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thierry billet

Incinération en baisse

31 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

De 2009 à 2014, le SILA a comptabilisé une diminution de 313 à 278 kilos de déchets incinérés par habitant de son périmètre géographique, soit le grand bassin annécien, de l'ordre de 10% de réduction imputables pour l'essentiel aux efforts de tri et de réutilisation développés par les habitants.

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Un conseiller sur deux est une femme

30 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Si il faut trouver un satisfecit à ce gouvernement en voici un : un conseiller départemental sur deux est une femme. La droite ne l'aurait certainement jamais fait, et la gauche l'a fait : bravo !

Avec le rééquilibrage des cantons sur le plan démographique, voilà qui va renforcer le poids des politiques urbaines alors que le conseil général était largement absente des préoccupations des Villes.

On peut même espérer que cela va réduire les dépenses cantonalisées inutiles comme celle des centres de secours des pompiers inefficaces et dispendieux dans chaque canton et qui coutent des dizaines de millions d'euros au département.

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Si je votais à Thônes ou Faverges

24 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Je connais Jean-Paul Amoudry depuis mon arrivée en Haute-Savoie il y a 25 ans lorsqu'il représentait le Conseil général au Conseil d'Administration du collège public à Thônes. Dès cette époque, j'ai pu apprécier ses qualités de courtoisie et d'attention au service public de l'Education Nationale.

En tant que militant écologiste, j'ai suivi son activité au sein de la société d'économie alpestre qui a joué un rôle majeur dans la prise en compte des spécificités montagnardes savoyardes dans le domaine notamment de la promotion des productions locales de qualité, mais aussi de la loi montagne.

Depuis plusieurs mois, je suis membre actif des commissions « environnement » et ''usages du numérique » du Syndicat d'Aménagement Numérique et des Énergies (SYANE) que Jean-Paul Amoudry préside. J'ai pu constater son engagement personnel dans l'implication du SYANE dans des actions conrêtes en faveur de la transition énergétique (concours de bâtiments publics utilisant les énergies renouvelables, inventaire des ressources hydroélectriques de la Haute-Savoie, valorisation mutualisée des certificats d'économie d'énergie, pilotage de l'installation de bornes de recharges pour les voitures électriques, etc...).

Nous sommes donc loin de déclarations abstraites sans lendemains, mais au cœur d'un engagement actif en faveur des économies d'énergie et des énergies renouvelables dans notre département.

Je voterais donc bien volontiers pour Jean-Paul Amoudry dans ce canton.

PS : Dans mon canton d'Annecy, je vote bien entendu pour le binôme Myriam Lhuillier – Dominique Puthod. Myriam est trésorière de notre Cigales du Lac et donc très impliquée dans l'économie sociale et solidaire. Dominique défend becs et ongles l'engagement public dans la culture depuis de longues années et nous pouvons compter sur lui pour le faire encore demain dans un environnement financier moins favorable.

 

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Semaine du DD, demandez le programme !

23 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Semaine du DD, demandez le programme !
La Ville d'ANNECY a le plaisir de vous inviter aux animations de la Semaine du développement durable qui aura lieu du 3 au 14 avril 2015.
L'ouverture de cet évènement sera marquée par l'inauguration du village de développement durable sur la place François-de-Menthon, le vendredi 3 avril, à partir de 11h, en présence de Jean-Luc Rigaut, Maire d'Annecy.
L'édition 2015 vous propose un éventail d'animations : ateliers, conférences, projections et beaucoup d'autres activités autant originales que festives !
N'hésitez pas à diffuser l'information autour de vous, vous trouverez la programmation de l'évènement sur ce lien http://www.annecy.fr/650-semaine-du-developpement-durable-2015.htm
Nous vous attendrons nombreux !
 
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Et si vous installiez une ruche chez vous ?

20 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Fabriquer son propre miel est désormais un rêve à la portée de tout citadin. Voici les conseils de la revue KAIZEN pour bien démarrer dans l’apiculture urbaine.

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Effet de mode ou réelle prise de conscience écologique, de plus de plus de ruchers essaiment dans les grandes villes[1]. Si l’engouement pour l’apiculture tient parfois lieu d’une opération de communication – certaines entreprises veulent aménager une ruche sur leur toit pour afficher une image écolo -, de nombreux particuliers et des entreprises réellement engagées veulent s’investir dans l’apiculture. Un projet qui peut s’avérer salutaire : indispensables au maintien de la biodiversité, les abeilles sont aujourd’hui en danger. Depuis la fin des années 1990, les spécialistes pointent le phénomène du « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » désignant leur anormale surmortalité (autour de 30 % en moyenne)[2]. Avec l’usage intensif des pesticides, cette hécatombe représente un réel fléau écologique. « Installer des ruchers en ville est une bonne chose, cela permet de reconstituer le maillage des pollinisateurs. Toutes les abeilles n’ont pas vocation à vivre en milieu urbain, mais c’est important qu’elles y soient tout de même présentes. Par ailleurs, la biodiversité est parfois plus importante dans les agglomérations que dans les zones cultivées, en raison de l’épandage de traitements chimiques qui déciment la faune et la flore », estime Nicolas Géant, apiculteur depuis 30 ans et gérant de la société Nicomiel. La pollution urbaine, incompatible avec l’installation de ruchers ? Idée reçue !

« Cela peut sembler paradoxal, mais les villes sont aujourd’hui moins polluées que les zones cultivées, l’image de la cité polluée par l’industrie du charbon au 19e siècle n’a plus lieu d’être. La pollution automobile dans les agglomérations reste faible au regard de celle générée par l’usage des traitements chimiques dans les zones cultivées », poursuit l’apiculteur.

L’installation d’un rucher : beaucoup de plaisir et peu de contraintes

« Tous les apiculteurs sont des passionnés. S’ils n’abandonnent pas leur activité au bout de six mois, ils resteront apiculteurs à vie. La condition sine qua non pour installer une ruche, c’est d’aimer les abeilles », résume Nicolas Géant. Mais avoir approché des ruchers dans son environnement familial ne suffit pas à s’improviser apiculteur, l’apprentissage est important. « Il n’est pas obligatoire de suivre des formations longues mais c’est indispensable d’être initié. L’abeille est un animal fragile : si l’on ne s’en occupe pas bien, elle meurt », explique Guy-Noël Javaudin, exploitant apicole en Normandie et créateur du Rucher-école de Montreuil. Soyez patients, les listes d’attente pour ces formations sont souvent longues.

Côté contraintes, elles sont rares : s’occuper d’une ruche prend peu de temps dans l’année. Si l’installation a lieu en février-mars, le plus gros du travail s’effectue au moment de la récolte en été. « C’est beaucoup moins astreignant que l’entretien d’un jardin », témoigne Guy-Noël Javaudin. Quant au budget d’équipement nécessaire, il reste accessible au plus grand nombre (voir fiche pratique).

Face aux abeilles, quelques précautions s’imposent : approchez-les lorsque vous êtes calme et veillez à ne pas commettre de gestes brusques. « Si vous êtes fatigué ou tendu, les abeilles le sentent », explique Olivier Desprez, apiculteur formateur. Elles sont également sensibles aux odeurs : « Je déconseille de porter du parfum ou même du déodorant. Mesdames, attention également au maquillage et aux produits cosmétiques utilisés pour le visage et les bras », ajoute Eric Picard, apiculteur amateur aux jardins du Ruisseau à Paris. Eloignez également votre téléphone portable des ruchers, les ondes nuisent aux abeilles.

Sachez que si la combinaison représente une protection indispensable, elle ne vous immunise pas pour autant contre le risque de piqûres (qui restent souvent inévitables). Le bon réflexe ? Grattez l’endroit de la peau qui a été piqué ou approchez une source de chaleur. Surtout, n’enlevez pas le dard verticalement : vous risqueriez de vous injecter le venin. Vous pouvez également vous procurer un aspi-venin en pharmacie.

Du bon miel fait maison

La réglementation interdit d’ajouter ou d’enlever quoi que ce soit au miel extrait de la ruche. Le label bio ne s’applique donc pas à ce produit, sauf à considérer qu’il provient de fleurs non traitées, ce qui n’est pas toujours facile à déterminer. En ville, même si vous n’êtes pas à l’abri d’un traitement appliqué sur des rosiers que les abeilles butinent, le miel s’avère plus naturel que celui issu de fleurs poussant à proximité de zones cultivées, où l’exposition aux pesticides peut se déployer sur 20 ou 30 hectares. Le miel provenant des fleurs de montagne et de forêt reste le moins exposé à toute forme de pollution. Quant à sa qualité gustative, elle reste subjective. Le miel que l’on produit soi-même a toujours tendance à être le meilleur…

Des abeilles en plein Paris

Diane Jos élève des abeilles sur sa terrasse parisienne depuis 5 ans. « J’ai toujours voulu avoir un rucher chez moi ; J’ai réalisé mon rêve à 50 ans ! ». Cette pétillante citadine a décidé de se former auprès du rucher-école du jardin du Luxembourg. Elle dispose aujourd’hui de trois ruches, aménagées sur le toit de son habitation. « L’apiculture ne prend pas beaucoup de temps. Trois ou quatre interventions dans l’année suffisent, chacune durant généralement entre une demi-heure et une heure », ajoute-t-elle. En 2013, elle a produit 80 kg de miel. « Je fais généralement deux récoltes dans l’année. Selon les millésimes, la production de miel peut aller de 0 à 10, 15, voire 20 kg par ruche ». Avec une ruche Warré, pas besoin de matériel d’extraction. Une simple passoire suffit ». Diane Jos fait sa récolte chez elle. Depuis deux ans, elle organise également des stages de formation une fois par mois à Paris et en Normandie. Face à l’engouement actuel des citadins pour l’apiculture, ses ateliers font salle comble !

 

[1] Près de 300 ruchers ont été recensés à Paris (Source : site de la mairie de Paris)

[2] Source UNAF et Pollinis, réseau des conservatoires abeilles et pollinisateurs

Par Nathalie Ferron

Le Lieu

Avant de vous lancer, déterminez l’endroit où vous allez installer votre ruche. Assurez-vous que les abeilles pourront trouver les fleurs dont elles se nourrissent dans un rayon de 3 km et que l’environnement est propice à leur labeur (pas d’autres ruchers à proximité). La ruche doit être installée sur un sol stable et ne pas être exposée à l’humidité. En été ou en plein hiver, il est conseillé de poser sur la ruche un couvre-cadre afin de permettre une bonne isolation contre la chaleur et le froid.

En règle générale, un rucher urbain doit être installé à plus de 20 m des habitations ou d’une voie publique (la réglementation départementale variant selon les localités : cette distance est ainsi est fixée à un seuil de 5m à Paris). Il doit être entouré d’un obstacle en hauteur (mur, palissade, haie…) de plus de 2m. Si vous avez des enfants, protégez l’accès au rucher, il peut être dangereux pour eux. Vous pouvez installer votre ruche sur un toit, une terrasse, voire un balcon à condition que cela ne gêne pas votre voisinage.

Quelle ruche ?

Warré, Langstroth, Dadant, Voirnot ? Choisissez votre type de ruche. En bois ou en plastique, avec ou sans hausses, il en existe de toutes sortes. Pour trouver la plus adéquate, vous devrez tenir compte du climat de votre région et de votre mode d’apiculture (nomade ou sédentaire). Attention aux idées reçues : « On entend parfois dire qu’une ruche Warré est plus écologique que les autres mais c’est faux » souligne Bertrand Freslon, gérant de la société La Route d’Or qui commercialise du matériel d’apiculture. Si vous avez besoin d’aide dans votre sélection, rejoignez une antenne locale du GDSA (Groupement de Défense Sanitaire des Abeilles) : vous bénéficierez ainsi de conseils de professionnels. Avis aux bricoleurs : il est aussi possible de confectionner soi-même sa propre ruche !

Passer à l’acte

Inscrivez-vous dans un rucher-école pour acquérir les bases de la pratique de l’apiculture. Il en existe dans toutes les grandes villes. Pour trouver une formation près de chez vous, pensez à contacter l’UNAF. Agir en en réseau facilitera vos démarches, notamment quand vous aurez besoin d’un essaim.

Quelques adresses pour se former

A Montreuil : rucher-école ; en Normandie : Olivier Desprez ; en IDF : rucher-école ; en Ardèche : Terre et Humanisme

Le prix ?

Le démarrage de votre activité va nécessiter du matériel. Voici la liste des éléments indispensables (comptez un budget global de 250€ pour le matériel). A savoir : certaines boutiques comme www.beeopic.com proposent des kits d’apiculture pour débutants.

  • Une ruche (90 € environ)
  • Des hausses et des cadres dans lesquels les abeilles stockeront le miel (20 € chacun)
  • Une vareuse, le vêtement de protection, munie d’un camail (chapeau) et d’une combinaison (50 à 120€)
  • Un enfumoir permettant de contenir la colonie avant une intervention dans la ruche (20 à 25€)
  • Des gants (10 à 15€) – vous pouvez opter pour des gants en plastique ou de jardinage
  • Une brosse à abeilles pour ne pas les écraser (4 à 7€)
  • De la cire (15 à 20€ le Kg)
  • Et bien sûr les abeilles ! Comptez 80 à 150 € pour un essaim, 20 à 25 € pour une reine. Sachez que toutes les races d’abeilles ne conviennent pas pour l’apiculture urbaine. « Il est préférable de choisir une abeille douce qui accepte le contact avec l’homme », rappelle Guy-Noël Javaudin. Privilégiez par exemple les races comme la Buckfast ou la Frère Adam.
  • Pour le matériel d’extraction du miel, comptez environ 300€. En ville, on manque parfois d’un lieu de stockage. La solution ? Rejoindre une association, cela vous permettra de mutualiser les équipements.

La loi ?

Déclarez votre installation auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations de Paris (DDPP). Il n’y a pas de condition particulière à remplir, en revanche la déclaration est obligatoire et renouvelable chaque année. Pensez également à contracter une assurance pour votre rucher.

L’entretien ?  

Chaque année, vous devrez traiter votre ruche contre les parasites (dont le varroa). Notez qu’en cas de problème, il est possible de contacter un agent sanitaire apicole qui se déplacera pour vérifier l’état de votre ruche.

Quelques livres pour en savoir plus et démarrer votre activité :

Mes premières abeilles, Pierre Maréchal, éditions Rustica, 2013

Ma ruche en ville : guide d’apiculture urbaine, Nicolas Géant, éditions Agrément, 2011

L’apiculture écologique de A à Z, J-M Frèrès et J-C Guillaume, éditions Résurgence, 2011

2 Revues spécialisées :

Abeilles et fleurs, magazine de l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française)

Abeilles de France, le mensuel de l’apiculteur

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Et un écobuage de plus, un !

19 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Et un écobuage de plus, un !

Alors que la qualité de l'air est médiocre, voir mauvaise ces derniers jours, un "bel" écobuage à GIEZ ce 18 mars. Et pas plus de monde qui covoiture ! La qualité de l'air, c'est l'affaire de tous : suffit pas de dénoncer les élus et les autres : il faut modifier son propre comportement.

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Rebsamen, bêtisier

19 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Quand on est ministre du travail, il vaut mieux savoir la définition du contrat de travail, ça peut aider à comprendre les relations sociales individuelles et collectives. Et voici ce qu'a déclaré M. REBSAMEN au SENAT le 11 mars :

« Le contrat de travail n'impose pas toujours un rapport de subordination entre employeur et salarié: il est signé par deux personnes libres qui s'engagent mutuellement. »

C'est comme si le ministre des finances ne savait pas compter : le lien de subordination est le fondement du droit du travail. Si il n'existait pas, l'employeur n'aurait pas de pouvoir disciplinaire vis à vis de son salarié, celui-ci ne serait pas rémunéré pour son temps de travail, mais comme un artisan après que le travail ait été réalisé, les accidents du travail ne seraient pas considérés comme tels, etc. Exactement ce qui prévalait jusqu'à la fin du XIX° siècle. On apprend cela en première année de droit. Le contrat de travail est un contrat synallagmatique qui engage réciproquement les deux parties.

Cette incompétence crasse d'un ministre de premier plan est peut-être la seule vraie raison des errements de ce gouvernement : un ministre qui ne connaît pas du tout son sujet est un ministre qui fait n'importe quoi : ouvrir les magasins le dimanche par exemple puisque les salariés sont "libres" d'accepter ou de refuser... Le volontariat obligatoire sous peine de licenciement, il connaît Monsieur REBSAMEN ?

 

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Financer la transition énergétique

18 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Forum "financer la transition énergétique" 19 mars à Annecy à partir de 9 heures

Télécharger le programme !

Ce forum s'organisera autour de trois temps forts :

  • des séquences de speed funding pour permettre aux porteurs de projets de rencontrer des financeurs : ADEME, Région Rhône-Alpes, SPL OSER, GDF, EDF, Caisse des Dépôts et Consignations, NEF, Banque populaire des Alpes...
  • une table ronde sur le thème « la transition énergétique, vecteur de développement économique », animé par Bruno Rebelle avec la participation de Jean-Charles Hourcade, économiste, directeur de recherche au CNRS et membre du GIEC et Jean-Pierre Vial, Sénateur
  • des ateliers thématiques pour échanger sur les opportunités et limites des modèles économiques de développement des énergies renouvelables et des économies d'énergie.

- Coordination du Forum par le Parc naturel régional du Massif des Bauges
tepos@parcdesbauges.com
Maison du Parc, avenue Denis Therme, 73630 Le Chatelard
Tel. 04 79 54 86 40

- Accès à l'Impérial Palace
Depuis la gare : 2 km, 10 minutes en bus : ligne 2, direction Campus, arrêt Impérial. Retour : ligne 2 direction piscine-patinoire, arrêt gare sud
Bus :
www.sibra.fr

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-25 % pour les aides aux agriculteurs bio :

17 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Un communiqué de la fédération nationale de l'agriculture biologique qui laisse pantois :


Alors que l'on travaillait depuis 2 ans avec le gouvernement pour doubler les surfaces en bio, l'annonce par arrêté en date du 7 mars 2015 d'une coupe franche de 25 % sur les aides au maintien pour la récolte 2014 fait l'effet d'une douche froide. Et ce d'autant plus qu’elles seront versées avec 3 mois de retard. Ce signal politique est incohérent pour une agriculture qui concilie production alimentaire de qualité et respect de l’environnement et qui est au cœur de l'agro-écologie pourtant si chère à notre ministre. Les acteurs de la filière, producteurs, coopérateurs et opérateurs, réagissent et appellent le gouvernement à trouver une solution.

Vous êtes en bio ? Ça sera -25% pour 2014
Alors que les agriculteurs attendaient un paiement depuis décembre 2014 qui prévoyait bien le versement des aides sans restriction, le ministère avait annoncé un règlement en date du 5 mars. De nombreux agriculteurs ont reçu un courrier à cette date précisant le montant de leurs aides mais sans paiement. Deux jours plus tard et sans aucune information, 25 % des aides bio à l’agriculture biologique sont supprimées. Face à ces contradictions, les agriculteurs biologiques se sentent floués et expriment leur incompréhension et leur colère.
Les acteurs de la filière avaient cependant alerté le ministère à plusieurs reprises (en 2010 puis en 2012) sur les risques d’insuffisance budgétaire en fin de période. Malgré nos alertes et simulations, le ministère avait maintenu son chiffrage insuffisant, résultat : 117 millions d’euros de demandes en 2014 contre 103 millions de budget et une diminution inédite des aides de 25% !
Vous voulez rester en bio en 2015 ? On fera ce qu’on pourra !
Dans ce contexte, comment ne pas s’inquiéter du passage des aides à la bio sur le second pilier ? Les dispositifs seront alors financés à 75% par l’Europe et 25% par l’Etat. Or de nombreuses régions, autorités de gestion, n’ont pas attribué les moyens suffisants pour les aides au maintien, voire les aides à la conversion, réussissant à mettre des centaines de producteurs bio dans la rue, inquiets pour l’économie de leurs exploitations et l’absence de reconnaissance des services agro-environnementaux rendus par leur système de production. Si le 2ème pilier de la PAC permet des ajustements entre des lignes, à l’inverse du 1er pilier, les producteurs bio seront encore dépendants d’arbitrages budgétaires, avec la seule garantie de l’incertitude !
10 mars 2015
Alors que les pratiques des agriculteurs bio et leur maintien sont les leviers incontournables d’une transition agro- écologique réussie et aboutie, quels moyens assureront, dès 2015, le développement de l’agriculture biologique en réponse aux besoins?
Des efforts sont faits et seront poursuivis par les opérateurs agricoles pour développer et structurer les filières biologiques, et les rendre « moins dépendantes » de ces aides, malheureusement cette décision déstabilise ce travail et ces efforts.
Le Ministre de l’agriculture doit maintenant trouver une solution pour mettre en cohérence les paroles et les actes.

Stéphanie Pageot, Présidente de la FNAB, tel. 06 76 41 81 26 www.fnab.org

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Gaël DERIVE, mardi 17 à 19 heures 30

16 Mars 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Nous vous attendons nombreux mardi prochain pour la conférence/débat
« Agriculture, alimentation, eau potable: quand le climat modifie nos besoins quotidiens! » organisée dans le cadre du cycle de conférences "Les Mardis de l'écodurable".
Gaël Derive, spécialiste sur les questions de dérèglement climatique, évoquera le lien entre le climat et l'agriculture à partir d'un extrait de son film "Une planète & une civilisation".
Cette conférence est ouverte à tout public et aura lieu
le mardi 17 mars à 19h30, dans la salle Yvette Martinet (15 avenue des Iles, Annecy), entrée gratuite.
 
Gaël DERIVE, mardi 17 à 19 heures 30
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