Nuit du droit de l'environnement 2024
J'aurai le plaisir ce 3 octobre au Palais de Justice à partir de 20 heures d'exposer sur "l'acuité de l'actualité judiciaire sur l'aquifère en 2024", une année où les crises de l'eau alternant sécheresse et inondations à travers le monde et en FRANCE ont donné lieu à un contentieux national et international abondant tant les différents usages et mésusages de l'eau alimentent des tensions que les manifestations agricoles du début d'année ont mise en exergue. Qu'en ont dit les magistrats de l'ordre administratif et de l'ordre judiciaire cette année ? Venez dès 17 heures au Palais pour différentes conférences et expositions...
ANTICOR vs SARDA and Co
Le Dauphiné Libéré a publié un long article sur les suites données à une plainte de l'association anti-corruption ANTICOR contre la Mairie de TALLOIRES avec plusieurs auditions du maire et d'autres élus et techniciens de la commune.
La décision de M. SARDA à la suite de ces auditions de ne plus diffuser les conseils municipaux pour ne pas donner de bâtons pour se faire battre interroge. Abandonner ces enregistrements alors qu'on se veut le chantre de la transparence est assez contradictoire. Si des personnes mal intentionnées ont pu trouver douteux certains propos qui y ont été tenus, voilà qui ne saurait emporter la conviction des juristes chevronnés d'ANTICOR, ni le sentiment qu'il faut aller y regarder de plus près de la part du Parquet. Cette explication manque de fonds.
Quant à incriminer les résidents secondaires de TALLOIRES, il semble que cela ne corresponde pas à la réalité du fonctionnement des associations de protection de la commune...
En réalité, ce qui frappe l'observateur politique du bassin du lac depuis 2020, c'est que les soupçons de conflits d'intérêt qui étaient inexistants jusqu'alors sont devenus avec les LARDORG monnaie courante. Je n'ai cessé d'attirer l'attention sur ces sujets depuis. M. TATU, M. ANDREYS, Mme LAFARIE, la VP à l'industrie, etc.
M. SARDA n'est pas en reste puisqu'il cumule des activités d'entrepreneur de transport et de président de la SIBRA, ou de Maire de TALLOIRES et de restaurateur au col de la FORCLAZ. Le simple soupçon que font naître des cumuls ne devraient pas être tolérés. Mais c'est en réalité le seul point commun qui fait que les LARDORG ne se déchirent pas entre eux pour conserver leurs indemnités d'élus : la tolérance à l'égard de leurs écarts.
Pour finir sur une note plus gaie, la plainte pour harcèlement sexuel d'une LARDORG à l'encontre d'un LARDORG est tombée à l'eau à cause d'une erreur procédurale sans doute dans le cadre d'une citation directe, nous annonce le DAUPHINE. C'est le rare exemple d'un écart de conduite qu'ils n'auront pas caché.
Les fourriers du R-HAINE
En surfant sur la mauvaise vague que les télés en continu et l'extrême-droite entretiennent quotidiennement transformant chaque fait divers dramatique en une preuve générale d'un ensauvagement lié à l'immigration, le ministre de l'intérieur appelant à rétablir l'ordre comme si la FRANCE était à feu et à sang ou le premier ministre allant à Canossa pour excuser le Ministre de l'économie de se souvenir que les députés EN MARCHE ont été souvent élus par la volonté de faire barrage à l'extrême-droite se transforment en fourriers du R-HAINE. R-HAINE qui ne manque pas une occasion de les en remercier à longueur d'interview; sans compter l'abominable CIOTTI que RETAILLEAU double sur sa droite et n'y comprend plus rien.
Encore une fois, il n'y a jamais eu autant de prisonniers en FRANCE. Où est le laxisme des Juges ? Il faut lire "la décision" de Karine TUIL pour mesurer la difficulté pour un magistrat de déterminer exactement la sincérité ou la dangerosité d'un prévenu au moment de prendre une décision de maintien en détention. Une fois sur cent, il est trompé. Faut-il pour autant enfermer définitivement tous les prévenus ? C'est la thèse de l'extrême-droite comme celle de la plupart des REPUBLICAINS maintenant dès lors que ces prévenus ont un nom à consonance étrangère. La même dérive que celle dénoncée par le pasteur Niemöller nous menace.
Si nous les laissons faire pour les musulmans, demain ce seront d'autres catégories ou groupes sociaux dont ils réduiront les droits, comme partout en EUROPE où ils sont devenus majoritaires : les homosexuels, les syndicalistes, les femmes,...
Relisons cette déclaration de RETAILLEAU et ne soyons pas naïfs :
« L’argent du contribuable n’a pas à financer un film quasi pornographique. Les artistes ont leur liberté, les élus aussi », justifie-t-il pour expliquer son refus de soutenir le tournage de Presque rien (2000), un court-métrage de Sébastien Lifshitz, qui relate la rencontre entre deux garçons de 18 ans.
Suffocations et noyades
Les titres de l'actualité climatique hier concernaient le BRESIL qui suffoque sous une sécheresse inédite et des feux de forêts incontrôlables et l'Europe de l'Est inondée comme jamais... Pendant ce temps-là, la droite et le R HAINE radotent sur l'immigration, premier danger d'une France entourée de catastrophes naturelles qu'ils ne veulent pas voir. Triste "goutte froide" qui a frappé quelques centaines de kilomètres plus à l'EST leur permettant d'endormir nos compatriotes sous le feuilleton déprimant d'un premier ministre sommé de prendre - avant même d'être validé par l'Assemblée nationale - des mesures anti-immigrés qui ne serviront à rien puisque, comme le démontre à longueur d'articles les erreurs factuelles qui permettent de tromper le quidam. Par exemple :
La vérité est que, pendant la crise migratoire de 2015-2016, à l’opposé de la « submersion » dénoncée par Marine Le Pen, nous n’avons pas pris notre part dans l’accueil des exilés. Sur l’ensemble des Syriens, des Irakiens ou des Afghans qui ont réussi à déposer une demande d’asile dans l’Union européenne (UE), la France en a enregistré 5 % environ depuis 2015, alors que notre pays concentre 16 % de la population de l’UE et 18 % de son produit intérieur brut. Certes, depuis la chute de Kaboul, en août 2021, nous avons fait des efforts notables pour accueillir les Afghans. Mais c’est encore trois fois moins que l’Allemagne.
Le message de fraternité porté par les JO est déjà loin.
Pendant ce temps-là d'autres européens nagent dans leurs fleuves débordant de leurs lits et les brésiliens suffoquent; ce qui ne les empêche pas, eux non plus, de voter massivement pour des partis d'extrême-droite. Il doit y avoir, quelque part dans nos cerveaux d'humains du XXI° siècle, un cliquet qui nous fait refuser de prendre en considération sérieusement le nouveau régime climatique. Tant que ce cliquet fonctionnera aussi bien, il y aura toujours des politiciens pour surfer sur le court terme pour ne pas préparer le moyen terme. Mais cette fois,il n'est plus douteux que le moyen terme climatique c'est déjà maintenant. Un peu comme un retour du futur vers le présent nous indiquant que nous n'en faisons définitivement pas assez pour le climat
L'état du PAQUIER, conséquence des lardorgueries
J'attirais ici l'attention sur l'utilisation excessive du PAQUIER à des fins commerciales. 15 jours après, les tribunes ne sont pas toutes enlevées et le PAQUIER est dans un état lamentable. Je viens d'envoyer un courriel à François ASTORG pour lui demander qui va payer la remise en état de la pelouse. Je n'aurai, encore une fois, sans doute aucune réponse. L'état d'apoplexie généralisée des LARDORG est tel qu'ils ont choisi de ne plus répondre à rien. Dépassés par la complexité de la gestion municipale et communautaire, ils sont manifestement passés de l'autre côté de la réalité quotidienne vécue par les annéciens. Hésitant entre l'autoritarisme le plus grossier comme quand il refuse de faire voter un voeu pourtant déposé dans les formes du règlement intérieur du conseil municipal, et la procrastination généralisée, le Maire est dépassé. Le premier adjoint essaie de se positionner pour être calife à la place du calife. Et Mme LARDET tisse sa toile auprès de certains commerçants qu'elle chérit pour se créer un espace politique en 2026. Leur seul accord est celui du mépris de la vie quotidienne des annéciens.
Avancement du budget participatif, selon les LARDORG
Le bulletin municipal de septembre 2024 en page 32 nous donne des nouvelles de l'avancement du "budget participatif". Trois exemples seulement sont donnés. Le premier sur la piste cyclable devant l'IMPÉRIAL a été réalisé en décembre 20...22. Le deuxième, planter des arbres fruitiers a été terminé en février 20...23. Le troisième pour la pose d'un bungalow boulevard TAINE a été finalisé en juin 20...23. Et nous sommes donc, si je ne me trompe pas, en septembre 2024.
Plus d'une année sans aucune réalisation concrète "montrable" aux annéciens dans le bulletin municipal, ! Quelques paroles verbeuses sur d'autres projets qui seraient réalisés en introduction de l'article. Et d'autres qui demanderaient des "études" supplémentaires (mais cela ne devait-il pas avoir lieu AVANT la sélection du projet pour être certains de dépenser l'enveloppe budgétaire dédiée ?).
En réalité, derrière ce budget participatif se cache un miroir aux alouettes pour les annéciens qui déposent leur dossier, une charge de travail supplémentaire pour les services et au final, des réalisations anecdotiques qui ne justifient pas un budget d'un million d'euros (dont combien en pure communication municipale ?).
La dilapidation du "trésor" financier dont ont hérité les LARDORG en juin 2020 - dans une ville citée alors comme l'une des mieux gérées de FRANCE et l'une des moins endettées - est patente. Derrière le vocable sympathique de budget participatif, c'est d'un autre exemple de "lardorguerie" qu'il s'agit.
La matière et l’usage
Faire préférer le réutilisable au jetable, tel était le souhait du législateur en interdisant le plastique à usage unique. L'idée était excellente. Mais quand les éco-cups ne sont pas consignées par paresse ou incompréhension de l'enjeu de la réutilisation, on les retrouve à la poubelle et c'est bien plus lourd à incinérer qu'un gobelet plastique à usage unique. Jean-Jacques FRESKO, rédacteur en chef d'INFO NATURE parle d'or : c'est l'usage qui est déterminant, c'est ce que chacun d'entre nous peut changer.
PS : Concernant les pots de yaourt et autres cartons enrobés de plastique, jetez les avec les incinérables car il n'y a pas de filière de valorisation. La simplification utile des messages de tri a malheureusement permis aux vendeurs de yaourts de faire croire que leurs pots sont recyclables.
Sur la route du retour des vacances, escale dans un petit hôtel proche de Saint-Flour, histoire d’admirer, de nuit, le magnifique viaduc de Garabit majestueusement éclairé. Plus rural, y’a pas. Dans la salle de bain, les gobelets sont en carton… chacun soigneusement emballé dans un sachet en plastique scellé.
Aux Jeux Olympiques, 10 millions de Coca servis dans des éco-cups… venaient de bouteilles en plastique individuelles jetées sitôt vidées.
Plus tôt dans la saison, match de Top 14 au stade du Montpellier Hérault Rugby (MHR) pour soutenir le club local (les causes désespérées sont toujours les plus belles). La rituelle bière de la mi-temps est servie dans des éco-cups et des pichets en plastique… non consignés. Les plus civiques des supporters, à la fin du match, les jettent scrupuleusement dans les poubelles du stade.
Ces trois instantanés de vie quotidienne ont la même origine : l’interdiction, entrée en vigueur le 1er janvier 2021, des gobelets en plastique à usage unique. Louable intention, résultat désastreux ! Ce que les technocrates de la macronie vacillante et les dirigeants du MHR font semblant de ne pas comprendre, c’est que dans « plastique à usage unique », le problème c’est l’usage unique, bien plus que le plastique !
Sur le milliard et demi de gobelets en carton consommés chaque année en France, on estime qu’à peine 1 % sont recyclés… au prix de beaucoup d’énergie et de traitements physico-chimiques : le carton n’étant pas étanche aux liquides, il faut pour l’imperméabiliser lui appliquer une couche de polyéthylène… qu’il faut ensuite séparer dans la phase de recyclage. Et le polyéthylène, ça reste du plastique !
Un gobelet en plastique à usage unique pèse environ 2,5 g. Un éco-cup, 27 g. En ne récupérant pas sa vaisselle, le MHR génère 10 fois plus de déchets plastique qu’avec les bons vieux gobelets pas écolos du tout.
Et que dire des JO et de leur sponsor Coca-Cola, élu cette année encore médaille d’or de la pollution plastique ?
Pourquoi diaboliser le plastique, qui peut être un matériau durable, résistant, léger, et au final fort pratique ? Mieux vaut un objet en plastique utilisé dix ou vingt fois que le même objet en carton, en bambou ou en tout ce qu’on voudra mais jeté sitôt utilisé.
Ce ne sont pas nos matériaux qu’il faut changer, ce sont nos pratiques, nos habitudes, notre accoutumance au jetable et à la consommation frénétique.
Sea bubble et autres lardorgueries...
Rappelez vous c'était en mars 2020, c'était il y a un siècle, les mésalliés ASTORG et LARDET s'affichaient avec la société SEA BUBBLE pour montrer leur dynamisme écologico-économique. Il s'agissait de capsules volant sur l'eau alimentées à l'hydrogène. J'en reparlais en octobre 2020. L'été dernier les LARDORG donnaient 100 000 euros à cette entreprise pour des liaisons taxi confidentielles sur le lac.
Cet été 2024 rien. Et le site internet de la société ne bouge plus depuis des lustres. Aucune vente n'est annoncée et la revue de presse ne parle que de l'aide du GRAND ANNECY. Autrement dit, les LARDORG vous ont vendu du rêve sur fonds publics.
Mme LARDET avait déjà fait campagne pour le "supraways" en 2020. C'est ici. Avant d'abandonner toute référence à ce projet de déplacement fumeux dès le second tour des municipales.
En matière de mobilité, comme ailleurs, les LARDORG cultivent le buzz en alimentant la presse de projets ni faits ni à faire pour occuper la gazette locale et tenter de masquer leur incurie : pas un pouce en avant pour le tramway ni pour le BHNS depuis 4 ans et demi et il ne se passera rien d'ici 2026. Ce que j'appelle des lardorgueries.
Au fait, aucune réponse à ma demande concernant le réglement général de protection des données (RGPD) de la part de François ASTORG, ni de Mme LARDET à propos du recours à des consultants illuminés pour la cohésion des équipes du GRAND ANNECY.
Qualité de l'air, le retour
Rappelez vous, c'était en 2019/2020, c'était il y a un siècle. Les LARDORG étaient sur le front de la qualité de l'air. On allait voir ce qu'on allait voir quand ils auraient viré l'équipe sortante. Mme LARDET avait promis de régler la question de la congestion automobile autour d'ANNECY. M. DIX-NEUF avait publié un article mal intentionné sur le sujet en cachant qu'il était candidat RÉVEILLONS ANNECY.
Nous sommes à la fin de l'été 2024. ET ATMO annonce que sur les 12 derniers mois la qualité de l'air a été dégradée 28% du temps.
Autrement dit, les LARDORG n'ont rien réglé du tout. Aucune infrastructure de transports collectifs n'a été réalisée; aucune réduction du trafic automobile n'a eu lieu, le nouveau plan de circulation n'a fait que déplacer voir aggraver l'engorgement routier.
Les surcroîts de recettes obtenues par l'augmentation du versement transport payé par les entreprises servent à baisser le prix des billets sans augmenter sérieusement l'offre de transports collectifs et à développer des projets hasardeux sur l'électricité et surtout sur l'hydrogène. Rien que du fonctionnement sans investissement sérieux pour l'avenir du territoire.
Comme dans tous les centres villes de FRANCE quelle que soit la couleur politique de la municipalité, l'usage du vélo s'est développé. Mais au final cela ne concerne que dans l'hyper centre.
Le bilan des LARDORG est même dans leur "coeur de métier" notoirement insuffisant.