MacDO-LARDET1 ASTORG 0
7 Septembre 2020 , Rédigé par Thierry BILLET
J’ai gardé le souvenir précis de ma seule rencontre avec des émissaires de MAC DONALD. C’était au moment de la fermeture de la quincaillerie DECOUT au coin de la rue du Pdt FAVRE et de la Place François de MENTHON. Ils s’étaient réclamés de mon ami Bruno REBELLE, l’annécien ancien directeur général de GREENPEACE FRANCE devenu consultant qu’ils avaient rencontré dans une formation. Ils voulaient me présenter leurs efforts en termes de réduction des emballages et des déchets notamment.
En réalité, c’était une tentative de créer une dissension dans l’équipe municipale car ils voulaient s’installer dans le bâtiment DECOUT : JLR refusait toute installation d’un MACDO en coeur de ville et Marie Noëlle PROVENT veillait au grain. Ces gens-là n’abandonnent jamais. Et cette fois, ils ont trouvé l’oreille compatissante de Mme LARDET habituée des mêmes discours ronflants et politiquement corrects dans son groupe ACCOR et des mêmes stratégies d’implantation marketing des endroits où il faut être, dont le centre ville d'Annecy fait évidemment partie. Trouver la faille, trouver la personne qui dira OUI ou qui peut aider à faire changer la position de la collectivité, tous ces grands groupes sont armés pour cela de « directions des affaires institutionnelles » chargées de leur lobbying. Mme LARDET était à son aise avec ces gens qui auraient pu être ses collègues .
Cette affaire est un puissant révélateur du fonctionnement de la majorité municipale hétéroclite d’ANNECY. Dans un dossier aussi sensible, le travail collectif est une priorité et la définition d’une stratégie commune la règle absolue. La prise de position personnelle de Mme LARDET faisant semblant qu'il n'existe aucun moyen de s'opposer met le Maire dans une posture intenable : la décision d’urbanisme lui revient au final seul. Or il apparaît que personne n'a voulu admettre l’action de JLR contre MACDO depuis des années et les « ficelles » juridiques utiles pour décourager ses visées. Si Mme LARDET et M. ASTORG avaient parlé avec le service urbanisme de la Ville et avec l’adjointe à l’urbanisme, ils auraient pu éviter de se contredire et de laisser la porte ouverte à MACDO.
En tout état de cause, si le Maire accorde le permis de travaux il se reniera et Mme LARDET aura gagné sur toute la ligne. Si il bloque l’installation de MACDO, la majorité municipale aura volé en éclats moins de 3 mois après l’élection.
Au fait, François ASTORG avait annoncé que son programme de réalisations pour les cent premiers jours était prêt de longue date. Pour le moment, c’est cacophonie et cafouillage.
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