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thierry billet

Territoire en transition le 14 octobre

11 Octobre 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

Dans le cadre du festival de l'économie, ne manquez pas la journée sur les territoires en transition à l'Auditorium de SEYNOD le dimanche 14 octobre.

Voici le programme :

 

Le scénario négaWatt => Depuis plus de dix ans, vingt-cinq experts et praticiens de l'énergie ont mis en commun leurs connaissances pour élaborer et publier le "scénario négaWatt", l'une des propositions les plus novatrices pour repenser la politique énergétique de la France. Le nouveau scénario rendu public récemment, répond à plusieurs objectifs : montrer qu'une société dite « développée » peut subvenir à ses besoins en diminuant considérablement l'utilisation d'énergies fossiles et nucléaire, proposer des mesures concrètes permettant une réelle transition énergétique et apporter une contribution technique au débat sur la politique énergétique de la France. Conférence à 14h à l'Auditorium de Seynod. Contrairement à ce qui a été annoncé dans le programme. (Entrée libre).

 

Visite de la Ferme de Gruffy => Le GAEC des Chatelets à Gruffy est un exemple en Région Rhône-Alpes : une unité de méthanisation a été installée en 2006 par les frères Domenge, permettant de recycler les déchets organiques de la ferme, pour produire du biogaz, valorisé sous forme d'électricité ou de chaleur. Venez visiter l'installation le dimanche 14 octobre : le rendez-vous est fixé pour un départ groupé à 15h à Seynod, place de l'hôtel de ville (avec un véhicule si possible), ou à 15h30 sur place, pour une visite d'une heure. Inscriptions obligatoire au 07 61 27 03 61 ou par mail : info@festivaldeleconomie.org.

 

"La clef des terroirs", un film de Guillaume Bodin. => Au début du XXème siècle, un philosophe: Rudolf Steiner a émis des idées sur l'avenir de l'agriculture, pour lui le système en place était voué à l'échec. L'agriculture doit être réfléchie au sein d'organismes agricoles complexes avec la présence d'animaux, de cultures diverses en totale harmonie avec la nature. Il a appelé cette méthode l'agriculture biodynamique. Le monde du vin a rapidement compris l'enjeu de cette agriculture, la perte de la notion de terroir s'est fait ressentir plus tôt que dans les autres productions. Les vignerons sont des personnes très pointilleuses pour l'élaboration de leurs vins, dans les vignes comme à la cave, un métier où chaque détail a son importance. La biodynamie s'est énormément développée grâce à la précision de ces personnages charismatiques, intelligents qui vous scotchent littéralement lorsqu'ils transmettent leur savoir. Ce documentaire, La Clef des Terroirs, explique la biodynamie au travers du monde du vin. Projection à 17h à l'Auditorium de Seynod, en présence de Philippe Héritier, un vigneron de Frangy qui pratique la biodynamie. (Entrée 8 €, tarif réduit 7 €, groupe 6 €).

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Yves PACCALET et la VANOISE

10 Octobre 2012 , Rédigé par Thierry BILLET

L'ami Yves PACCALET s'insurge contre l'attitude des élus de la VANOISE à propos de la Charte du Parc National qu'ils rejettent massivement malgré le travail de préparation réalisé en amont. Gageons que nous aurions la même situation en HAUTE SAVOIE.

Voici le texte d'Yves et la possibilité de s'associer au coup de gueule salutaire de l'enfant de BOZEL.

Yves Paccalet 

 

Appel pour la Vanoise

La Vanoise, sa centaine de sommets de plus de 3 000 mètres, ses glaciers bleus sublimes (même s’ils régressent), sa flore de l’extrême, sa faune étonnante (bouquetins et chamois, lagopèdes et gypaètes, aigles et papillons apollons)… La Vanoise des merveilles ! La montagne de mes ancêtres, de mes balades et de mes rêves d’enfant ! Le « jardin vertical » (disait Samivel) des amoureux de la nature…

La Vanoise est à nouveau menacée…

Le premier parc national français a été créé en 1963. Il fêtera l’an prochain son cinquantenaire. Le gâteau d’anniversaire risque d’avoir mauvais goût… La cupidité des bétonneurs et la courte vue (que dis-je ? l’aveuglement !) des conseillers municipaux des communes alentour, sont en train de saper les principes de sa protection et de menacer ses richesses.

En 1963, j’avais dix-huit ans, je me suis battu pour que ce parc existe – derrière d’autres amoureux de la montagne : Samivel, Roger Frison-Roche, Pierre Tairraz, Jean Carlier, Pierre Pfeffer, Robert Hainard ou Jean Dorst… Une bagarre a opposé les promoteurs immobiliers et les aménageurs de stations de ski aux amis de la nature. Nous avons mobilisé.  Les citoyens ont gagné.

Un demi-siècle plus tard, devons-nous reprendre les « armes » ? J’ai l’impression d’avoir rajeuni de cinquante ans, mais sans aucun plaisir ! Je siège (sous ma casquette de conseiller régional Rhône-Alpes) au Conseil d’administration (et au bureau) du parc. Une loi nous demande de rédiger une Charte qui fixe les objectifs et les règles de l’aire protégée, composée désormais d’un « cœur de parc » (l’ancienne « zone  centrale ») et d’une « zone optimale d’adhésion » (l’ex-« zone périphérique »). À cette Charte, nous devons joindre une carte des vocations des territoires dans la zone d’adhésion.

Nous avons travaillé deux ans à la réalisation de ce document. Nous sommes parvenus à un compromis entre les divers groupes ou personnalités concernés : élus locaux (mais je suis aussi un élu local !), services de l’État, Conseil régional, Conseil général, Conseil scientifique, associations de protection de la nature, Conseil économique et social, personnels du parc, etc. ; le tout sous l’« œil » vigilant du préfet et de la sous-préfète. Le 28 mars 2012, notre Conseil d’administration a décidé d’« arrêter » la Charte et sa carte en l’état, et de les soumettre à l’enquête publique.

Chacun des organismes concernés doit d’abord donner son « avis ». Nombre de structures (la Région, etc.) ont répondu : « favorable ». Le Conseil général de la Savoie, présidé par Hervé Gaymard, a pondu un texte particulièrement ambigu et inquiétant.

Tout dérape avec les conseils municipaux.

Ou bien les délégués des maires au Conseil d’administration nous ont menés en bateau, ou bien ils ne représentent pas les édiles qui les ont envoyés, ou bien ils ne tiennent pas leurs troupes : sur la trentaine de communes appelées à se prononcer, plus de la moitié ont déjà rendu leur avis. À une exception près (« avis réservé »), toutes les réponses sont négatives. « Défavorable »…

Les conseillers municipaux n’ont toujours pas compris l’intérêt qu’ils ont à disposer gratuitement, dans leur commune, d’une merveille naturelle – d’un « monument naturel », comme disent les Américains. Aveuglés par la réussite financière de Courchevel ou de Val d’Isère, jaloux du fric qui y coule en avalanche et incapables de penser qu’il existe une autre façon de mener des activités touristiques que celle qui consiste à bétonner la montagne, à étendre au moindre vallon le domaine skiable et à élargir les pistes en autoroutes, ils affirment leur volonté de « rester maîtres chez eux ». À bas l’État, à bas les Parigots : comme il y a cinquante ans ! Telle qu’elle est rédigée la Charte ne leur impose pourtant pas plus de contraintes que celle d’un banal parc naturel régional : autrement dit, presque rien. Mais c’est encore trop. Alors que ni le texte, ni la cartographie ne leur seraient « opposables » dans les zones à vocation touristique (esquissées dans de vagues ellipses), les conseillers municipaux déchirent le document que leurs émissaires ont pourtant adopté…

Ces « responsables » si peu responsables rêvent de « développement économique », mais confondent « bétonnage » et « progrès », « projets immobiliers » et « tourisme durable ». Ils représentent les habitants de la montagne, mais ils n’aiment pas la montagne. Certains d’entre eux (les maires de Val d’Isère et de Bonneval-sur-Arc, par exemple) réclament encore et toujours qu’on ampute une partie du cœur du parc pour y construire des remontées mécaniques.

Amis (vrais amis !) du parc de la Vanoise, anciens ou nouveaux écolos, randonneurs, alpinistes, naturalistes, paysans, défenseurs du patrimoine, bergers des alpages, amoureux de la splendeur des hautes terres et de l’intégrité d’un territoire béni par la géologie et l’évolution, nous devons une fois encore nous mobiliser ! Le parc de la Vanoise a besoin de nos énergies. L’enquête d’utilité publique sera bientôt ouverte. Chacun devra prendre ses responsabilités – les élus (locaux, départementaux, nationaux, européens), la préfecture, la sous-préfecture, le ministère de l’Écologie, le Conseil d’État, le gouvernement, le chef de l’État devront s’exprimer. Ou devraient le faire !

Désirons-nous voir le parc national de la Vanoise prospérer et embellir, plutôt qu’être détricoté et dépérir ? Admettons-nous de voir ce chef d’œuvre remis en cause, grignoté, rongé, démembré par les décisions inopportunes de quelques chefs de village tout droit sortis de Clochemerle ?

Nous sommes nombreux à penser que la Vanoise appartient à ceux qui y vivent, comme moi-même ; mais pas uniquement ! Elle fait partie du patrimoine commun des Alpins, des Français, des Européens, des citoyens du monde, notamment de ceux qui sont encore à naître.

Nous exigeons que la Vanoise reste à jamais un symbole de la grandeur de l’Alpe, de la générosité de la vie, de la variété des  espèces, de la musique du vent, de la poésie des cimes.

 

Voilà pourquoi je vous demande de signer avec moi, sur mon Blog :

www.yves-paccalet.fr

ou sur tout autre support médiatique qui voudra bien s’en faire le relais, cet

 

Appel pour la Vanoise

 

Nous, citoyens de la Savoie, de la France, de l’Europe et du monde, conscients de l’irremplaçable valeur du parc national de la Vanoise ; soucieux de préserver sa splendeur et ses richesses géologiques, aquatiques, botaniques et zoologiques ; désireux de garder, au-delà du « cœur de parc », une « zone d’adhésion » vouée au développement d’un tourisme sage et durable, plutôt qu’au bétonnage et à la laideur…

Nous, anciens ou nouveaux défenseurs du parc national de la Vanoise, appelons nos concitoyens à se mobiliser, à donner leur avis, à peser sur les autorités et les élus des municipalités, du département, de la région et de l’État, afin que le texte de la Charte et sa cartographie tels qu’ils ont été « arrêtés » par le Conseil d’administration, soient adoptés par toutes les parties.

En attendant d’être améliorés dans le sens d’une meilleure protection des sites, des espèces sauvages et des richesses patrimoniales du territoire, c’est-à-dire de la préservation des beautés irremplaçables de la nature et de l’Histoire des hommes… 

 

Nom

Prénom

Qualités

Adresses postale, mail, etc. (Facultatif) 

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Compostelle et moulins à vent

9 Octobre 2012 , Rédigé par Thierry BILLET Publié dans #Environnement

Sur le chemin des modernes Sancho PANSA et Don QUICHOTTE, l'ESPAGNE a planté des centaines d'éoliennes, paraboles des antiques moulins à vent que CERVANTES aimait à voir défier par son héros...

De très nombreuses collines sont équipées et l'on passe dans les ASTURIES ou en GALLICE d'éoliennes en éoliennes.

Eoliennes en masse en ESPAGNE, photovoltaïque en ALLEMAGNE, l'EUROPE a engagé sa transition énergétique partout où les initiatives locales et régionales ont pu se développer.

Seuls les pays centralisateurs (Japon, France, pays totalitaires,etc.) envisagent encore le recours au nucléaire.

Le choix énergétique est un choix politique, pas un choix technique. Quand GISCARD et son ministre GIRAUD ont engagé la FRANCE dans le nucléaire, c'était le choix d'EDF et du Corps des Mines.

On attend (comme pour le reste...) les  décisions de ce gouvernement en matière de développement des énergies renouvelables alors qu'il va devoir décider d'investir ou pas dans la réhabilitation des centrales nucléaires en fin de cycle.

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