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thierry billet

Frank SUPPLISSON mis en examen !

3 Mars 2023 , Rédigé par Thierry BILLET

C'est depuis le CHILI que j'apprends la mise en examen de Frank SUPPLISSON pour escroquerie au jugement suite à la plainte que j'avais déposée au Parquet d'ANNECY au nom de Grégoire HAMEL, président de la SCOP ALPINE ALUMINIUM et des anciens salariés et actionnaires de celle-ci. Une mise en examen qui tombe au plus mal pour l'associé de SUPPLISSON, Monsieur SANSON qui a apporté l'argent nécessaire à la crédibilité du projet de reprise et qui essaie devant la Chambre commerciale de la cour d'appel ce 6 mars de faire oublier son complice.

a "dream team" présentée par Me MEYNET au Tribunal de commerce d'ANNECY = un polytechnicien et énarque ancien des cabinets de SARKOZY et BESSON et un self made man aux 130 millions d'euros de trésorerie. Il fallait bien cette paire pour tromper le Tribunal de commerce en inventant des partenariats avec TEFAL, avec TRIMET, avec DECREMPS... Malheureusement pour eux leurs mensonges sont maintenant parfaitement documentés : jamais ces partenariats n'ont eu l'esquisse du début d'un commencement ! 

L'enquête préliminaire diligentée à la suite de notre plainte avec constitution de partie civile a montré que dès la préparation de la reprise, à aucun moment, SUPPLISSON et SANSON n'ont eu la moindre ambition industrielle. Ils ont tout inventé, s'enferrant ensuite dans des mensonges sans fin sur la création d'emplois sur le site alors qu'ils louaient à vil prix des bâtiments à des copains du maire d'ANNECY  pour préparer les esprits à la modification du PLU qui leur aurait permis de vendre le ténement.

Ainsi, à l'issue d'une brève garde à vue, SUPPLISSON a pu être présenté à un juge d'instruction qui disposait de suffisamment d'éléments pour le mettre immédiatement en examen et lui interdire tout acte de gestion pour qu'il cesse de nuire là où il n'est pas encore grillé. D'après l'ESSOR, les poursuites pénales concerneraient également des faux commis lors du licenciement des salariés pour ne pas payer l'amende civile due au Tribunal de commerce en cas de licenciement économique, comme je le soulignais devant le Conseil des prud'hommes et le 23  mars devant la chambre sociale de la cour d'appel de CHAMBERY. Une histoire de David c/ Goliath qui donne confiance en notre Justice.

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