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thierry billet

FRAPNA, une assemblée générale de grande qualité

28 Avril 2008 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale

La FRAPNA (Fédération Rhone Alpes de Protection de la nature) réunissait ce samedi son assemblée générale et avait organisé une table ronde sur l'aménagement du territoire en HAUTE SAVOIE d'une grande qualité.

Malheureusement, M. MONTEIL, président du Conseil général, n'avait pu se déplacer et était remplacé par un collègue. Ce fut vraiment dommage car c'était l'occasion en pleine crise des PCB dans le lac d'ANNECY et dans le RHONE de réaborder la question de la dépollution de la décharge du RAFFARAY. Pour le reste, les propos tenus par le représentant du Conseil général furent à la hauteur de l'action du Conseil en matière d'environnement et d'aménagement du territoire.

En revanche, l'intervention de Martial SADDIER, député maire de BONNEVILLE, fut significative d'un franc parler qu'il faut saluer.

Avant d'entrer dans le détail des propos tenus, M. SADDIER devait déclarer qu'il s'abstiendrait lors du vote de la loi sur les OGM... Et Lionel TARDY indiquait quant à lui qu'il s'abstiendrait, mais plus sûrement qu'il voterait CONTRE la loi qui revient en seconde lecture apres l'OUKAZE de l'UMP et de SARKOZY enterrant les belles paroles du GRENELLE de l'environnement.

Cette prise de position des deux jeunes députés UMP haut savoyards est loin d'être étrangère à la particularité de notre département en matière agricole : notre économie agricole est fondée sur des productions de qualité et des produits d'appellation d'origine contrôlée.

Nous savons bien que l'introduction des OGM dans l'agriculture est un moyen redoutable de détruire la réputation de nos produits par le biais de la dissémination que personne ne peut empêcher.

Retenons seulement en guise d'introduction à ce compte rendu que 400 hectares agricoles sont perdus chaque année en HAUTE SAVOIE pour l'urbanisation selon la FRAPNA. 600 hectares selon la FDSEA qui considére que l'effet est plus que proportionnel : certaines parcelles enclavées dans l'urbanisation ou isolées ou difficiles d'accès pour les engins agricoles doivent s'ajouter à ce qui est bâti. La Fédération des chasseurs estime quant à elle la perte à 650 hectares.

Le constat est unanime : il faut arrêter cette consommation insensée d'espaces naturels et agricoles.

A suivre...

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