Le berger et le loup
27 Juillet 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel
Grâce à Claude COMET, responsable de la montagne et du tourisme au conseil régional, un week end chez un berger en TARENTAISE, vers 1900 mètres d’altitude.
Un « vrai » berger qui surveille le troupeau toute la journée et ne redescend quasiment pas de toute l’estive, sauf pour remplir les nombreux formulaires destinés aux administrations qui décident des subventions dédiées à l’agro pastoralisme avec leur concert de couacs bureaucratiques.
Bien entendu, on a parlé du loup.
Notre berger est bien d’accord pour reconnaître que le loup est revenu naturellement mais qu’il pose un vrai problème aux troupeaux lorsqu’une bête se casse une patte par exemple et doit rester pattes liées à l’endroit où elle a été plâtrée en attendant la consolidation : c’est une bête perdue si il y a le loup.
Et sans compter les meutes qui peuvent attaquer le troupeau au nez et à la barbe du berger comme cela a pu se rencontrer très ponctuellement.
En ce domaine, le bilan environnemental de l’agro pastoralisme pour maintenir des espaces montagnards ouverts est tellement positif que les écologistes ne peuvent adopter une attitude bornée à propos du loup.
Son retour est une bonne nouvelle pour l’éco système montagnard.
On a vu qu’il avait une conséquence positive sur la faune sauvage :
Le loup n’a pas d’impact négatif sur la faune sauvage au contraire !
Pour autant le loup doit apprendre à respecter les troupeaux de bêtes domestiques et pour cela, iil doit craindre le berger.
Il ne me semble donc pas déraisonnable de permettre aux bergers de tirer les loups qui s’approcheraient trop près des troupeaux dans des conditions à définir en concertation.
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