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thierry billet

Droit de réponse de Madame LAFARIE et Monsieur OSTERNAUD

26 Mars 2021 , Rédigé par Thierry BILLET

Madame LAFARIE et Monsieur OSTERNAUD m'ont finalement demandé de publier un droit de réponse suite à mon post du 17 janvier 2021 conformément à la loi de 1881 sur la liberté de la presse et comme je l'avais moi-même proposé. Ce faisant, ils m'indiquent renoncer à leur plainte pénale pour diffamation. Le Conseil municipal du 29 mars retirera la délibération leur accordant la protection fonctionnelle; ce qui évitera au juge administratif que j'ai saisi de suspendre cette délibér illégale. Voici donc ce droit de réponse.

Droit de réponse de Mme Lafarie et Monsieur Osternaud,

Dans l’article du 17 janvier 2021, intitulé « Un agent face à un élu, c’est quoi ? » M. Billet nous attribue, à tort, la paternité de deux phrases, présentées comme méprisantes envers les agents de la ville, lors d’une réunion des élus de l’exécutif avec la direction des services le 17 septembre 2020. Nous n’avons jamais prononcé ces mots, ni aucun élu d’ailleurs.

La première phrase citée dans l’article est « un agent face à un élu c’est quoi ? comme une fougère en plein vent, elle tremble ». M. Billet s’appuie sur un extrait tronqué de la messagerie de cette réunion qui se déroulait pour une partie en présentielle (ce qui était le cas pour moi – M. Osternaud) et pour l’autre partie en visio-conférence (ce qui était le cas de Mme Lafarie).

Dans cet extrait ma collègue Mme Lafarie, demande en réalité à faire répéter cette phrase, via la messagerie teams de cette réunion, dite à l’oral par un cadre de l’administration, car elle ne l’avait pas entendue totalement. D’ailleurs on peut lire dans l’extrait de la conversation venant de Mme Lafarie « J’ai pas bien entendu la comparaison… » C’est dans ce cadre-là que je lui réponds, toujours dans la messagerie, la partie qu’elle a manquée de la comparaison faite par ce cadre de l’administration à l’oral : « comme une fougère en plein vent : elle tremble ». D’ailleurs sur l’extrait proposé par M. Billet une autre personne répond la même phrase juste avant moi. On comprend donc très bien, lorsqu’on lit la conversation avec attention que ni Mme Lafarie, ni moi, M. Osternaud, ne sommes à l’origine de cette phrase.

La seconde phrase que M. Billet rédige comme une citation qu’il nous attribue : « Agents serviles, vous devez vous plier aux desiderata de vos nouveaux maîtres », quant à elle, sort de son imagination. Mme Lafarie et moi-même avons un profontnd respect des agents de la ville et réfutons toutes accusations de mépris envers qui que ce soit. Nous renouvelons ici toute notre confiance envers nos fonctionnaires.

Nous invitons M. Billet à porter une plus grande attention à ses sources, lorsqu’il utilise et « interprète » des extraits de correspondance privée volée. (Une plainte contre X a été déposée par la ville à ce sujet pour vol de correspondance privée)

La démocratie se nourrit du débat d’idées, mais la démocratie est souillée par le mensonge et l’insulte. Le débat démocratique s’inscrit dans un profond respect de l’altérité, y compris le respect de celui qui exprime des idées différentes.

En définitive, ce qui nous attriste le plus c’est de blesser ainsi les agents de la Ville d’Annecy en utilisant leur sensibilité sans ménagement.

Mme Lafarie et moi-même ne cautionnons pas ce mépris de nos agents, ni leur instrumentalisation par M. Billet, dans le seul but de discréditer notre rôle d’élu dans son intégrité la plus digne : celle de respecter, et ce quel qu’il soit, chaque être humain.

Marion Lafarie, Maire-Adjointe à la voirie et mobilité.

Xavier Osternaud, Maire de la commune déléguée de Pringy et

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