Pollutions du THIOU
4 Mars 2016 , Rédigé par Thierry BILLET
Réunion de travail avec l'ONEMA en charge de la police de l'eau qui a enquêté sur les pollutions du THIOU en janvier et février 2016 dues à la négligence coupable d'une entreprise qui a éventré une cuve de fuel domestique sur un chantier de la rue du Travail sans prendre les précautions nécessaires et sans alerter à temps les services compétents, ce qui a permis la pollution à l'occasion de la première pluie, en essayant de tout remblayer pour ne pas être prise en faute. J'ai réaffirmé au nom de la Ville que nous nous porterions partie civile sur le procès-verbal que l'ONEMA va rédiger.
Il faut que la culture de l'impunité du pollueur "à l'insu de son plein gré" cesse et qu'il répare systématiquement les conséquences de ses actes. Le problème est que l'on peut prouver en justice le préjudice "visible", celui des frais engagés par la Ville pour stopper la pollution, la capter et éviter encore pire. Mais le prix de l'atteinte au milieu naturel, qui ira la chiffrer ? quelle partie-civile sera légalement fondée à en demander réparation ?
Les services de contrôle de l'Etat n'ont pas les moyens de contrôler réellement la situation et les pressions économiques sur la Justice sont permanentes. Dans ce dossier comme dans tous les autres, le chantage à l'emploi est immédiat pour dissuader les poursuites. Et comme l'exemple vient de VALLS lui-même avec les boues rouges en Méditerranée, ils auraient tort de ne pas essayer.
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