Comment ne comprenons nous pas ce qui se passe sous nos yeux ?
D'AUBENAS à VALENCE et pour les mêmes raisons de réchauffement climatique et notamment du réchauffement cet été des eaux de la MEDITERRANEE, des inondations monstrueuses se répètent avec les mêmes images "jamais vues", "incroyables", "inédites" de voitures encastrées dans des rivières de boue, d'habitants hélitreuillés et de dégâts se chiffrant en dizaines de milliards d'euros. Le nouveau régime climatique, alternance de sécheresses et de pluies violentes, se déroule sous nos yeux et nous ne faisons rien.
Les débats au Parlement français en ce moment omettent complètement ce sujet vital à propos des lois de finances pour 2025. Il est vrai que la question déterminante pour les députés est celle du seuil maximal supportable d'imposition fiscale. Alors que rien n'est budgété pour faire face aux conséquences des catastrophes climatiques en cours.
Le gouvernement et les médias se délectent ainsi du sujet central qu'est la durée de rétention des étrangers dans les CRA pendant que des gens meurent et que les réassureurs (ceux qui assurent les assurances) commencent à établir les cartes des territoires qu'ils vont refuser d'assurer parce qu'ils leur coûtent trop cher.
Nous passons ainsi complètement à côté de la réalité climatique.
Cette incapacité à prendre la mesure de la menace climatique est objectivement incompréhensible.
Des élus "normaux" devraient s'en préoccuper pour simplement protéger leurs administrés. Des citoyens "normaux" devraient s'interroger sur les raisons de ces déréglements et réclamer les moyens de les enrayer ou au moins de les atténuer.
Mais l'écologie est aux oubliettes politiques et c'est la chasse aux étrangers qui intéresse les gouvernements européens.
Tout se passe comme si on était prêt à débourser "quoi qu'il en coûte" pour réparer les dégâts du nouveau régime climatique; mais qu'il n'était pas question d'engager des sommes bien moindres pour les prévenir.
Qu'est-ce qui bloque dans le cerveau des humains aujourd'hui que le changement climatique est patent pour s'engager dans des actions efficaces de prévention ? Pourquoi préférons-nous pleurer les morts des catastrophes "naturelles" que de mettre en oeuvre les politiques évidentes qu'il faut mener (à commencer par l'artificialisation des sols et la combustion des énergies fossiles...) ?
J'émets l'hypothèse que le prix à payer pour ce faire est estimé trop important par les habitants des pays riches en contrepoint des risques qu'ils estiment courir, et même que leurs enfants risquent de courir. Ils compatissent a minima à la répétition d'images de leurs contemporains écopant l'eau de leurs maisons. Mais en réalité, ils s'en moquent. Les assurances sont faites pour cela, pensent-ils.
La solution viendra d'ailleurs sans doute de là : quand les assureurs ne voudront plus assurer certains territoires trop coûteux, ou que les polices d'assurances catastrophe naturelle deviendront hors de prix.
En attendant le gouvernement a décidé d'augmenter significativement le "fonds Barnier" qui a pour objet d'indemniser les victimes de catastrophes naturelles quand il faut racheter les maisons sujettes aux inondations ou à la sécheresse des sols. En même temps, il réduit les crédits liés à la rénovation thermique.
S'attaquer aux conséquences et pas aux causes, l'éternelle rengaine des politiques de court terme.
Qualité des espaces publics
Quelquefois, de 2008 à 2020, je trouvais que les services municipaux, en symbiose avec les premiers adjoints successifs, soignaient presque trop l'espace public. Il fallait sans cesse "chiader" les réalisations municipales à commencer par le fleurissaient (ah les couleurs coordonnées des palettes de fleurs), les commissions municipales en parlaient, quelquefois dans des proportions qui échappaient aux yeux des annéciens. C'était la marque de fabrique de la Ville et c'était une reconnaissance pour le travail des services.
Chaque bureau municipal était le lieu des signalements des désordres que chaque élu pouvait constater, mais aussi des fautes de goût ou des dégradations. Et les services intervenaient en urgence pour les faire cesser.
Trois photos pour illustrer où les LARDORG nous ont fait tomber.
L'une rue du Paquier ou le trou créé par le recul d'un camion n'a toujours pas bougé depuis 3 mois, l'autre sur les plongeoirs de l'IMPÉRIAL (un petit coup de peinture blanche non ?) et une 3° sur les saules du jardin Charles BOSSON et leur superbe clôture de chantier depuis août 2024. Nous sommes dans le "jmenfoutisme" intégral.
Et une dernière prise par un ami qui résume l'ensemble... Nous sommes dans la partie la plus touristique de la Ville, celle que visitent des millions de personnes. Et les LARDORG regardent ailleurs.
mardi 22 octobre : réunion publique du parti d'ANNECY
Pour rappel, demain à 18 heures 30, réunion publique pour ANNECY 2026 à la salle des eaux et forêts près de CARREFOUR en haut de l'avenue de Genève ouverte à tous sans inscription sur internet et sans parole ou question interdite... Venez discuter librement de l'avenir d'ANNECY et des moyens de renvoyer les LARDORG à leurs études. Cette réunion est le premier pas vers une liste municipale en 2026. Nous aurons toute l'année 2025 pour peaufiner un programme de remise en route de la Ville après les 6 ans de gabegie et d'inefficacité que nous traversons.
FO fête HALLOWEEN à la Ville d'ANNECY
Loin des satisfecit que les LARDORG s'accordent à longueur de journée pour s'autocongratuler, le syndicat FO de la Ville vient de mettre en ligne une vidéo utilisant HALLOWEEN pour exprimer son mécontentement à l'égard des élus majoritaires d'ANNECY.
Alors que les LARDORG se prétendent "à l'écoute bienveillante des agents dans le cadre d'une communication non violente marquée par des formations à la médiation entre les services et une posture d'empathie citoyenne et participative dans la dynamique d'une coconstruction des politiques publiques qui privilégie le respect de l'autre dans toutes ses différences" (1), la réalité est celle du mépris que j'avais dénoncée dès 2020.
Les problèmes de la vie quotidienne des agents n'intéressent pas ces élus emmurés dans leurs problématiques intellectuelles pour les uns ou préoccupés de leur avenir politique pour les autres. Avez-vous lu à ce propos l'interview "trumpienne" de Mme LARDET qui se pique maintenant de devenir sénatrice alors qu'elle veut être candidate aux municipales sans devenir Maire ? Ce qui est frappant dans tout cela est le caractère "hors sol" des LARDORG, ils semblent vivre dans un autre monde que les annéciens normaux.
Certains sont "Lost in transition", perdus dans des démarches méthodologiques que personne ne comprend ; d'autres se disent qu'ils n'ont que 6 ans et qu'il faut foncer pour imposer ses vues comme en matière cyclable sans écouter les alertes ou les critiques; une partie a déjà quitté ses fonctions et annonce à qui veut l'entendre qu'ils arrêtent en 2026 ... mais en attendant la soupe est bonne, pas question de démissionner. Tout ceci constitue une équipe de bras cassés désorganisée et désunie dont les annéciens font les frais.
En attendant, le service public et les agents souffrent.
(1) Loghorrée Lardorgienne à peine transformée
CADA & CNIL déclarent recevables mes demandes
J'ai saisi la commission d'accès aux documents administratifs (CADA) à propos des marchés passés par Mme LARDET au Grand ANNECY pour tenter de se dédouaner de ses responsabilités dans la crise que traverse les équipes du fait de son management (ici) et la commission nationale informatique et libertés (CNIL) à propos des inscriptions intrusives aux réunions publiques de la Ville et le respect du règlement général de protection des données (RGPD) (ici).
Ces deux instances viennent de déclarer recevables mes demandes de communication des appels d'offre déposés par le Grand ANNECY pour embaucher une ancienne collaboratrice de l'UMP et un "gourou" tout de blanc vêtu d'une part et d'autre part pour vérifier si la Ville d'ANNECY respecte le RGPD lorsqu'elle demande des renseignements personnels aux personnes qui s'inscrivent à ses réunions publiques et si le principe même de l'inscription électronique sans garantie quant à leur utilisation ultérieure est légal.
A suivre donc dans les semaines qui viennent, mais une première étape est franchie : je ne suis pas "hors sujet"
Nordic Martin Fourcade Festival
Je m'étais fendu d'un courriel concernant la remise en état du PAQUIER et de la durée de son immobilisation pour le profit d'une activité commerciale autour de Martin FOURCADE. J'ai reçu une réponse que vous trouverez ci-joint accompagnée de ma propre réponse qui met en exergue la langue de bois qui caractérise la communication municipale depuis 2020.
Monsieur Billet,
Nous faisons suite à votre message du 14 septembre au sujet de l’état du Pâquier après le Martin Fourcade Nordic Festival.
Malgré la météo défavorable, le démontage de cette manifestation s’est déroulé selon le calendrier habituel, à savoir : une semaine de démontage de la partie « village » réalisée par l’organisateur, suivie de l’intervention de la Ville pour démonter les tribunes.
La convention passée avec la SASU NORDIC FESTIVAL stipule que la société est tenue de rendre les sites, infrastructures et biens mis à disposition en parfait état à la fin de la manifestation, dans la limite de leur usure d’usage. A ce titre, la Ville se réserve le droit de demander aux organisateurs la prise en charge des frais de remise en état qui résulteraient d’une mauvaise gestion, d’une insuffisance ou d’une affectation non conforme au présent contrat, ou même à de la détérioration des biens.
Dans ce cas précis, l’altération de la pelouse du Pâquier est multifactorielle et ne peut incomber à l’organisateur :
- D’une part, le montage et le démontage de cette manifestation sportive, notamment des tribunes, impliquent l’usage d’engins lourds, qui tassent le sol ;
- D’autre part, l’installation ainsi que le déroulement de cette manifestation sportive ont eu lieu dans des conditions météorologiques particulièrement mauvaises, avec une forte pluviométrie qui a conduit à l’inondation de certaines zones de la pelouse, en particulier là où le sol était déjà tassé.
Pour votre parfaite information, la Ville s’est attelée à la reprise des espaces verts dès l’enlèvement des tribunes et dès que la météo le permettait. Cette période de l’année étant propice à la semence du gazon, nous avons repris les sols pour les réengazonner.
Espérant avoir répondu à vos interrogations, nous vous assurons de l’engagement le plus total du Maire dans la préservation du Pâquier.
Cordialement,
Bonjour Madame, Monsieur,
Vous maniez la langue de bois avec aisance mais tout de même :
- "l’altération de la pelouse du Pâquier est multifactorielle et ne peut incomber à l’organisateur : - D’une part, le montage et le démontage de cette manifestation sportive, notamment des tribunes, impliquent l’usage d’engins lourds, qui tassent le sol ;
Le montage et le démontage ne sont pas liés à l'évènement ?
Vous n'aviez pas fait d'état des lieux avant la manifestation ?
Quels sont les autres facteurs possibles pendant la manifestation ?
L'usage d'engins lourds n'est pas le choix de l'organisateur pour avoir des tribunes + grandes et donc gagner + d'argent ?
- d'autre part, "l’installation ainsi que le déroulement de cette manifestation sportive ont eu lieu dans des conditions météorologiques particulièrement mauvaises, avec une forte pluviométrie qui a conduit à l’inondation de certaines zones de la pelouse, en particulier là où le sol était déjà tassé."
L'organisateur a néanmoins maintenu sa manifestation et il doit donc remettre en état le PAQUIER... C'est ce que vous écrivez vous-même : il doit "rendre les sites, infrastructures et biens mis à disposition en parfait état à la fin de la manifestation, dans la limite de leur usure d’usage"
Vous ne faites pas référence à une quelconque clause excluant cette responsabilité contractuelle en cas de mauvaise météo; et donc cette clause n'existe pas.
L'entreprise n'avait donc aucun motif de ne pas remettre le PAQUIER en état quelles que soient les conditions météo.
J'espère que les petits fours étaient agréables dans l'espace VIP.
Pour le reste, l'utilisation commerciale du PAQUIER est incompatible avec les valeurs que le Maire affiche. Privatisation des bénéfices et socialisation des pertes, voilà la réalité de l'histoire que vous venez de me raconter.
Vive la vie, Thierry BILLET
PS :
J'attends une réponse beaucoup plus importante à propos de la RGPD et des questionnaires envoyés par la Ville aux inscriptions préalables aux réunions publiques.
J'ai saisi la CNIL (un comble quand on se prétend une ville exemplaire en matière de transparence démocratique) mais cela n'empêche pas le Maire de me répondre.
La mairie répond sur
J'avais demandé le 16 août au Maire le contenu des appels à manifestation d'intérêts, procédure qui est devenue la règle des LARDORG pour contourner les règles habituelles des marchés publics ou des délégations de service public. J'attirais l'attention notamment sur la buvette au haras qui est susceptible du copinage le plus criant. Voici la réponse anonyme du cabinet du Maire et ma propre réponse du 11 octobre.
Monsieur Billet,
Le 16 août dernier, vous interrogiez le Maire sur le fonctionnement des Appels à manifestation d’intérêt lancés par la Ville d’Annecy et, plus particulièrement, l’Appel à manifestation d’intérêt pour un café associatif au sein du Haras.
Comme vous le rappelez, l’AMI est une procédure par laquelle une personne publique définit un cadre général, des objectifs et une thématique, dans le but de susciter des initiatives privées qui apportent des réponses pertinentes à des enjeux d’intérêt général. Les opérateurs sont libres de proposer les projets de leur choix et la personne publique, libre de sélectionner les projets les plus adaptés aux objectifs poursuivis.
S’agissant de l’AMI pour un café associatif au sein du Haras d’Annecy, il stipule le cadre général et la thématique suivants : la collectivité souhaite mettre à disposition un bien, le bâtiment K réhabilité au sein du parc du Haras, pour qu’y soit installé un café associatif.
Il revient bien aux candidats qui souhaitent répondre à cet AMI de fixer eux-mêmes le contenu du projet qu’ils présentent, dans le cadre de cette thématique.
Dès lors, il ne s’agit aucunement de répondre à un besoin de la collectivité qui pourrait conduire à une requalification en marché public. D’ailleurs, aucune contrepartie financière correspondant à la rémunération d’une prestation pour le compte de la collectivité n’est due.
Par ailleurs, au sujet du risque de conflit d’intérêt que vous évoquez, tout au long du processus, comme pour l'ensemble de ses dossiers, la Ville veille à prévenir tout conflit d'intérêt avec ses partenaires. Dans le cadre de l’examen des candidatures pour cet AMI, elle se fait d’ailleurs accompagner par une AMO qui possède une expertise particulière sur le champ associatif.
Les dossiers de candidature sont étudiés par l'administration et un panel d'élus, dont la Ville a veillé à la pluralité des représentations politiques, avec la présence d'un membre de la minorité. Ils sont analysés au prisme de deux critères fondamentaux : la pertinence de l'activité de l'association mandataire en lien avec le projet qu'elle propose, ainsi que la viabilité de la structure mandataire.
En espérant avoir répondu à vos interrogations, nous restons à votre disposition pour de plus amples informations.
Bonjour Madame, Monsieur,
Je désespérais d'une réponse à ce courriel vieux de deux mois.
Je vous demandais le texte des AMI mais vous avez oublié de me les communiquer.
Pour le reste, vous n'apportez aucune garantie à ce qu' une association ad hoc ne puisse pas être choisie et qu'elle ne puisse relever par le plus grand des hasards de proches des élus de la majorité municipale.
Vous savez comme moi qui a géré le restaurant éphémère du HARAS et qui va se trouver prochainement - si ce n'est déjà fait - sans bail aux FORGES de CRAN au sein desquelles l'emprisonné Frank SUPPLISSON accueillit à des tarifs très favorables (comme ils le dirent eux-mêmes à la presse) des proches de MM. DIX NEUF & MARIAS, sans oublier une autre élue.
Il eût suffi que vous me précisiez que la Ville refuserait d'étudier tout dossier qui serait porté de manière directe ou indirecte par un proche d'un élu municipal.
Même cette précaution minimale, l'équipe municipale actuelle ne la prend pas...
Il y a donc bien matière à être particulièrement vigilant.
Pour ce qui concerne les conflits d'intérêts, chat échaudé craint l'eau froide : les élus actuels ont prouvé que ce n'était pas leur préoccupation essentielle (cf. reconnaissance de culpabilité de Mme LAFARIE pour ne donner que cet exemple).
Nous verrons donc qui sortira du chapeau car nulle confiance n'est plus possible à l'égard de l'équipe municipale actuelle en la matière.
Vive la vie, Thierry BILLET
PS :
Je dois vous avouer qu'il est un peu bizarre qu'un courriel engageant le Maire comme celui-ci ne soit pas signé nominativement et que l'interlocuteur ne sache pas à qui il a à faire au sein du cabinet.
Je crois n'avoir jamais vu cela dans aucune collectivité.
Frank Supplisson en prison bientôt en procès ?
La presse a fait savoir que Frank SUPPLISSON et Alain SAMSON, les deux repreneurs de la SCOP ALPINE ALUMINIUM, les multicentenaires "Forges de CRAN", allaient être renvoyés devant le Tribunal correctionnel d'ANNECY; le juge d'instruction ayant clôturé son information judiciaire.
La perspective de ce procès, mais aussi celle des élections municipales pour lesquellesMme LARDET a déjà fait acte de candidature m'incite à reproduire ici l'article de l'ESSOR SAVOYARD en 2022 qui voyait les LARDORG festoyer avec M. SUPPLISSON. L'article rappelait que l'épouse du premier adjoint de l'époque Benjamin MARIAS et celle de l'actuel adjoint à la sécurité publique Samuel DIX-NEUF étaient hébergées chez M. SUPPLISSON. L'article omet de citer une maire adjointe, mais il égratigne le maire. Dans tous les cas, quand ils sont pris en photo, ASTORG/LARDET, notre duo infernal, sait parfaitement qu'une procédure judiciaire est en cours contre les repreneurs qui ont licencié tous les ouvriers des Forges.
Entre la presse et les contacts directs des uns et des autres avec le président de la SCOP et le maire délégué de CRAN GEVRIER, ils n'en ignoraient RIEN dès début 2022. Mais ils viennent tous les deux se faire voir avec Frank SUPPLISSON (aujourd'hui en prison pour avoir violé son contrôle judiciaire dans le cadre du dossier ASCOMETAL). Heureusement un journaliste de l'ESSOR a eu le réflexe d'immortaliser l'instant.
Souvenez-vous en en 2026 : 49 emplois industriels supprimés et des LARDORG qui profitent de l'occasion pour loger leur activité à prix sympa sur le cimetière de ces chômeurs. Ceci s'appelle la réalité, et ce n'est pas soluble dans le blabla dont ils nous abreuvent.
Concert ROSSINI du Grand ensemble vocal d'ANNECY (GEVA) le 15 novembre
Le Grand Ensemble vocal d'ANNECY vous invite à son concert annuel le vendredi 15 novembre à 20 heures 30 à l'église Sainte Bernadette où le choeur donne "la petite messe solennelle" de ROSSINI.
Des billets en pré-vente au tarif préférentiel de 20 euros sont disponibles par courriel à tbannecy@gmail.com ou au 06 81 27 35 84.
Petite messe solennelle
En 1863, Rossini a 71 ans quand il compose, comme il le dit lui-même dans une dédicace adressée au Créateur lui-même, une « petite messe solennelle, a quatre parties, avec accompagnement de deux pianos et harmonium[...]. Douze chanteurs des trois sexes, hommes, femmes et castrats seront suffisants pour son exécution, savoir huit pour les chœurs, quatre pour les solos, total douze chérubins. »
L’œuvre est créée à Paris le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de l’hôtel particulier du comte Alexis-Pillet, son commanditaire, puis en audition publique le 24 avril 1865. Son effectif très réduit au regard des compositions imposantes de ce temps, vaut à cette messe d’être appelée « petite ». Rossini l’orchestre lui-même en 1867 « pour ne pas laisser à d’autres le soin de le faire », mais meurt avant qu’elle ne soit donnée en public.
Rossini a-t-il composé cette pièce liturgique pour se faire pardonner ses « péchés de vieillesse » comme il les nomme ? Il est vrai qu’il a eu le temps de les accumuler depuis qu’il a pris en quelque sorte sa retraite à l’âge de 38 ans. Il a alors composé tous ses opéras (plus d’une trentaine et non des moindres : « Le Barbier de Séville », « Otello », « Guillaume Tell » et bien d’autres) qui ont définitivement révolutionné le genre. Du reste, les révolutions du XIXè siècle lui valent de quitter l’Italie où il est né pour la France où il gagne les faveurs de Charles X que détrône la révolution de 1830. Il tente de revenir en Italie où l’on n’apprécie guère son goût pour la monarchie, puis revient définitivement en France attendre paisiblement ses vieux jours. On le dit hypocondriaque, colérique, dépressif, joyeux, bon vivant, paresseux, amoureux des jolies femmes et grand amateur de bonne chère...
La Petite messe solennelle qui mêle avec autant de malice que de talent les airs d’opéra et l’inspiration religieuse a-t-elle suffit à le remettre en odeur de sainteté lorsque la mort l’emporte le 13 novembre 1868 dans sa résidence de Passy (à Paris, pas en Haute-Savoie...) ? Chi lo sa ?
Mme LARDET cherche son prince "ch'armand"
Il faut rendre à Césarine ce qui revient à Césarine : le toupet absolu. Se féliciter dans l'ESSOR du grand succès des bus gratuits en été comme le grand oeuvre de ses six ans de mandature alors que cela génère 400 000 euros de déficit d'exploitation payés par les annéciens pour les touriste, il faut le faire. D'autant que M. SARDA, président de la SIBRA, annonce à qui veut l'entendre la suppression de cette mesure trop onéreuse. Pour le reste rien puisque le tramway est planté tout comme les bus en sites propres et les parkings relais.
L'important dans l'annonce publique de sa candidature aux municipales de 2026 est ailleurs : Mme LARDET nous annonce qu'elle veut conduire une liste aux municipales à ANNECY mais qu'elle ne veut pas être maire d'ANNECY... mais rester quand même Présidente du Grand ANNECY. Logique puisqu'elle habite à SAINT JORIOZ, non ? Mais alors pourquoi pas candidate à SAINT JORIOZ ?
Le vrai problème pour Mme LARDET, c'est qu'elle ne trouvera pas cette fois sur son chemin un gentil Fanfoué ASTORG qui acceptera de lui refaire la courte échelle pour que ses petits copains à lui puissent se remplir les poches d'indemnités de fonction. Il faut donc lui trouver un remplaçant.
Et Mme LARDET nous annonce donc qu'elle cherche un prince charmant qui pourrait faire binôme avec elle; lui à la Ville et elle à l'agglomération.
La ficelle est tellement grosse que l'actuel locataire de BERCY, le très jeune Antoine ARMAND, a dû décrocher son téléphone pour l'enguirlander.
Bien sûr que le poste m'intéresse mais j'ai trop à faire en ce moment et puis m'associer avec ton bilan, c'est peut-être pas ce qu'il y a de mieux pour faire du crédible...
En tous cas, l'impopulaire Mme LARDET se place elle-même dans le carrosse qu'elle laisserait bien conduire à un jeune prince qui par miracle transformerait sa gestion de citrouille en un conte des mille et une nuits ... La lardetite est d'abord un opportunisme.
Bienvenue aux municipales de 2026 !