Plan de déplacements urbains, bilan à 6 ans
Le bilan à juin 2007 du PDU est donc intéressant pour mesurer les réalisations.
Sur les pistes cyclables, on note que 88% du réseau "structurant" est réalisé, soit 30 km sur 34 prévus. Le taux passe à 55% pour le réseau "privilégié" et à 44% pour le réseau "normal" de desserte des quartiers. On a donc réussi la création d'axes cyclistes au sein de l'agglomération. Mais le maillage dans les quartiers demeure insatisfaisant. Pour ciculer fréquemment à vélo dans l'agglo, je constate à chaque fois l'insuffisance de la protection des vélos en dehors de ces axes prioritaires qui permettent de traverser l'agglo. Les communes ne consomment pas le budget voté par l'agglo dans ce sens : 50% des crédits seulement sont utilisés...
Moyennant quoi, l'utilisation du vélo est en expansion a doublé entre 2001 et 2005, ce qui devrait être une incitation à investir encore davantage dans ce chapitre.
Les bus sont également nettement plus utilisés avec une croissance de la fréquentation de 33% pour un accroissement de l'offre kilométrique de 9,3%. En 2006, nous avons atteint 92 voyages par habitant et par an. Alors que l'on en était à 72 en 1999. Le bus gagne donc du terrain, grâce aux investissements réalisés dans les bus, aux sites propres dans ANNECY et à l'aménagement de la gare d'échange. Ce sera un dossier extrêmement important du prochain mandat d'agglomération : l'UMP a déjà décidé de mener bataille contre une augmentation du versement transports des entreprises et pour la fermeture des lignes peu fréquentées...
La CAA estime que la répartition des usages des différents modes de transport serait en 2005 dans l'agglomération de 4,8% pour le vélo, 19,5% pour la marche, 8,1% pour les transports en commun et 67,6% pour la voiture. Ce qui laisse à penser que les objectifs du PDU étaient peu ambitieux puisqu'ils sont atteint ou dépassés au bout de 4 ans...
Le bilan est muet sur les parkings relais, ce qui est normal puisque le bilan est nul : seul celui des MARQUISATS a été construit et n'a aucun sens : il est trop près du centre ville pour qu'il y ait un transfert modal intéressant. Mais cela pose le problème de parkings relais sur la rive Ouest du Lac pour prendre le bus; ce que Pierre HERISSON a combattu avec succès.
Ailleurs, c'est le même échec. Or c'est le seul moyen de limiter l'entrée en ville des véhicules de personnes qui habitent hors de l'agglomération et qui utilisent à 84,3% leur voiture individuelle.
Comme nous l'avions regretté à l'époque, cette partie du plan de déplacements urbains a été manifestement sous estimée et s'est heurtée aux résistances des communes qui n'en voulaient pas sur leur territoire.
Il faudra renforcer cette politique en diminuant les places de parking gratuites : l'expérience montre que c'est cette restriction de l'offre de places de parking qui induit un transfert modal; sinon les gens continuent malgré son coût et sa pollution de préférer leur petite auto.
Un centre d'accueil pour demandeurs d'asile à ANNECY
Pour y faire face, très rapidement, le conseil municipal d'ANNECY a voté à l'unanimité la mise à disposition d'un terrain avenue BOSCHETTI pour y construire un centre d'accueil des demandeurs d'asile (CADA).
En septembre 2006, le dossier a été approuvé par la commission régionale.
Alors que nous sommes dans la plus grande urgence, le permis de construire serait déposé en octobre 2007 pour une mise en service en mai 2009.
En attendant, les demandeurs d'asile sont maltraités et campent de-ci de-là dans des conditions sanitaires déplorables.
Pendant ce temps, l'association des trois fontaines n'a pas été remplacée dans l'ensemble de ses missions après sa liquidation judiciaire : les sans domicile fixe sont maintenant ballotés entre plusieurs associations et la qualité du service rendu s'est dégradée.
La solidarité n'est pas le point fort de la HAUTE SAVOIE.
Pourquoi M. HERISSON ferait-il à ANNECY ce qu'il a refusé ...
Bien entendu, M. HERISSON est un candidat légitime à la mairie d'ANNECY.
Mais ce que sera intéressant c'est les explications qu'il devra fournir sur ses contradictions.
La première concerne l'aménagement du territoire.
En sa qualité de maire de SEVRIER, Pierre HERISSON s'est opposé fermement à l'entrée de SEVRIER et des communes du tour du Lac à la communauté d'agglomération d'ANNECY.
Il a préféré constituer avec les communes de la rive Ouest du Lac une communauté de communes qui n'a de sens qu'en ce qu'elle leur permet de conduire une réflexion et des actions communes, sans s'inscrire dans une dynamique qui corresponde à la réalité du bassin de vie annécien.
Tous les habitants de ces communes sont attirés souvent quotidiennement vers ANNECY, ne serait-ce que pour les transports scolaires et les déplacements domicile-travail...
Le refus de Pierre HERISSON d'adhérer à la communauté d'agglomération a eu pour conséquence d'exclure la rive Ouest du Lac de l'aire de compétence de l'autorité de régulation des transports.
En d'autres termes, la SIBRA ne peut emmener ses bus au-delà du périmètre de l'agglo. Donc les bus ne peuvent aller jusque SAINT JORIOZ... Alors que ce serait une décision majeure, seule susceptible de désengorger réellement la Nationale en l'aménageant en site propre !
Au lieu de cela, Pierre HERISSON veut faire construire des bateaux sur la cale sèche concédée gracieusement à son ami Thierry CECCON...
On retrouve cette incohérence avec le Plan de déplacements urbains qui organise la politique des transports sur l'agglo et s'arrête aux MARQUISATS !
En sa qualité de futur Maire d'ANNECY, M. HERISSON voudra bien nous dire si il estime correcte la position de l'ancien maire de SEVRIER.
Je vous l'assure, ces municipales vont être passionnantes !
Un programme écologiste pour les municipales
Je ne sais pas ce qui sortira de concret des déclarations présidentielles, ni qui elles engageront réellement.
On le verra vite localement avec les infrastructures routières : l'A 41 demeurera le dernier exemple du sous développement intellectuel des décideurs de la HAUTE SAVOIE.
Ils ont l'occasion de changer d'attitude avec la deux fois deux voies à PRINGY ou avec le Tunnel sous les SEMNOZ : que feront ils ?
Avec le "bémol" porté par SARKOZY sur les contournements des villes, tous les projets risquent d'être des contournements...
En attendant, la surenchère sur l'écologie va être amusante à constater dans les programmes municipaux à ANNECY par exemple.
Tous vont se sentir des ailes environnementales.
Et les citoyens pourront choisir : l'original de mesures concrètes et la volonté farouche de les mettre en oeuvre ou les copies qui n'engagent à rien que des belles paroles sans lendemain.
Parler de GILLY ?
La décision de non lieu est un crève coeur que je ressens personnellement douloureusement après l'énorme travail réalisé par l'ACALP et ses adhérents, par exemple contre la tentative de dessaisissement de Mme la juge d'instruction.
Je le ressens d'autant plus fortement que l'information a été donnée à la presse par le Procureur de la République avant que les victimes ne l'apprennent par les journalistes.
Drôle de manière de traiter les gens sans lesquels cette recherche de la vérité n'aurait pas eu lieu.
En ces jours de bilan du GRENELLE de l'environnement qui met l'accent sur les problèmes de santé environnementale, je suis triste que l'institution judiciaire ne veuille pas prendre en compte l'exposition aux risques à effet différé.
Il faudra donc comme pour TCHERNOBYL ou l'AMIANTE, attendre que les personnes exposées soient massivement malades (c'est à dire dans 20 ou 30 ans) et que les responsables soient des vieillards chenus pour que l'on engage des poursuites tardives et sans efficacité en termes de prévention des risques.
GRENELLE : premier bilan
Les résultats du GRENELLE de l'ENVRONNEMENT sont un signe d'encouragement pour les écologistes. Nicolas SARKOZY n'a accepté de revoir ses positions et son programme
présidentiel que parce qu'il a senti (les nombreuses études d'opinion sur lesquelles il fonde sa politique servent au moins à ça) que l'opinion publique réclamait des mesures concrètes contre le
réchauffement climatique. C'est la reconnaissance de l'utilité du travail de terrain des écologistes et nous pouvons nous en féliciter. Je partage pour le reste les points de vue exprimés par
l'alliance pour la planète.
Pour l’Alliance pour la planète, le discours prononcé par Nicolas Sarkozy, témoigne d’un changement de culture. Le président de la République a annoncé des mesures ambitieuses et mais il reste de
nombreuses contradictions.
« On est maintenant à la moitié du gué. Le processus participatif affiché est intéressant, et le Président annonce des avancées concrètes, mais le flou continue de planer sur des sujets parmi les plus lourds : pesticides, incinération, nucléaire… Nicolas Sarkozy n’a pas dépassé les contradictions françaises, déclare Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France. En matière d’environnement, tout n’est pas possible On ne peut prétendre à une agriculture de qualité en reportant la réforme de la PAC en 2013 et en restant flou sur les pesticides. On ne peut lancer un grand programme d’économies d’énergie et développer les renouvelables, tout en continuant d’investir dans le nucléaire. Et où est la nouvelle politique de transparence quand on ne change rien et qu’on continue d’exclure la sécurité nationale et le secret industriel… »
« Il y a quelques mois encore, le programme environnemental du candidat Sarkozy était jugé par l’Alliance comme l’un des plus mauvais et des moins ambitieux, rappelle Daniel Richard, président du WWF France. Sous la pression ONG écologistes et grâce à la prise de conscience grandissante de la crise environnementale, Nicolas Sarkozy a incontestablement évolué. Reste à savoir maintenant comment ce programme ambitieux, sur lequel il s’est personnellement engagé, va se concrétiser. Le travail de l’Alliance va maintenant consister à effectuer un suivi précis de la mise en œuvre de ces engagements. »
« Le Grenelle n’est pas terminé : la négociation se poursuit demain, complète Anne Bringault, directrice des Amis de la terre. Certaines des propositions annoncées aujourd’hui, comme la mesure sur les pesticides, devront être affinées et précisées ; on nous l’a promis. Devra aussi être abordé un aspect jusque là plutôt négligé : les effets sur l’environnement de la politique française à l’international, concernant notamment les agrocarburants ou la déforestation. »
Le professeur BELPOMME en Haute Savoie
On ne dira jamais assez ce que nous devons à ce médecin cancérologue qui a été l'un des premiers "mandarins" à accepter de ne plus répéter la leçon apprise dans le milieu médical : "la technique nous guérira tous du cancer : croyez en nous et donnez nous toujours plus d'argent pour la recherche médicale et les investissements de plus en plus lourds..."
Pour Dominique BELPOMME, la bataille contre le cancer par la simple thérapie est perdue définitivement : il faut changer d'optique, faire une révolution de la même nature que celle que PASTEUR a imposé à la médecine traditionnelle, et envisager la question sous l'angle de la prévention.
Et donc de l'écologie.
L'appel de PARIS auquel il a beaucoup contribué reprend l'essentiel de ses propositions qui concernent l'ensemble des moyens techniques dévéloppés pendant le XX° siècle, et dont nous sommes les apprentis sorciers.
L'amiante a créé une crise sanitaire majeure, mais demain ce seront les pesticides, les dioxines, les HPA, les éthers de glycol, etc.
Il faut donc prévenir pour réellement guérir et arrêter une course folle à la technologie qui évite de se poser les problèmes en amont, en faisant croire aux gens qu'on les sauvera... pour le plus grand profit des laboratoires et du corps médical classique.
Sa prise de position courageuse en a fait pour certains une véritable cible, comme lorsqu'il a confirmé récemment la grave crise sanitaire de nos îles des ANTILLES avec l'utilisation d'un pesticide interdit en métropole.
Ne manquez pas son tout dernier livre : "AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD" que je dévore actuellement, et où il développe un "programme d'union nationale" faisant appel au bon sens, mais également à une révolution copernicienne chez ses confrères.
Centre de congrès, échec de la DSP
Le Bureau de l'agglomération a décidé de relancer amiablement une recherche.
Mais cette absence de toute réponse illustre qu'aucun privé ne veut prendre le risque de participer à la construction de l'équipement qui, pourtant, manquerait à l'agglomération selon une étude de marché coûteuse réalisée pour le compte de l'agglomération...
Donc,
- soit l'étude n'était pas pertinente,
- soit le privé ne veut prendre aucun risque dans une affaire comme celle-là et veut que la collectivité construise à ses risques pour ensuite concéder l'exploitation,
- soit des personnes malintentionnées ont fait comprendre aux entreprises qui pouvaient être intéressées qu'une nouvelle majorité à l'agglo remettrait le projet par terre...
De là à penser que cet étalage de désaccords, en présence du désormais Président de l'assemblée nationale et d'un député battu et démissionnaire, ait saboté l'appel d'offres de l'agglomération est plus qu'envisageable.
Cet échec fragilise encore la position de Jean Luc RIGAUT qui s'inscrt dans la continuité du mandat de Bernard BOSSON.
Tout en nous interrogeant sur la viabilité économique de cet équipement, les élus verts à l'agglo avaient voté pour le projet à ANNECY prés du Lac, plutôt qu'un projet éloigné du Lac à ANNECY LE VIEUX, et donc bien moins attractif...
Pour l'instant, le risque est que le projet soit dans le lac.
Agrocarburants, un problème plus qu'une solution
Les VERTS et tous les écologistes alertent les pouvoirs publics sur les dangers d'un recours massif aux agrocarburants qui vont voir aggravées
les politiques de liquidation des agricultures vivrières en agriculture intensive d'agrocarburants, sans compter l'accélération de la déforestation.
L'ami Pierre NENNY nous alerte sur un danger moins connu..
Où passe la ligne de fracture politique ?
Je lisais dernièrement que Jack LANG le trouvait sympathique et actif...Et les ministres d'ouverture, quand ils n'avalent pas de couleuvres, expriment avec SARKOZY ce qu'ils ne pouvaient pas exprimer quand ils étaient au PS : ils n'ont pas radicalement changé; ils ne sont simplement plus contraints d'adopter la réserve que leur imposait l'appartenance au camp de la gauche.
Le cas de Jack LANG qui finira sans doute par aller retrouver avec SARKO le ministère de la Culture est exemplaire : il s'agit d'un bel exemple de baron du mitterrandisme, assoiffé de "jeunisme" (que le "techno" est belle à mon coeur), cultivant la plus grande démagogie (vis à vis des enseignants si exceptionnels et extraordinaires...), les déclarations sans lendemain, pour être devant les caméras, souvent, le plus souvent possible. Et ces pauvres bougres de prolétaires de BOULOGNE SUR MER qui l'ont élu et réélu député après qu'il se soit fait déboulonner à BLOIS, en espérant qu'un député aussi médiatique les défendraient à PARIS... Où sa seule intervention connue sera pour protester contre les quotas de pêche pour sauver la ressource halieutique. Prêt à tout, je vous dis.
Donc, où est la "fracture" ?
L'histoire des tests ADN en est un exemple frappant. Fadela AMARA trouve cela "dégueulasse" mais reste au chaud près de Mme BOUTIN, cheffe de file des catholiques intégristes qui la trouve "super sympa".
C'est fou comme le débat politique est devenu une affaire de sympathie.
L'idéologie serait morte, vivent les copains copines qui savent si bien travailler ensemble au-delà des différences.
Cette fable ne tiendra pas longtemps.
Il n'y a pas de projet commun sans accord sur les idées et sur les VALEURS.
Or le camp de la gauche et le camp de la droite ne partagent pas les mêmes valeurs. Là encore les tests ADN sont un exemple typique : pour nous, le droit du sol prime sur le droit du sang; pour nous, l'acquis prime sur l'inné; pour nous, le gêne ne fonde pas la famille qui est d'abord un lieu de culture et d'amour.
Alors il arrive que sur ces valeurs, lorsqu'elles sont menacées, des gens de droite se mobilisent également. Et c'est tant mieux.
Mais il n'en reste pas moins vrai que la question sociale nous départage et nous départagera longtemps.
Cette question est essentielle au moment où nous réfléchissons aux prochaines élections municipales. La question des alliances est un question déterminante. Et ce sont nos valeurs qui peuvent et qui doivent nous aider à choisir et à expliquer le choix que nous aurons fait.
Cela sera d'autant plus actuel que nous aurons sans doute deux ou trois listes avec lesquelles nous aurons à nous mesurer, puis, le cas échéant à nous rapprocher.
Pour moi, la fracture passe par la LOI LITTORAL.
Par cette manipulation du vote de l'assemblée dans le dos des citoyens et des parlementaires, dans le but unique de permettre aux promoteurs de bâtir plus et plus vite.
Ce n'est pas anodin.
Ce sont les mêmes à ANNECY qui soutiennent cet amendement contre la protection du Lac,et qui ont soutenu l'alliance de la Droite et du FRONT NATIONAL à la Région RHONE ALPES lorsque Charles MILLON en fut élu président. Je me souviens encore lorsque nous empêchâmes la tenue de la réunion publique de soutien à MILLON organisée par Pierre HERISSON à la salle polyvalente de SEVRIER.
Pour lui, fricoter avec le FN ne posait pas de problème.
Pour lui, modifier la loi littoral "ne change rien".
Ce sont des détails, mais ces détails sont l'essentiel.