GRECE
3 Novembre 2013 , Rédigé par Thierry BILLET
Nous rentrons avant-hier de GRECE le jour où deux membres d'AUBE DOREE étaient assassinés à ATHENES.
Sur place, dans les quartiers touristiques, rien n'avait transparu de la présence de ce parti ouvertement nazi, sauf des affiches anti-fascistes placardées très largement, sur la même thématique du cafard que l'on écrase.
Avec cet assassinat, on passe peut-être à autre chose; mais il ne faut nullement exclure les réglements de compte entre factions fascistes ou pour des motifs crapuleux tant on sait que l'extrême droite fricote de tous temps avec la pègre, qu'elle protége ou utilise pour ses basses oeuvres.
Hormis les cars de touristes retraités descendus des bateaux de croisière pour une visite guidée de plusieurs centaines de personnes en même temps à OLYMPIE ou à ATHENES, le moins que l'on puisse dire est que la crise en GRECE est visible.
Peu de déplacements, personne sur les routes, des magasins sans acheteurs, des petits boulots de partout, le sentiment d'une activité au ralenti, de cybers cafés qui végétent, des immenses panneaux publicitaires totalement vides de pub et laissés à l'abandon. Malgré cela la vie chère car presque tout est importé...
Alors la tentation de l'exil avec les déchirements qu'il provoque pour la jeunesse grecque diplomée, comme le raconte avec justesse
Petros MARKARIS dans "Le justicier d'Athènes", un type qui assassine des gens qui n'ont pas payé leurs impôts, profitant du système de corruption largement répandu en
GRECE.
.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 593 Environnement
- 362 C'est personnel
- 286 Politique locale
- 94 Municipales 2008
- 25 Elections 2007