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thierry billet

Hommes et Libertés

27 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

Encore une belle livraison de la revue de la Ligue des droits de l'homme "Hommes et Libertés" autour du thème de l'engagement.

Je tire de l'article de Yannick BLANC, président de la FONDA, cet extrait : "Avant s'engager, c'était sacrifier quelque chose. Aujourd'hui, l'engagement est mû par un nouveau moteur : l'indignation. Ainsi, les pétitions permettent à chacun de l'acter très simplement. En cela, elles contribuent à cartographier les limites de l'inacceptable."

Lorsque mon éminent confrère Henri LECLERC rédige "de l'état de droit à l'état de sécurité" à propos de l'état d'urgence, rappelant que les mesures prises par l'exécutif  l'ont conduit à alerter le secrétariat général du conseil de l'europe qu'elles "sont susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la convention européenne des droits de l'homme", la LDH joue son rôle d'alerte et de mobilisation contre des dérives sécuritaires que le PS dénonçait hier pour mieux y succomber aujourd'hui.

Je vous invite à l'acheter (et à adhérer à la LDH bien entendu !).

 

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TCHERNOBYL, mensonge d'Etat

26 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

Aujourd'hui la société civile ne se laisserait plus berner comme nous le fûmes en 1986 grâce à internet et au réseau associatif constitué depuis sur la question du nucléaire.

 

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Visite du centre de recherche de SOMFY

25 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

J'avais beaucoup apprécié la collaboration avec SOMFY dans le cadre du projet européen "ville du futur" que nous avions déposé l'année dernière. Notre idée était de déployer 1 000 boitiers SOMFY dans les logements du quartier de NOVEL pour aider les habitants à modifier leurs comportements en matière énergétique. Visiter le centre de recherche de SOMFY dans la perspective de la mise en place progressive de notre stratégie "ville intelligente" était donc un vrai plaisir pour comprendre comment SOMFY envisage la question de l'énergie et du confort. ce qui est frappant lors des discussions avec les responsables de l'entreprise, c'est que les questions des économies d'énergie et du confort de l'habitation sont centrales au plan mondial dans la conception de l'avenir du groupe. Quand on parle confort, on parle température, mais on parle également qualité de l'air.

Pour ces ingénieurs qui travaillent à METZ TESSY d'ailleurs, il est évident de venir travailler en bus ou en vélo, signe d'un changement net de paradygme : le meilleur n'est pas celui qui a plus grosse auto. J'espère vivement que nous pourrons dans les prochains mois expérimenter dans des batiments publics les prototypes que SOMFY développe aujoud'hui.

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TCHERNOBYL, 30 ans déjà.

23 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

La commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (CRRIRAD) dont les travaux ont permis de prouver que le nuage de TCHERNOBYL ne s'était pas arrêté à nos frontières tire le bilan de 30 années de travail de sensibilisation et d'information envers les décideurs et les citoyens.

 

Des leçons ont été tirées de la catastrophe mais ce n’est pas au bénéfice des populations.

Les autorités internationales, européennes et nationales ont mis en place

un cadre juridique destinés à gérer à moindre coût les catastrophes nucléaires.

Après un accident nucléaire, la protection des populations devrait être au cœur des décisions mais les coûts d’une catastrophe sont tels qu’ils ont conduit les États mettre en place une gestion « optimisée » qui fait supporter aux victimes de la pollution la plus grande part des dommages économiques et sanitaires.

Les concepts que le lobby nucléaire français[1] a testé et mis au point au Bélarus ont été intégrés aux recommandations de la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR). Ils  sont désormais mis en œuvre dans les territoires contaminés par les rejets de la centrale de Fukushima-Daiichi. Le « développement durable en zone contaminée » se substitue à l’obligation de relogement dans des zones exemptes de risque radiologique : il faut apprendre aux habitants des zones affectées à vivre avec la radioactivité, les équiper de radiamètres et de dosimètres afin qu’ils limitent au mieux leur niveau d’exposition, qu’ils contrôlent le niveau de contamination de leur alimentation. Les victimes doivent être résilientes et autonomes. Elles deviennent responsables de leur protection contre les risques d’irradiation et de contamination (et potentiellement coupables si au final elles tombent malades). Les photographies d’écolières, avec leur dosimètre en guise de pendentif, illustrent parfaitement combien est devenu banal, normal, une réalité qui devrait susciter l’horreur et la révolte.

Les politiques de relogement à grande échelle sont trop onéreuses, d’autant plus onéreuses que le principe pollueur-payeur ne s’applique pas à l’industrie nucléaire. Les catastrophes n’ont pas provoqué de remise en question du régime dérogatoire de la responsabilité civile du nucléaire. Si le protocole d’amendement de la convention de Paris voté en 2004 aboutit, le montant disponible pour l’indemnisation des dommages corporels et matériels atteindra 1,5 milliard d’euros, une somme totalement dérisoire en regard du coût réel d’un accident majeur que les services officiels eux-mêmes chiffrent désormais à des centaines de milliards d’euros, voire à plusieurs milliers de milliards d’€. 

Dès l’origine, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a pris le contrôle des recherches sur les conséquences sanitaires de Tchernobyl et sa stratégie du doute a réussi à neutraliser les résultats les plus dérangeants. Malgré cela, l’évolution des connaissances scientifiques aurait dû conduire à tenir compte des effets spécifiques des faibles doses de rayonnements et à renforcer les normes de radioprotection. Au lieu de quoi :

1/ les effets génétiques ont été arbitrairement limités à leur impact sur les 2 premières générations, une décision scandaleuse et incompréhensible à la lumière des travaux sur l’instabilité génomique ;

2/ le coefficient qui divise artificiellement par 2 les effets cancérigènes n’a pas été supprimé en dépit des résultats de plusieurs études épidémiologiques de référence, en particulier sur les travailleurs ;

3/ les pathologies non cancéreuses n’ont toujours pas été pris en compte, pas même les effets cardiaques, alors que tous les systèmes physiologiques sont impactés et notamment le système immunitaire ;

4/ le principe de précaution n’est pas appliqué alors que de nombreux travaux questionnent les fondements mêmes du système de radioprotection (effet de proximité par exemple) ;

5/ l’accident de Fukushima a relancé les discours les plus mensongers sur l’existence d’un seuil (autour de 100 mSv) en dessous duquel les doses seraient sans effet sanitaire, sur la prétendue innocuité de la radioactivité naturelle ou des examens médicaux … comme si les effets du radon n’étaient abondamment documentés, comme si aucune publication n’avait mis en évidence les risques associés aux scanners !

Dans un tel contexte, les dispositions règlementaires relatives à la gestion des phases accidentelle et post-accidentelle sont particulièrement laxistes. Pour faciliter la réinstallation, ou le maintien, des populations dans les zones contaminées, le seuil de référence applicable aux situations de contamination post-accidentelle est désormais fixé à 20 mSv/an. Il s’agit d’une valeur excessivement élevée : 20 fois la limite de 1 mSv/an qui définit le niveau de risque maximum acceptable hors situation accidentelle ! De plus, il s’agit bien d’une « référence » et non pas d’une « limite » qui serait beaucoup plus contraignante : la référence de dose peut être dépassée par une partie des personnes exposées. La « normalisation » se fera progressivement : la seule obligation est que le pourcentage des personnes exposées à plus de 20 mSv/an diminue progressivement. Aucune contrainte de temps n’est fixée ! Et cette valeur ne concerne pas la phase d’urgence au cours de laquelle les références de dose applicables sont encore plus élevées.

Les nouvelles recommandations de la CIPR sont désormais inscrites dans le droit européen : les prescriptions de la directive Euratom 2013-59[2] doivent être transposées dans le droit national des États membres d’ici février 2018. De plus, le 15 janvier dernier a été publié le règlement Euratom n°2016-52 qui fixe les niveaux de contamination autorisés dans les aliments en cas d’accident. Il reprend sans les modifier les limites établies en 1987-1990 alors qu’entre-temps le risque cancérigène radio-induit a été multiplié par 10 et qu’il est désormais établi que le rapport d’expertise qui a servi de caution scientifique est truffé d’erreurs, de lacunes et d’incohérences ! Les limites applicables à l’iode 131 sont révoltantes, en particulier quand on songe à l’épidémie de cancers de la thyroïde qui a frappé les personnes (en particulier les enfants) exposées aux retombées de Tchernobyl. Concernant la distribution d’iode stable, destiné à saturer la thyroïde et à limiter son irradiation, la référence de dose est de 50 mSv/an alors que le bureau européen de l’OMS préconise depuis 1999 un seuil d’action de 10 mSv/an pour les enfants, les femmes enceintes et les mères qui allaitent.

Les nouvelles doctrines et limites se sont mises en place dans l’indifférence quasi-générale. Compte-tenu de la répartition et de l’âge du parc électronucléaire mondial, la probabilité que le prochain accident nucléaire majeur affecte directement l’Europe est assez élevée. Tout est prêt pour qu’il soit géré au mieux des intérêts de l’industrie nucléaire.

Créée au lendemain de l’accident de Tchernobyl, la CRIIRAD a mis au cœur de son action le combat pour l’information et la protection des populations. Elle appelle les citoyens, en France et en Europe, à s’intéresser d’urgence aux questions qui déterminent directement la protection de leur santé et l’avenir de leurs enfants. Faute de mobilisation, le prix à payer sera colossal.

La protection sanitaire des populations et des travailleurs doit être placée au centre des discussions et des décisions. Ceci concerne en tout premier lieu les risques d’accident mais également l’impact du fonctionnement normal des installations nucléaires. À titre d’exemple, la multiplication des chantiers de démantèlement des installations nucléaires produits des quantités grandissantes de déchets radioactifs dits valorisables (métaux et gravats notamment). Avec la bénédiction de la Commission européenne et de l’AIEA, plusieurs États européens pratiquent d’ores et déjà le recyclage à grande échelle de ces matériaux contaminés. En France, le pas n’est pas franchi mais les pressions sur l’Autorité de Sûreté Nucléaire se font de plus en plus fortes. Et avec le marché commun, ce qui a été recyclé en Allemagne ou en Suède est peut-être déjà présent, à notre insu, dans les objets de notre environnement quotidien.

L’équipe de la CRIIRAD

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prioriterre, mise au point !

22 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

Chers partenaires, élus, sympathisants,

En 2014, Prioriterre a fait l'objet d'un contrôle de la Chambre Régionale des Comptes (sur la période 2008-2012), une démarche logique pour une association d'intérêt général qui réalise 1,3 M€ dont 80% de subventions.

Ce rapport, et notre réponse, sont aujourd'hui publics et nous poursuivons nos missions en tenant compte de certaines recommandations, sur les éléments de gestion notamment. En effet, même si la direction de l’époque a pu commettre des erreurs, elles sont aujourd’hui corrigées.

Malgré cela, nous continuons à faire l'objet d’attaques ou d’allégations mensongères qui ne sont pas justifiées et qui cherchent à affaiblir la capacité de l'association à se consacrer à ses missions d'intérêt général, reconnues par tous, depuis plus de 30 ans.

Nous tenons donc à réagir pour lever le doute que ces allégations  peuvent légitimement créer chez nos partenaires, et nous souhaitons rappeler, à travers le « hors série » joint, ce qu'est réellement notre association, ce qu'elle fait des fonds qui lui sont alloués et ce sur quoi elle est engagée.

Plus que jamais, l’équipe a besoin de votre soutien et de vos encouragements pour continuer sa mission pour la transition énergétique, l’un des enjeux majeurs de ce 21ème siècle.

Nous restons bien sûr à la disposition de chacun d’entre vous pour répondre à toute question ou apporter toute information complémentaire.

Bien cordialement,

 

Le Président et le Conseil d’Administration


Gazette-HS1.pdf
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25 ans de convention alpine

20 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

Vingt cinq ans après la ratification de la convention alpine, la commission internationale pour la protection des alpes (CIPRA) tire un bilan.

"Un quart de siècle s’est écoulé depuis la ratification de la Convention alpine. La CIPRA dédie son rapport à cet anniversaire. Les Alpes ont changé depuis 1991 : on a construit de nouvelles remontées mécaniques et creusé des tunnels et le trafic qui se love dans les vallées a augmenté ; mais d’un autre côté le loup et l’ours osent faire un retour dans leur milieu de vie héréditaire."

 

Katharina Conradin
Président CIPRA International

> Download Rapport annuel 2015 (PDF)

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Cadastre solaire d'ANNECY : c'est en ligne !

18 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

Le cadastre solaire de la Ville d'ANNECY est d'ores et déjà disponible sur internet. Ainsi chaque annécien va pouvoir visualiser très précisément quel est le potentiel solaire de son toit et calculer ainsi la production qu'il serait susceptible de fournir si il l'équipait de panneaux photovoltaïques.  Nous n'avons pas trouvé de ville de notre taille qui ait réalisé un tel projet qui a été finalisé par les services municipaux en direct, avec l'appui d'un bureau d'études techniques savoyards. En fonction de la couleur de la toiture, chacun aura du premier coup d'oeil une information sur le potentiel de celle-ci.

Mais en allant plus loin, un annécien va pouvoir disposer sur sa toiture des informations complètes

son gisement solaire  (kWh/m²/an), c'est à dire la Quantité d'énergie qui arrive du soleil sur 1 m² de toiture pendant une année. Représente le potentiel de la toiture; la puissance installable (kWc) possible en considérant que la moitié de la toiture peut accueillir des panneaux solaires. ; et enfin la production d'électricité (kWh/an) en considérant que la moitié de la toiture peut accueillir des panneaux solaires .

C'est disponible sur le geoportail de la Ville, avec bien d'autres informations cartographique utiles comme le PLU, le cadastre, etc.

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Ferme de Chosal

16 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

L'équipe de la Ferme de CHOSAL était présente sur notre village du développement durable. Cet ESAT engagé autour d'Emmanuel MOSSE dans l'économie sociale et solidaire vous propose d'acheter vos plants chez elle, juste avant CRUSEILLES. Soutenons cette forme d'économie locale tournée vers la valorisation des compétences des personnes en situation de handicap.

Ferme de Chosal
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Informations de Roule & co

15 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET


- Cité Lib le samedi 16/04 à l'atelier

Cité Lib,service d'autopartage, sera présent samedi 16/04 de 10h à 12h, à l'atelier, pour présenter ses offres d'abonnement
Pour tout adhérent de Roule & Co, 50% de réduction sur l'abonnement

Plus d'infos sur www.citelib.com
 

- Solidream, ils reviennent le mercredi 27 avril à la Turbine !

Vous n'avez pas eu de place lors de la dernière projection, retentez votre chance !
Un voyage à vélo de 3 ans autour du monde, film de nombreuses fois primé

Projection à 20h30 à La Turbine, en présence du réalisateur

Plus d'infos sur www.solidream.net

- Défi déplacements de Prioriterre le 30 avril

Le printemps est arrivé et vous avez drôlement envie d'enfourcher votre vélo en laissant la voiture au garage pour vous rendre au travail ou pour vos petits trajets du quotidien. Un peu d'activité physique, il paraît que c'est bon pour la santé ;)

L'appréhension vous retient? Vous avez perdu les pédales ? Pas de souci, on se détend, Prioriterre s'occupe de vous !

Samedi 30 avril rendez-vous à 14h à la Maison des Associations de Cran-Gevrier (21 av des harmonies) pour 2h de remise en selle avec Roule & Co, sur inscription seulement.

On refait le point sur le matériel, le code de la route, la position sur la chaussée, les angles morts et place ensuite à la pratique !

A prévoir : votre vélo bien sûr, en bon état, un casque et un gilet fluo (celui qui traîne dans la voiture)

Les mineurs doivent être accompagnés d'un adulte sous la responsabilité duquel ils resteront.

Inscription : sarah.dolphin@prioriterre.org

Attention, places limitées !
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COQA, un peu d'air frais

14 Avril 2016 , Rédigé par Thierry BILLET

Réunion hier soir de bilan du comité d'orientation pour la qualité de l'air (COQA) en présence du secrétaire général de la Préfecture, de Jean-Luc RIGAUT, des institutions qui ont apporté leur aide technique au travail conduit avec les habitants et les associations de protection de la nature pour envisager ensemble la suite après la délibération du conseil communautaire qui a validé à l'unanimité son plan d'actions pour l'amélioration de la qualité de l'air.

D'abord, l'association des habitants impliqués et des associations qui oeuvrent en matière de mobilité aux travaux d'élaboration du plan de déplacement urbain (PDU) : des réunions sont d'ores et déjà programmées en juin avec deux thématiques; le public avec la question des infrastructures, le privé avec la question des comportements à améliorer pour réduire les déplacements en voiture, et un travail de synthèse qui assurera la transversalité des discussions (plans de déplacement inter entreprises, points noirs cyclables entre les communes, réflexion au niveau de 44 communes de la future agglomération au 1er janvier 2017, etc.).

Ensuite, la préparation d'un plan local pour la qualité de l'air (PLQA)  d'ici la fin de l'année pour synthétiser toutes les actions et se fixer des objectifs concrets de réduction des polluants atmosphériques, avec un dispositif d'évaluation concret.

Enfin, une priorité : arrêter les brulages (50 kilos de déchets verts brûlés c'est l'équivalent de 6 000 kilomètres en voiture !) et empêcher les combustions en foyers ouverts à la période hivernale critique pour les poussières fines.

Restera à trouver un nom pour cette instance de concertation approfondie avec les citoyens qui va réunir le club climat d'ANNECY et le COQA de l'agglomération dans une structure unique ouverte à tous les citoyens de la grande agglomération de 190 000 habitants et 44 communes au lieu de 13...

 

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