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thierry billet

TUMBACH, encore ! et toujours ?

3 Août 2015 , Rédigé par Thierry BILLET

La Ville est attentive depuis toujours aux risques engendrés par l'activité des entreprises installées sur la zone industrielle de VOVRAY. Et en particulier, comme je l'ai détaillé ici à plusieurs reprises, la société TRIGENIUM, entreprise de traitement de déchets détenue par la famille TUMBACH.

Une nouvelle fois, la DREAL a dû constater des manquements de cette entreprise aux règles applicables en matière d'installation classée pour la protection de l'environnement.

Alors que depuis le 17 décembre 2013, TUMBACH doit mettre en oeuvre des analyses annuelles des rejets liquides de ses installations (rappelon nous la proximité immédiate de l'entreprise avec l'ISERNON, gravement pollué au cours de sa traversée de la zone de VOVRAY), TRIGENIUM n'a pas mis en oeuvre ces mesures malgré une mise en demeure du 27 octobre 2014 et un courrier recommandé du 8 juin 2015.

La DREAL a constaté aussi la présence de 10 tonnes au minimum de poteaux électriques et de traverses de voies ferrée alors que l'arrêté préfectoral d'autorisation les limite à 5 tonnes au maximum.

Le Préfet a donc mis en demeure TUMBACH d'analyser les effluents pluviaux de chacun des six points de rejet dans un délai d'un mois, puis annuellement... et de respecter les limites fixées par le Préfet quant au volum de déchets sur le site.

Mais ce n'est pas tout puisque TUMBACH n'a pas non plus respecté une obligation majeure de l'arrêté préfectoral, c'est à dire la création de systèmes de confinement des rejets liquides de l'entreprise au milieu naturel et au réseau d'assainissement en cas d'incendie nécessitant l'emploi d'eau éventuellement chargée d'additifs rendant plus facile l'extinction d'un incendie...

Le Préfet constate que "l'absence des équipements précités est à l'origine de risques pour l'environnement et notamment de pollution du milieu aquatique, de façon chronique en situation d'exploitation et en cas d'incendie ou d'une situation accidentelle nécessitant l'utilisation d'eau, éventuellement additivée, pour mettre le site dans un état sûr".

L'Etat demande donc à TUMBACH de consigner 90.000 euros de caution répondant du coût des travaux restant à réaliser.

Il conviendrait que TUMBACH décide une fois pour toutes d'appliquer les dispositions environnementales qui régissent son exploitation.

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