Je fais le rêve que toute la cluse du Lac s'associe à l'initiative "le Jour de la
Nuit".
La débauche d'éclairages en ville avec certains commerçants qui illuminent leurs
vitrines sans se demander combien cela leur coûte, mais aussi dans les communes avec des éclairages très agressifs le long du lac rendent les nuits si éclairées qu'elles deviennent sans
relief.
Depuis quelques années, la nuit est confrontée à la montée d’une pollution lumineuse issue d’une généralisation de l’éclairage nocturne. En dix ans, le nombre de
points lumineux a augmenté de 30 % en France et s’élève à plus de 8,7 millions de points. Or cet éclairage artificiel perturbe la faune nocturne, faisant déserter certaines espèces des régions
urbaines, fait disparaître le ciel étoilé, au grand dam d’astronomes en quête de sites d’observation.
Cette pollution lumineuse alourdit également la facture écologique en gaspillant beaucoup trop d’énergie. Pour lutter contre les changements climatiques, et ce à quelques semaines du Sommet de
Copenhague, il est nécessaire de revenir vers une utilisation plus raisonnée de l’énergie et donc de l’éclairage artificiel.
Le Jour de la Nuit, c’est donc une façon de découvrir la biodiversité nocturne et de retrouver le plaisir d’observer le ciel étoilé pour attirer l’attention sur ces enjeux.
En participant à cette grande action symbolique et participative, les différents acteurs, collectivités locales, associations, gestionnaires d’espaces naturels et citoyens, s’impliquent donc dans
une grande marche vers la préservation de la nuit, de la nature, du climat et de l’environnement.