Regarder à MAYOTTE plutôt que la réalité climatique
9 Février 2025 , Rédigé par Thierry BILLET
Pendant que la surenchère comorienne frappe l'extrême-droite, la droite et maintenant le centre, en dehors de toute considération sérieuse des chiffres avancés pour justifier la remise en cause du droit du sol, le nouveau régime climatique frappe partout : des routes alpines qui s'effondrent aux inondations qui coûteront des milliards d'euros en réparation.
Et BAYROU et consorts regardent dans le Pacifique plutôt qu'en SAVOIE ou en ILE ET VILAINE. Plus grave, l'ensemble des budgets environnementaux et du droit de l'environnement sont méprisés, comme absents du logiciel de ce gouvernement. BAYROU, que je soutins à la présidentielle de 2012, essaye de durer au gouvernement et pour durer fait plaisir à LE PEN au détriment de la bête noire du R-HAINE : la protection de la planète.
Cette phobie de la protection du climat que TRUMP et MUSK représentent mondialement a son fan club en FRANCE. Laurent WAUQUIEZ qui prétend faire des jeux olympiques durables en 2030 demande en même temps la suppression de l'agence pour la maitrise de l'énergie (ADEME). Contradiction qui caractérise notre classe politique capable de dire tout et son contraire le temps de quelques interviews sur les chaines d'informations en continu. Comme aucun journaliste ne prend la peine de les interroger sur leurs incohérences, ils déroulent leurs logorrhées sans vérifier aucun des chiffres qu'ils donnent en pâture aux gogos qui les écoutent.
Par exemple, s'agissant de la "submersion migratoire", "au classement des pays d'accueil dans l'Union européenne, la France se classe au 21° rang. En tout, selon l'INSEE, les personnes immigrées sont 7 millions si on y inclue celles qui ont acquis la nationalité française. Enfin, il entre sur le territoire environ 180 000 personnes de plus qu'il n'en sort, un chiffre stable sur les dernières années. Rapportées aux 68 millions d'habitants du pays, ces statistiques montrent l'inexactitude du raisonnement de François BAYROU. Mais voulait-il seulement l'être ? "Les préjugés sont nourris par le réel" a t'il lancé à l'Assemblée dans une formule hallucinante. L'objectif du premier ministre est politique, au sens le plus bas du terme : éviter la censure et la crise politique, durer à Matignon, et préparer la campagne présidentielle de 2027 à laquelle il rêve d'être candidat".
Ce sera sans moi.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 593 Environnement
- 362 C'est personnel
- 286 Politique locale
- 94 Municipales 2008
- 25 Elections 2007