De l'air à CHAMONIX
" Montrons une nouvelle fois à nos autorités et à l'Etat, à quel point la population des vallées de Chamonix et de l'Arve est exaspérée de respirer un air si mauvais pour la santé.
Le Maire de Chamonix, Eric Fournier, et notre députée, Sophie Dion, seront reçus à l’Elysée le 11 février pour demander l’'application de mesures au transport routier, afin de compléter les mesures en place concernant le chauffage au bois et réduire la pollution de l’air locale.
Soutenons leur message par une présence massive le 8 février.
09h30 : RDV sur le pont / trémie des Bossons qui surplombe la Route
Blanche, juste avant l'embranchement du tunnel du Mont-Blanc.
10h : Début de la manifestation. Nous nous dirigerons vers la place du
Triangle de l'Amitié (devant la Mairie de Chamonix).
12h : Prises de paroles.
La manifestation est organisée par un citoyen de Chamonix, Stéphane Sclavo, attristé par une situation qui est devenue intolérable et indigné de voir le symbole du Mont-Blanc sali par une telle
pollution. Environn’MontBlanc et sa campagne Inspire ainsi que l’'ARSMB soutiennent cette initiative citoyenne et vous invitent vivement à participer à cette manifestation.
La pollution de l'air vous inquiète?
Soyez présents le 8 février."
Simon Métral. Président de l'ARSMB.
Campagne municipale
La liste conduite par Jean-Luc RIGAUT sera rendue publique dans son intégralité demain vendredi 7 février salle Pierre LAMY à ANNECY à 18 heures 30.
Je vous invite à assister à cette réunion.
Cette liste réserve une surprise qui a le grand mérite, compte-tenu du choix stratégique et de l'engagement sans faille de la majorité municipale d'hier et d'aujourd'hui de la Ville d'ANNECY, réaffirmé dans le programme du mandat 2014-2020, d'en terminer définitivement avec le risque d'une modification de la loi LITTORAL sur les grands lacs.
Cet engagement ferme et définitif de toute la liste de Jean-Luc RIGAUT à tout mettre en oeuvre pour que la Loi LITTORAL ne soit plus modifiée et demeure une loi de protection des rivages lacustres engage nécessairement chacun de ses membres.
La surprise est donc bonne, passée une première phase bien naturelle d'étonnement.
Nous entrons donc dans la campagne municipale réellement active pour ce qui me concerne dans une liste de rassemblement équilibrée entre citoyens de sensibilité du centre, de la droite, de gauche et de l'écologie à parité avec des citoyens de la société civile auxquels on n'a pas demandé pour qui il votait aux autres élections, mais tous engagés dans la vie associative locale.
Les annéciens compareront le bilan de l'équipe sortante et ses propositions pour les 6 prochaines années avec celles des listes concurrentes. Et ils décideront.
La politique n'a jamais été mon métier et j'aborde donc ce rendez vous démocratique avec la décontraction d'un militant qui a oeuvré sans relâche pour "écologiser" la politique municipale pendant 6 ans et est heureux du travail réalisé par la majorité municipale.
Il me faut, à ce stade, saluer Catherine CHOTIN et Véronique ROTNIEMER qui ont souhaité pour
des raisons personnelles ne pas renouveler leur mandat après avoir fait partie, avec Stéphane CURIOZ et moi-même, des quatre militants verts que le groupe local d'ANNECY avait mandaté pour
participer à la liste RIGAUT en 2008. Nous avons fait partager l'écologie au sein de la majorité municipale et participé à la belle aventure d'EUROPE ECOLOGIE aux européennes et aux régionales
avant que le sectarisme et les plans de carrière ne reprennent le dessus chez les VERTS.
Compte-tenu de la loi sur le financement politique, je n'aborderai plus dans ce blog de sujets se rattachant à la vie
municipale. Il y aura pour cela les outils de campagne de la liste
Dommage car les sujets ne manqueront pas sur les dossiers que j'ai traités et par exemple, j'aurais aimé détailler les raisons
de l'utilisation de rapaces pour décourager la nidification trop abondante des corneilles sur la ville...
Mais il convient de ne prêter le flanc à aucune critique dans une situation où les français n'ont plus confiance dans leur
classe politique.
Cigales, l'interview sur RCF
Pour tout savoir sur les CIGALES et l'appui que nous entendons apporter à l'économie sociale et solidaire.
L'année de la transition énergétique commence mal
La trêve des confiseurs ne s’applique pas partout. Profitant des fêtes de fin d’année, le Gouvernement a fait paraître discrètement un certain nombre de textes au Journal officiel,
espérant apparemment que ces graves reculs pour l’environnement passent inaperçus au milieu des petits fours…
Notre-Dame-des-Landes : feu vert pour la destruction de la biodiversité et le gaspillage d’argent public
Les arrêtés environnementaux préalables au début des travaux de l'aéroport sont parus le 21 décembre 2013, permettant d’ouvrir le chantier sous une
apparente légalité.
Pour Michel Dubromel, pilote du réseau transports et mobilité durable de FNE : « On comprend que le Gouvernement essaye de faire passer discrètement
cette nouvelle étape : comment justifier en effet ce projet inutile et couteux qui, en pleine crise environnementale et économique, provoquera la destruction de patrimoine naturel (espèces
protégées et zones humides permettant, notamment, la régulation des inondations) et d’espaces agricoles et viendra creuser un peu plus la dette publique ? Comment justifier cet entêtement et
ignorer l’opposition massive et argumentée des associations de protection de l’environnement, et même des experts désignés, et alors même que des alternatives moins couteuses et plus
respectueuses de l’environnement existent?! »
Elevages porcins : la droite n’avait pas osé, la gauche l’a fait
Le décret simplifiant la réglementation sur les élevages porcins a été publié au Journal officiel du 31 décembre 2013. Cette mesure, que de nombreux
parlementaires de gauche avaient décriée quand elle a avait été proposée par la droite en 2010, permettra de créer sans étude d’impact ni enquête publique des élevages porcins de près de 2000
animaux !
Hasard de l’actualité, le Commissariat général au développement durable vient de publier une note montrant que de plus en plus de côtes sont
touchées par les algues vertes et pointant la contribution de l’agriculture. L’activité agricole a généré, en 2010, 900 000 tonnes d’excédents azotés. Elle est à l’origine de 54% de l’azote
présent dans les cours d’eau dans le bassin Seine-Normandie - 90% en Loire-Bretagne.
Pour Florence Denier Pasquier, vice-présidente de FNE :
« Quel est le sens de cette décision à part satisfaire le lobby agro-industriel porcin ? Elle est en parfaite contradiction avec le projet
agro-écologique de Stéphane Le Foll et la loi d’avenir pour l’agriculture débattue en ce moment même au Parlement ! Veut-elle favoriser la concentration industrielle d’une filière qui, bien
qu’ayant perdu plus de 63% de ses exploitations depuis 2000, continue à produire autant ? Cette mesure dégradera la qualité de l’air, celle des cours d’eau et favorisera l’explosion des algues
vertes sur le littoral. »
Bruno Genty, président de FNE de conclure :
« Le président de la République a annoncé lors de ses vœux que cette année 2014 serait celle de la transition écologique, alors même que simultanément le budget du ministère de l’écologie baisse de 7% et que des décisions calamiteuses sont prises au premier janvier. Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots, comme dit la chanson ? Seuls des investissements massifs pourront démontrer la sincérité de l’engagement dont nous doutons désormais.»
Quelques images d'outre Rhône
Entre INNSBRUCK et la Vallée du STUBAITAL, ce train qui se transforme en tramway lors de ses arrêts dans la Ville et dessert tous les villages de la Vallée et les pistes de ski : ce qu'il nous faudrait entre ANNECY et le GRAND BORNAND.
A INNSBRUCK, des hangards à vélo couverts à l'intérieur des cours d'immeubles.
A SION, cette "zone de rencontre" piétons-voiture-bus limitée à 20 kilomètres/heure malgré la largeur de l'artère qui laisse facilement la place au croisement de voitures. La question de la qualité de l'air va nous conduire nécessairement à développer cette stratégie d'occupation de l'espace publique. Dommage que le passage en zone de rencontre n'ait pas donné lieu à des plantations plus fournies, mais il est vrai que les bus doivent se croiser.
Pour le "fun", le propriétaire de la Mercedes mal garée craignant une dénonciation est venu s'enquérir de mon but en prenant cette photo...
Macro région alpine
Semaine dernière intégralement hélvético-autrichienne pour une réunion de travail avec le Secrétaire général du secrétariat permanent de la Convention alpine à INNSBRUCK, suivie d'un séminaire sur la neutralité carbone dans les ALPES à BRIG et de l'assemblée générale bi-annuelle de l'association des Villes des Alpes que je préside depuis quelques mois.
Markus REITERER, le secrétaire général de la Convention alpine nous a reçus dans ses bureaux du coeur de ville d'INNSBRUCK, pour un échange de vues sur la collaboration entre le secrétariat permanent qui est missionné par les pays signataires de la Convention alpine pour animer la vie de la Convention et les associations de communes initiées par la CIPRA (commission internationale pour la protection des alpes) : "Alliance dans les Alpes" et "Villes des Alpes de l'année".
Le secrétariat travaille notamment sur la "commande" de l'Union européeenne de la mise en place d'une "macro région" alpine de manière à y définir les axes stratégiques d'aménagement du territoire souhaités par la Commission européenne et les Etats.
La question de l'association de la société civile à ces travaux est au coeur des discussions préliminaires. Si les pays de langue germanophone sont d'accord sur le principe d'un statut d'observateur à la société civile, la FRANCE semble s'y opposer. Cela ne me surprend plus tant la différence de fonctionnement de la démocratie française jacobine et centralisée et celui des pays déconcentrés comme l'AUTRICHE, l'ALLEMAGNE et la SUISSE me saute aux yeux depuis que je travaille avec la CIPRA. Pour ces pays, la classe politique, même la plus conservatrice, n'imagine plus de pouvoir décider sans qu'une concertation préalable élargie n'ait eu lieu.
Le compromis est leur régle : il faut donc écouter, débattre et ensuite décider en ayant le maximum de chances que la décision prise soit appliquée. A peu près l'inverse de la FRANCE où tout est prétexte à décision rapide, mais jamais évaluée ni même souvent mise en oeuvre...
Récits de FUKUSHIMA, mardi 4 février
Dans le cadre du Festival du cinéma des Droits de l'Homme, le CCFD TERRE SOLIDAIRE, organise la projection du film de Alain de HALLEU "Récits de FUKUSHIMA" le mardi 4 février à 20 heures 30, à l'auditorium de SEYNOD.
Le film raconte comment la vie s'organise autour d'un ennemi invisible, la radioactivité. Dans un pays profondément attaché à l'énergie nucléaire comme le JAPON, la catastrophe inachevée de FUKUSHIMA révèle une réalité humaine et une prise de conscience.
L'ami Roland DESBORDES, président de la Criirad, animera le débat qui suivra.