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thierry billet

Tarification de l’eau par tranche : une fausse bonne idée !

20 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

 

Les trois élus socialistes ont quitté le conseil municipal d'ANNECY à la 3° question sur la transformation de l'association loi 1901 qui portait le comité d'organisation des JO en Groupement d'intérêt public qui devra respecter les rigueurs de la comptabilité publique, au motif qu'ils n'avaient pas reçu les comptes de l'association loi 1901. La Région est partie prenante de l'association et le volet financier y est notamment supervisé par Jean-Jack QUEYRANNE, président socialiste du Conseil régional.

Comprenne qui pourra...

 

Le conseil municipal a ensuite débattu de la question du service public de l'eau. Rappelons qu'à ANNECY, la gestion de l'eau potable, mais aussi de l'assainissement est gérée en direct par le service public, sans délégation à une entreprise privée. Dans ce contexte, la question de la tarification est importante. Mais il faut se méfier des fausses bonnes idées, comme celle qui consisterait à faire payer moins cher les "petits" consommateurs que les "gros" consommateurs ou d'introduire une part de gratuité dans le prix de l'eau. Si l'eau est gratuite, elle sera gaspillée, et au final, d'autres devront payer pour que le service public soit rendu par l'impôt ou la taxe. J'ai exprimé la position de la Ville d'ANNECY sur ce point.

 

Les charges fixes, c'est-à-dire celles qui sont indépendantes de la consommation d'eau (exemple : le remboursement de la dette), représentent suivant les communes entre 80 et 95 % des dépenses nécessaires pour faire fonctionner les services de production d’eau potable.

 

Cela signifie qu'avec 85 % de charge fixes environ - ce qui est le cas d'Annecy - une baisse de 10 % de la consommation provoquerait mécaniquement une hausse du prix du m3 d'eau de 9,5 % l'année suivante pour permettre de payer tous les investissements du service à savoir les usines mais aussi les réseaux de distribution qu'il faut sans cesse renouveler pour limiter les fuites.

 

Les charges fixes d’exploitation pour que nous puissions tous disposer d’une eau de qualité sans traitement chimique à ANNECY sont donc déterminantes et rendent les prix de  revient de  l’eau produite très peu flexibles en fonction de la consommation des ménages. Si la consommation baisse, le prix du m3 va augmenter pour couvrir les frais de production.

 

Retenons que le fait de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour disposer d’eau potable d’excellente qualité au robinet représente 85% du prix de revient de l’eau produite : ce prix est donc très peu lié au volume d’eau consommé par chaque habitant.

 

Sur le territoire de l'agglomération d'Annecy un peu plus de 70.000 abonnés sur 75.000 relèvent de la catégorie des consommateurs ménagers ou assimilés.

 

·25 % d'entre eux ne consomment pas plus de 30 m3 par an,

·53 % pas plus de 60 m3,

·78 % pas plus de 100 m3

·et 90 % pas plus de 140 m3.

 

Avec un prix de l’eau potable extrêmement faible à ANNECY de 1,01 euro le mètre cube, 25% des ménages paient 30,30 euros par an, et 90% paient moins de 140 euros par an, soit moins de 12 euros par mois.

 

Nous sommes donc sur des dépenses de faibles montants sans incidence majeure sur le budget des ménages.

D’autant que le prix demandé à un habitant d'Annecy pour la livraison d'un mètre-cube d'eau est en 2010 de 2,89 € et il se décompose comme suit :

 

       1,01 € pour l'eau  potable (C2A) comme on vient de le voir

       1,35 € pour l'assainissement (SILA)

       0,53 € pour les taxes et redevances (ÉTAT)

 

On remarque immédiatement que la part de l'eau ne représente que 35 % du prix global ce qui signifie que le levier dont dispose la C2A pour l'instauration d'un tarif progressif sera en tout état de cause d'un effet limité.

 

Des ménages même modestes qui en revanche achètent des bouteilles d’eau minérale pour leur consommation personnelle dépensent environ 80 centimes pour quatre litres, alors que la C2A leur offre 4 litres d’eau potable pour 1 centime d’euro, soit 80 fois moins cher.

 

Des ménages même modestes ne sont pas tous vigilants sur la réparation des fuites dans leurs maisons ou appartements : un goutte à goutte sur un évier c’est 35 m3 perdus et facturés par an, une fuite sur une chasse d’eau c’est 350 m3 par an...

 

Socialement, nos concitoyens gagneront plus à boire l’eau du robinet et à réparer immédiatement les fuites qu’à attendre une tarification différenciée qui sera sans conséquence sur leur budget personnel compte tenu de la modicité des sommes en jeu.

 

C’est donc une fausse bonne idée sociale !

 

Ecologiquement, c’est au contraire la possibilité de consommer l’eau du lac pour tous les usages qui est un facteur incitatif majeur à la protection du lac.

 

Puisque nous sommes habitués à pouvoir boire l’eau du robinet, alors nous sommes tous encore plus attentifs à la gestion de l’eau du lac pour la préserver.

 

Une vision malthusienne de l’utilisation de l’eau et une distinction entre « bon usage » et « mauvais usage » auraient un effet pervers évident : celui de remettre en cause le niveau d’exigence global sur la qualité des eaux dans lesquelles nous nous approvisionnons.

 

On ne pourra jamais distinguer à la sortie de la PUYA la goutte d’eau qui servira à arroser le jardin et celle qui sera utilisée à la crèche : il faut donc que toute l’eau produite soit parfaite.

 

Et pour cela, il faut que le lac soit le plus pur possible.

 

Considérer qu’il puisse y avoir deux types d’usage de l’eau (l’un noble et l’autre non) conduirait à dévaloriser globalement le niveau d’exigence sur toute l’eau produite et aurait l’effet inverse à celui souhaité.

 

D’un point de vue écologique, c’est le cycle de l’eau qui est essentiel et non un coup de projecteur isolé sur une seule variable, le prix facturé à l’abonné.

 

Donc sur le plan écologique également, une tarification différenciée serait une erreur car nous ne sommes pas dans une situation d’insuffisante ressource en eau qu’il faudrait rationner. Nous puisons raisonnablement dans le lac sans courir le moindre risque de pénurie. Nous avons la chance d’avoir une ressource abondante et de qualité exceptionnelle : pour la maintenir, il faut un niveau d’exigence sans faille sur toute la chaîne de l’eau : du lac au robinet et au rejet à la rivière.

 

 

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Colloque "Terres du lac" ce 25 septembre

18 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

RENCONTRES de "TERRES DU LAC"

SAMEDI 25 septembre - Annecy


« Préserver l’activité et les paysages agricoles

     autour du Lac d’Annecy : une nécessité ? "  

    


Samedi 25 septembre, nous organisons une journée de rencontres pour : 


o   présenter l’originalité et l’actualité de notre démarche,

o   approfondir la réflexion sur les enjeux et les contraintes, 

o   mieux définir nos orientations et les actions à  mener.

     

Grâce aux apports de nombreux chercheurs et acteurs de terrains, d’horizons divers, que nous remercions d’avoir accepté de participer activement à ces rencontres, nous aborderons des thèmes tels que :


 

L’enjeu économique et spatial des espaces agricoles périurbains

La sauvegarde des paysages agricoles menacés d’urbanisation

Les interdépendances de territoire et la solidarité ville-campagne

L’enjeu du foncier agricole et son poids sur l’agriculture périurbaine…

 

 

Samedi 25 Septembre : programme de la journée

 

9h à 12h Maison de l’Agriculture à Annecy, 52 avenue des Iles  

               Travail en Ateliers

               Déjeuner sur place  ( participation : 10€ ) 

14h à 19h Centre de conférence « les Pensières »

                 de la Fondation Mérieux à Veyrier du Lac

                 Séance plénière avec Tables rondes

 

Vous êtes intéressés par ces questions,…

Participez à cette Journée de Rencontres  

Vous voulez soutenir notre démarche,…

Adhérez à Terres du lac **

Vous voulez en savoir plus,…

Contactez-nous

 

Pour vous inscrire, envoyez un courriel à : am.bataille@gmail.com

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M. ACCOYER et la démocratie parlementaire

16 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

 

Je comprends fort bien que M. ACCOYER ait eu envie d'en finir avec le débat sur les retraites au plus vite que lui permettait le respect du minimum des droits de la minorité parlementaire.

Passer ce temps si précieux à écouter 160 députés socialistes expliquer pour quelles raisons ils refusaient ce texte à raison de 5 minutes chacun, il y a de quoi ronger son frein.

Et ensuite on pourra plus vite passer à autre chose, nommer M. WOERTH président du conseil d'administration des Haras Nationaux par exemple, déclarer la guerre au LUXEMBOURG qui a osé critiquer l'omniprésident, envahir le Vatican rempli de roms et de pédophiles, et sortir de l'ONU, pour préparer au mieux la présidentielle de 2012.

On a à ce point le sentiment qu'ils ont perdu tout contrôle d'eux mêmes et toute capacité à analyser l'ampleur de leurs dérapages, que ce refus de M. ACCOYER de laisser parler les députés socialistes apparaît presque anecdotique : ils font tellement plus grave ailleurs...

C'est justement cette surenchère qui est gravissime.
Discutant ce midi avec deux jeunes consoeurs, elles m'expliquaient qu'elles sont tellement ahuries de ce qui se passe qu'elles n'écoutent même plus les nouvelles avanies que la presse nous livre quotidiennement. L'impression  que l'écoeurement est tel qu'il faut se boucher les oreilles pour supporter cette déjà fin de règne.

On pourrait trouver grandiloquente la mise en scène des députés socialistes ceints de leurs écharpes, demandant la démission de M. ACCOYER.

Et pourtant il faut des symboles comme ceux-là pour que l'on puisse rendre visible dans un monde d'images ce qui est en train de se passer.

Rien de grave, juste un coup de colère de M. ACCOYER.



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Circulaire raciste...

15 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

Je suis adhérent depuis des années à la Ligue des droits de l'Homme dont le combat plus que centenaire en faveur des droits humains est une référence morale pour notre pays, mais au-delà pour le symbole que représente la Déclaration universelle des droits de l'Homme dans le monde entier.

La Ligue vient de publier le communiqué que je reproduis ci-après pour demander que les auteurs de la circulaire demandant aux Préfets de renvoyer les Roms "chez eux" soient jugés.

Les gesticulations de l'UMP depuis que cette politique raciale donne lieu à la condamnation de la FRANCE par toutes les autorités morales, politiques et spirituelles ne cachent pas l'essentiel : cet exécutif est aujourd'hui autiste et uniquement focalisé sur la quête de l'électorat du Front national.

Que dirait-on si un autre pays européen faisait la même chose avec les Roms ou n'importe quelle autre minorité ?

 

Communiqué commun LDH / Gisti

Paris, le 15 septembre 2010

 

Faire juger les auteurs de circulaires racistes

 

Après le Parlement européen à une écrasante majorité, la Commission européenne, par la voix de sa vice-présidente, chargée de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, vient de donner à la politique de chasse aux Roms, lancée cet été par Nicolas Sarkozy et par ses exécutants ministériels, la qualification qu’elle mérite. Madame Reding, après avoir souligné que les événements « donnent l’impression que des personnes sont renvoyées d’un Etat membre juste parce qu’elles appartiennent à une minorité ethnique », ajoute très simplement : « Je pensais que l’Europe ne serait plus témoin de ce genre de situation après la Seconde Guerre mondiale. » Et elle conclut : « Je suis personnellement convaincue que la Commission n’aura pas d’autre choix que d’ouvrir une procédure d’infraction à l’encontre de la France.[…] Aucun Etat membre n’est en droit de s’attendre à un traitement spécial lorsque les valeurs fondamentales et le droit européen sont en jeu. »

 

Voilà où nous en sommes : sur ordre du président de la République française, un ministre de l’Intérieur, déjà condamné pour propos racistes et qui est tranquillement resté en fonctions (où serait-ce possible dans un pays voisin ?), donne l’ordre aux préfets de cibler en tant que tels les membres d’une minorité ethnique pour détruire leurs habitations, leurs biens et pour les expulser… dans un autre Etat membre de l’Union européenne. Et quand on découvre cette circulaire si discrète, l’un des ministres, qui a pourtant participé à son écriture tout en niant son existence, prétend n’avoir pas été mis au courant tandis que l’autre essaie précipitamment, en revoyant sa copie, de faire disparaître les traces de son méfait.

 

Ce spectacle pitoyable et indigne déshonore la République. L’offensive politicienne de l’Elysée non seulement jette en pâture au racisme et à la xénophobie des populations déjà particulièrement discriminées, mais déconsidère notre pays face à toutes les organisations internationales, et désormais aussi à l’Union européenne. Les gouvernants actuels ont délibérément choisi de mentir aux autorités européennes, mais aussi de méconnaître tant les lois françaises que les normes de l’Union.

 

C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme et le Gisti ont décidé, d’une part de demander au Procureur général près la Cour de cassation d’entamer la procédure de jugement de monsieur Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, par la Cour de justice de la République pour attentat aux libertés et discrimination raciale, d’autre part de porter plainte pour les mêmes faits à l’encontre de monsieur Michel Bart, directeur de cabinet dudit ministre et signataire matériel de la circulaire raciste du 5 août 2010.

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...une montée de la mouvance écologiste, dit-il

14 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

Je viens seulement de lire l'entretien de Bernard ACCOYER avec le Dauphiné Libéré le 2 septembre 2010.

Il dit notamment "Les dernières consultations montrent un glissement du département vers la gauche et une montée de la mouvance écologiste, il faut réagir".

On trouve dans cet entretien le condensé du désaccord de fond entre les écologistes et Bernard ACCOYER.

Sur les transports, pas un mot sur les modes collectifs : uniquement du routier avec le tunnel sous le SEMNOZ, le doublement du contournement routier d'ANNECY, et le contournement de LA BALME DE SILLINGY...

Sur l'économie, "je souhaite la création de zones d'activités économiques de droit dérogatoire, afin de gommer les divergences de régles en matière de droit social, fiscal et du travail". Comme le droit social et le droit du travail ne font qu'un, on voit dans quelle perspective de "dumping" salarial, M. ACCOYER se positionne. Sauf qu'il positionne la HAUTE SAVOIE par rapport à la SUISSE voisine qui est connue pour nous concurrencer par un bas taux de salaire... Ces propositions sont donc totalement déconnectées de la réalité sociale du département. Ce qui coince aujourd'hui l'embauche, ce n'est pas le prix du travail, mais l'incapacité de trouver les moyens de loger à un prix raisonnable les salariés que SNR veut recruter. C'est le logement qui est le frein à l'emploi, pas les transports routiers !

Il est d'autant plus étonnant que M. ACCOYER se plaigne de la concurrence helvétique, que c'est lui qui a réussi à imposer l'autoroute A 41 qui a eu pour conséquence immédiate de favoriser l'implantation de frontaliers à ANNECY, frontaliers dont le niveau de salaire alimente la spéculation immobilière... qu'il dénonce dans son entretien : "Le danger qui guette la HAUTE SAVOIE, c'est l'économie immobilière, comme on la connaît à LONDRES, c'est la spéculation. Je ne veux pas d'un tel dérapage."

M. ACCOYER mène depuis des années la politique exactement inverse, par exemple en refusant l'adhésion de la communauté d'agglomération à l'Etablissement public foncier départemental.

C'est donc un discours radicalement inadapté aux problèmes de la HAUTE SAVOIE que tient M. ACCOYER, c'est peut-être ce qui explique la "montée de la mouvance écologique" dans notre département ?

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JO 2018 au SEMNOZ ?

13 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

Une réunion de travail a eu lieu ce samedi au SEMNOZ pour envisager l’hypothèse de compétitions de free style sur la partie déjà utilisée par les pistes de ski : half pipe, bosses, border cross, etc. Au total, 12 épreuves sur 14 jours.

 

Claude COMET, en charge du tourisme et de la montagne au Conseil Régional, Nicole BILLET, vice présidente de la commission sport et Alain CHABROLLE, vice président santé et environnement ,tous élus EUROPE ECOLOGIE, représentaient la Région.

 

La question centrale de cette réunion à laquelle de nombreux élus, la FRAPNA, les alpagistes et les chasseurs ont participé avait pour objectif de recueillir les avis des uns et des autres.

 

La présentation technique a permis de constater que les pentes du SEMNOZ étaient parfaitement adaptées aux caractéristiques techniques exigées par le CIO (longueur, pente, etc.). De ce fait, il est indéniable qu’il s’agit d’une adéquation stupéfiante.

 

On pourrait donc sauter de joie pour cette solution s’il n’y avait pas une autre exigence du CIO : prévoir une alimentation en neige artificielle alors qu’il n’y a aucun canon à neige au SEMNOZ et que le consensus historique sur le site est d’exclure de monter de l’eau au SEMNOZ.

 

C’est donc avec une extrême précaution que l’on doit aborder une telle hypothèse pour ne pas autoriser de facto la mise en oeuvre d’équipements pérennes qui remettraient en cause nos choix historiques en matière de protection du SEMNOZ.

 

Le Comité d’organisation a pris des engagements formels : les installations de production de neige artificielle seront alimentées par des tuyaux « de surface » qui ne seront donc pas enterrés et seront démontés à la fin des épreuves.

 

Aucun travail de terrassement d’ampleur ni d’abattage d’arbres n’est nécessaire selon le Comité d'organisation.

 

Enfin, le Comité s’engage à mettre en place un système d’accès au site exclusivement par bus, sans accès voiture hormis quelques accrédités et les athlètes.

 

L'ensemble coûterait moins cher que des aménagements à CHAMONIX ou dans les ARAVIS qui n'ont pas les espaces suffisants de toutes manières.

 

A la suite de cette présentation, le débat a permis de valider un accord unanime sur le fait d’utiliser cette perspective pour définir un projet de protection supplémentaire sur le SEMNOZ.

 

Pour donner quelques pistes : généraliser l’utilisation des transports collectifs et réduire les voitures là-haut, assurer une protection renforcée du SEMNOZ sur le plan réglementaire (documents d’urbanisme), délibérer au plan de la C2A qui est propriétaire du foncier pour réaffirmer l’intangibilité de l’inconstructibilité du SEMNOZ, etc.

 

Pour mener ce travail à bien, un comité de pilotage associant le Syndicat pour la protection et l’aménagement du SEMNOZ (SIPAS), le comité d’organisation des JO 2018 et les représentants de la société civile (écolo, alpagistes, chasseurs, etc.) est mandaté pour travailler à ce projet que l’on pourrait appeler « SEMNOZ 2018 ».

 

Pour ma part, je pense qu’un projet comme celui-là ne doit pas simplement permettre après les quinze jours de compétition de revenir à l’état actuel du SEMNOZ.

 

Il doit dès maintenant, conduire le SIPAS à innover, notamment en matière de transport.

 

Je m’étais élevé bien seul à l’époque contre l’affreux parking devant les pistes qui est un vrai bonheur d’intégration au site et de convivialité quand il y a affluence. Il faut maintenant passer à l’étape supérieure : revoir complètement la desserte du stade de neige en hiver par un système de navettes de la SIBRA depuis QUINTAL et depuis ANNECY.

 

Nos aînés ont rejeté l’urbanisation du SEMNOZ et pour « verrouiller » le système, ils ont juré que l’on ne monterait pas d’eau là-haut. Ce serment nous lie : il ne faut pas revenir dessus et au contraire tout faire pour qu'il ne puisse être remis en cause par nos successeurs.

 

Mais il faut aller plus loin et définir un projet plus ambitieux pour notre montagne de proximité. Le SEMNOZ du XXI° siècle doit être sans voiture, les bâtiments publics doivent être réhabilités en mode énergétique passif, la gestion forestière doit intégrer les enjeux de l'adaptation aux changements climatiques, etc.

 

Au-delà du seul cas du SEMNOZ, Eric FERAILLE, devenu président régional de la FRAPNA, a vigoureusement plaidé en faveur d’engagements clairs du Comité d’organisation sur l’abandon de tout projet sur la plaine agricole de PASSY, et pour obtenir des « compensations » précises pour les sites des ARAVIS et du SEMNOZ sous la forme de mesures de protection d’espaces naturels et agricoles non impactés par les Jeux.

 

Cette exigence a reçu l’aval de Jean-Luc RIGAUT et des participants en faveur d’un dossier  JO qui sera radicalement différent de celui qui fut déposé au CIO il y a quelques mois.

 

D’ores et déjà, il est acquis que la plaine agricole de PASSY ne recevra aucun équipement.

 

Reste la question des ARAVIS et des demandes de la FRAPNA sur les combes encore vierges qui demandent à être définitivement protégées.

 

A suivre donc comme le lait sur le feu d’ici au dépôt de la candidature...

 

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Progressistes vs. Conservateurs : Le vrai match!

10 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

 

 

Jean Luc BENNAHMIAS, ancien secrétaire national des VERTS, aujourd'hui député européen du MODEM publie cette tribune dans MARIANNE. Je la reproduis à sa demande pour contribuer au débat nécessaire sur la plus que jamais alternative à SARKOZY.

Progressistes vs. Conservateurs : Le vrai match!

La crise économique, sociale et financière que nous traversons est d’une gravité hors norme. Avec un taux de chômage de 10%, les 600 000 chômeurs de 1973 ou le « plein emploi » évoqué encore récemment paraissent de bien lointains souvenirs. Et la France n'est pas l'éternel village des irréductibles demandeurs d'emplois; dans l'Union Européenne, 23 millions de personnes cherchent du travail : c'est dire!

Penser que les marchés avaient toujours raison et pouvaient s'auto-réguler était une idée  folle dont on paie maintenant le prix. De cette crise, on avait d'abord cru pouvoir nous sauver par un plan bancaire, puis promis une refondation du système et clamé haut et fort : « Plus jamais ça ! »

Mais si ce diagnostic lucide est aujourd'hui partagé, des promesses de réforme, il ne reste malheureusement que l'austérité, et tout particulièrement pour les gens déjà en grande difficulté qui, c’est un euphémisme, ne sont pas les responsables du désordre. Plan de relance européen il n'y eut jamais, majestueux plan de relance franco-français dont on parlait encore il y a un an : Oublié ! Et la refondation du système? Reportée aux calendes grecques ! Trop complexe, pas le moment !!! 

Reste donc le sentiment légitime que l’on nous raconte des histoires, voire que l'on nous nargue grossièrement.

Pourquoi un tel échec ?

Parce que la logique politique de ces dernières années, axée sur la division, l’affrontement permanent, la « rupture », et l’arrogance, nous enferme dans une passivité coupable, fruit de dogmatismes et d’un manque de courage qui anesthésient pour l’heure toute promesse de mutation.

Les dossiers de la dette, des retraites, et bientôt de la sécurité sociale ont besoin d’une politique fiscale équitable, de la même manière que notre cadre social mérite d’être ajusté à notre temps et à l’évolution démographique.

Sans utiliser la crise comme alibi pour une mise à bas des fondamentaux de nos modèles sociaux, il faut revenir sur l'émiettement des contrats de travail et intégrer, pour de vrai, la sécurisation des parcours!

Or, la majorité, à visage découvert, jure qu’elle ne touchera pas aux flux financiers exubérants qui ont pourtant démoli le système qu’elle prétend défendre : C’est inadmissible ! L'apologie du profit immédiat, au même titre que celle de la concurrence érigée en dogme, sont incompatibles avec toute politique de justice sociale

La fiscalité, outil légitime de toute démocratie, ne peut s’exonérer d'une activité aussi prépondérante dans la sphère économique que la spéculation financière. Y renoncer, c’est cautionner un système parallèle d’économie irréelle dont les conséquences sont aussi désastreuses et paralysantes que peuvent l'être la corruption et le marché noir dans les pays en voie de développement.

Mais de manière similaire, la Gauche, ou plus précisément une partie d’entre elle, ne laisse pas le monopole des faux-semblants et de l’hypocrisie à la majorité présidentielle. Par ses propres tabous, par son refus de regarder la réalité comme elle est, elle nous renvoie à son image électoraliste et sectaire d’un autre temps : Ce n’est pas à la hauteur !

Nous devons offrir de nouvelles perspectives sociales et économiques à notre pays, sans quoi l’édifice restera définitivement bancal laissant le pacte de confiance en ruine, et les problèmes intacts : l'abstention chronique, le désintérêt contagieux, le règne du populisme et l'éternelle dérobade de "l'ennemi c'est l'étranger".

Gestion des âges, politique active de lutte contre le sous et le mal-emploi, réduction des niches et de l'évasion fiscales, application du principe de transparence budgétaire : Nous devons marquer la multiplicité de nos convergences.

Nous, démocrates, écologistes et républicains, qui n’avons pas toujours pu ou su aller au bout de nos démarches constructives de rapprochement, c’est ensemble que nous allons devoir remettre à plat notre modèle. Ne nous arrêtons pas au milieu du gué. L'Union des centristes, celle des écologistes comme autrefois des trotskistes sont très tendances. Certes, réunir le plus grand nombre de personnes de sa famille est en soi légitime. Il reste que d'unir les démocrates du Modem et les centristes qui pensent qu'en dehors de M. Sarkozy, point de salut, relèverait du même exploit que de rassembler les écologistes adeptes du développement durable et les fans de la décroissance. A l'impossible, nul n'est tenu!

D'où la pertinence d'un « Arc central des progressistes écologistes et républicains », seul capable d'atteindre une majorité à même de mener les réformes nécessaires.

Un entraineur sportif (et pas seulement français) vous dirait de la même façon que programmer des entrainements spécifiques pour la défense peut avoir des vertus, mais pour transformer l'essai, la défense ne suffit plus : Pour aller au bout de l'objectif il faut un collectif bien huilé, d'une polyvalence redoutable, à même d'accomplir les conversions essentielles dont nous avons besoin.

Le rassemblement pertinent, s'il est plus large, n'est pas celui du compromis mou. De ce point de vue, Jean-François Kahn a raison: "Il est évident que la convergence (qu'il faut appeler de nos vœux) concerne non pas tout le monde, mais ceux, d'où qu'ils viennent dans l'espace démocratique et républicain qui aspirent à l'avènement d'un monde plus juste, plus rationnel et plus moral". Car nous avons besoin d’engagement et de réalisations singulièrement radicales. A ce niveau, nous considérons que les conservateurs, les gardiens de l'ordre établi ne sont pas toujours où l’on pense.  A nous de répondre à l’impératif exigeant  de savoir repérer les positionnements justes.

Si cela continue de faire ronchonner les caciques, qu’importe: selon les sujets, des hommes de Droite comme de Gauche peuvent détenir une part de vérité éclairante.

Le Mouvement Démocrate est partie prenante de ce renouveau politique. Il en est d’ailleurs quoi qu’on en dise à l’origine. Extension de cultures politiques diverses, et parfois historiquement opposées, d’obédience centriste, écolo, sociale-démocrate, et ceux qui n’avaient jamais adhéré avant l’élection présidentielle, nous avons décidé ensemble dès 2007 de construire une troisième voie hors des deux blocs existants.

Humanisme, démocratie, droit de l’homme, laïcité, république, développement durable. Les valeurs que nous portons sont partagées par un certain nombre dans le paysage politique. Et c’est une chance !

Du parti socialiste, aux Verts-Europe Ecologie, des altermondialistes aux radicaux de Gauche, des Valoisiens aux républicains de droite, des associations aux acteurs de terrain en attente et qui ne se retrouvent pour l'instant en rien, nous devons travailler, débattre, et pourquoi pas proposer ensemble, dans l'espoir qu'enfin les choses bougent. Qu’on se le dise, nous ne serons pas de trop pour penser et conduire les réformes.

En ce qui nous concerne au Mouvement Démocrate, à nous de faire valoir la copie originale. Celle d'un modèle non "autoritaire" qui soit progressiste, laïc et tolérant.

Les grandes transformations, issues de toutes les phases postrévolutionnaires françaises et américaines du XIXème siècle, sont nées dans la difficulté. A chaque période historique de crise, les débats d’idées ont fait émerger des sensibilités politiques nouvelles et avant-gardistes. A nous de savoir saisir le moment présent pour remettre la Politique  « à la Une », proposer les réformes de fond sans passer par les fourches caudines du populisme, de l'autoritarisme, voire de la terreur.

Lutte contre l’exclusion, politique de redistribution, promotion et défense des libertés individuelles et collectives, lutte contre la corruption, développement durable, gestion humaine - non policière - des flux migratoires, aides ciblées au développement, et plus que jamais reconsidération de la place des jeunes.  Sur toutes ces thématiques, et notamment sur la dernière citée, notre logiciel peut être une plus value considérable pour demain. «Je suis convaincu que notre effort de la vie entière doit viser à conserver à nos pensées et nos sentiments leur fraîcheur juvénile", disait Albert Schweitzer. Conservateurs de tous les partis, s’abstenir !

Jean-Luc Bennahmias Député européen

Vice Président du Mouvement Démocrate

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Le "peak oil"

10 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

 

Vous savez, le "peak oil", c'est ce moment où la consommation de pétrole et sa production décrochent à ce point qu'une crise énergétique majeure débute...

Je vous ai déjà parlé du livre de Yves COCHET à ce propos.

On nous rebat les oreilles que c'est une hallucination écologiste et la mode française d'aujourd'hui est de s'opposer à l'implantation de centrales éoliennes, même en mer. Il vaut mieux une bonne vieille centrale nucléaire et des déchets pour des milliers d'années sans doute.
L'excellent site "TERRA ECO" reprend une information en direct de la BUNDESWEHR qui accrédite que le peak oil, c'est MAINTENANT.

 

L’article paru cette semaine dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel n’a pas échappé à Matthieu Auzanneau, collaborateur de Terra eco, qui chronique « le début de la fin du pétrole » sur son blog Oil Man. Le magazine s’est en effet procuré un rapport du département d’analyse du futur de la Bundeswehr, l’armée allemande, qui estime qu’il est probable que que « Peak Oil se produise aux alentours de l’année 2010, et qu’il ait des conséquences sur la sécurité dans un délai de quinze à trente ans ».

Ce pic pétrolier, c’est à dire le jour à partir duquel la production mondiale de pétrole amorcera un déclin inéluctable, entraînera une flambée des prix, et « à moyen terme, le système économique global et chaque économie de marché nationale pourrait s’effondrer », estiment les analystes de l’armée allemande. « Des pénuries de biens vitaux », notamment de nourriture, pourraient apparaître, ajoutent-ils, conduisant à la mise en place de « politiques de rationnement ». Les auteurs du rapport s’inquiètent aussi des conséquences géopolitiques de la raréfaction du pétrole qui pourrait favoriser la montée des extrémismes. Dans ce contexte, « les États qui dépendent des importations de pétrole » seront obligés « de montrer plus de pragmatisme à l’égard des pays producteurs », estiment-ils, en se montant, dans le cas de l’Allemagne par exemple, plus souple à l’égard de la Russie ou plus dur vis-à-vis d’Israël.

Ce rapport de la Bundeswehr intervient dans la foulée de celui publié en mars dernier par l’état-major interarmées américain et qui prévoyait une « crise énergétique sévère » d’ici à 2015. « Du pétrole, il n’y en aura pas pour tout le monde » titrait alors Terra eco. Et comme toujours ce sont ceux qui sont déjà les plus démunis qui en feront d’abord les frais.

 

Plus d'information sur :

http://www.terraeco.net

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JO 2018, une incompréhension qui grandit

9 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

La manifestation organisée mardi par les agriculteurs à DOMANCY qui ont interpellé vertement MM. MONTEIL et GROSPIRON à la mairie de la commune est un symptôme de l'incompréhension grandissante à l'égard du dossier des JO.

J'ai déjà dit ici à plusieurs reprises que le comité d'organisation pêchait gravement par manque d'explications et de débat public pour expliquer sa démarche et recueillir les avis des citoyens.
Je me suis élevé contre le prix abusif du concert gratuit du 23 juin sur le PAQUIER.

En fait, depuis que le CIO a imposé de ne plus faire de ces Jeux un projet pour toute la HAUTE SAVOIE en rendant obligatoire le resserrement des épreuves sur LES ARAVIS, ANNECY et CHAMONIX, nous sommes face à une quadrature du cercle.

Eric FOURNIER, maire de CHAMONIX, dans l'édition de Mercedi du DAUPHINE, pose ses conditions pour accepter d'accueillir les épreuves.

Les contraintes d'espace sur cette ville sont telles qu'il faut envisager une opération de rénovation urbaine sur des espaces déjà construits, en dehors des zones dangereuses, etc. On peut comprendre que M. FOURNIER soit d'une prudence de siou dans une affaire comme celle-là. Annoncer des expropriations pour cause d'utilité publique pour construire le futur village olympique ne doit pas être sa tasse de thé.

Plutôt que d'admettre publiquement ces difficultés qui ne sont que le fruit d'exigences du CIO  en contradiction avec les enjeux initiaux de la candidature portée par la Ville d'ANNECY, le comité d'organisation travaille en circuit fermé et se trouve donc aujourd'hui dans une impasse.

Les mêmes interrogations et les mêmes manifestations ont lieu à MUNICH car le problème est là-bas identique.
Le CIO raisonne en fonction des droits de retransmission de la télé ...comme toutes les instances sportives d'ailleurs.

Dans cette configuration, il est important de rappeler que les Jeux ne peuvent se faire en reniant nos valeurs. Tout ne peut  pas être justifié par la nécessité de présenter au CIO un dossier conforme à ses exigences si ces exigences se révèlent incompatibles avec les choix politiques qui ont été faits.

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Avocat dès la première heure de garde à vue, enfin !

8 Septembre 2010 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #C'est personnel

 

La réforme de la Constitution initiée par SARKOZY a pour conséquence de confier au Conseil constitutionnel un rôle qu'il n'avait pas de sorte de "Cour suprême" à l'américaine, ayant une fonction jurisprudentielle avérée sur les grands dossiers de conformité de la loi aux principes constitutionnels.

 

La possibilité offerte aux juridictions de saisir le Conseil constitutionnel si un avocat soulève un argumentaire visant à contester la constitutionnalité d'une disposition législative à l'occasion d'un contentieux pénal ou civil, est déjà bien intégrée par la magistrature.

 

Autrement dit, avant de juger, le magistrat peut demander au Conseil constitutionnel si la loi est conforme; ce qui permet au Conseil de faire des recommandations.

 

Il vient par exemple de se prononcer en faveur de l'examen devant la juridiction sociale de tous les préjudices dont sont victimes les accidentés du travail.

 

Mais la "bombe" a été cette demande du Conseil de mettre en place la présence d'un avocat dès la première heure de la garde à vue, estimant que le système français n'était pas conforme au droit européen.

 

Le  Conseil estime qu'il a aussi pour mission de vérifier la conformité de la loi nationale avec les textes supra nationaux (essentiellement européens), par exemple la Convention européenne des droits de l'Homme.

 

La première conséquence va en être la diminution drastique des gardes à vue à la croissance exponentielle depuis l'arrivée de SARKOZY, car elles étaient désormais utilisées non pas contre les "voyoux", mais contre n'importe quel citoyen pour l' obliger à avouer.

 

Vous ai-je raconté l'histoire de ma voisine accusée par sa locataire d'avoir trafiqué des chèques et qui a été mise en garde à vue, en maillot de corps dans le mitard de l'Hotel de Police d'ANNECY ? Rien ne justifiait une telle procédure violente à l'égard d'une soixantenaire qui présente toutes les garanties de présentation et pour un "délit" fermement contesté. Délit pour lequel elle n'a plus aucune nouvelle depuis de longs mois.

 

Ou les gardes à vue des intermittents du spectacle toujours à ANNECY il y a quelques années pendant de longues heures au motif qu'ils avaient fraudé les ASSEDIC, un contentieux totalement évanoui depuis des mois. Là encore, il n'y avait aucune raison de faire déshabiller ces personnes, de les priver de liberté, pour obtenir des documents qui avaient déjà été saisis et des "aveux" sans cohérence puisque les gens disent à la fin de la garde à vue ce que les policiers ont envie d'entendre pour pouvoir enfin sortir. Déclarations qu'ils dénoncent devant le juge d'instruction lorsqu'ils sont à nouveau entendus...

 

Il est tout de même surprenant que les policiers condamnent cette pratique démocratique : qu'est-ce qu'ils pouvaient faire en l'absence d'un avocat qu'ils ne pourront plus faire en sa présence ? Si ils ne peuvent plus le faire, c'est que ce n'était ni avouable, ni moral, ou ni conforme à la loi. Et dès lors, tous les démocrates ne peuvent que se féliciter qu'ils ne puissent plus le faire.

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