Les peines automatiques, c'est pour les autres !

17 Novembre 2024 , Rédigé par Thierry BILLET

LE PEN, après SARKOZY ou WAUQUIEZ, les revoilà les tenants des peines automatiques pour tous les délinquants qui nous refont le coup du "procès politique" lorsque ces peines automatiques qu'ils ont soutenues et qu'ils réclament pour les autres viennent à les concerner. Il faut des peines automatiques pour les autres, mais pas pour eux.

Quand eux sont concernés par l'application d'une règle pénale, leur procès devient celui des Juges "rouges", "orientés politiquement" ou "qui se substituent au pouvoir politique"; mais jamais celui de l'infraction qu'ils ont commise. Ils deviennent victimes d'un lynchage abominable quand leur impunité se trouve remise en cause. Ils sont tellement persuadés que leur "rang" les protège de toute action judiciaire que leur caste ne tolère pas d'être inquiétée par la Justice. Mieux, ils essaient de s'en servir, comme TRUMP ou MELLONI en Italie, pour accréditer l'idée qu'un pouvoir occulte les pourchasse ou que des Juges se substituent au choix des électeurs.

Dans la même veine, Mme DATI vient de reprendre cette antienne à propos de ses contrats bidonnés avec l'ancien Président de RENAULT pour 900 000 euros payés par RENAULT sans la moindre trace d'une activité professionnelle et alors qu'elle était encore députée européenne... Contre toute matérialité, elle plaide l'acharnement du parquet national financier. Il eût mieux valu qu'elle apportât la preuve d'un travail pour M. GOHSN... Et elle reste Ministre !

En adoptant ce point de vue, le soutien d'un DARMANIN à LE PEN n'est plus si étonnant. En la soutenant , il essaie de se concilier les électeurs du R-HAINE, tout en espérant qu'elle sera bien déclarée inéligible pour lui piquer cet électorat si elle ne peut pas se présenter. Ce faisant, il sait qu'il manque à la plus élémentaire honnêteté intellectuelle et morale; et qu'il fait donc le lit de l'extrême droite contre l'état de droit et la République.

Faut-il que ces gens aient le pouvoir chevillé au corps pour s'imaginer au-dessus des lois qu'ils votent en leur qualité de parlementaires ! Dès lors, les faits n'ont plus leur place et TRUMP n'est pas si loin.

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