Mais où est passé Lionel TARDY ?
14 Juillet 2013 , Rédigé par Thierry BILLET
La baudruche "Lionel TARDY aux Municipales" est-elle en train de se dégonfler avant d'avoir seulement existée ? En tous cas, je n'ai pas reçu dans ma boite aux lettres le fameux "sondage" de démocratie directe qu'il avait promis. On demeure donc dans l'expectative.
Il faut dire que si Lionel TARDY fait campagne pour armer la Police Municipale comme le proposait Annabelle ANDRE-LAURENT à ses côtés lors d'une réunion de quartier du Centre ville, il a peu de chances de rencontrer un succès fou à part dans l'électorat du F-HAINE. En tout état de cause, croire que la démocratie locale s'obtient par la mise en place d'un sondage, c'est galvauder le projet démocratique participatif qui n'a rien à voir avec la simple consultation passive des individus habitants de la Ville. La démocratie participative nécessite que les élus associent au travail de préparation des décisions des citoyens actifs, motivés, informés et travaillant sérieusement le sujet.
Nous en avons donné un exemple avec les ateliers qui ont conduit à l'adoption du Plan climat à l'unanimité du Conseil municipal, ou, aujourd'hui dans le fonctionnement du Club climat. Mais rien n'est spontané. La démocratie locale nécessite du temps, de la préparation, du respect et de la clarté dans les objectifs et les moyens pour que chacun sache exactement ce qu'il peut apporter et les limites de sa participation. Car, au final, ce sont les élus qui décident.
La démagogie n'a rien à voir là-dedans : au contraire, la démocratie participative est exigente et rigoureuse.
Rien à voir avec le déballage des questions de voisinage que permettent souvent les réunions de quartier dont je pense à titre personnel qu'elles n'ont plus lieu d'être dans leur forme actuelle. Trop fréquemment utilisées comme défouloir ou comme tribune, elles ne permettent pas un travail collectif constructif à partir de points de vue différents, voir opposés.
Ce sont les différences de points de vue qui permettent d'avancer et de donner du sens à l'action publique. Les nier n'aurait aucun sens. Les laisser s'exprimer pour les ignorer ensuite n'a aucune pertinence politique ni démocratiques.
Le travail que j'ai impulsé au SILA avec la Conférence LAC montre toutes ses qualités dans la durée depuis maintenant 5 années et il est devenu désormais impensable que le SILA mène quelque action que ce soit envers le LAC sans que les associations et usagers n'en soient préalablement informés et consultés dans le détail. Le travail en cours sur le marnage en est un exemple frappant.
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