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thierry billet

Non au travail du dimanche

30 Septembre 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

« Sachent donc ceux qui l’ignorent, sachent les ennemis de Dieu et du genre humain, quelque nom qu’ils prennent, entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit »

Alors que les débats sur le travail du dimanche vont revenir dans l'actualité avec les modalités d'application de la loi MACRON dévolues aux collectivités territoriales, et que l'on ne parle plus à droite, au centre et au PS que de déréglementer pour rendre leur "liberté" aux citoyens, relisons LARCORDAIRE et sa fameuse phrase issue d'une conférence dont il faut tout citer, car elle concernait justement le travail du dimanche et son interdiction. Comme en 1848, face à ceux qui prêchent la liberté de travailler...le dimanche (et dont aucun ne travaille  lui-même le dimanche pour un patron), relisons LACORDAIRE, chrétien solidaire :

"Non, Messieurs, la liberté de conscience n’est ici que le voile de l’oppression ; elle couvre d’un manteau d’or les lâches épaules de la plus vile des tyrannies, la tyrannie qui abuse des sueurs de l’homme par cupidité et par impiété […]."

Les législateurs des nations ont reconnu ce besoin populaire de jouissances communes et publiques ; ils ont cherché à le satisfaire par des pompes religieuses, par des spectacles, des triomphes, des jeux, des combats. Mais au lieu d’instruire et d’élever l’homme, rien n’a servi davantage à le dégrader ; les passions les plus honteuses venaient chercher là des assouvissements applaudis. Le sang et la volupté s’y donnaient rendez-vous devant les saintes images de la patrie, et la publicité, mère de la pudeur, n’y était pour la multitude qu’une débauche de plus. C’est qu’en effet les plaisirs de la foule tournent aisément vers tous les vices. Un politique célèbre a dit : « Qui assemble le peuple l’émeut ». On pourrait dire avec non moins de vérité : qui amuse le peuple le corrompt […].

Est-ce bien la France qui méconnaît à ce point les devoirs les plus sacrés de l’homme envers l’homme ? Est-ce elle qui déchire le pacte fondamental de l’humanité, qui livre au riche l’âme et le corps du pauvre pour en user à son plaisir, qui foule aux pieds le jour de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, le jour sublime du peuple et de Dieu ? Je vous le demande, est-ce bien la France ? Ne l’excusez pas en disant qu’elle permet à chacun le libre exercice de son culte, et que nul, s’il ne le veut, n’est contraint de travailler le septième jour ; car c’est ajouter à la réalité de la servitude l’hypocrisie de l’affranchissement. Demandez à l’ouvrier s’il est libre d’abandonner le travail à l’aurore du jour qui lui commande le repos […]. Demandez à ces êtres flétris qui peuplent les cités de l’industrie, s’ils sont libres de sauver leur âme en soulageant leur corps. Demandez aux innombrables victimes de la cupidité d’un maître, s’ils sont libres de devenir meilleurs, et si le gouffre d’un travail sans réparation physique ni morale ne les dévore pas vivants […]. Non, Messieurs, la liberté de conscience n’est ici que le voile de l’oppression ; elle couvre d’un manteau d’or les lâches épaules de la plus vile des tyrannies, la tyrannie qui abuse des sueurs de l’homme par cupidité et par impiété […].

Sachent donc ceux qui l’ignorent, sachent les ennemis de Dieu et du genre humain, quelque nom qu’ils prennent, qu’entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, et la loi qui affranchit. Le droit est l’épée des grands, le devoir est le bouclier des petits.

Henri-Dominique Lacordaire, « Du double travail de l’homme », 52e conférence de Notre-Dame, 16 avril 1848, reproduite dans Œuvres du R. P. Henri-Dominique Lacordaire, tome IV, Paris, Poussièlgue Frères, 1872, pp. 471-495 (extraits des pages 490-494 – texte complet sur Gallica)
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Le train du climat le 8 octobre

29 Septembre 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

La Turbine, la C2A et la Ville d'Annecy vous invitent à l'inauguration du Train du climat le jeudi 8 octobre !
Le Village du climat ouvrira ses portes à 10h et vous accueillera à partir de 10h15 autour de cafés et croissants.
Une visite inaugurale du village aura lieu à 10h30. Vous pourrez ensuite visiter librement le train, les expositions et les stands jusqu'à 19h.
Conférence salle pierre lamy à 20.30 sur les modélisations des changements climatiques en cours.
Lieu: Le parvis de la gare, le pôle d'échanges multimodal et le square de la Victoire de Stalingrad, Annecy
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Oui à la fusion à 4 ! Champagne !

25 Septembre 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

"Trop vite, pas assez concerté, pas mandaté pour le faire, pas de projet" : toutes les arguties sont utilisées pour voter contre la fusion des communes. Au demeurant chaque parti politique se divise pour voter différemment dans chaque commune de l'agglo sur cette question, au lieu de faire des propositions communes et consensuelles, ce qui est le moins qu'on puisse attendre d'un "intellectuel collectif" comme devrait fonctionner un parti politique. Mais c'est le problème général du fonctionnement et de l'utilité des partis politiques aujourd'hui.

Reste l'essentiel : le mouvement de fusion d'ANNECY, CRAN GEVRIER, MEYTHET et SEYNOD est enclenché et c'est une formidable nouvelle et une réelle opportunité qu'il faut soutenir. Il aura fallu pour cela en passer par la case "fusion à 13" pour en arriver à ce résultat moins ambitieux et moins intéressant financièrement, mais si il n'y avait pas eu ce coup de pied dans la fourmillière lancé par le Préfet et Jean-Luc RIGAUT, rien n'aurait avancé. Je l'avais d'ailleurs appelé de mes voeux en avril 2015 à propos d'une déclaration de Bernard ACCOYER et je vous renvoie à cet article "commune nouvelle" un peu prémonitoire.

Car ce qui est intéressant sur le plan politique c'est qu'ANNECY LE VIEUX ne s'associe pas à ce mouvement pour des raisons politiques évidentes : Bernard ACCOYER voulait profiter de la fusion à 5 pour imposer une remise en cause en profondeur du contrat social qui lie les communes annéciennes à leur population, contrat social issu de la période démocrate chrétienne d'après la guerre et qui a exclu les privatisations des services publics, préférant le recours aux régies municipales, affirmant la confiance dans le service public local, etc. C'est cette remise en cause de ces principes fondateurs que les maires des 4 communes ont clairement refusé d'accepter et c'est une réelle satisfaction.

Ceci m'amène d'ailleurs à regretter que dans un des articles de son blog que je découvre en rentrant, Denis DUPERTHUY mette à nouveau en cause un fonctionnaire territorial : cela n'est pas acceptable. Un autre conseiller municipal éminent avait déjà fait cela dans le mandat précédent à propos du directeur général des services... D'où que cela vienne sur le plan politique, les fonctionnaires territoriaux n'ont pas à être soumis à la critique publique par les élus sur leur façon de servir. L'indépendance liée à leur statut les oblige et leur permet de travailler avec n'importe quelle majorité municipale : les élus passent et les fonctionnaires restent. Dès lors, écharpons nous entre élus, mais laissons les fonctionnaires en dehors des critiques politiciennes, encore plus quand il s'agit d'un agent exemplaire engagé depuis toujours dans le développement du "bio" et du "local" dans la restauration collective qui est un des grands succès de la Ville (et de la gestion directe plutôt qu'en sous traitance au privé).

Ceci étant dit, la création d'une ville de plus de 100.000 habitants prendra quelques années pour être mise en oeuvre, mais quel chantier magnifique pour les élus et pour les agents du service public territorial ! Champagne !

 

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Dany, oh oui !

24 Septembre 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Dany COHN BENDIT dit les choses dans LE MONDE comme j'aimerais les dire depuis si longtemps. Et quand je lis ailleurs les larmes des -déjà- vieux crocodiles que sont Mme DUFLOT et M. PLACE sur leur caviardage commun (avant leur divorce) de l'espoir que représentait EUROPE ECOLOGIE, je me dis "Dany, merci pour l'espoir !".

Depuis des décennies, Daniel Cohn-Bendit incarne, en France, à la fois le bouleversement de la société soixante-huitarde et la transformation de l’Europe moderne. A 70 ans, retraité de la politique mais ultra-actif sur la scène médiatique et sociale, il revient sur ses utopies passées et la façon dont on mène le changement.

A quel âge vous êtes-vous intéressé à l’action collective ?

A l’adolescence, je suis entré dans un internat, la Odenwaldschule, à une cinquantaine de kilomètres de Francfort. C’était une pédagogie moderne, anti-autoritaire, où l’on pouvait passer son bac général et, en même temps, un brevet de mécanicien. C’est là que j’ai fait du théâtre. Je voulais jouer Puck, dans Le Songe d’une nuit d’été. Jouer, c’est une autre approche du monde. Mais il y avait surtout un parlement des élèves dont j’ai été le secrétaire puis le président.

Vous vous imaginiez donc déjà en leader politique ?

Pas comme un leader, mais je voulais démontrer une certaine capacité à représenter, sans forcément théoriser la chose… Mais j’ai tout de même organisé une campagne électorale au lycée.

Vous n’aviez pas de vision d’un futur ultramoderne, avec voitures qui volent et robots ?

Je n’ai jamais été amateur de science-fiction. Le monde futur collait pour moi à la réalité. Evidemment, j’ai attendu toute la nuit de voir Armstrong faire le premier pas sur la Lune, mais je me projetais surtout dans l’action collective. Par mon frère, Gaby, qui a neuf ans de plus que moi, j’avais déjà des contacts dans les milieux politiques. Dans mon internat, cependant, nous recevions une éducation réaliste : le parlement des élèves, c’est déjà un pragmatisme. C’est penser que l’on peut peser sur les détails, sur la vie quotidienne, agir collectivement pour changer son école. J’étais déjà un petit réformiste en herbe qui profitait de sa capacité d’entraîner.

Quand avez-vous commencé à vouloir changer le monde ?

Après mon bac, quand j’ai rejoint les milieux libertaires en France. Nous voulions l’autogestion, un changement radical, mais nous refusions absolument le pouvoir. Pour nous, changer le monde équivalait justement à « détruire toute possibilité de pouvoir ». D’une certaine façon, ceux qui veulent l’autogestion sont toujours les perdants de l’Histoire. Ce sont les marins de Kronstadt, les libertaires de la guerre d’Espagne, toujours des minorités. L’essai de Pierre Clastres La Société contre l’Etat (Les Editions de Minuit, 1974) m’a beaucoup marqué idéologiquement.

Il y avait d’un côté la radicalité du rêve et, en même temps, dès les débuts des mouvements à Nanterre, j’ai eu la volonté de rassembler. Depuis, c’est devenu une priorité politique pour moi. Réunir dans un mouvement commun réformistes et révolutionnaires, telle était mon utopie en 68 avec le Mouvement du 22 mars ou, en 2009, avec Europe Ecologie. Pour changer le monde, il faut savoir surmonter les postures contradictoires.

Pour être réformiste, il faut aussi être optimiste sur la nature humaine…

Juste après 68, j’ai été de ceux qui théorisaient l’aliénation dans la lignée de Jean-Jacques Rousseau : l’homme est bon, mais c’est la société qui en a fait un monstre, changeons le système et l’homme pourra s’accomplir dans toute sa valeur. C’est au milieu des années 1970 que je suis devenu plus proche de ce que disait Hannah Arendt : l’homme n’est ni bon ni mauvais par essence, mais une même personne peut être admirable ou abominable selon les périodes. Les juifs ou les réfugiés sont des victimes mais ils ne sont pas par essence des hommes bons et je ne veux pas simplement m’identifier avec des victimes. Je suis solidaire mais je veux rester lucide. L’utopie est le rêve nécessaire et la réalité le défi permanent. Je suis imprégné de cette philosophie qu’Edgar Morin a ensuite appelée la philosophie de la complexité.

Admettre la complexité, n’est-ce pas paralysant pour changer la société ?

Une révolution est un moment de changement violent, mais la désaliénation prend forcément du temps. C’est ce que les révolutionnaires n’ont pas compris ou pas voulu admettre. Ils ont une conception de l’homme qui suppose de lui imposer le changement d’en haut, « pour son bien ». C’est la quintessence du marxisme qui amène logiquement au parti bolchevique, seul à savoir ce qui est bien pour les autres. Mais il faut distinguer entre la révolution politique et la transformation de la société. Celle-ci est longue. Tenez la Révolution française. Elle a déclenché un processus de démocratisation qui a duré, avec des soubresauts, jusqu’en 1945 lorsque les femmes ont eu le droit de vote. L’important, c’est comment changer le monde et qui va le changer. Il faut être capable d’accompagner l’évolution des mentalités des citoyens. La révolution idéologique est un long fleuve plus ou moins tranquille qui, malheureusement, à certains moments, risque d’être victime de la sécheresse de la pensée.

Vous avez le sentiment que l’action politique peut faire changer les mentalités ?

D’un côté, beaucoup d’Allemands font aujourd’hui comme si l’Allemagne avait toujours été génétiquement une démocratie. D’un autre côté, l’Allemagne a changé. Belle ironie de l’Histoire, plus de 50 000 Israéliens vivent aujourd’hui à Berlin pour respirer en paix. Mais la réalité est que la démocratie s’est installée il y a soixante ans, après le choc énorme qu’a été le nazisme et la seconde guerre mondiale. L’effort de réflexion de l’Allemagne sur son histoire est admirable. Cela, c’est changer le monde !

Lorsque vous étiez élu à Francfort, avez-vous pu œuvrer à changer les mentalités ?

J’étais responsable de l’immigration à la mairie de Francfort lors de la première vague importante de réfugiés des années 1990. Nous devions accueillir pas mal de familles et, comme après la réunification, les Américains avaient diminué leur présence militaire et laissé des casernes vides, nous avions décidé d’y loger les arrivants. Une bonne partie de la population s’est mobilisée contre. Alors, j’ai organisé une réunion publique. J’avais à mes côtés un type de la CDU, un du SPD et le chef de la police. Tous les préjugés se sont exprimés sans fard jusqu’à ce que le policier explique : « La demande d’asile est un droit constitutionnel et nous allons le respecter. Mais bien sûr, nous serons là pour veiller sur votre sécurité. » Au bout de deux heures, tout le monde s’est calmé. Les gens n’étaient pas devenus enthousiastes, mais ils se sont dit : « Bon, il y a un projet… ».

Aujourd’hui, on parle des innovations techniques, mais on ne paraît plus croire dans le progrès moral humain. Vous, vous y croyez toujours…

Changer le monde, c’est croire en l’humanisation des mentalités. Le gouvernement allemand a annoncé que le pays devrait accueillir 800 000 réfugiés. Bien sûr, il y a des groupes fascistes qui protestent, qui agressent ou qui brûlent des centres d’accueil. Mais il y a aussi une énorme mobilisation de la société. L’autre soir, sur ZDF, la deuxième chaîne allemande, le présentateur Claus Kleber a raconté avec émotion comment un chauffeur de bus avait accueilli les réfugiés qu’il devait transporter par ces mots : « Pardonnez-moi, mesdames et messieurs du monde entier, je veux vous dire bienvenue. Bienvenue en Allemagne, bienvenue dans mon pays. Passez une bonne journée. » Une semaine avant, une présentatrice avait dit : « Ça suffit maintenant, nous devons nous mobiliser pour les réfugiés ! » Nous sommes dans un moment difficile, il faut essayer de dire la vérité et la vérité est qu’il va falloir les accueillir.

Le progrès n’est pourtant pas inéluctable et les sociétés peuvent aussi régresser. Les mouvements fondamentalistes religieux veulent aussi changer le monde mais en tournant le dos à la démocratie…

Si on prend au sérieux l’affrontement religieux, alors il faut détruire Daech. Mais dans la lutte contre l’intégrisme musulman, il faut garder en tête que nous n’avons pas le droit de perdre notre âme. On change le monde au nom d’un idéal, mais lorsque cet idéal est attaqué, comment le défend-on ? En remettant en cause nos libertés ? Sûrement pas. Laïques et religieux doivent trouver un compromis. Là c’est un athée convaincu qui vous parle : en paraphrasant Voltaire et Rosa Luxemburg, je dis aux religieux : « Je m’oppose à votre pensée et je défendrai toujours votre droit à croire » ; aux laïques : « Je partage votre pensée mais ne transformez pas la laïcité en religion » ; aux athées : « Seul Dieu, qui n’existe pas, sait si nous avons raison. » « Inch Allah. »

Comment imaginez-vous le monde dans cinquante ans ?

Dans cinquante ans, nous aurons une Europe fédérale, une gouvernance européenne, un budget européen !

Comme vous êtes optimiste !

Mais oui ! Si je vous avais prédit la chute du communisme en Europe de l’Est, en 1988, vous m’auriez cru fou. Je vous dis donc que dans la mondialisation qui va gagner encore, dans cinquante ans, l’Allemagne aura l’importance qu’a le Luxembourg et la France aura celle qu’a Malte dans l’Europe d’aujourd’hui. Notre projet de civilisation est-il de vivre pépère comme le Luxembourg et Malte ? Si on a un projet de civilisation, on ne peut le faire que par l’Europe. C’est en définissant le rêve que l’on définit la direction et en définissant la direction on peut réussir le changement.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/article/2015/09/08/daniel-cohn-bendit-l-utopie-est-le-reve-necessaire-et-la-realite-le-defi-permanent_4749358_4415198.html#fMJrCVx08giIPhZu.99
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TOLMIN, ville des alpes 2016

24 Septembre 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

 
Tolmin récompensée pour sa politique urbaine écologiquement et socialement responsable

La ville slovène de Tolmin est couronnée " Ville des Alpes 2016 " pour ses efforts en faveur du développement durable. L'année 2016 à Tolmin sera ainsi placée sous le signe d'une politique responsable et viable. En coopération avec des représentants d'autres Villes des Alpes, la ville a défini  le 21 septembre 2015, son programme pour cette année d'exception.

La ville slovène de Tolmin portera à l'avenir le titre de " Ville des Alpes 2016 ". Un jury international a porté son choix sur cette ville slovène de 11 430 habitants située à proximité de la frontière italienne et du Parc national du Triglav. Tolmin devient ainsi membre du réseau transalpin des " Villes des Alpes de l'Année ", qui s'engage pour un développement écologiquement et socialement responsable dans les Alpes (voir encadré). En coopération avec d'autres Villes des Alpes, mais aussi avec l'implication d'organisations environnementales et de défense de la montagne ainsi que de la population locale, la ville de Tolmin va profiter de son année de " Ville des Alpes " pour réaliser plusieurs projets sur la thématique transversale de la responsabilité sociale et de l'économie verte.

Économie verte et responsabilité sociale
Le 21 septembre 2015, Uroš Brežan, Maire de Tolmin, a invite à un séminaire destiné à définir les grands axes de travail de la ville pour 2016. Cette journée de travail a réuni des représentants de la société civile locale, des élus et représentants des villes d'Annecy/F, Bolzano/I, Belluno/I, Villach/A, Idrija/SL. Les participants ont défini ensemble les grandes lignes de projets et d'événements placés sous le signe de l'économie verte et de la responsabilité sociale, destinés notamment à favoriser la participation des jeunes, la mobilité respectueuse du climat et le tourisme durable. Tolmin inaugurera officiellement son année de " Ville des Alpes " à la mi-avril 2016. " Durant notre année de Ville des Alpes, nous voulons explorer les moyens de soutenir les initiatives de citoyennes et citoyens de tous âges, et plus particulièrement des jeunes générations ", souligne Uroš Brežan. " Nous avons à cœur de montrer que l'économie socialement responsable et l'écologie sont complémentaires. " Tolmin a déjà fait appel dans le passé à l'implication de la population locale, par exemple en matière de lutte contre le changement climatique : pour atteindre l'objectif de la Convention des Maires (réduction de 20 % des émissions de CO2, hausse de 20 % de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables), la ville s'est engagée dans une politique d'incitations à l'utilisation de matières premières locales telles que la biomasse, le bois ou la pierre, et de renforcement des circuits locaux.


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Epargne locale pour projets solaires, le 29.09

23 Septembre 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

Le Club climat d'Annecy a le plaisir de vous inviter à la première conférence/débat de la rentrée :
« Le modèle des centrales solaires villageoises :
une initiative collective de promotion des énergies renouvelables »
 
Nous voulons mettre l'accent sur la mobilisation de l'épargne locale en faveur du développement des énergies renouvelables sur notre territoire.
Le Club Climat d'Annecy met en lumière une initiative locale et citoyenne de production d'énergies renouvelables sur le plateau de la Leysse dans le Massif des Bauges. Frédéric Bourgeois, administrateur de la SAS PERLE, vous présentera l'initiative des coopératives villageoises: l'installation photovoltaïque collective réalisée sur 7 toits publics et privés en 2015. De nombreux autres projets sont en cours pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du programme TEPOS et démontrer que les citoyen(ne)s des territoires ont un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique.
Cette conférence est ouverte à tout public et aura lieu le mardi 29 septembre à 19h30, dans la salle Yvette Martinet (15 avenue des Iles, Annecy), entrée gratuite.

 

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