et nous serions sortis du piège présidentialiste avec un positionnement plus clair. Mais j’ai pris de l’âge et de la bouteille, j’ai donc accepté la dérive culturelle nationale-présidentialiste de EE-LV.

Comment s’y retrouver quand Nicolas Hulot, pourtant candidat à la primaire de EE-LV, dit avoir voté pour Mélenchon au premier tour de la présidentielle ?

Nicolas Hulot a voté Mélenchon et Eva Joly a fait du Mélenchon pendant sa campagne. Pour des candidats qui voulaient représenter l’écologie politique, cela montre la perte d’orientation qui frappe notre mouvement. Jean-Luc Mélenchon prône la planification écologique mais dans un seul pays, à l’opposé de la dimension européenne portée par EE-LV.

Quand Cécile Duflot déclare que le cannabis devrait être soumis au même régime légal que l’alcool et le tabac, elle incarne bien vos valeurs, non ?

Absolument. Et je l’ai défendue. J’ai été un des rares à monter résolument au créneau. Pour une fois ce n’est pas son complice Jean-Vincent Placé qu’on a vu sur tous les plateaux et dans toutes les radios pour la soutenir, trop occupé qu’il était à trouver un ministère.

Vous semblez considérer qu’elle n’a pas su reprendre le leadership qui lui est revenu après les européennes…

Cécile Duflot a une capacité hors du commun à s’imposer dans l’organisation. Même si elle peut la laisser en lambeaux. Mais elle peine à avoir des idées qui aillent au-delà de la matrice traditionnelle des écologistes. Chef de clan, elle impose l’intérêt de ses pairs comme l’intérêt commun. Malheureusement, par réflexe d’opposition, mes amis et moi nous nous sommes laissés aller à la même dérive.

A critiquer sans cesse, ne vous complaisez-vous pas dans le rôle du «Schtroumpf grognon» ?

Soyons clairs, ce n’est pas à moi de continuer à mener ce combat. Si d’autres le font, je peux les accompagner. Mais je suis un militant en sursis. Etant coprésident du groupe des Verts européens, j’anime au Parlement et dans toute l’Europe, avec d’autres, le débat existentiel sur l’avenir de l’Union. J’avoue que les nombrilismes nationaux, et donc aussi français, m’ennuient profondément. Si ce parti continue avec cette structure pyramidale autoritaire, ce sera sans moi. On me reproche de ne pas être au charbon et, en même temps, on me dit : «Dany, ton intervention au Parlement européen sur la Chine, la Libye ou l’Egypte, ça, c’est Europe Ecologie !» Il faut savoir aussi se partager les tâches.

Croyez-vous encore à un rebond ?

Bien sur. Mais il ne se produira que si nous sommes capables d’avoir un débat interne et de remettre en question nos pratiques. Quand j’entends certains se gargariser en disant : «On est à l’apogée de notre pouvoir politique, on est la troisième force parlementaire», je dis attention ! Quand on aura participé pendant un ou deux ans au gouvernement dans ce contexte de crise, les prochaines élections seront très difficiles. Il faudra avoir des choses à dire.

Avec ses groupes parlementaires, EE-LV dispose de tribunes inédites…

Pour la présidence de notre groupe à l’Assemblée, le binôme homme-femme avec François de Rugy et Barbara Pompili est un bon début. Reste à faire de même au Sénat et à la tête d’Europe Ecologie. Au Parlement, pour être des aiguillons, nos députés devront prendre des initiatives et faire preuve d’imagination politique. Leur seule mission ne peut pas être de sauver les soldats ministres EE-LV.

Certains de vos proches demandent une direction plus collégiale…

C’est le défi. Et ce que propose Pascal Durand [qui va succéder à Cécile Duflot à la tête du parti, ndlr]. Je ne mets pas en doute sa volonté de parvenir à un fonctionnement plus collectif.

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Blog en vacances jusqu'au 25 juin... A bientôt !

14 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Sur le chemin pour quelques jours de vacances pédestres, avant d'aller passer le relais de "Ville des ALPES 2013" à la Ville de LECCO en ITALIE... ce blog est donc en congés lui-aussi...

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Vagabondage bio en Haute-Savoie, le 15 juin

13 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Le Festival de l'Economie et l'ADABio, en partenariat avec Alpes Contrôles, organisent une soirée événementielle à la Turbine le 15 juin prochain, à l'occasion de la sortie du livre "Vagabondage bio en Haute-Savoie"

 

 

Soirée à la Turbine le 15 juin 2012

 

18h30 : Projection du film "La Clef des Terroirs" en présence du réalisateur Guillaume BODIN. Ce documentaire explique la biodynamie au travers du monde du vin. Des vignerons passionnés et passionnants nous ouvrent leur monde dans un film à la fois précis et poétique. Une véritable déclaration d'amour à la vigne et au terroir.


20h : Buffet bio et local, avec des produits de producteurs dont le portrait figure dans le livre "Vagabondage bio en Haute-Savoie". Attention, sensations gourmandes, Anthony COGNET du restaurant le Canopy (Annecy-le-Vieux) est aux commandes...


20h45 : Présentation du livre "Vagabondage bio en Haute-Savoie".


21h : Table ronde avec des acteurs locaux : Hubert BARRI (éleveur bio et co-président de l'ADABio), Philippe LABRE (vétérinaire et formateur en médecines naturelles), Laurence SALOMON (naturopathe et chef du restaurant Nature et Saveur), Christine VIRON (Présidente de la Bio d'Ici, plate forme locale d'approvisionnement en restauration collective bio), Michel VIGNOUD (Directeur Général de Bureau Alpes Contrôles) et Virginie HEITZ (journaliste, co-auteur du livre "Vagabondage bio en Haute-Savoie" pour Bureau Alpes Contrôles).


Tarif unique : 10 € (incluant le buffet bio) - tarif réduit 7 €.

La Turbine, Place Chorus, 74960 Cran Gevrier.

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Yves PACCALET, la volée de bois vert à DUFLOT

12 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

Après ces élections législatives et présidentielles, la stratégie carriériste du couple PLACE/DUFLOT aura conduit à ce à quoi l'on pouvait s'attendre : un flop électoral monstrueux après l'espoir des européennes et des régionales. L'ami Yves PACCALET, conseiller régional EUROPE ECOLOGIE, et surtout figure de l'écologie écrit mieux que je ne pourrais jamais le faire ce qu'il faut en penser.

 

Yves Paccalet

 

Journal de campagne

Élections législatives 2012

 

11 juin 2012

Fin de partie

Europe-Écologie-les-Verts, ou le rôle principal dans le dîner de con…

Tel est mon sentiment au matin qui suit cette élection législative. Dans la deuxième circonscription de la Savoie où je me présentais (Albertville-Beaufortain-Tarentaise, 75 054 inscrits, 45,09 % d’abstentions), j’ai obtenu 2 252 suffrages, soit 5,53 % des exprimés. Contre 7,02 % à Henri Morandini (Front de gauche), 26,63 % à François Rieu (Parti socialiste) et 45,88 % à Hervé Gaymard (UMP)… Il y aura un deuxième tour, et c’est déjà un progrès dans ce bastion de droite, mais j’ai l’impression de m’être crevé pendant des mois en appliquant, contre mon cœur et au rebours de ma raison, une stratégie politique à laquelle je ne comprenais rien, et que je résume en effet de la sorte : tenir le rôle du con dans le fameux dîner !

Pour Europe-Écologie-les-Verts, le premier défi consistait à présenter ou non un candidat à la présidentielle. J’étais contre, je le proclamais depuis des lustres. J’allais répétant que nous courions au désastre, quel que soit le candidat. Cette élection, la plus générale de toutes, la plus médiatisée et la plus démagogique, est tout simplement contraire à l’esprit de l’écologie. Elle exige trop de promesses, de torsions de chiffres, de mensonges sur la « croissance », de caresses dans le dos, de pommade sur la peau, de compromissions et de combines avec les lobbies ; sans oublier les coups tordus et les bassesses ad hominem… J’ai redit et re-répété tout cela : je n’étais pas le seul. Daniel Cohn-Bendit avait la même opinion. Europe-Écologie-les-Verts n’a tenu aucun compte de nos doutes, et décidé de présenter quelqu’un. Raison avancée : en n’ayant personne, nous n’existions plus. Le dîner de con a bien fonctionné : quelques mois plus tard, c’est fait. Nous n’existons plus.

Après avoir choisi d’« y aller », le deuxième défi d’Europe-Écologie consistait à présenter le bon candidat. Je suis revenu à la charge. J’ai expliqué qu’une présidentielle n’est pas un concours de dialectique entre philosophes sur l’agora d’Athènes, mais une bagarre de grands singes dominants, où alternent la violence et les danses de séduction envers l’électeur ou l’électrice. Il s’agit d’une prise de pouvoir dans une société de chimpanzés, qui se moque de toute rationalité écologique, économique ou sociale. C’est à ce moment de l’histoire que le parti écolo a subtilement joué le deuxième acte de la farce. Au lieu de sélectionner un chef (ou une cheffe), un(e) vrai(e), un(e) dominant(e), un(e) séduisant(e), un type ou une fille dotés d’une grande gueule et d’un réel pouvoir d’attraction, EELV a opté entre deux individus remplis de qualités personnelles, mais catastrophiques dans la fonction : Nicolas Hulot, changeant, hésitant, friable et affublé d’un lourd handicap médiatico-politique ; et Eva Joly, juge intègre, mais nulle en écologie. Les votes des militants sont allés à cette dernière, qui parle avec un accent adorable, mais dont le message s’autodétruit avant d’avoir été écouté. À mi-parcours de l’élection présidentielle, et devant l’évidence de l’échec, j’ai publiquement reformulé ma demande : qu’Eva Joly jette l’éponge. On m’a accusé de lui « savonner la planche ». Elle a persisté en prenant son erreur pour du courage : 2,23 % des suffrages…

Dans la logique du jeu de con, le parti écologiste a immédiatement décidé de ne pas reculer devant le troisième défi : les législatives. Il s’est engagé à respecter le contrat électoral qu’il avait signé avec le Parti socialiste. Selon les termes de ce marché, il se voyait attribuer des circonscriptions « réservées », autrement dit des députés « garantis » et (pourquoi ne pas délirer ?) un groupe à l’Assemblée. Cet accord est apparu à tout le monde, non pas comme électoral, mais électoraliste. Nos concitoyens ont compris qu’il avait pour but de porter les ambitions d’un petit nombre de dirigeants : Cécile Duflot et Pascal Canfin se retrouvent en effet ministre ou sous-ministre (grand bien leur fasse) ; Jean-Vincent Placé, malgré ses contorsions pour figurer sur la photo derrière Hollande, n’a rien obtenu pour l’instant. « En termes d’image », comme disent les « pros » du marketing, cette combinazione constitue un désastre durable.

Le premier tour des législatives est fini. Comme disent les « pros » du journalisme, « les urnes ont rendu leur verdict ». Les écologistes ont eu la confirmation que, pour eux, 2012 est bien l’annus horribilis. À cause de cette stratégie de fromages et de cacahuètes, ministériels ou parlementaires, l’écologie politique se retrouve dans l’état d’un grave accidenté de la route républicaine – polytraumatisée, dolente et désespérée…

Je me suis présenté en Savoie sans illusions, rien que pour faire avancer le schmilblick. Mais, même là, c’est raté. J’ai réuni 5,53 % des suffrages dans une circonscription où, aux régionales et aux cantonales, nous avions « fait » entre 17 et 20 %. Je n’incarne qu’un exemple de ce fiasco : hors circonscriptions réservées, EELV se retrouve à 2,5 % des voix, le score d’Eva Joly à la présidentielle… Dans la moitié des quelque soixante circonscriptions dites « réservées », une candidature parasitaire de « gauche » est venue chiper le siège du député écolo théorique : la mésaventure a notamment touché mon ami Philippe Meirieu, à Lyon. Nous n’aurons donc pas, dimanche prochain, le fameux groupe Vert dont certains rêvaient. Nous resterons ce que nous sommes devenus : un appendice du PS. Un presque-rien politique, un je-ne-sais-quoi idéologique. Nous n’existons que par la volonté du pouvoir auquel nous avons quémandé des places, et que nous ne pouvons même plus contester parce que nous avons choisi d’en être les obligés – ou les féaux.

La direction d’Europe-Écologie-les-Verts a failli. Ou bien elle change, ou bien nous autres, écolos, nous perdrons ce qui nous reste de faveur populaire, de compétence reconnue et de capacité à expliquer mieux que quiconque les enjeux du XXIe siècle. Nos militants ont travaillé d’arrache-pied, mais ils renâclent. Ils se sont dévoués à la « cause », comme toujours, mais ils ne distinguent plus le sens de leur lutte. Ils se demandent pourquoi l’idée d’avoir des portefeuilles a remplacé le noble et beau motif essentiel de nos combats : garder compatible l’existence de l’homme et de sa mère la Terre.

Je déteste, moi aussi, passer pour un crétin des Alpes en édulcorant mes craintes ou en masquant mes certitudes, afin de favoriser la carrière d’un petit syndicat d’arrivistes. Comme les autres militants, je continuerai le combat : voilà quarante ans que je le continue ! Mais à ma manière : à distance de la politique politicienne, dans laquelle (comme je le pensais en m’y lançant) je n’ai jamais réussi à convaincre.

Je suis allé me balader ce matin dans la forêt, au-dessus de mon hameau savoyard de Tincave. Les sabots-de-Vénus sont en fleur. Le petit chausson d’or de ces orchidées merveilleuses m’a rappelé que les fleurs ne jouent pas au jeu de con. Elles savent que la comédie finit mal pour celui qui n’a pas compris que c’était lui.

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Solidarité vêtements et jardin social...

10 Juin 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

L'article sur la collecte des vêtements et du linge usagé a donné lieu à quelques commentaires très utiles.


D'abord pour trouver les lieux où faire les dépôts, tous les points de collecte nationaux sont sur le site d'Eco TLC.

http://www.lafibredutri.fr/


Ensuite, sur les associations de solidarité, l'association GAIA est très demandeuse pour son accueil d'urgence de draps, oreillers, serviettes de bains, etc.Ne jetez donc plus rien en pensant que personne ne voudra réutiliser vos vieilles literies.


GAIA ouvre en outre un jardin social à MEYTHET qui nécessite de l'aide sous forme de  fonds et de matériel de jardinage.

Il s’agit d’un jardin destiné au public en grande difficulté (personnes SDF ou personnes souffrants de pathologies psychiatriques) . Il est situé à Meythet sur un terrain mis à disposition par le CHRA .

Vous pouvez contacter Gaïa par courriel pour mieux connaître leurs besoins :

mmaillardsalin@gaia74.org

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