Rebondir avec l'UNESCO grâce au projet de réserve de biosphère ?
18 Octobre 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement
Nous sommes quelques écologistes à réfléchir sur les moyens de "rebondir" après l'échec de la démarche d'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Nous travaillons sur deux pistes : la réserve de nuit étoilée (j'y reviendrai après l'initiative "Le jour de la Nuit") et la réserve de biosphère que l'on pourrait instituer sur le Petit Lac.
Voici la présentation par l'UNESCO de la démarche de réserve de biosphère :
Depuis que les économies agricoles ont fait leur apparition il y a cinq siècles, la population humaine s’est accrue de plus de 10 000 fois. La croissance démographique et une consommation de plus en plus importante ont causé d’énormes pressions sur tous les écosystèmes, ce qui constitue un risque d’écroulement pour le système de soutien de la vie sur la Terre.
L’UNESCO estime que l’utilisation et la conservation des terres et des ressources en eau devraient aller de pair et qu’une approche
interdisciplinaire et une vision à long terme sont essentielles. Les réserves de biosphère peuvent être comparées à des laboratoires où sont testées et démontrées des pratiques
nouvelles et optimales pour gérer la nature et les activités humaines. Leur concept dépasse celui des aires de conservation traditionnelles grâce à la combinaison d’aires centrales protégées avec
des zones où le développement durable est encouragé par les populations locales et les entreprises qui s’y trouvent. Leurs systèmes de gouvernance sont souvent extrêmement innovants. Dans
certains cas, une nouvelle législation peut y être mise en place.
Les réserves de biosphère ont trois fonctions interdépendantes;
- Conservation : paysages, écosystèmes, espèces et variation génétique ;
- Développement : économique et humain et culturellement adapté ;
- Appui logistique : recherche, surveillance continue, éducation environnementale et formation.
Elles génèrent des connaissances et des expériences qui peuvent être utilisées dans le contexte plus large de paysages terrestres et
marins. Elles constituent des outils pour aider les pays à mettre en œuvre les résultats du Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) et en particulier la Convention sur la diversité
biologique et son approche par écosystème. Ce sont des sites d’apprentissage pour la Décennie des Nations Unies pour l’éducation en vue du développement durable (DEDD).
Ce challenge autour de la gestion de la masse d'eau du Lac est un projet qui pourrait fédérer les communes, le SILA et les populations
locales.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 593 Environnement
- 362 C'est personnel
- 286 Politique locale
- 94 Municipales 2008
- 25 Elections 2007