Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
thierry billet

politique locale

18,28% de logements sociaux à ANNECY

5 Février 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


L'objectif des 20% de logements sociaux à ANNECY est à portée de mains.

Avec 18,28% au 31 décembre 2008 et compte tenu des logements en cours de construction sur le territoire communal, ce devrait être bien avant la fin du mandat que les 20% seront atteints.

Après avoir reçu les félicitations de la fondation Abbé PIERRE lors de la campagne électorale municipale, la Ville poursuit ses efforts continus.

Notre effort est malheureusement insuffisamment partagé dans d'autres communes de l'agglo.
Lire la suite

C2A : quel projet politique ?

1 Février 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


En matière territoriale, l'agglo a pu, depuis sa création, surfer sur un appui financier de l'Etat important dans la mesure où elle avait décidé de prendre beaucoup de compétences en lieu et place des communes : culture, sports, personnes âgées, économie, logement, etc.

L'Etat, pour encourager ces regroupements et mettre fin en douceur au morcellement des 36 000 communes de plein exercice, a aidé plus largement les communautés d'agglo qui mettaient en commun le plus de prérogatives.

La C2A a donc largement bénéficié de ces dispositions incitatives. Et tant mieux pour notre territoire qui a pu investir.

Mais, maintenant que l'Etat ferme les robinets, la contraction de la capacité d'investissement est d'autant plus forte. Cela ne signifie pas que l'agglo n'a plus de moyens. Nous sommes encore fort riches en comparaison d'agglomérations comme MARSEILLE  qui n'ont plus d'autres choix que de voter un impôt sur les ménages.

Mais il nous faut faire plus attention à ce que nous dépensons; ce qui n'est pas en soi dommage.

Cela obligera à revisiter certains investissements critiquables comme la Zone d'activités de MONTAGNY LES LANCHES, en pleine zone NATURA 2000, dont l'aménagement coûtera trop cher pour préserver les espaces naturels significatifs et "compenser" les éventuels dégâts aux zones humides. Nous y reviendrons.

Ce qu'il faut retenir, c'est que la C2A a été plutôt le fruit d'une opportunité financière que d'un projet politique pour le territoire.

Un diagnostic posé par des élèves stagiaires de l'INET est éclairant : nous sommes en présence d'une intercommunalité d'aubaine, marquée par une faible solidarité, et peu de vision intercommunale du territoire et de ses projets; tandis que l'identité de la CA demeure fragile. Encore beaucoup d'élus la perçoivent comme ayant un "train de vie" trop coûteux et le manque de culture d'entreprise de son personnel la rend encore plus fragile face à ces perceptions négatives.

Ces perceptions négatives sont entretenues à longueur de réunions et d'interviews par Bernard ACCOYER qui stigmatise les directeurs des services, explique qu'il y a eu trop d'embauches, etc. Toutes choses fausses, mais qu'il rabâche avec le poids que lui donne une fonction incongrue de vice président de l'agglo, mais surtout de président de l'assemblée nationale.

Dans ce cadre, le projet de mutualisation entre l'agglo et les communes est donc important.

  • Soit il n'est qu'un assemblage de mesurettes techniques qui permettent de faire quelques économies,
  • Soit il devient l'outil d'un projet du territoire s'inscrivant dans celui d'une extension de l'agglo à tout le bassin de vie, comme je l'évoquais à propos du CLD.

 Etalement urbain (2)

C'est ce travail qui s'ouvre à l'agglo pour le premier semestre 2009 : celui de l'élaboration d'un projet commun pour les 5 prochaines années.

Les enjeux sont trop importants pour un simple rafistolage.
Lire la suite

Terres de lac = acheter les espaces agricoles autour du lac

31 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Il nous faut soutenir cette excellente initiative soutenue par les agriculteurs de la Cluse du Lac qui font le constat que le foncier ne leur appartient pas, et qu'ils n'ont pas la possibilité d'acheter toutes les terres qu'ils exploitent.

Il convient donc d'acheter les terres classées agricoles par les Plans locaux d'urbanisme des communes du bord du Lac de manière à les préserver définitivement de l'urbanisation.

Pour cela, une fondation va permettre de les acheter en mutualisant les apports des citoyens qui veulent donner la main en la mettant à leur porte-monnaie.

Cet investissement est pour partie défiscalisable.

Une fois acquis par la fondation, les terres ainsi achetées ne pourront plus être vendues pour l'urbanisation.

C'est un moyen pérenne de conserver à l'agriculture des espaces qui font le paysage de la cluse du Lac.

Un premier achat est en cours. Il faut trouver rapidement les 10.000 premiers  €.

Vous pouvez vous renseigner au 04 50 68 63 70 ou à terresdulac@orange.fr ou par courrier à Terres du Lac 991 route de Lornard 74410 Saint Jorioz.

L'adhésion est à 10 € et un don "minimum" de 40 €.

L'ensemble des dons collectés par TERRES DE LAC sera affecté à l'achat de terrains et la gestion des terrains et leur acquisition sera réalisée en plein accord avec la profession agricole afin d'en garantir le bon usage.

Les terrains acquis ne pourront plus être revendus.



Lire la suite

Démission des VERTS

29 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Je n'avais nullement l'intention d'annoncer publiquement ma décision de démissionner des VERTS pour m'investir à fond dans EUROPE ECOLOGIE.

Un représentant du Collège exécutif national des VERTS en a décidé autrement en venant spécialement en SAVOIE ce Samedi pour y annoncer mon départ et la menace d'exclusion qui pèse sur les trois autres élu(e)s vert(e)s d'ANNECY...

Il paraît même qu'ils seraient "suspendus" depuis des semaines, mais "on" a oublié de le leur notifier.

Drôle de décision un an aprés notre victoire aux élections municipales et malgré le bilan positif que l'on peut tirer de notre participation municipale.

De cela, il n'a nullement été question...

Ni d'ailleurs des décisions de refus de sanction réitérées depuis mars 2008 par les Verts Région SAVOIE lors de leurs réunions régulières.

Cela ne m'empêchera pas de continuer à travailler d'arrache pied pour faire prendre en compte l'urgence écologique dans les politiques publiques de notre bassin de vie...

Que cet épiphénomène ne vous empêche pas, bien au contraire, de rejoindre EUROPE ECOLOGIE en signant l'appel et en vous inscrivant au comité local annécien qui est ouvert à tous, dés l'instant où vous partagez notre souci commun d'une alternative écologiste au sein du Parlement européen.

link

Lire la suite

Etalement urbain (2)

28 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


En préambule, un remerciement aux lecteurs de ce modeste blog : vous n'avez jamais été aussi nombreux, et mon "blog rank", un algorythme qui est sensé représenter le nombre de visiteurs et leur satisfaction n'a jamais été aussi élevé.

J'ai déjà parlé du séminaire "étalement urbain" qui s'est achevé le samedi 17 janvier.

Etalement urbain (1)

Il convient d'y revenir au moment où l'agglomération va entrer dans une phase active de concertation sur le projet de mandat d'ici 2014; ce qui nécessite que la C2A se positionne non pas simplement sur les enjeux de ses 13 communes, mais sur ceux de l'ensemble du bassin de vie.

Les réunions de travail sur la mobilité ou l'habitat ont permis d'acter une convergence majeure entre les différentes intercommunalités et les représentants associatifs et d'usagers en ces domaines.

Si l'offre de transports collectifs au sein de l'agglo est considérée comme satisfaisante, elle est complètement insuffisante dès que l'on en sort. Venir de SAINT JORIOZ ou de LA BALME DE SILLINGY est une horreur : on a laissé construire sans mettre en place les transports collectifs en sites propres, et maintenant on crie au manque d'équipements... Il faut arrêter cela.

De la même manière dans l'ALBANAIS, la question de la réouverture de gares est devenue une priorité avec parking relais à proximité.

Dans ce cadre, la proposition d'un MORATOIRE ROUTIER a été actée de manière à investir dans les seuls transports collectifs et les modes doux de transports.

De même, un consensus rappelé par Jean BOUTRY consiste à considérer qu'il faut dissuader de l'usage de la voiture en rendant globalement payant le parking public et en réduisant le nombre de places de parkings offert : il faut rendre compliqué l'usage de la voiture en plus d'offrir des transports publics de qualité.

Il faut ANTICIPER, ce qui n'a pas été fait correctement jusqu'à présent.

C'est d'autant plus important que malgré l'effort de construction à ANNECY ou à CRAN GEVRIER, la population ne fait que se stabiliser.

De 1999 à 2006, CRAN a construit 500 logements sans gagner un seul habitant supplémentaire : les habitants actuels "décohabitent", mais cela ne fait pas venir d'habitants supplémentaires.  Le même constat est fait à ANNECY qui stagne autour de 50.000 habitants avec moins de 2 habitants par logement.

En périphérie, on construisait jusqu'alors 50 maisons individuelles par quinzaine, consommant 120 hectares par an de terre agricole.

Ce modèle n'est pas viable à moyen terme : il consomme trop d'espace pour peu de logements, mal desservis par des transports collectifs et que la collectivité n'aura pas les moyens de s'offrir, ce qui "justifie" une colère des nouveaux habitants à propos du manque d'équipements publics.

La troupe de comédiens improvisateurs a parfaitement illustré cette incohérence du comportement des périurbains. Mais il faut traiter la question en amont, pas en aval ! On a beaucoup construit par exemple à LA BALME DE SILLINGY sans prévoir de transports publics et maintenant tous râlent avec raison sur les embouteillages sur le RD 1501 nord...

Remettons les pendules à l'heure : d'abord du transport public, ensuite des logements en collectifs avec des performances énergétiques élevées...

Cela passe par une extension du réseau de bus à l'échelle du bassin de vie, et donc une "autorité régulatrice des transports" adaptée.

Je plaide pour une nouvelle compétence optionnelle TRANSPORTS au SILA pour lancer ce travail, de manière transitoire, en attendant une extension de l'agglo à tout le bassin de vie.







Lire la suite

Etalement urbain (1)

18 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


La réunion de bilan du séminaire sur l'étalement urbain de ce samedi matin a été un événement important pour la validation d'un consensus autour de la nécessité de maîtriser la périurbanisation et de limiter la place de la voiture.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, une anecdote.

Une universitaire toulousaine, Mme JAILLET avait été invitée en qualité de "témoin", scientifique du CNRS, pour donner un éclairage sur les propos des rapporteurs des ateliers qui ont travaillé depuis six mois sur le sujet.

Je me suis assez violemment opposé à son discours selon lequel on ne pouvait pas imposer aux périurbains un tel changement dans leurs habitudes qui leur ferait renoncer à la voiture individuelle, qu'il faut les convaincre, etc.

Et, à l'appui de son propos, Mme JAILLET cite l'exemple de ces couples qui travaillent en ville et sont heureux de partir ensemble pour aller de leur domicile au boulot, trajet en voiture qui leur permet d'être "enfin ensemble".

Outre le caractère particulièrement peu représentatif de cet exemple - combien de couples périurbains travaillent à la même heure dans un même lieu tous les jours de la semaine ? - je me suis étonné que l'on puisse valoriser un tel mode de vie où la relation de couple est particulièrement vivace...dans la voiture quotidienne au lieu de constater la pauvreté de celle-ci.

Tandis qu'on n'a pas demandé aux citoyens si ils voulaient du chauffage électrique pour leur pavillon, ni si ils étaient ravis de devoir aller habiter de plus en plus loin de la Ville parce qu'elle était devenue trop chère pour eux, il faudrait le faire pour leur "imposer" un mode de vie plus durable.

Internet permet de faire des recherches, et je trouve dans une revue de 2004, le compte-rendu d'une conférence de Mme JAILLET, dont j'extrais le passage suivant :

Se déplacer, être dans sa voiture n’est pas du temps perdu, soustrait à l’individu. C’est de plus en plus un temps qui a du sens, une épaisseur sociale. La voiture devient un lieu de décompression entre l’univers du travail et l’univers domestique. Un certain nombre d’adultes, par exemple mari et femme lorsqu’ils utilisent le même véhicule pour se rendre au travail, avouent que ce sont presque là leurs seuls moments d’intimité. Ils en profitent pour discuter avant de retrouver à la maison les enfants qui mobilisent alors toute leur attention et leur énergie. Ils tiennent donc à ce moment passé ensemble. Mais c’est également l’expérience que font nombre de parents avec un enfant, constatant que c’est souvent lorsqu’ils sont ensemble en voiture, et seuls, que se font les confidences. Le temps du déplacement quotidien peut également être le temps de hobbies personnels: écouter de la musique, une émission de radio devenue «fétiche», au point que certains, s’ils ont mis moins de temps que d’habi- tude, attendent dans la voiture ou font le tour du «pâté de maisons» pour en entendre la fin. D’autres apprennent une langue vivante…

 in HORIZONS AQUITAINS, automne 2004

Mme JAILLET depuis 5 ans prend le même exemple, au mot prés, sans donner la moindre indication sur la proportion de personnes concernées et sur la permanence de ce phénomène, qui, mis en relation des dégâts environnementaux et sociaux de la voiture automobile, apparaît bien futile.

Elle récite donc une thèse écrite il y a  au moins cinq ans, à un moment où le réchauffement climatique n'était pas "LA" priorité du siècle.

Et où la crise pétrolière était encore considérée comme une pure interrogation conceptuelle.

Triste redite pour des chercheurs qui devraient nous éclairer l'avenir, et non nous resservir à ANNECY ce qu'ils ont dit à PAU le 30 avril 2004; alors que le monde a changé et que les enjeux de la périurbanisation, par exemple sur la pollution atmosphérique et la santé publique sont chaque jour plus documentés.

Je reviendrai sur les conclusions importantes du séminaire dans un prochain article.






Lire la suite

Premier meeting d'EUROPE ECOLOGIE à LYON

17 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Premier meeting dans la grande région Sud Est de la liste européenne EUROPE ECOLOGIE dans laquelle j'espère beaucoup pour sortir l'écologie politique du ghetto dans lequel une partie des VERTS ont réussi à l' enfermer depuis des années.

José BOVE pour le courant altermondialiste, Sandrine BELIER, ancienne directrice de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT pour le courant associatif, François ALFONSI pour le courant régionaliste,  Michèle RIVASI, fondatrice de la CRIIRAD, et tête des listes dans le SUD EST et Dany COHN BENDIT, ont dialogué avec une salle bien remplie à LYON

J'ai eu beaucoup de plaisir à revoir Dany qui m'a encore remercié de l'interméde "ski à LA CLUSAZ" que je lui avais réservé lors de sa campagne de 1998 (quelle mémoire !) a insisté sur l'esprit d'ouverture qui présidait à la création de cette liste.

Répondant à une question de la salle selon laquelle, l'écologie était évidemment de gauche, Dany a rappelé que devant l'urgence écologique, la question de l'affiliation à la droite ou à la gauche ne pouvait être un préalable pour les écologistes. Nous devons nous adresser à tous ceux qui s'interrogent sur leur mode de consommation, sur l'avenir de la planète, sur les droits humains, sur les alternatives énergétiques, etc.

Rappelant que le groupe socialiste au Parlement européen avait voté contre la remise du prix SAKHAROV au dissident chinois, et citant d'autres exemples concrets, Dany a confirmé qu'EUROPE ECOLOGIE avait vocation à ne faire aucune exclusive et à essayer, grâce à la proportionnelle, de réaliser un score qui permette enfin à l'écologie politique de sortir de son nanisme politique.

Refusant toute idée d'un accord avec les trotskystes ou avec MELENCHON, José BOVE a marqué son ancrage dans une démarche de présentation d'un programme "concret", fondé sur des expérimentations, et travaillant ensemble grâce à la diversité des origines.

François ALFONSI a insisté sur les enjeux communs en CORSE et sur le continent, par exemple sur un sujet qui intéresse bigrement les annéciens, celui de la Loi littoral que le projet d'aménagement de la Corse veut remettre en question.

J'ai invité Michèle et Dany qui m'ont confirmé leur souhait de venir faire campagne à ANNECY et en HAUTE SAVOIE.

Nous préparerons à la réunion du Comité local d'ANNECY du 20 janvier à 20 heures l'organisation de la campagne au niveau local. Vous y serez le bienvenu.
Lire la suite

Yann ARTUS BERTRAND soutient ANNECY 2018

7 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale



C'est maintenant officiel, Yann soutient la candidature d'ANNECY aux JO d'hiver 2018 en raison des engagements pris par le Comité de candidature en faveur de Jeux "zéro carbone".

Pour avoir travaillé activement à ce soutien  depuis notre rencontre avec Yann ARTUS BERTRAND à FREIBURG cet automne, je suis très heureux d'avoir obtenu une telle décision de la part d'un écologiste de renom.













Ce soutien est en même temps une garantie que les engagements pris sur le plan environnemental seront respectés et en particulier qu'un bilan carbone "prévisionnel" sera géré en continu sur le projet de JO de manière à aboutir à un impact nul en carbone pour la réalisation de ces Jeux.

C'est au demeurant ce que rappelle Yann  :

Les infrastructures olympiques fondées sur la démesure et l’utilisation d’importantes quantités de matériaux et d’énergie mènent souvent à une impasse. De nombreuses villes olympiques ont construit d’immenses structures coûteuses devenues aujourd’hui des éléphants blancs.

Mes échanges avec Thierry Billet, votre maire-adjoint à l’environnement, m’ont éclairé sur un point : Annecy souhaite développer un modèle de ville Olympique responsable dont l’empreinte écologique serait la plus réduite possible.

Devant l’urgence climatique, il est nécessaire aujourd’hui de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, partout. La stratégie de votre ville, candidate aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2018, semble cadrer avec les exigences des scientifiques de réduire notre impact sur le climat et l’environnement.

Le bilan carbone qu’a pris l’engagement de réaliser votre ville est un premier pas vers votre objectif « zéro carbone » pour les Jeux de 2018. La mairie d’Annecy s’engage d’ores et déjà à compenser les émissions incompressibles de CO2 générés par les Jeux, mais surtout à établir un bilan carbone prévisionnel de ces Jeux de manière à faire les choix technologique qui permettront de les réduire autant que faire se peut. Je vous soutiens pleinement dans ce sens.

Je soutiens également votre plan d’augmenter les investissements en infrastructures des transports ferroviaires, sans augmentation de l’offre de transports routiers ni aérien. Les villages olympiques construits par la mairie d’Annecy devront être des villages « passifs » en énergie. Vous veillerez aussi à aborder avec mesure la question de la production de la neige. Comme nombre de scientifiques et d’environnementalistes,  je ne suis pas partisan de la neige artificielle. 
 
Relevons donc ce défi ensemble, pour que ces jeux d’hiver 2018 soient conçus de manière à préserver les équilibres naturels de la montagne auxquels nous sommes tous tant attachés.

Ces Jeux d’hiver 2018 doivent être exemplaires à l’image de Fribourg-en-Brisgau que nous avons visitée ensemble.

Reste à savoir si ce soutien de poids sera de nature à convaincre le Comité national Olympique, mais, ajouté à la valeur technique et sportive du dossier, je pense qu'il est de nature à prouver que notre projet est clairement aux antipodes des projets mégalo que d'autres villes ont pu présenter jusqu'alors.




Lire la suite

Du bio dans la restauration municipale

6 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


La question de l'introduction du "bio" dans la restauration municipale est centrale dans une logique d'excellence environnementale, comme le montre bien l'exemple deu village de BARJAC dans le film "Nos enfants nous accuseront".

D'ores et déjà la Ville intègre dans ses menus des produits bio (tomme, reblochon, etc.).

Elle a décidé d'aller plus loin et de respecter le calendrier prévu par le GRENELLE  de l'environnement c'est à dire 20% de bio d'ici 2012.

C'est une décision importante au regard du nombre de repas servis : 3.500 repas par jour dont 2.200 pour la restauration scolaire, le reste pour les personnes âgées.

Marylène FIARD, maire adjoint en charge de la restauration municipale, a donc provoqué une réunion avec le Président de la Chambre d'agriculture pour aller de l'avant.

L'idée de la Ville est de contractualiser avec des agriculteurs les plus proches possibles d'ANNECY et qui souhaitent s'installer ou développer une production bio pour leur assurer un débouché sûr pendant le temps de leur reconversion qui prend environ trois ans.

La contractualisation permettrait d'assurer une sécurité financière à l'agriculteur local à un prix fixé par avance qui rémunère correctement son travail et assure un bilan carbone le plus faible possible en réduisant les coûts de transport.

La Chambre a répondu très favorablement à cette sollicitation dans la mesure où elle cherche à diversifier le modèle agricole du département, jusqu'alors essentiellement laitier avec une transformation à un bon niveau de prix grâce à des fromages AOC. Mais la déréglementation menace ces "niches" de qualité fondées sur un cahier des charges strict.

Les techniciens vont maintenant lister les besoins de la restauration municipale et les confronter aux potentialités connues de la Chambre d'agriculture dans la profession agricole départementale de manière à soutenir des projets existants, ou à susciter des conversions de production ou des installations d'activités maraichères, dans la perspective de la signature d'une convention d'ici juin 2009 entre les différents partenaires.










Lire la suite

Jeux Olympiques 2018 "zéro carbone" : chiche !

2 Janvier 2009 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Politique locale


Pari tenu pour la soirée "Jeux Olympiques 2018" du 31 décembre avec une participation importante des annéciens, malgré des conditions météorologiques déplorables.

J'y ai découvert un tract non signé avec une simple adresse électronique intitulé "Non aux Jeux Olympiques ! ni à Annecy, ni ailleurs !"

On pouvait s'attendre à une critique que l'on peut partager sur le fonctionnement du Comité international Olympique, sur le dopage, etc. puisque l'on nous annonce une critique des Jeux et non du lieu de leur tenue. Rien de cela à part un dernier paragraphe sur la triche (?) et le fait que les JO s'accordent avec toutes les dictatures. C'est justement pour protester contre les JO à PEKIN que j'ai accroché à mon balcon pendant les Jeux des drapeaux tibétains.

Mais quel rapport avec les Jeux tels qu'ils sont envisagés à ANNECY ?

Je conçois que l'on puisse être contre les compétitions sportives internationales quelles qu'elles soient et la manière dont la recherche de performances et la pression sur les athlétes génèrent des conduites addictives, mais il faut parler sérieusement de la candidature d'ANNECY et du sens sportif et politique que la Ville entend lui donner.

Et de ce point de vue, les griefs manquent de sérieux.

Sur le coût, le tract dénonce un coût exorbitant tout en affirmant qu'on ne le connaît pas. Et que les illuminations de Noël ont coûté 300.000 €... Quel rapport avec les Jeux ? La Ville a clairement affirmé vouloir une candidature en rupture complète avec ceux de PEKIN et de SOTCHI en Russie. C'est ce que le dossier de candidature confirmera si le Comité national Olympique présente la candidature d'ANNECY au nom de la FRANCE, ce que nous saurons en mars 2009. Bien entendu, les Jeux vont coûter cher. Mais le problème est moins le coût - qui doit être maîtrisé - que les objectifs que l'on poursuit.

Le tract embraie ensuite sur le danger d' "une urbanisation démesurée" et précise que "la mairie veut profiter des JO pour accélérer la réalisation du sillon alpin, continuité urbaine de Genève à Valence sur 220 Km". Qui a pu dire une pareille bêtise ? Au contraire, les seules infrastructures de transport souhaitées pour les Jeux sont des infrastrures de transport collectif : pouvoir amener les athlètes de GENEVE ou SAINT EXUPERY en train jusqu'à ANNECY et vers le village olympique de la vallée de l'ARVE. Quel écologiste peut rejeter un tel projet que nous réclamons depuis vingt ans ? Les transports collectifs représentent 1% des déplacements en HAUTE SAVOIE : les Jeux peuvent nous faire obtenir ce que nous risquons de ne jamais avoir : des transports ferroviaires efficaces vers GENEVE, CLUSES et AIX LES BAINS.

Quant aux villages olympiques, n'avons nous pas besoin de logements et notamment de logements sociaux en HAUTE SAVOIE ? Le recyclage des villages est une donnée constitutive du dossier de candidature et y compris sur le fait que ces villages devront être "passifs" du point de vue énergétique.

Enfin, le tract dénonce "les conséquences écologiques" des Jeux... et développent exclusivement celles des canons à neige. LE MONDE des 28 & 29 décembre a consacré une page à ce enjeu environnemental sur lesquels les écologistes alertent les pouvoirs publics depuis longtemps. Et c'est justement l'un des points sur lesquels le dossier de candidature devra faire preuve d'innovation comme Jean Luc RIGAUT l'a rappelé aux Offices du tourisme du département. Retenons quand même que, s'agissant des Jeux eux-mêmes, on ne voit pas quels nouveaux équipements en canons à neige ils vont générer en HAUTE SAVOIE ! Il n'y a pas de nouveaux sites ni de nouvelles pistes : 60% des épreuves de coupe du monde qui se déroulent en FRANCE ont déjà lieu en HAUTE SAVOIE.

Par contre, il y a d'autres enjeux environnementaux que ce tract élude et qui portent sur les émissions de gaz à effet de serre (le tract ignore superbement le réchauffement climatique qui est le point central de la démarche écologiste aujourd'hui...). On peut citer les déplacements des athlètes, la gestion des déchets pendant la compétition, etc.

L'ensemble des éléments devra être pris en compte par la candidature d'ANNECY et de la HAUTE SAVOIE : l'objectif clairement affiché par la Ville est celui de Jeux "zéro carbone" = on évalue l'ensemble des éléments du projet sur leur bilan carbone prévisionnel pour choisir l'option la moins polluante et compenser ce qui ne peut être techniquement supprimé.

C'est un défi remarquable : faire entrer ANNECY et la HAUTE SAVOIE de plein pied dans les objectifs du "facteur 4" d'ici 2050 grâce aux Jeux Olympiques d'Hiver de 2018.

Dieu sait qu'il y a du travail à faire au niveau du département pour que cela ne soit pas un voeu pieux, mais cet objectif vaut que l'on prenne le risque de réussir.


 



Lire la suite
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>