Rémy CHARDON, CHIRAC, et la QPC
6 Mars 2011
, Rédigé par Thierry BILLET
Publié dans
#Politique locale
Entendre reparler de M. Rémy CHARDON à l'occasion du procès de Jacques CHIRAC qui devrait débuter ce lundi, c'est revenir à l'ATMB (Autoroute et Tunnel du Mont Blanc) dont pour remercier M. CHARDON
de son travail de directeur de cabinet de M. CHIRAC à la Mairie de PARIS, il le nomma directeur. Un directeur, qui pour succéder à M. BALLADUR, eut néanmoins moins de chance que lui. C'est en effet
sous son règne que le tunnel brûla. Ce qui fit que M. CHARDON passa en jugement à BONNEVILLE dans un procès surréaliste où le seul sérieusement condamné fut celui qui osa exprimer ce qu'il pensait.
Les autres firent amende honorable, parlèrent beaucoup pour ne rien dire et surtout ne rien expliquer de ce qui conduisit à la catastrophe. On y retrouva M. BREUIL, préfet de la HAUTE SAVOIE à la
même époque et également ancien de la Mairie de PARIS. M. BREUIL passa entre les gouttes et ne fut cité au procès que comme témoin. Un témoin qui s'adressait à M. CHARDON en le tutoyant devant les
magistrats qui ne s'en offusquaient même pas. Il est vrai que MM. CHARDON et BREUIL se connaissaient si bien depuis leur collaboration à l'Hôtel de Ville et dans l'association des amis de Jacques
CHIRAC. Avec sa citation à comparaître dans le dossier des emplois fictifs, c'est ce passé parisien qui rattrape M. CHARDON... On apprend donc qu'il est resté fidèle à son avocat qui tente par le
biais de cette Question préjudicielle de constitutionnalité fort bienvenue de sauver la mise de l'ancien patron de son client. Aux dernières nouvelles, M. CHARDON continuait d'être appointé par une
société d'autoroute.