Autopartage : 4° station à ANNECY
A Annecy, une nouvelle station est née de ce partenariat et sera inaugurée le 5 avril grâce à l'implication de
Pôle Emploi qui a pour objectif de réduire de 20% ses émissions de CO2 d'ici 2020. Face à l'importance du volet déplacements dans ses émissions de CO2, Pôle emploi Rhône-Alpes promeut
l'auto-partage auprès de ses collaborateurs.
L'auto-partage permet de louer et/ou partager un véhicule qui n'est ainsi financé que pour la durée de son
besoin. Cette mobilité respecte donc les 3 dimensions des politiques de développement durable :
- une maîtrise des coûts,
- une réduction des émissions de gaz,
- une alternative à l'usage d'un véhicule persnnel au profit d'un mode de transport partagé, solidaire et durable.
Crée en 2005, Citélib met à disposition des utilisateurs des véhicules en libre service dans plusieurs
agglomérations de la région Rhône- Alpes. Engagé en faveur de l'emploi de proximité et de la diversité, cette Société Coopérative d'intérêt collectif (SCIC) confie l'entretien de ses
véhicules à des entreprises d'insertion locale et à des Esat.
Quelques chiffres clés : - 1 Citélib remplace 10 voitures individuelles et 15 places de stationnement, - des
voitures récentes, électriques ou hybrides et peu polluantes : moins de 120g de CO2/km, - des voitures lavées sans eau et directement sur leurs places de stationnement.
Au 1er semestre 2012, Pôle emploi Rhône-Alpes a participé à l'expérimentation de l’auto-partage pour
organiser les déplacements professionnels de ses collaborateurs à Grenoble, Saint- Etienne, Chambéry et Annecy.
De 44 en juin 2012, le nombre de détenteurs de la carte Citélib a quasiment doublé pour atteindre aujourd'hui
80 collaborateurs Pôle emploi Rhône-Alpes. Au vu de la satisfaction exprimée par ces derniers, Pôle emploi Rhône-Alpes et Citélib ont pour ambition de déployer cette démarche
d'auto-partage dans la région l’impact de son fonctionnement global sur le réchauffement climatique de
la planète
En réponse aux besoins exprimés par Pôle emploi Haute-Savoie pour les déplacements professionnels de ses
collaborateurs, Citélib a ouvert une nouvelle station à Annecy Loverchy.
Semaine du développement durable à ANNECY
Deux temps forts lors de la semaine du développement durable à Annecy :
Visites découvertes de plusieurs sites
(accès gratuit / inscription obligatoire pour une ou plusieurs visites par téléphone 04.50.88.38.61. ou mail à agenda21@ville-annecy.fr)
:
1. Chantier de l'école crèche Vallin Fier dans le futur éco quartier (Ville d'Annecy) vendredi 5 avril à 14h30 ou samedi 6 avril à 9h30 RDV
: Chemin des Fins
2. Chaufferie de Novel (IDEX Energies) : visite commentée de la chaufferie et présentation de l'évolution vers la solution biomasse vendredi
5 avril à 15h30 ou samedi 6 avril à 10h30 RDV : 2 rue des Edelweiss
3. Compostage collectif en pied d'immeuble (C2A service gestion des déchets) vendredi 5 avril à 16h30 ou samedi 6 avril à 11h30 RDV :7-9 rue des Acacias / immeuble des Confluents
4. Manoir de Novel (Ville d'Annecy) : présentation des pratiques de gestion durable du service espaces verts vendredi 5 avril à 17h15 ou
samedi 6 avril à 12h15 RDV : 60 avenue de Novel
Soirée Jean Louis ÉTIENNE
(accès gratuit / contremarque à retirer à l'accueil de l'hôtel de ville ou à demander à agenda21@ville-annecy.fr) : Vendredi 5 avril à 20h00 - cinéma Décavision
Suite à une projection retraçant ses aventures dans les régions polaires, l'explorateur Jean Louis ÉTIENNE parlera de son parcours et
échangera avec le public. + d'info sur toutes les animations de la semaine du développement durable :
Diffusez largement ces infos autour de vous ! Visitez le blog du Club Climat en cliquant ici !
Centre de congrès : 6 contre
Nous aurons donc été 6 conseillers communautaires à voter contre la délibération qui était proposée au vote.
Les autres conseillers ont suivi leurs maires qui s'étaient mis d'accord au préalable en bureau d'agglo.
Pourtant les questions posées suite à mon intervention liminaire soulevaient de vrais problèmes.
Quand Jean-Yves LAPIERRE qui connaît bien la géologie locale et les travaux de génie civil s'interroge sur le montant des travaux, ou quand Jean-Claude FABBIAN, farouche partisan du Centre de congrès, rebondit sur mon intervention sur l'existence d'un opérateur qui s'engagera effectivement à faire fonctionner le Centre de congrès et à prendre à sa charge le déficit d'exploitation, le malaise est patent.
Ce vote aura été un vote de solidarité avec son ou sa maire à un an des municipales; mais il n'est pas un vote d'adhésion au projet en pleine connaissance de cause.
Comment pourrait-il en être autrement alors que le projet architectural a été découvert mardi pour les élus communautaires sans aucune discussion technique détaillée et sans aucun élément financier crédible ?
Comptabiliser tous les Congrès qui se sont renseignés pour venir à ANNECY dans les années passées comme si il était certain qu'ils viendront lorsque le centre de congrès aura été construit manque de la plus complète crédibilité. Prendre contact pour savoir si la capacité d'accueil existe n'est pas un engagement à venir effectivement...
La solution raisonnable était de sursoir au vote en attendant de savoir si un opérateur prenait le risque économique de l'exploitation du centre de congrès.
Mais quand les chiffres sont aussi importants que 50 millions d'euros les conseillers communautaires préfèrent faire confiance à leurs maires qui ont eux-mêmes fait confiance aux techniciens qui ont eux-mêmes rendu la copie qu'attendait d'eux le décideur réel.
M. ACCOYER, satisfait du résultat, a quitté la salle rapidement après le vote. Histoire de bien montrer l'estime dans laquelle il
tient l'assemblée...
M. ACCOYER, le secteur public et le secteur privé
A méditer alors que l'agglo s'apprête à voter ce soir sur le Centre de Congrès en se substituant à un promoteur privé - dont aucun ne veut réaliser le projet - pour prendre le risque financier de la réalisation de cet équipement :
" Il (M. ACCOYER) s'interroge sur la pertinence d'une augmentation du niveau de service dans ce secteur au regard, notamment, de l'offre de
service réalisée par le secteur privé.
Pour lui, si le secteur privé juge que le service n'est pas financièrement viable, le secteur public ne peut pas se substituer"
dans le compte-rendu du Bureau d'agglo du 30 novembre 2012 à propos de l'évolution de VELONECY, le service de location de vélos de la C2A.
Vrai pour le développement du vélo, mais faux pour le Centre de congrès ?
Changement climatique et gaz de schiste
Comme vous êtes sans doute comme moi et donc pas forcément matinaux, surtout un samedi, je vous signale l'émission Terre à terre de ce samedi 23 mars
sur FRANCE CULTURE. Ecoutez ce qu'on ne dit jamais sur l'exploitation du gaz de schiste, en France et aux USA. C'est non seulement passionnant du point de vue écologique, mais aussi
(surtout) pour comprendre la dictature de la logique financière (et non économique) à propos des gaz de schiste mais pas que... Explications calmes et précises c'est excellent. Merci à
Benjamin DESSUS d'être aussi pédagogue.
Centre de congrès : explication de vote
Centre des Congrès d’ANNECY LE VIEUX
Conseil communautaire du 28 mars 2013
Un investissement déraisonnable
Le conseil communautaire du 28 mars 2013 est appelé à voter l'adoption du projet du centre de congrès sur la presqu'ile d'ALBIGNY pour un montant de l'ordre de 47 millions d'euros selon la maquette de l'architecte norvégien Snohetta.
Le rapport au Conseil communautaire long de quatre pages rappelle l'historique de l'élaboration du projet.
Par contre, il est presque taisant sur le projet lui-même.
La délibération présente sur seulement trois quarts de page le descriptif sommaire du projet sans aucun schéma ni aucun photomontage d'insertion dans le site.
La question de l'équilibre économique n'est pas abordée sauf pour rappeler que l'une des exigences premières du cahier des charges était la nécessité « d'équilibrer financièrement le fonctionnement annuel de cet équipement grâce aux recettes générales de son exploitation ».
Mais aucun élément chiffré n'est fourni dans la délibération (ni ailleurs) pour donner aux conseillers communautaires le moindre élément à ce propos.
Les modalités d'exploitation ultérieure du centre de congrès ne sont pas évoquées alors qu'elles sont déterminantes sur un projet qui n'avait recueilli aucune réponse d'aucune société privée dans le cadre de la délégation de service public envisagée lors du mandat précédent.
La seule certitude du projet est que l'agglomération va dépenser de l'ordre de 50 millions d'euros pour créer 10 emplois directs et générer au mieux un équilibre financier d'exploitation...
Et plus sûrement - au vu des expériences françaises en ce domaine, et par exemple à l'IMPERIAL - un déficit d'exploitation de plusieurs centaines de milliers d'euros par an.
Est-ce raisonnable ?
Peut-on prendre ce pari en 2013 ?
Plusieurs facteurs nous conduisent à considérer que cet investissement est déraisonnable.
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D'abord un projet de cette ampleur financière doit être un projet de consensus, où l'on a pris le temps de débattre et de convaincre de l'utilité du projet pour l'ensemble de la population.
Tel n'est pas le cas aujourd'hui, loin s'en faut.
La population est divisée sur ce sujet et les manifestations et pétitions se succèdent en rencontrant un succès manifeste.
Ce projet risque de renforcer encore la coupure entre les « élus » d'une part et les citoyens de l'autre.
Au moment où, de toutes parts, l'on ne promet à nos concitoyens qu'un tour de vis supplémentaire sur leur porte-monnaie, cette dépense considérable va renforcer l'image d'élus coupés de la réalité sociale et des difficultés d'existence des habitants étranglés entre un prix du foncier prohibitif et un avenir économique aléatoire.
Il n'est pas aujourd'hui socialement accepté et va alimenter une polémique et des contentieux multiples alors que nous avons besoin de rassembler les énergies de notre territoire pour affronter les enjeux financiers, économiques et écologiques de ce début de XXI° siècle.
La présentation du projet architectural aux habitants APRES le vote est à ce propos un contre sens démocratique déplorable : il accrédite la thèse des opposants à l'absence d'un réel débat citoyen sur le sujet.
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En second lieu, ce projet s'inscrit dans une situation financière des collectivités territoriales, de l'Etat, et des entreprises privées marquée du sceau de la rigueur budgétaire accrue.
Tous les clignotants des finances locales sont au rouge.
La question n'est plus de savoir si nous allons être concernés à la C2A, mais quel est le montant des sommes que l'Etat va nous contraindre à redistribuer dans le cadre de la solidarité horizontale avec les autres collectivités territoriales.
Mais aussi, compte tenu de la part des financements d'Etat dans le budget de la C2A, pendant quelle durée vont se maintenir ces reversements à l'égard de la C2A, collectivité riche, mais largement dépendante de la solidarité nationale après la suppression de la taxe professionnelle ? Sommes nous assurés d'une pérennité de nos ressources ? Rien n'est moins sûr.
Dit autrement, est-ce le moment d'investir pour créer du déficit d'exploitation ?
Ce projet dans les cartons depuis vingt ans n'est il pas « daté » sur le plan économique ?
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L'avenir des congrès est-il en effet assuré dans les cinquante ans qui viennent ?
La question d'un tel investissement est celle de son utilisation effective : ne va t'on pas construire un nouvel « éléphant blanc » qui restera une coquille vide ?
Les éléments dont nous disposons aujourd'hui sont pour le moins incertains.
Pour ne prendre que les résultats de 2012, les entreprises établies en France ont réduit de 4,9% leurs dépenses de tourisme d'affaires (réunions, séminaires, conventions) l'an dernier, à 8,47 milliards d'euros, selon une étude de Coach Omnium pour le salon professionnel Bedouk.
Après le plongeon de 2009 (-7,8%), les dépenses étaient progressivement remontées en 2010 (+4,2%) et 2011 (+1,2%). Mais 2012 a douché les espoirs de rattrapage.
"L'année 2012 marque une demande nettement en baisse" et le secteur des réunions professionnelles est "désormais très loin de son niveau d'activité d'avant l'an 2000, qui fait aujourd'hui rêver", selon Mark Watkins, directeur de la société d'études Coach Omnium.
La durée moyenne des réunions professionnelles résidentielles est passée en 15 ans de 3 à 2 journées.
Nous sommes donc face à un marché particulièrement affecté par l'évolution des résultats des entreprises.
On sait déjà, s'agissant du bassin annécien, que la mort de l'aéroport de METZ TESSY est la conséquence des politiques d'économie des entreprises locales qui ont déjà délaissé l'avion.
Globalement le marché est en baisse depuis 13 ans.
Pour 2013, "le secteur souffre d'un manque de visibilité flagrant", a dit Stéphane Barbarin1à l'AFP.
"Je ne suis pas optimiste, car il n'y a pas de raison aujourd'hui d'imaginer que le marché va reprendre: la demande reste faible et les agences événementielles ne voient pas au-delà des trois prochains mois. Et encore".
Qu'est-ce qui peut faire croire qu'il va se redresser ?
Les outils modernes de communication permettent aujourd'hui d'envisager des moyens de conférence de grande qualité sans bouger de son entreprise.
La dépense de prestige que représente le congrès est l'une des premières qui peut être annulée en cas de difficulté économique.
En tout état de cause, les organisateurs rechercheront les coûts les plus bas, ce qui laissera encore moins de chances aux centres de congrès qui auront à amortir leur construction récente.
Quelles sont les entreprises locales ou les secteurs d'activité régionaux qui peuvent aujourd'hui s'engager à utiliser le centre de congrès d'ANNECY pour leur développement ?
Quelles sont les institutions universitaires, de recherche, les laboratoires de la HAUTE SAVOIE qui ont besoin d'un centre de congrès plus grand que l'IMPERIAL ?
Il n'y en a pas.
Dans un monde frappé par l'austérité et la déflation, l'image de congressistes réunis dans des lieux de rêve n'apparaîtra-t'elle pas de plus en plus méprisante pour les citoyens ?
Sans compter l'impact du renchérissement du coût de l'énergie sur les transports aériens et leur impact gravissime sur le réchauffement climatique...
L'ensemble de ces facteurs pèse défavorablement sur ce projet.
Tandis que les espoirs de créations d'emplois par des décideurs qui viendraient à des Congrès à ANNECY et y créeraient des entreprises en tombant sous le charme de notre ville ne sont étayés par aucun exemple concret dans d'autres villes de Congrès.
Il s'agit d'un argument opportuniste qui n'est nullement étayé par une étude des retombées économiques des congrès.
Au demeurant, la qualité de vie au bord du lac est connue de tous et le Centre de congrès n'apportera aucune notoriété nouvelle pouvant faire espérer de telles retombées.
En conclusion,
Le moins que l'on puisse attendre du Bureau de la C2A, qui invite le conseil communautaire depuis le début de mandat à l'orthodoxie financière, est qu'il s'assure AVANT le vote de l'investissementqu'un mandataire est d'accord pour prendre la gestion de l'équipement et respecter contractuellement l'équilibre d'exploitation de cet investissement.
Nous ne pouvons financer un investissement qui ne crée pas d'emplois directs en proportion de son montant et qui suscite les pires craintes de déficit d'exploitation.
D'autant que d'autres investissements stratégiques ne sont pas budgétés alors qu'ils sont d'un intérêt majeur pour la vie quotidienne des habitants de l'agglomération.
Citons en quelques uns :
-
les transports collectifs et leur développement dans l'espace et dans le temps
-
la rénovation thermique des bâtiments dans le cadre d'un plan climat territorial ambitieux de l'agglomération
-
la lutte contre la pollution de l'air qui menace gravement la santé publique
Dans ce cadre, nous invitons le conseil communautaire à ne pas voter la délibération proposée au vote du 28 mars.
Pierre POLES, conseiller municipal d'ANNECY
Thierry BILLET, maire adjoint d'ANNECY
NEGAWATT le 29 mars, RADANNE le 22 avril
Pour celles et ceux qui auraient manqué la présentation du scénario NEGAWATT lors de la présentation du Plan climat territorial de la Ville d'ANNECY, une séance de rattrapage vous est offerte le 29 mars à 20 heures, salle Pierre LAMY à l'initiative du collectif anti gaz de schiste.
Retenez en outre le débat sur les énergies renouvelables organisé le 22 avril à 18 heures 30 par le Conseil local de développement à la salle Yvette Martinet avec la participation de Pierre RADANNE, à partir des expériences locales de CRAN GEVRIER et de FAVERGES.
Barcarolle en concert le 7 avril
La chorale "A Coeur Joie - BARCAROLLE" qui a tant oeuvré pour le succès de CANT'ALPINA avec son chef Denis LISSOT vous invite à son
concert MOZART le dimanche 7 avril à 18 heures 30 à la Cathédrale d'ANNECY. Soyez nombreux, le chant choral est une grande révélation pour moi depuis quelques années....
EARTH HOUR ce soir...
À compter du 1er juillet 2013 les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel devront être éteints
une heure après la fin de l'occupation de ces locaux. Les éclairages de vitrines de magasins de commerce ou d'exposition ainsi que les illuminations des façades des bâtiments devront être
éteintes à 1 heure au plus tard.
La Ville d'Annecy et ANNECY VITAVILLE ont décidé d'anticiper et d'aller plus loin dans la mise en œuvre de ces
dispositions dans le cadre du Club climat qui rassemble la société civile annécienne en faveur de la mise en œuvre des orientations du Plan climat municipal.
C'est ainsi que les éclairages des commerces seront éteints dès 23h (au lieu d'1 heure) à compter du 1er avril
2013.
La date de cette présente communication s'inscrit de manière symbolique lors de la Journée Mondiale EARTH HOUR de
sensibilisation et d'engagement contre les changements climatiques à laquelle la Ville d'Annecy s'associe en éteignant l'éclairage de l'Hôtel-de-Ville et en écho aux multiples actions
qu'elle a engagées en matière de développement durable.