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thierry billet

Diminuer son impact sur le climat en changeant de banque

12 Septembre 2022 , Rédigé par Thierry BILLET

L’ONG Reclaim finance publie un guide pour choisir une banque qui n’investit pas l’argent des déposant·es dans les activités polluantes, afin d’alléger l’impact climatique de notre épargne.

Le secteur bancaire est un large contributeur au dérèglement climatique, car il finance chaque jour des entreprises et des activités polluantes. D’après l’édition 2022 du rapport Banking on climate chaos, plus de 350 milliards de dollars (343Mds€) ont été alloués aux énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) par les grandes banques françaises depuis l’Accord de Paris. Signé en 2016, celui-ci vise à maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de +2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, et si possible à +1,5°C.

Fort heureusement, certaines banques ont des pratiques plus vertueuses que la BNP Paribas, la Société générale ou le Crédit agricole. En 2021, la Banque postale est devenue la première banque au monde à annoncer une sortie totale du gaz et du pétrole à horizon 2030. 

Pour y voir plus clair et faire un choix éclairé dans ses investissements financiers, l’ONG Reclaim finance a créé un site web qui propose un guide complet de l’impact des différentes banques françaises sur le climat. « Il s’agit de permettre à chacun de reprendre le contrôle de son argent pour envoyer un message clair : les banques ne doivent plus financer le chaos climatique »estime Lucie Pinson, directrice de Reclaim finance.

Au programme : un classement des banques selon leur impact climatique, avec des bons élèves (le Crédit coopératif, la Banque postale, Helios, Green got) et des cancres. Pour chaque mauvais élève, le site propose un comparatif des services bancaires avec des alternatives responsables, et offre des pistes d’action. Une grande foire aux questions explique les liens entre la finance et le climat et montre les étapes à réaliser pour changer de banque. De quoi faciliter l’action à l’échelle individuelle pour espérer susciter un élan collectif et mettre le secteur financier « au service du climat ».

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