Déchets verts, bientôt une usine à compost ?
30 Septembre 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement
Il en est ainsi de la question des déchets verts.
Retenez que sous ce terme, il y a exclusivement les déchets végétaux liés aux tontes de gazon, aux élagages d'arbres, etc. Cela ne concerne pas la fraction fermentescible des ordures ménagères.
C'est un gisement de l'ordre de 22.000 tonnes sur toutes les EPCI dont pour la C2A ,37%.
Il est en croissance régulière du fait du réchauffement climatique qui accélère la pousse des végétaux du fait des échanges accrus de carbone.
Actuellement, à PERRIGNIER, le SILA composte 7.500 tonnes pour la C2A, Thônes, la rive gauche lac, la Fillière, la communauté de communes de la Tournette, et celle de Cruseilles
A Montmélian , le SILA fait composter les déchets des déchéyeries de la C2A , de Faverges et de Fier et Usses , soit 9.200 tonnes
A la Station de la SAMBUY, la communauté de communes de FAVERGES effectue du broyage sur pistes de ski pour 1200 tonnes seulement l’été.
Le SITOA a développé un filière agricole pour 4.000 tonnes.
avec une progression à 18.000 tonnes en 2013 du fait de l'évolution du gisement.
Pour produire ce compost conforme à la norme française et aisément commercialisable, le coût d'une usine de production serait de 5 millions d'euros pour une usine de 18.000 tonnes et de 3,1 millions d'euros pour une usine de 8.000 tonnes traitées.
Le prix de revient du compost serait donc de 45 euros à 62 euros HT la tonne selon le volume. Si il est entre 15.000 tonnes et 18.000 tonnes par an, les coûts de production sont compétitifs; d'autant que les débouchés commerciaux sont assurés tant les besoins en apports de compost sont en croissance du fait de la dégradation de la qualité de l'humus et de la demande agricole.
Débouchés commerciaux :
18.000 tonnes de déchets verts produisent de 7 à 8.000 tonnes de compost.
Le SILA sera prochainement appelé à décider de ce qu'il fera en ce domaine.
Du point de vue du bilan carbone, envoyer nos déchets verts par camions
à MONTMELIAN ou PERRIGNIER est une aberration.
Les associations de protection de la nature avaient soulevé ce point
dans leur recours contre le plan départemental d'élimination des déchets, sans être entendues par le Conseil général et par l'Etat : nous avons perdu du temps, mais il est évident que nous sommes
maintenant en situation de le faire.
Rappelons que cette usine n'a rien à voir avec les investissements nécessaires à la méthanisation et/ou au compostage de la fraction fermentescible des ordures ménagères.
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