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thierry billet

Liquidation du SITOA, une irresponsabilité rumillienne

30 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Bel exemple d'irresponsabilité :  la dissolution du SITOA, le syndicat de traitement des ordures ménagères de RUMILLY et de l'ALBANAIS. Le SITOA amenait tous ses déchets au SILA, à l'usine de CHAVANOD. Les travaux de rénovation thermique de l'usine et d'adaptation de ses capacités de traitement à la baisse ont été définis en concertation étroite avec les collectivités adhérentes dont le SITOA qui s'était engagé à apporter un certain tonnage. Sur cette base, le SILA a investi de l'ordre de 60 millions d'euros dans un projet ambitieux qui faisait passer l'efficacité énergétique de l'usine SYNERGIE à 60% sur le réseau de chaleur de SEYNOD notamment.

Avec la fusion de la communauté de communes de l'ALBANAIS dans le  GRAND ANNECY, le SITOA devait se dissoudre et organiser la poursuite de la collecte et du traitement des déchets ménagers. A priori aucune difficulté : le GRAND ANNECY est adhérent du SILA et on continue donc comme avant. Mais la communauté de communes de RUMILLY n'a rien trouvé de mieux à faire que d'en profiter pour aller chercher moins cher auprès du SIDEFAGE à BELLEGARDE et quitte donc le SILA pour ce faire !

Résultat des courses : 12 millions d'euros d'investissements qui correspondaient à la part des déchets ménagers provenant de RUMILLY que le SILA aura investi "en trop" et qu'il va falloir faire payer aux habitants restant sur le territoire du GRAND ANNECY.

Tout cela pour un raisonnement financier à court terme (le prix de la tonne est moins cher à BELLEGARDE qu'à ANNECY momentanément puisque nous avons investi pour être à la pointe de la protection de l'environnement et de la valorisation énergétique et pas le SIDEFAGE) et la création d'une surcapacité de traitement à CHAVANOD quand l'usine sera achevée. Bien entendu tout ceci sur fond de logique de clocher de certains élus qui ne veulent absolument pas d'une entrée dans le GRAND ANNECY dans les années à venir.

Les perdants seront bien entendu l'écologie et les citoyens. Il faut que l'Etat prenne le dossier en mains et impute ce surcoût à la communauté de communes de RUMILLY au titre de la parole donnée, du respect de l'environnement et de la cohérence du plan départemental d'élimination des déchets. Plan dont je découvre qu'il ne serait pas prescriptif mais simplement informatif; c'est à dire qu'il ne lie pas les collectivités qui l'ont élaboré et adopté. Autrement dit, il ne sert à rien au cas présent.

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Elus de qui ? Pour quoi ?

29 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

En votant la fusion des 6 communes, nous avons décidé de devenir les élus d'une ville de 130 000 habitants, une des 30 premières villes de FRANCE et de faire franchir à notre territoire un saut collectif dans un avenir qui n'est évidemment pas l'absorption par ANNECY des 5 autres communes.
Faisant ce choix, nous faisions celui d'accepter de remettre en cause notre fonctionnement, toutes nos habitudes, au nom d'un intérêt collectif clairement défini dans le pacte de confiance entre nos 6 communes.
Nous sommes maintenant les  202 élus des 130 000 habitants de notre ville.
Les prochaines élections municipales éliront un maire qui sera celui de ces 130 000 habitants et pas celui de chacun des anciens périmètres municipaux.
On construit d'ici là, avec les 5 autres anciennes communes, une nouvelle entité qui devra être plus efficace, plus écologique, plus accueillante que ne l'étaient séparément les 6 anciennes communes. Cela passe nécessairement par des compromis  qui peuvent être perçus comme des reculs ou des changements trop importants par telle et telle ancienne commune... Mais chacun doit faire un pas vers les autres.
Ne perdons pas de vue l'essentiel : le gain considérable que représente la commune nouvelle pour l'avenir.
Nous devons clairement répondre au choeur du « c'était mieux avant » qui avance à reculons.
Au contraire, je m'inscris dans la volonté d'être un contributeur de la rénovation de nos politiques publiques à l'échelle de la commune nouvelle, ce qui nécessite de les revisiter les unes après les autres dans un souci d'équité entre les habitants, de maintien de la qualité du service public et d'invention d'une nouvelle ville à construire à partir de nos valeurs humanistes, sociales et environnementales.
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Vol de vélos, la calamité !

26 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Le vol de vélos à ANNECY est un véritable fléau qui nécessite des mesures fortes. Ce sera chose faite début juillet avec l'annonce de l'installation de consignes à vélos sur le domaine public de la Ville afin de sécuriser les vélos et en particulier les vélos électriques que nous souhaitons vigoureusement booster.

En attendant n'hésitez pas à signaler à la police municipale les vélos à l'abandon qui nécessitent son intervention. Les vélos non réclamés ou non marqués contre le vol sont donnés à Roule & Co pour qu'ils aient une seconde vie.

Vol de vélos, la calamité !
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Un jardin sur le toit des GALERIES LAFAYETTE

25 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Un jardin sur le toit des GALERIES LAFAYETTE en plein ANNECY pour affirmer l'engagement de cette entreprise en faveur du développement durable et des circuits courts de consommation, voilà une bien bonne nouvelle.

Voici quelques photographies de cette réalisation très technique avec un arrosage continu en pied de plantation et une plantation verticale.

Il reste à espérer que les GALERIES LAFAYETTE sauront mobiliser suffisamment de personnes pour assurer l'exploitation de cette initiative sur la durée.

Un jardin sur le toit des GALERIES LAFAYETTEUn jardin sur le toit des GALERIES LAFAYETTE
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En deuil de prioriterre

24 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Différentes manoeuvres politiciennes ont conduit à la liquidation judiciaire de prioriterre qui assurait notamment les fonctions d'espace info énergie dans le département de la HAUTE SAVOIE. Alors que notre département est en forte croissance démographique et que les habitants cherchent à connaître les moyens d'améliorer le confort et l'efficacité énergétique de leur logement, il n'y a plus personne au bout du fil ou de la permanence dans sa commune pour les renseigner de manière désintéressée sur les solutions les mieux adaptées.

Il n'y a plus d'espace info énergie en HAUTE SAVOIE alors qu'il en existe partout ailleurs parce que les ragots relayés par des malfaisants ont tué une ONG efficace et reconnue.

Bien entendu les mêmes ne se préoccupent nullement de travailler à une solution alternative qu'ils auraient dû prévoir dès l'instant où ils avaient décidé de tuer prioriterre. La politique de la terre brûlée pratiquée par Laurent WAUQUIEZ a le mérite de la clarté.

Ne vous préoccupez pas de TRUMP, nous avons le même à la maison !

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Plan de déplacement urbain & qualité de l'air

22 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Ce jeudi matin, c'était "PDU et qualité de l'air" dans le cadre de l'élaboration du futur plan de déplacements urbains du GRAND ANNECY. A la suite de témoignages d'INSPIRE (Anne Lasman Trapier), de l'ATMO auvergne rhône alpes, du bureau d'études qui a animé les groupes de travail citoyens de mai 2017, nous avons débattu des grandes orientations du PDU et notamment dans ses relations avec la qualité de l'air.

Nous sommes parvenus à un consensus qui reste à valider mais que je synthétiserai comme suit.

1/ arrêtons de nous empailler sur les questions de normes applicables entre les recommandations de l'organisation mondiale de la santé (OMS) et les valeurs fixées par l'union européenne. Nous savons tous que les valeurs européennes n'ont rien de scientifiques : elles sont le fruit de l'action des lobbies auprès des parlementaires et des Etats. Nous voulons agir au titre de la santé publique : visons les valeurs cibles de l'OMS plus contraignantes mais qui sont les seules à nous assurer que l'air que nous respirons comme l'eau du lac que nous buvons sont aux meilleures normes environnementales.

2/ concentrons nous sur la pollution de fond, les pics de pollution sont des épiphénomènes en matière de santé publique et ne permettent pas de développer une politique publique qui soit autre chose que des annonces ponctuelles et événementielles. Attachons nous à la pollution de tous les jours, la plus insidieuse, pour nous inscrire dans la duré et être efficace à moyen terme.

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Chronique du travail , précarité en secteur hospitalier

21 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

La plupart des hôpitaux ont fait le choix d'être leur propre assureur en matière d'allocations de chômage au lieu de cotiser à POLE EMPLOI. Dès lors, comment ne pas payer ce qu'on doit quand on est dans des difficultés financières comme le sont la plupart des hôpitaux ? Et bien c'est tout simple comme le montrent deux rendez vous de ces derniers jours concernant le même hôpital.

Les hôpitaux usent et abusent des CDD qui ne sont pas soumis aux mêmes règles que dans le privé, bénéficiant en plus d'une bienveillance coupable de la juridiction administrative tant en matière de durée, que de renouvellements... Sauf qu'à la fin du CDD, l'agent a droit aux allocations de chômage qui coûtent cher au budget de l'hôpital.

Certains malins ont trouvé la parade. Il suffit de proposer un nouveau CDD à la personne dont on sait qu'elle va pour des raisons valables refuser de rester parce qu'elle a un projet de formation ou qu'elle ne supporte plus cette précarité systématique ou pour toute autre raison légitime. On le fait au dernier moment, une fois que l'on sait que la personne va partir à l'issue de son CDD. Puis, on refuse la prise en charge des allocations de chômage au motif que l'agent n'a pas été involontairement privé d'emploi, dans la mesure où on lui a proposé un CDD.

Ainsi de Mme M qui indique ne plus vouloir rester dans cet état de CDD depuis 3 ans, et à laquelle in extremis on propose un CDD de 3 mois qu'elle refuse. Et bien, chère madame, vous n'êtes pas involontairement privée d'emploi, donc je ne vous verse pas d'allocations de chômage. Ou de madame P qui a un projet de formation d'aide soignante pour accéder enfin à un emploi stable, qui accepte de travailler plusieurs jours sans contrat pour rendre service et à laquelle l'hôpital refuse de payer les jours de travail puisqu'elle n'a pas signé la prolongation de CDD qu'elle avait annoncé refuser pour suivre sa formation...

Cela se passe prés d'ANNECY, dans le secteur public hospitalier et cela me navre et me met en colère.

 

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Boucle d'eau, et la chaleur vint du Lac...

17 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Si vous souhaitez être informés du projet de boucle d'eau sur le lac pour chauffer les immeubles de l'avant scène, de la piscine des Marquisats et d'autres bâtiments de ce secteur de l'ancien hôpital, vous êtes invité en mairie à la réunion du club air climat spécialement dédiée à cette initiative qui est soumise à l'approbation de l'ADEME.

Ce sera ce mardi 20 juin à 18 heures avec l'intervention de M. Jean BRASIER qui porte le projet dans le cadre d'un groupement SGI-IDEX.

L'eau du lac devient énergie renouvelable dans le cadre d'une nouvelle forme de géothermie sans risque pour la masse d'eau évidemment puisque l'eau reste en circuit fermé et est rejetée au lac après captation des calories.

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Chronique du travail n°6

16 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Cette fois, pour poursuivre ces chroniques sociales, deux affaires syndicales pour deux syndicats différents...

D'abord cette clinique où le comité d'entreprise est élu depuis longtemps sans affiliation syndicale. Et cette fois les mêmes délégués décident de rejoindre la CFDT et de se présenter sous cette étiquette. Ils sont tous réélus sans problème. Le jour de l'élection après la proclamation des résultats, on leur annonce que les réunions n'auront plus lieu sur le site de travail, mais qu'elles auront lieu à PARIS. Des heures de déplacement pour rien, un président de CE qui ne connaîtra pas l'établissement et des collègues mécontents de devoir remplacer un élu pendant une journée pour assister aux réunions. Economiquement, c'est du délire ! Mais pour monter les salariés contre leurs représentants "qui vont se promener à PARIS au lieu de travailler", c'est excellent... Et au passage on va bien réussir à écoeurer quelques élus qui ne voudront pas passer une journée par mois dans le TGV alors qu'ils ne sont pas remplacés auprès des patients. A moyen terme, c'est payant !

Ensuite, à la CGT cette fois, Mme W demande la prolongation d'activité prévue par les textes car elle ne peut pas encore percevoir sa retraite pour sa période de travail dans le privé . Elle a une décharge syndicale et est active au sein du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. L'établissement commence par lui proposer une mutation à 40 km de son lieu de travail. Elle refuse : on lui propose deux autres postes qu'elle doit découvrir alors qu'il ne lui reste que 11 mois à travailler. Pourquoi l'obliger à quitter son poste alors que la loi établit un droit du salarié à la prolongation sous réserve qu'il soit déclaré apte à tenir son poste ? Ne serait-ce pas parce que cela écarte une militante syndicale ? Bien sûr que non.

 

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Chroniques du travail n°5

15 Juin 2017 , Rédigé par Thierry BILLET

Parce que le droit du travail va être profondément déstabilisé par le gouvernement dans les semaines qui viennent, j'ai l'envie de vous raconter quelques histoires vraies, loin des débats théoriques sur le frein à l'embauche que constituerait notre droit au travail sans aucune preuve concrète.

Mme V est responsable de magasin depuis 12 ans, elle entretient des relations filiales avec ses patrons qui lui ont fait confiance et l'ont soutenue et aidée. Aujourd'hui c'est le petit fils qui dirige. Après un rendez vous chez le comptable qui leur a annoncé une baisse de 4% du CA, "debriefing" avec Mme V qui apprend alors que le personnel se plaint d'elle et autres griefs. On lui propose une rupture conventionnelle sinon on ira jusqu'au licenciement et on lui conseille d'accepter la rupture d'un commun accord. Elle fait le gros dos, se disant qu'il s'agit d'une pointe d'émotions après de moins bons résultats. Quelques jours plus tard, elle subit une mise à pied à titre conservatoire qui va durer 3 semaines sans salaire avant d'être licenciée pour faute grave.

Les reproches : des plaintes de l'équipe dont on ne lui a jamais parlé auparavant, des erreurs sur les stocks et l'envoi de colis sur le compte de l'entreprise pour un peu plus de 100 euros.

L'équipe en question fera les attestations qu'on lui demandera de faire : elles sont sans doute déjà rédigées pendant les trois semaines de la mise à pied et les adjointes seront récompensées par le poste de Mme V. On n'est jamais trop prudent avant un prud'hommes.

Les erreurs de stock n'en sont pas. L'employeur le reconnaît devant le conseiller du salarié lors de l'entretien préalable, mais il les laisse dans la lettre de licenciement.

L'envoi de colis était toléré par l'employeur en remerciement des services rendus lorsque la télésurveillance sonnait à n'importe quelle heure de la nuit sur son portable personnel...

J'oubliais que Mme V est payée presque le double que ses collègues des autres magasins compte-tenu de son ancienneté et de son rôle de formatrice dans l'entreprise.

Avec le plafonnement des dommages et intérêts pour licenciement abusif, l'employeur pourra provisionner le coût de la procédure prud'homale et licencier sans motif celui qui coûte cher, qui ramène sa fraise ou qui ne plaît plus. Et l'on s'étonnera que les gens soient de moins en moins engagés dans leur travail...

 

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