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thierry billet

Mme LARDET, le 23 mai 2019 et l'article L52-8 du code électoral

1 Août 2020 , Rédigé par Thierry BILLET

C'est un article qui dresse le portrait de l'ami Jean-Charles VANDENAABELE et c'est dans le FAUCIGNY daté du jeudi 23 mai 2019. Au détour d'un paragraphe, on peut lire : "Le téléphone sonne durant l'entretien. Un assistant parlementaire de la députée Frédérique LARDET, candidate déclarée aux prochaines municipales, veut prendre rendez-vous." Et l'article enchaîne sur les élections municipales puisque l'objet du RV était évidemment la préparation des élections municipales. Une preuve de plus de l'utilisation permanente par Mme LARDET des moyens parlementaires pour sa campagne municipale depuis a minima le 23 mai 2019. Et une pièce de plus pour la saisine de la Commission nationale des comptes de campagne puisque le compte de campagne du premier tour de ANNECY RESPIRE a dû être déposé le 10 juillet au plus tard. Vient maintenant le temps de la vérification et de l'examen par la CNCC des preuves accumulées sur l'utilisation de la permanence parlementaire, des assistants parlementaires, du courriel officiel de l'assemblée, etc. pour conduire la campagne municipale à ANNECY.

MEDIAPART, à propos de la députée LREM Laëtitia AVIA, rappelle :

"Cette pratique est pourtant interdite à la fois par le règlement de l’Assemblée, par le guide de la Commission nationale des comptes de campagne et par le code électoral. « Les permanences parlementaires sont consacrées au travail parlementaire du député et non à ses campagnes électorales, et aucun parlementaire n’est censé ignorer cette règle », explique la Commission nationale des comptes de campagne à Mediapart. Et de rappeler : « Cela est contraire à l’article L52-8 du code électoral, qui précise que l’argent des personnes morales ne peut intervenir dans une campagne électorale. »

Le plus étonnant dans cette violation caractérisée du code électoral par une parlementaire en charge de voter la loi, c'est que le groupe LREM de l'assemblée nationale avait pris soin d'organiser une formation pour attirer l'attention des députés candidats aux municipales sur l'illégalité de ces pratiques. Mme LARDET avait donc pleinement conscience qu'elle violait le code électoral en agissant de la sorte.

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