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thierry billet

Un premier bilan local des EUROPEENNES

10 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Premier bilan local des Européennes ce vendredi 12 juin de 18 heures à 19 heures 30 au restaurant LA MAISON 8 place Notre Dame à ANNECY.

Tous les électeurs de EUROPE ECOLOGIE sont invités à y participer.

D'autres réunions vont suivre :
  • l'une départementale le samedi 20 juin 2009 de 10 heures à 15 heures avec un pique nique;
  • l'autre le 27 juin autour de la nouvelle députée européenne Malika BEN ARAB ATTOU de CHAMBERY
Les déclarations très claires de Dany COHN BENDIT sur la suite à donner au mouvement sont parfaitement en phase avec notre souhait local de poursuivre dans une voie qui permette l'avancée de tous les écologistes et d'une parole politique destinée à tous les citoyens d'où qu'ils viennent.

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Retour sur les finances locales (2)

10 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


La Situation financière de la Ville est aujourd’hui très saine : la capacité d’épargne est forte malgré une pression fiscale inférieure à la strate de référence, même si elle demeure la plus élevée de l’agglomération.

Les principaux ressorts en ont été une bonne maîtrise des charges de fonctionnement : +3,1%/an à périmètre constant ; mais également une adaptation des investissements  aux capacités de la Ville (indépendamment des transferts C2A) à hauteur de 16,6 M€/an.

Les observateurs des finances locales remarquent le cercle vertueux du désendettement :
baisse de la dette --> recul des intérêts --> bonne tenue de l’épargne --> allègement des besoins en endettement --> …

L’intercommunalité a joué un rôle dans cette bonne santé financière, en phase avec les objectifs de la loi de 1999, mais elle n’explique pas bien entendu à elle seule la bonne santé d’ANNECY.

Toutes les communes de l’agglo ont bénéficié de la bonification liée à l’aide de l’Etat à la mise en place d’une intercommunalité telle qu’elle était souhaitée avec juste titre par la gauche entre 1997 et 2002 pour nous sortir de ces luttes de clochers des 36 000 communes françaises de plein exercice.

ANNECY en a bénéficié comme les autres.

Mais toutes les villes n’ont pas utilisé cette aide dans le cadre d’une politique d’investissement soucieuse des ressources structurelles de la Ville et de sa capacité d’investissement communale.

D’autres en ont profité pour ne pas augmenter leurs niveaux d’imposition, d’autres en ont profité pour mener des politiques d’investissement surdimensionnées.

Aujourd'hui sonne l'heure des comptes, mais ni l'agglo, ni ANNECY ne doivent être les boucs émissaires de l'UMP dans le pacte financier à venir.
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EUROPE ECOLOGIE : en route pour les régionales !

9 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


EUROPE ECOLOGIE ne va pas s'arrêter en si bon chemin.

La maillonnaise a particulièrement bien pris parce que l'offre politique d'EUROPE ECOLOGIE correspondait à l'attente des citoyens : parler du sujet des élections et pas d'autre chose, se servir de nos différences pour positiver et faire avancer des idées neuves, mobiliser les réseaux associatifs et faire émerger de nouvelles têtes.

L'exemple de l'entrée en politique de Georges UNIA, ancien président de l'association pour le respect du site du MONT BLANC, devenu mon ami depuis notre lutte contre le retour des camions et la première campagne européenne de Dany en 1999, est un exemple typique.

Nous allons donc nous présenter au premier tour des Régionales en mars 2010 avec la même envie de sortir l'écologie politique de son ornière idéologique et d'apporter des réponses écologiques pour la Région RHONE ALPES.

 
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Retour sur les finances locales

9 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Au moment où l'agglo doit aborder la question de son pacte financier, et devant les mensonges développés par l'UMP en ce domaine, il est important de revenir sur l'histoire de la construction de la C2A et du pacte financier qui a été négocié à ce moment-là.

Lors de la création de l'agglo, il a été décidé que l'agglo bénéficierait des recettes liées à la TP et des services; mais que les communes retrouveraient la fiscalyé ménages que le District percevait. On a figé cela en valeur de l'année 2000. Peu à peu l'importance de ces sommes diminue donc en proportion.

L’Agglo dédommage chaque année la Ville des recettes qui lui ont été transférées : TP, recettes des services : 35,9 M€.

En sens inverse, la Ville indemnise chaque année l’Agglo de la fiscalité ménages qu’elle a récupérée du District : -3,3 M€.

Selon la même logique, la Ville paie annuellement à l’Agglo les charges qu’elle lui a transférées soit  21,1 M€ bruts et 0,4 M€ de frais de structure.

Les flux calculés en valeur 2000 et figés par la suite traduisent ce qu'on appelle dans le jargon de l'agglo l'attribution de compensation qui est la différence entre ce que la Ville a "perdu" lors de la création de l'agglo et ce qu'elle a "gagné". Le solde est donc de 35,9 - 3,3 - 21,1 - 0,4 = 11,1 M€ nets versés par la C2A à la Ville.

Ce mécanisme est exactement le même pour chaque commune de l'agglomération.

S'agissant de l’investissement, aucune ressource n’a été transférée à la C2A à ce titre par les communes. Le consensus sur ce point était motivé par l’absurdité des textes applicables à l’époque et le caractère partagé par tous les habitants de l'agglo de la plupart des équipements transférés.

Nous sommes donc dans une "union réduite aux acquêts" : La Ville paie tous les ans la valeur 2000 des dépenses transférées (hors investissements). Au fur et à mesure, sont donc réellement transférés à la C2A l’accroissement de la charge et l’investissement.

L'étude sur les finances de la C2A par le cabinet KLOPFER rappelle ainsi qu'en 2006, les communes payaient encore 78% du coût global (fonctionnement + investissement) des compétences transférées, contre 22% à l’Agglo.


La pression fiscale à ANNECY sur les ménages est modérée par rapport aux communes françaises de même taille à -9% par rapport à la moyenne. Mais elle est élevée par rapport aux autres communes de l'agglomération où ANNECY est plus imposée de 14% au dessus de la moyenne des communes de la C2A. Ce sont donc bien les annéciens qui paient la qualité du service public rendu par la Ville et non d'hypothétiques transferts au détriment des autres habitants de l'agglo qui paient moins cher leurs impôts locaux que la Ville centre.


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23,19% pour EUROPE ECOLOGIE à ANNECY !

7 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


23,19% des voix pour EUROPE ECOLOGIE à ANNECY !

Une moyenne départementale autour de 22% dans le département de la HAUTE SAVOIE.

Et une moyenne pour RHONE ALPES autour de 19% et de 18% pour l'euro Région du Grand Sud Est. Nous en saurons plus demain matin.

Ces résultats remarquables sont les meilleurs jamais réalisés par les écologistes en FRANCE avec plus de 16% en moyenne nationale.

Les sondages se sont une nouvelle fois lourdement trompés qui nous donnaient à 11% au coude à coude avec le MODEM.

Le Parti socialiste à ANNECY est à 12,69%, l'UMP à 31,55% et le MODEM à 9,06%.

Dans cette situation inédite, les responsabilités des écologistes politiques sont énormes.

Ce résultat est le fruit du rassemblement de tous les écologistes - bien au-delà des seuls adhérents des VERTS -.

Je soutiens sans réserve l'appel que viennent de lancer ce soir Dany COHN BENDIT et José BOVE à poursuivre le travail accompli avec les associatifs et les écologistes qui se sont rassemblés pour cette campagne après ces élections européennes.

Avec le comité local d'ANNECY d'EUROPE ECOLOGIE, avec les élus écologistes d'ANNECY, mais aussi des militants d'origine associative comme Georges UNIA qui recueille 34% des voix dans son village de SERVOZ et réussit un superbe score à CHAMONIX à quelques voix de l'UMP où nul n'oublie notre combat contre le retour des camions dans le Tunnel du MONT BLANC, nous allons travailler pour que nous soyons en capacité de peser sur les politiques publiques, et dès demain, de reconduire ce succès aux élections régionales sur RHONE ALPES l'année prochaine.

Le Parti socialiste paie cher le prix de ses divisions internes, de son positionnement illisible, et de son incapacité à exprimer un projet politique cohérent. C'est bien un nouveau 22 avril que le PS vient de subir, même si Martine AUBRY est plus courageuse que JOSPIN et n'a pas rendu son tablier.

Il me revient ce soir en mémoire certains propos de responsables socialistes à propos de mon avenir politique après notre choix collectif de faire alliance pour les municipales avec Jean Luc RIGAUT... Et certaines décisions prises par certain(e)s sur la foi du poids des écologistes à ANNECY. Dérisoires calculs statistiques...

Mais la page est tournée.

Je mesure pleinement le message des électeurs annéciens et la chance que donne à notre majorité municipale un tel encouragement à poursuivre le travail municipal en faveur de l'écologie.

Les décisions qui seront prises lors du conseil municipal de Juin seront une illustration des choix municipaux en faveur de l'environnement.

Les écologistes auront 3 député(e)s européen(ne)s dans le Grand Sud Est dont une élue de CHAMBERY.
























 
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ALLIANCE dans les Alpes

7 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Enrichissante assemblée générale de l'ALLIANCE dans les ALPES à APPIANO dans le Sud TYROL ou le Haut ADIGE selon que l'on utilise la langue allemande ou la langue italienne.

Cette Région autrichienne a été donnée à l'ITALIE en 1919 après la première guerre mondiale, et a obtenu dans les années 50 que l'Italie reconnaisse sa langue germanique, qui est la langue utilisée couramment à APPIAN (EPPAN en allemand). De fait, on se sent plus en AUTRICHE qu'en ITALIE dans cette commune au fort passé historique marqué par de nombreux chateaux et une culture liée à la viticulture.



L'Hotel de Ville porte les deux inscriptions en italien et en allemand.



L'échange avec les autres communes de l'ALLIANCE a surtout porté sur le nouveau projet de coopération DYNALP 3, financé par la Fondation MAVA et qui portera surtout sur la question du réchauffement climatique.

Pour nos partenaires autrichiens, et notamment ceux du VORALBERG, l'évidence c'est les maisons passives partout et toujours pour les constructions neuves, et la mise en oeuvre de triples vitrages de manière systématique dans les rénovations.

J'espère que nous aurons la possibilité d'accueillir un prochain séminaire de l'ALLIANCE DANS LES ALPES à ANNECY dans les mois qui viennent.


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Le loup supprimé de la liste des espèces menacées d’extinction

5 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Le loup a été supprimé de la liste des espèces protégées par un arrêté du 27 mai 2009 publié le 29 mai et qui modifie l’arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d'extinction en France et dont l'aire de répartition excède le territoire d'un département.

Le loup fait partie des espèces protégées au niveau communautaire et international par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) de 1973, la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe de 1979, la directive n° 92/43/CEE dite directive Habitats, et depuis son réapparition en France, par l’ article L. 211-1 du Code rural (devenu depuis l’article L. 411-1 du Code de l’environnement).

La suppression du loup de la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d’extinction en France n’a pas pour effet de lui ôter le statut d’espèce protégée mais de déconcentrer sa gestion. Alors que jusqu’à présent le tir de loups était subordonné à un arrêté interministériel, les préfets pourront dorénavant fixer eux-même le quota de loup à tirer dans leur département ainsi que les conditions à respecter. Cette liberté reste cependant encadrée par un arrêté ministériel au moins jusqu’au 30 avril 2010.

Les associations de protection de l’environnement regrettent le manque de concertation en amont de cette décision et craignent un assouplissement progressif des conditions d’intervention. FERUS, l’association de protection des grands prédateurs, dénonce une décision politique prise en dépit de l’avis négatif rendu par le Conseil national de protection de la nature et sans consultation préalable avec le groupe national loup.

France Nature Environnement émet différentes hypothèses sur l’évolution de la situation une fois le protocole national arrivé à échéance. L’association considère que les acteurs concernés risquent de perdre la possibilité de faire part de leurs observations sur les tirs de loup et que la définition de quotas par les préfets pourrait aboutir au cantonnement de l’espèce ou à son exclusion.
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SILA, associer le personnel à la démarche environnementale

4 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


J'ai déjà indiqué sur ce blog l'engagement stratégique du SILA en matière environnementale dans deux directions, la certification ISO 14001 au titre d'une amélioration continue de son management environnemental, et la réalisation du bilan carbone.

C'est dans ce cadre que tous les agents du SILA sont invités à deux séquences de formation sur la question du réchauffement climatique à partir du film de Al GORE "une vérité qui dérange" qui sera projeté sur les lieux de travail, et suivie d'une information sur le bilan carbone et de la remise de questionnaires en vue d'améliorer les déplacements des agents sur le plan énergétique.

Rien ne se fera en matière environnementale si une majorité de nos concitoyens n'adhère pas à une modification de ses habitudes de vie.

En voulant associer le personnel à sa stratégie, le SILA prend le pari que les agents de la Fonction publique territoriale peuvent être des vecteurs essentiels du changement écologique.

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NATURA 2000, comité de pilotage de la cluse du lac

3 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


Le Comité de pilotage des sites NATURA 2000 de la Cluse du Lac s'est réuni le 19 mai 2009.

La gestion de ces espaces sensibles issue de la Directive HABITATS de l'Union européenne est confiée à ASTERS.

Rappelons que le site NATURA 2000 du Roc de Chère est d'un primètre inférieur à celui du Roc de Chère lui-même. Les oppositions politiques locales, notamment à MENTHON SAINT BERNARD ont réussi à l'époque à réduire la partie concernée par NATURA 2000 à 69 hectares.

Le financement est assuré à 55% par l'Union pour les mesures agro environnementales qui permettent de gérer l'espace et d'éviter qu'il ne devienne inintéressant sur le plan de la biodiversité, notamment du fait de la conquête par la forêt.

Les coûts de cette gestion sont ridiculement faibles : de l'ordre de 6.000 euros pour les travaux et 25.000 euros pour l'animation.

Il faut souligner le travail mené par la comunauté de communes de FAVERGES sur la bassin versant du lac et en particulier l'étude hydraulique des ruisseaux du Saint Ruph et de l'Eau morte qui représentent 45% de l'alimentation du lac.

L'étude montre que la plaine de MERCIER est à renaturaliser et le marais se vide trop suite aux travaux engagés vers 1986; ce qui nécessiterait au total environ 3 millions d'euros de travaux.

Voilà un projet intéressant, au moment où René BOISSIER prend la présidence de ce comité de pilotage.

Au cours d'un séjour récent en HAUTE CORREZE sur le plateau de MILLEVACHES, un agriculteur berger nous montrait l'intérêt écologique des ces zones humides en pressant les spheignes imbibées d'eau. J'ai appris que MILLEVACHES veut dire "mille sources", et non milles bovins, même si ils y sont nombreux.

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Roselières et marnage sur le lac

2 Juin 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement


La prochaine question que le SILA va aborder est celle du marnage sur le lac.

Depuis 1960, avec l'installation de nouvelles vannes sur le THIOU, le marnage sur le lac est devenu quasi nul.

C'est à dire que la surface du lac est toujours à la même altitude.


Cela fragilise les roselières dont la base est arrasée par les flottants toujours au même endroit...

La carte de réduction de l'emprise des roselières sur le lac montre une régression nette de 1960 à 1980, avec un réel effondrement des surfaces du fait du marnage insuffisant.

Il convient donc de lancer une étude sur le sujet : le SILA travaille à l'élaboration du cahier des charges et a demandé aux usagers du lac de lui apporter leurs contributions.

Avec la sécheresse de 2003, on a une idée des conséquences d'un marnage intensif en plein été.

Il s'agit de déterminer quelles ont été ses conséquences sur l'activité touristique notamment, et de mesurer les aspects positifs sur l'éologie du lac.

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