«Saving the fucking planet» : l’amour au temps du réchauffement
Sami-ami. La réouverture d’une mine de cuivre dans le grand Nord norvégien, des troupeaux de rennes, deux jeunes adultes que tout semble opposer : les ingrédients de la mini-série diffusée sur Arte produisent un effet cocktail détonant.
Avec son titre vénère, cette série norvégienne annonce la couleur. Dans Saving the fucking planet, il est question de la cause environnementale, mais aussi de mauvais sentiments. Et surtout d’un crush improbable entre Elin (Aili Kristine Eira) et Daniel (Sigurd Lakseide) au milieu des paysages grandioses et désertiques du grand Nord.
Membre de la communauté des Samis, ce peuple autochtone qui compte environ 100 000 personnes vivant de l’élevage de rennes en Laponie (un vaste territoire qui s’étend de la Norvège à la Russie en passant par la Suède et la Finlande), Elin est tiraillée entre respect des traditions et une vocation d’avocate qui la tient éloignée de sa famille. Daniel, lui, a lâché la fac pour retourner vivre dans ce grand Nord norvégien auprès de sa mère souffrante. Il galère.
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