Saint Jacques de Compostelle

20 Août 2010 , Rédigé par Thierry BILLET

L'année dernière, c'était AUMONT AUBRAC jusque CONQUES, cette année ce fut SAINT JEAN PIED DE PORT jusque LOGRONO, traversée des Pyrénées et de la NAVARRE pour atteindre la capitale du RIOJA.

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Découverte d'une ESPAGNE qui a massivement investi en matière urbaine avec dans chaque village traversé des aménagements importants notamment dans la rénovation de l'habitat individuel ancien, mais aussi la construction de lotissements imposants avec de l'habitat individuel sur des parcelles de 400 mètres carrés et aucun mitage de l'espace rural.

Marcher sur le chemin au milieu de pélerins venus de toute la planète est un moment particulier à un rythme de déplacement que l'on a perdu, celui du pas et d'environ 20 kilomètres par jour, à la découverte des paysages de la NAVARRE et de ses villes et villages marqués de l'Histoire basque, maure, française et bien entendu espagnole.

Cela n'empêche pas chaque navarrais de se revêtir de la tenue "nationale", blanche et rouge pour toutes les fêtes de village, comme ici à l'occasion d'une course cycliste.

Et l'écologiste demeure frappé de la saleté autour des points de passage : on peut être pélerin et jeter sa bouteille d'eau n'importe où; mais aussi une politique de collecte de déchets uniquement en apport volontaire, mais avec une collecte séparative de la fraction fermentescible.

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Quant à la nationalité, il est stupéfiant d'entendre des catalans répondre à une question sur leur nationalité par "catalan" et non espagnol... tandis que toutes les indications en NAVARRE sont à la fois en espagnol et en basque, y compris les villes comme PAMPELUNE appelé IRUNIA (qui n'est pas la ville d'IRUN)... Nous sommes loin de l'idéologie identitaire que SARKOZY veut nous imposer en FRANCE.

Cette histoire politique complexe issue de la fin du IX° siècle se traduit par un patrimoine culturel et architectural exceptionnel.

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En attendant, les fermes solaires en pleine sierra, mais surtout les parcs éoliens à perte de vue sur les crêtes montrent une volonté d'intégrer les énergies renouvelables dans la politique énergétique espagnole.