Votez Annecy aux Victoires du paysage 2014 !
Annecy a été sélectionnée pour la phase finale du concours national les "Victoires du paysage" pour l'aménagement de l'esplanade Paul-Grimault, face au cinéma Décavision.
L'esplanade Paul-Grimault compte en effet parmi les 71 aménagements retenus par le jury technique du concours pour la 2e phase des Victoires du Paysage 2014.
Les lauréats du concours seront connus le 11 décembre 2014.
Si vous aussi, vous appréciez cet espace urbain propice à la détente, n'hésitez pas à participer au prix du public en votant ici !
Plus d'infos sur : lesvictoiresdupaysage.com
Conférence annuelle de la CIPRA
Fin ce samedi matin de la Conférence annuelle de la Commission internationale pour la protection des alpes (CIPRA) par des visites de terrain à l'école VALLIN FIER labellisée "Minergie P" et sur le lac pour découvrir les politiques de protection des roselières et les enjeux de la mobilité sur la cluse du lac.
Je vous propose de prendre connaissance du discours de bienvenue de la Ville aux congressistes et le plaisir de les accueillir à ANNECY :
Pour trois raisons,
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La première est qu'ANNECY a la responsabilité de présider l'association des Villes des alpes de l'année et qu'il s'agit là d'un engagement politique fort de la Ville de s'engager fermement pour que l'esprit et la lettre de la Convention alpine deviennent la référence commune des collectivités de l'arc alpin. Nous gardons ici un excellent souvenir de l'année 2012 où nous fûmes « ville des alpes de l'année » et nous tenons à honorer ce titre en vous accueillant.
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La seconde est l'engagement européen sans faille d'ANNECY depuis les lendemains de la seconde guerre mondiale : tout ce qui peut renforcer la coopération à tous les niveaux entre les associations, les citoyens et les villes autour de la nécessité de réponses européennes aux crises que nous vivons est essentiel à nos yeux. Rien ne se fera plus dans nos seules frontières nationales, l'avenir est européen et la CIPRA, par sa construction même et ses objectifs est une illustration de la vigueur de la démarche transnationale pour régler nos problèmes communs de mobilité, de qualité de l'air, d'emploi et de réchauffement climatique pour ne citer que quelques exemples.
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La troisième est plus personnelle et tient à la qualité des relations humaines nouées avec la CIPRA depuis 2012.
D'abord avec Madeleine ROHRER, directrice de l'association des Villes des alpes de l'année, qui nous aide sans relâche à développer cette association qui nous tient tant à coeur.
L'élection de la ville voisine de CHAMONIX comme Ville des alpes 2015 à laquelle nous avons largement contribué en sera un exemple de plus et un coup de pouce essentiel à la notoriété de notre association.
Avec Claire SIMON, ensuite, directrice de la CIPRA, ancienne élève de l'Institut Rural de POISY dans l'agglomération annécienne, et avec laquelle tous ici ont eu plaisir à travailler pour vous recevoir dans les meilleures conditions à l'Hôtel de Ville comme à l'IMPERIAL où vous pourrez admirer notre Lac, objet de toutes nos fiertés.
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Nous savons bien en tant qu'élus que nous devons faire face à des enjeux quelquefois contradictoires : accueillir de nombreux touristes mais préserver la qualité de l'air, offrir de nombreux emplois mais ne pas miter l'espace rural par des constructions individuelles, lutter contre le réchauffement climatique intense dans les ALPES mais ne pas rendre l'écologie impopulaire aux plus défavorisés,... Il est donc essentiel que la société civile soit active et constructive pour nous interpeller et faire des propositions pertinentes qui nous obligent quelquefois à sortir des sentiers battus. Dans ce rôle, la CIPRA est aujourd'hui reconnue pour la qualité de son expertise, son attachement indéfectible à la cause des ALPES et sa capacité à faire travailler ensemble tous les acteurs de la vie publique. Nous savons bien, par exemple, que votre participation aux débats sur la macro-région alpine est indispensable pour que les collectivités de moyenne taille, directement concernées par les enjeux de ce territoire, ne soient laminées par les métropoles périphériques ou les Etats centraux.
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Made in Germany
J'ai dévoré le bouquin de Guillaume DUVAL, rédacteur en chef de ALTERNATIVES ECONOMIQUES, "Made in Germany" qui fait un heureux parallèle entre la situation économique de la FRANCE et celle de l'ALLEMAGNE, et tord ainsi le cou à des idées fausses sur les succès économiques allemands, par exemple sur la "réussite" de la politique social-libérale de SCHRODER. DUVAL prouve que malgré ces réformes, l'ALLEMAGNE a conservé nombre de ses atouts et des différences importantes, par exemple démographiques sont déterminantes pour comprendre les écarts constatés.
Et d'abord la démographie négative des allemands qui leur posera peut-être des problèmes à terme mais qui aujourd'hui fait que le coût du foncier en ALLEMAGNE est bien moins cher qu'en FRANCE, ce qui permet de se loger même avec des salaires bas... Bas comme ceux des femmes à temps partiel sans smic horaire dans les services et qui accomplissent les tâches que leur laisse leur vocation première en ALLEMAGNE: s'occuper des enfants à la maison parce qu'il n'existe pas de structure publique prenant en charge la petite enfance et l'école élémentaire. Autant "d'économies" pour les collectivités locales allemandes alors que c'est un poste de dépense considérable en FRANCE. Bref, le "modèle allemand" est aussi un modèle sexiste.
La bulle immobilière française est impressionnante qui oblige les français à consacrer toujours plus d'argent à se loger : les Français sont les 4° dans le monde en termes de patrimoine possédé par chaque adulte selon le CREDIT SUISSE dont les 2/3 dans la pierre. "Contrairement aux allemands, nous privilégions la rente foncière plutôt que l'investissement productif", écrit DUVAL.
Autre différence, alors que les gouvernements de droite et de gauche n'ont de cesse en FRANCE de faciliter les licenciements, en 2009, au plus fort de la crise en ALLEMAGNE, il y eut 1,5 million de salariés allemands en chômage partiel contre 275.000 en FRANCE. L'ALLEMAGNE y a consacré 6 milliards d'euros, la FRANCE 600 millions. Quand la reprise a été là, les salariés étaient toujours dans l'entreprise et pouvaient y répondre.
Guillaume DUVAL résume : "Les vraies causes de ce succès et les éléments du modèle allemand qu'il faudrait parvenir à acclimater se situent plutôt du côté de la codétermination et des pouvoirs étendus reconnus dans l'entreprise aux salariés, d'un management moins autoritaire et hiérarchique, de la valorisation du travail industriel dans la société, d'une mobilité sociale plus forte dans un pays qui ignore nos fameuses grandes écoles, d'un système éducatif moins fondé sur la concurrence permanente et la sélection par l'échec, d'une organisation plus équilibrée des territoires".
Bien loin de la vulgate libérale qui voudrait qu'il n'y ait d'issue que dans la suppression du code du travail, du code de l'environnement et de toutes les contraintes de régulation du capitalisme...
Au Seuil, "Made in Germany, le modèle allemand au-delà des mythes" Guillaume DUVAL
La facture énergétique du territoire
Nous travaillons d'arrache pied pour rendre plus vigoureuse la prise de conscience écologique de nos concitoyens et des autres élus.
La question du réchauffement climatique nous apparaît encore trop souvent lointaine (en 2050 la plupart des décideurs actuels dans l'agglo seront comme moi, morts ou séniles) et de peu d'intérêt immédiat.
Dès lors, c'est la question pratique du lien entre le long terme et le court terme qu'il faut affronter pour que les préoccupations immédiates rejoignent l'objectif lointain et mobilisent tout le monde.
La question de la facture énergétique du territoire apparaît de plus en plus comme une entrée pertinente car elle fait converger l'enjeu immédiat de la maîtrise des dépenses publiques dans une période de vaches maigres qui monopolise l'attention de tous les élus et simultanément elle est un outil de relocalisation de l'économie par la mobilisation des ressources locales d'énergie et d'économies d'énergie. Autrement dit, avons nous encore les moyens - quand la balance commerciale de la FRANCE est aussi déséquilibrée - d'importer de l'énergie fossile de l'étranger alors que nous disposons ici et maintenant de ressources inexploitées, en particulier dans la filière bois et dans la rénovation thermique du bâti ancien... Le pur bon sens exige que nous arrêtions de dépenser à l'extérieur des millions d'euros que nous pourrions investir dans les économies d'énergie.
Cet argument monétaire nécessite de chiffrer concrètement la facture énergétique de notre territoire et d'en prendre la mesure abyssale. Ce pourrait être une des tâches donnée par les collectivités au programme "Territoire à énergie positive" (TEPOS) de la Région (Chambéry, PNR des BAUGES et Annecy) pour sortir des désaccords désuets sur la question climatique.
Familles à énergie positive
Familles à énergie positive, il est temps de s'inscrire auprès de prioriterre pour la campagne de cet hiver !
L'accorderie est ouverte
A lire sur le blog du Club Climat,
Ça y est ! L'Accorderie d'Annecy a ouvert ses portes le 3 novembre !
Posted: 05 Nov 2014 11:30 PM PST
Entre 30 et 50 ans, être des surhommes...
... et des "sur femmes"; avant 30 ans chercher un travail stable; et apès 50 ans être jeté(e) parce que trop vieux tout en devant cotiser plus longtemps pour avoir droit à la retraite... LARROUTUROU explique combien cette réduction du temps de travail totalement barbare est suicidaire sur le plan social...
Et de manière pédagogique, il explique qu'à défaut de prier pour Sainte RITA, patronne des causes perdues et donc du retour de la croissance "si vous votez pour moi", il convient de préparer tranquillement un nouveau partage du temps de travail pour partager ensemble les gains de productivité considérables que l'on constate partout. Bon visionnage !
Pierre LARROUTUROU auditionné à l'assemblée nationale.